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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 23:00

Norberto Cembranos de la Verdura

1891-1936

 

Norberto vit le jour le 6 juin 1891 à Villalquite (León, Espagne), le jour de la fête de saint Norbert.

Ce fut un laïc oblat de l’Ordre des Capucins, bon et fidèle serviteur à El Pardo (Madrid).

Lors des hostilités de 1936, les Religieux se croyaient suffisamment en sécurité, sur la parole du colonel. Mais le 20 juillet, ils entendirent le canon qui détruisait El Cuartel de la Montaña, puis virent les flammes qui envahissaient Madrid.

Le 21 juillet, des centaines de miliciens attaquèrent le couvent et tirèrent par toutes les fenêtres, au moment du déjeuner ; il y avait jusqu’à deux cents personnes présentes dans le couvent.

Ce fut ensuite un long calvaire pour les Religieux.

Les miliciens voulaient les pendre aux arbres voisins ; ils en furent empêchés.

Norberto put un moment se réfugier dans une auberge, mais il fut arrêté.

Il reçut la palme du martyre à Madrid le 23 septembre 1936 et fut béatifié en 2013.

 
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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 23:10

Nicolás de Mier Francisco

1903-1936

 

Nicolás naquit le 4 décembre 1903 à Redondo (Palencia, Espagne).

Il entra dans l’Ordre augustinien, professa en 1920 et fut ordonné prêtre en 1927.

Il enseigna au collège de Ceuta, puis à celui de Uclés, chargé de la formation des candidats au noviciat.

Les Religieux furent expulsés de leur maison de Uclés le 24 juillet 1936 et durent se réfugier chez des familles d’amis.

En compagnie du père Jacinto Martínez Ayuela, il chercha à gagner Cuenca en train, mais les miliciens leur trouvèrent une carte d’identité incomplète, et les firent mettre en prison à Cuenca où ils passèrent presque deux mois à encourager les autres prisonniers, à prier, à confesser.

Le père Nicolás reçut la couronne du martyre non loin du cimetière de Cuenca le 21 septembre 1936. Il avait presque trente-trois ans.

Il fut béatifié en 2007.

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 23:00

Nam Kyŏng-mun Petrus

(Nam Gyeong-mun Peteuro)

1796-1846

 

 

Petrus était né à Seoul en 1796.

Jeune encore, il fut soldat, puis il gagna sa vie en vendant des viandes salées.

Lors de ses rencontres avec les prêtres catholiques, il se forma à la religion. Or, il pratiquait l’usure à des taux très élevés : un prêtre lui fit remarquer que ce n’était pas là une pratique digne de l’Evangile, et Petrus mit immédiatement un terme à ces pratiques ; il remboursa tous les intérêts qu’il avait gagnés.

En 1818, il épousa Hŏ Barbara, se convertit totalement et reçut le Baptême.

Dès lors, il accompagna les missionnaires dans leurs déplacements pour administrer les sacrements.

En 1839, il faillit être arrêté par la police, mais ses frères l’aidèrent à s’échapper, quoiqu’ils fussent eux-mêmes encore païens.

A la fin de cette période de persécutions, il n’y avait plus de missionnaires et Petrus cessa de pratiquer sa religion pendant deux ou trois ans.

En 1844 ou 1845, il décida de corriger sa vie et de faire pénitence pour ses péchés. En l’absence de prêtre qui pût lui donner de bons conseils, il pensa que la meilleure pénitence pour lui était de devenir martyr à son tour.

En attendant l’heure où Dieu lui accorderait cette grâce, il prit l’habitude de se lever tôt le matin, avant le lever du soleil, pour prier pendant plusieurs heures. Il vivait et dormait dans une pièce froide et sans chauffage ; il en tomba malade, mais considéra cela comme une grâce spéciale de Dieu, sans jamais se plaindre.

En juillet 1846, la police finit par l’arrêter, malgré les efforts de Barbara, son épouse, pour le dissimuler, tandis que, de son côté, il disait à Barbara que de toutes façons il n’en avait plus pour longtemps à vivre.

En prison, Petrus reçut la visite de ses frères, qui voulurent lui faire passer de la nourriture et des vêtements, mais il refusa tout, en esprit de pénitence. La visite de ses frères était ce qui l’effrayait le plus, car il craignait de sentir sa foi chanceler.

Il fut torturé maintes fois. Durant une de ces séances, il fit remarquer le tag de son numéro militaire, pour démontrer qu’il avait été soldat. Une autre fois, le chef de la police le frappa si fort, que le club se cassa sur ses épaules.

Un de ses meilleurs amis lui suggéra de renier sa foi, ce qu’il refusa absolument. On le battit encore et encore, le sommant de révéler les adresses des autres Catholiques, mais il ne révéla que l’adresse de ceux qui étaient déjà morts.

Finalement, il fut condamné à être battu à mort, avec six autres Compagnons.

Certains affirment qu’ils furent étranglés ; d’autres qu’ils furent d’abord battus à mort, et que ceux qui résistaient encore furent successivement étranglés.

Le martyre eut lieu le 20 septembre 1846 à Seoul : Petrus, Laurentius et Susanna, battus à mort ; Iosephus, Theresa, Agatha et Catharina, étranglés.

Ils furent béatifiés en 1925 et canonisés en 1984.Ha

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 23:00

Nicolò Rusca

1563-1618

 

Nicolò naquit le 20 avril 1563 à Bedano (Ticino, Suisse italienne), aîné des cinq enfants de Giovanni Antonio Rusca, un notaire, et Daria.

Des cinq enfants de cette famille chrétienne, Nicolò, Bartolomeo et Luigi furent prêtres, et Margherita bénédictine.

L’unique qui se maria, Cristoforo, devait à son tour être le père de deux autres prêtres.

Nicolò commença l’étude du latin auprès de son curé, qui l’envoya ensuite à Rome, où un parent était au service du cardinal Farnese. Il étudia six mois chez les Jésuites, puis passa à Milan, où il fit d’excellentes études au Collège Helvétique, fondé par le cardinal Carlo Borromeo (voir au 4 novembre).

En 1587, il reçut l’ordination sacerdotale.

Il fut d’abord à Sessa Montegggio, puis, en 1590, archiprêtre à Sondrio.

En 1591, il obtint le doctorat en théologie, à Pavie.

Sondrio était dans une région où la réforme protestante avait provoqué des tensions. On en était arrivé à «permettre» les deux confessions, partageant les entrées entre ministres catholiques et protestants. Dans cette situation délicate, le prédécesseur de Nicolò eut une action très contestée, la population ne réussissant pas à savoir s’il était prêtre ou frère, ecclésiastique ou laïc.

L’abbé Rusca arriva donc en «sauveur», accueilli chaleureusement par la population. En trente ans, il s’occupa activement de la pastorale des enfants et des adultes, donnant le catéchisme à ceux-là, et créant pour ceux-ci la Compagnie du Très-Saint-Sacrement. De plus, sa formation lui permettait de tenir des débats importants.

Il procéda aussi à l’embellissement de la collégiale, avec un orgue, des confessionaux et des cloches. Il entretint de bons rapports avec les confrères de l’endroit, et put susciter beaucoup de vocations sacerdotales.

Rusca savait répondre aux Protestants, mais sans jamais exprimer un seul mot blessant envers leurs personnes, ce qui lui valut même des amitiés avec certains ministres protestants.

Mais la situation générale se répercutait localement à Sondrio, où la tension demeurait. En 1608, Rusca fut arrêté pour avoir «violé les dispositions sur la tolérance religieuse», simplement parce qu’il avait blâmé un jeune catholique d’avoir participé à un culte protestant. Mais il fut quitte pour cette fois.

On en vint à l’accuser de complot contre un ministre réformé, d’avoir voulu le traduire à l’Inquisition Romaine, d’avoir soudoyé des soldats… il fut encore une fois absout.

On en vint à l’accuser d’appuyer une alliance avec les Espagnols. La nuit du 24 au 25 juillet 1618, on l’arrêta chez lui, on l’emmena à Coira où on le mit en prison, puis on le transféra à Thusis pour y être jugé par un tribunal de Réformés.

Plusieurs interventions de la part de la population autant que des autorités cantonales catholiques, n’aboutirent pas. On leur refusa la possibilité de défendre l’abbé Rusca.

Le procès commença en septembre. On y reprit les précédentes accusations, on en ajouta d’autres, jusqu’à celle de rébellion contre les lois. On le tortura, du 2 au 4 septembre. On reprit l’interrogatoire. 

Exténué, Nicoló demanda à pouvoir se confesser à un prêtre catholique, ce qu’on lui refusa. Il mourut au soir du 4 septembre 1618.

A ce moment-là, Nicoló était encore suspendu par les bras à une corde, qui lâcha. Le corps tomba lourdement à terre, mais on s’acharna et on le suspendit à nouveau, comme s’il n’était pas encore mort. Puis on ordonna de l’enterrer au pied du gibet, et de confisquer ses biens.

En juillet 1619, de pieuses mains purent l’extraire en cachette et le reposer dignement dans la proche abbaye de Pfäfers. Les restes du Martyr se trouvent maintenant à Sondrio.

Nicoló Rusca fut béatifié en 2013.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 23:37

Nicolas Bizé

1737-1792

 

(Voir la notice : Septembre (Martyrs du 3)

Prêtre du diocèse de Paris, né le 5 octobre 1737 à Versailles (Yvelines). 

Directeur du séminiaire Saint-Nicolas du Chardonnet.

Il fut martyrisé au Séminaire Saint-Firmin de Paris le 3 septembre 1792, et béatifié en 1926.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 23:35

Nicolas-Marie Verron

1754-1792

 

(Voir la notice : Septembre (Martyrs du 3)

Prêtre de l’ordre des Jésuites, né le 7 novembre 1754 à Quimperlé (Finistère). 

Directeur des Religieuses de Sainte-Aure.

Il fut martyrisé au Séminaire Saint-Firmin de Paris le 3 septembre 1792, et béatifié en 1926.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 23:19

Nicolas Colin

1730-1792

 

(Voir la notice : Septembre (Martyrs du 3)

Prêtre de la Congrégation de la Mission (Vincentiens), né le 12 décembre 1730 à Grenant (Haute-Marne). 

Curé de Genevrières, au diocèse de Langres. 

Il fut martyrisé au Séminaire Saint-Firmin de Paris le 3 septembre 1792, et béatifié en 1926.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 23:18

Nicolas Gaudreau

1744-1792

 

(Voir la notice : Septembre (Martyrs du 3)

Prêtre du diocèse de Versailles, né en 1744 à Paris. 

Curé de Vert-le-Petit.

Il fut martyrisé au Séminaire Saint-Firmin de Paris le 3 septembre 1792, et béatifié en 1926.

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2 septembre 2014 2 02 /09 /septembre /2014 23:04

Nicolas-Claude Roussel

1730-1792

 

(Voir la notice : Septembre (Martyrs du 3)

Nicolas-Claude (ou Nicolas-Charles) était prêtre du diocèse de Paris, né en 1730 à Paris. 

Confesseur des Hermites à Grosbois.

Il fut martyrisé au Séminaire Saint-Firmin de Paris le 3 septembre 1792, et béatifié en 1926.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 23:16

Nicolas Clairet (Cléret)

1726-1792

 

 (Voir la notice : Septembre (Martyrs de). 

Prêtre du diocèse de Paris, né à Barfleur (Manche) en 1726. 

Chapelain des Incurables.

Il fut martyrisé au Couvent des Carmes de Paris le 2 septembre 1792, et béatifié en 1926.

Voir la notice : Septembre (Martyrs du 2)

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