Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 00:00

Bunkerd Kitbamrung

1895-1944

 

Quel est le nom exact de ce Thaïlandais ? On trouve Nicolas, Nikholas, Nikola ; Benedikto Chunkim, Benedikto Xunkim ; Kitbamrung, Krisbamrung…

Bunkerd naquit le 11 (ou le 31) janvier 1895 (on renoncera au 28 février puisqu’il fut baptisé le 5 février) à Sam Phran (Nakhon Pathom, Thailande), de parents convertis au Catholicisme, Joseph Poxang et Agnes Thiang Kitbamrung, qui eurent six enfants. 

Il fut baptisé par un prêtre des Missions Etrangères de Paris, et reçut le nom de Nicolas.

Il entra à treize ans au Petit séminaire de Hang Xan, puis en 1920 au Grand séminaire de Malaisie. Ses résultats furent excellents ; de caractère, il se montrait un peu têtu. La testardise dans l’erreur peut être problématique, mais dans le bien, elle engendre une persévérance fructueuse. C’est ce qui arriva.

Ordonné prêtre en 1926, il exerça le ministère sacerdotal dans le nord et le nord-est du pays, à Bang Nok Khuek, Phitsanulok, Chiangmai, Lampang, Khorat, Non Kaeo. Il eut l’occasion de rencontrer les Salésiens à leur arrivée en Thailande (1927), et les aida à étudier la langue, en même temps qu’à enseigner le catéchisme.

De son côté, il s’attacha à étudier le Chinois.

Successivement, entre 1930 et 1937, il fut chargé d’évangéliser le nord du pays, jusqu’au Laos ; il travailla énergiquement à ramener à la foi des Catholiques renégats dans le nord du pays, jusqu’en Birmanie, au-delà des fleuves et des montagnes.

En 1937, c’était sa quatrième mission, en tant que curé à Khorat et il poursuivit son activité malgré la malveillance d’un gouvernement qui considérait les Catholiques comme des gens «non patriotiques», étant liés aux missionnaires français, donc «ennemis».

Lors des conflits entre la France et l’Indochine, Nicolas fut accusé faussement d’espionnage en faveur de la France.

Au matin du 12 janvier 1941, il sonna la messe du dimanche : il fut pour ce motif arrêté et condamné à quinze ans de prison.

Dans la prison de Bang Khwang, il ne se contenta pas de compter les jours et les mois ! Sans perdre de temps, il annonça la Bonne Nouvelle à ses camarades de cellule et en baptisa jusqu’à soixante-huit !

N’ayant pas le bréviaire avec lui, il priait le chapelet.

Les pénibles conditions de vie dans la prison lui causèrent la tuberculose. On l’avait mis exprès au milieu des malades pour le contaminer. Il fut finalement abandonné dans un hôpital, mal, ou même pas soigné, en raison de son catholicisme.

Avant de mourir, il exprima son pardon envers ses détracteurs et persécuteurs.

Trois ans après son arrestation, Nicolas mourut à Tomhom (Bangkok) le 12 janvier 1944.

L’Eglise a reconnu son martyre : c’est le premier Martyr thaïlandais.

 

Il a été béatifié en 2000.


Partager cet article
Repost0
10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 00:00

Nicanor, diacre

1er siècle

 

Nicanor fut un des sept premiers Diacres de l’histoire de l’Eglise, dont saint Luc parle de l’institution dans les Actes des Apôtres (Ac 6:1-6).

Nicanor est le quatrième de la liste, mais on ne sait rien de lui.

Une «tradition» rapporte qu’il aurait été martyrisé à Jérusalem, en même temps qu’Etienne, mais il est curieux que Luc n’en parle pas dans le récit du martyre de saint Etienne. En revanche, une autre tradition fait mourir martyr Nicanor an l’île de Chypre, où les Chrétiens le commémorent effectivement au 10 janvier.

Rejoignant l’Eglise grecque, l’actuel Martyrologe ne mentionne plus Nicanor au 10 janvier, mais au 28 juillet, en même temps que les autres diacres dont on n’a pas d’autres données historiques vérifiées : Prochorius, Timon, Parmenas, Nicolaus, tandis qu’Etienne et Philippe ont leur fête propre (26 décembre et 11 octobre).

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens