Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

Anna Maria Rubatto

1844-1904

 

Née le 14 février 1844 à Carmagnola (Turin, Italie N), Anna fut orpheline de son père à l’âge de quatre ans. Elle avait une sœur.

Jeune elle fit déjà le vœu de virginité, de sorte que, lorsqu’un notable local la demanda en mariage, il essuya un net refus de la jeune fille.

Elle avait dix-neuf ans à la mort de sa chère maman ; elle partit donc à Turin, où elle rencontra une certaine Marianna Scoffone, qui l’orienta vers les pauvres, les malades, les enfants ; Anna visitait les uns et les autres, enseignait le catéchisme.

Quand cette Marianna Scoffone mourut, en 1882, Anna partit chez sa sœur à Loano, où elle fréquenta un groupe de pieuses femmes, dirigées par des Pères Capucins.

En 1884, un incident allait faire d’Anna une Supérieure en très peu de temps. En sortant de la messe, Anna se trouva auprès d’un maçon, blessé par la chute d’une pierre sur le chantier d’un couvent en construction. Anna soigna l’homme… et fut appelée par les religieuses du couvent pour être leur supérieure : Anna avait déjà acquis une solide expérience et apparaissait comme une femme mûre.

De pieuse laïque, elle devint ainsi membre de cette congrégation, y prononça les vœux en 1886, sous le nom de Maria Francesca de Jésus, et devint la Supérieure des Capucines de Loano.

En 1897, Maria Francesca partit avec quelques Religieuses pour l’Uruguay, dans le but de fonder d’autres maisons tant à Montevideo qu’en Argentine (Buenos Aires, Rosario). Elle fonda des écoles, soigna des malades. Elle fera plusieurs fois le voyage outre Atlantique et fondera de nombreuses missions, y compris au Brésil (Marañón).

Actuellement plusieurs centaines de Religieuses maintiennent l’idéal de Mère Rubatto. Elles sont aussi présentes en Ethiopie.

Anna Rubatto (Maria Francesca) mourut à Montevideo le 6 août 1904 et fut béatifiée en 1993.

Cette Italienne est considérée comme la première Bienheureuse uruguayenne.

Un miracle récemment reconnu (2020) devrait ouvrir le chemin de sa prochaine canonisation, prévue pour 2022.

Partager cet article
Repost0
5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

Alejandro Casares Menéndez

1897-1936

 

 

Alejandro vit le jour le 25 février 1897 à Chauchina (Grenade, Espagne), de José María et Modesta, qui le firent baptiser le 4 mars avec les noms de Alejandro des Sacrés Cœurs de Jésus et Marie ; il fut confirmé en 1905.

Il entra à douze ans au collège séraphique d’Antequera, entra au noviciat des Capucins, avec le nom de José, fit la première profession en 1913, la solennelle en 1916.

Il reçut les ordres sacrés jusqu’au diaconat, mais ne fut pas ordonné prêtre, en raison de problèmes nerveux.

On l’envoya au collège d’Antequera, comme professeur de littérature. Il montrait pour ses élèves un véritable amour maternel ; il avait une grande dévotion à la Vierge de Pincho, vénérée dans son village. Très serviable, on disait qu’il avait un cœur plus grand que son intelligence.

Au début des hostilités de juillet 1936, il chercha refuge chez un charpentier de l’endroit, mais revint dans le couvent pour rester avec la communauté.

Quand les Religieux furent expulsés du couvent, il reçut la palme du martyre sur la place, le 6 août 1936 et fut béatifié en 2013.

 

Partager cet article
Repost0
4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 23:00

Ángel Pérez Santos

1877-1936

 

Il vit le jour le 1er octobre 1877, à Villaherreros (Palencia, Espagne).

Entré dans l’Ordre des Augustins, il fit la profession en 1894 et fut ordonné prêtre en 1901.

On l’envoya en Argentine et au Pérou, où son ministère sacerdotal lui valut le surnom de bon père.

De retour en Espagne, il vécut à la maison de soin de Caudete.

Le 23 juillet 1936, on vint l’arrêter avec les neuf autres Confrères ; ils étaient sept prêtres, un convers et deux laïcs. 

Les cinq Religieux furent martyrisés à Fuente la Higuera (Valencia) le 5 août 1936.

Ils ont été béatifiés en 2007.

Partager cet article
Repost0
4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 23:00

Anastasio Díez García

1877-1936

 

Il vit le jour le 21 janvier 1877, à Quintanilla de Vivar (Burgos) et fut très probablement baptisé le lendemain 22, où l’on fête saint Anastase, dont il porta le nom (qui signifie résurrection).

Ses parents s’appelaient Rufino et Eulalia.

Entré dans l’Ordre des Augustins, il fit la profession en 1893 et fut ordonné prêtre en 1900.

On l’envoya au Brésil, où il exerça un grand travail missionnaire pendant quelque trente années.

De retour en Espagne, il vécut à Gijón puis à Caudete (Albacete), pour y recevoir des soins.

Le 23 juillet 1936, on vint l’arrêter avec neuf autres Confrères ; ils furent tous martyrisés à Fuente la Higuera (Valencia) le 5 août 1936.

Ils ont été béatifiés en 2007.

Partager cet article
Repost0
3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 23:00

 

Aristarque

1er siècle

 

 

Cinq fois, dans le Nouveau Testament, se rencontre le nom de ce fidèle Aristarque, disciple et compagnon de saint Paul.

Dans les Actes des Apôtres, Aristarque se trouve à Ephèse, au cours de l’émeute qui se soulève contre saint Paul. Il y est dit qu’Aristarque est un Macédonien (Ac 19:29), de Thessalonique (Ac 20:4).

Plus tard, le même Aristarque accompagne Paul dans son voyage de captivité (Ac 27:2), et partage même cette captivité (Col 4:10 et Phm 24).

Qu’Aristarque ait été évêque à Thessalonique ou qu’il ait été décapité à Rome au même moment que saint Paul, tient d’une vraisemblance non accréditée historiquement.

Le Martyrologe fait mention de la fidélité d’Aristarque, et le place au 4 août.

Partager cet article
Repost0
2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 23:00

Antonio Isidoro Arrué Peiró

1908-1936

 

Antonio était un catalan, né le 4 avril 1908 à Calatayud (Saragosse, Espagne), de Antonio, un charpentier, et Aqueda, de bons chrétiens modestes.

Ils eurent dans leur famille un oncle dominicain, évêque aux Philippines le siècle précédent.

Après l'école du village, Antonio apprit le métier de son père.

L'adolescent fut orphelin de mère (1923) et de père (1926) ; entre les deux, mourut aussi sa sœur, ce qui l'obligea à venir chercher refuge à Saragosse, complètement déraciné et seul.

Il fut même un moment enfermé dans un asile, d'où il réussit à s'enfuir, convaincu de ne pas être fou, et seulement désireux de devenir missionnaire.

En 1931, ce fut la rencontre providentielle avec le père Ricardo Gil Barcelón (voir par ailleurs). Ils vécurent à Valencia. Don Ricardo allait célébrer la Messe dans la Maison des Abandonnés, où personne ne voulait aller, et Antonio l'accompagnait.

Antonio y trouvait sa voie. Il travaillait, parlant peu, servant les autres comme le Christ.

Don Ricardo le fit entrer au séminaire pour commencer au moins le latin ; il voulait l'envoyer à Tortona (Italie), pour y être formé totalement dans l'esprit de don Orione, mais les événements ne le permirent pas. 

Antonio partagea totalement la vie pauvre de don Ricardo. Tous les deux étaient habillés très pauvrement, et s'attiraient quelques moqueries, auxquelles ils répondaient invariablement : Vive le Christ Roi !

Lors de la révolution de 1936, Antonio fut fidèle jusqu'au bout à son cher protecteur. Quand celui-ci fut arrêté, le 1er août 1936, Antonio se trouvait chez des voisins et aurait pu s'enfuir, mais préféra revenir à la maison pour rester près du prêtre. 

On ne sait pas au juste ce qu'on leur fit souffrir ce jour-là et le lendemain. 

Tous deux furent emmenés de force sur la plage El Saler de Valencia, où le père Ricardo reçut un coup de feu dans la nuque ; Antonio se précipita pour le soutenir dans sa chute, et fut à son tour abattu à coups de crosse de fusil, qui lui enfoncèrent le crâne.

C'était le 3 août 1936.

Tous deux furent béatifiés en 2013.

 

 

Partager cet article
Repost0
2 août 2014 6 02 /08 /août /2014 23:00

Andrés Avelino Gutiérrez Moral

1886-1936

 

Andrés Avelino vit le jour le 11 novembre 1886 à Salazar de Amaya (Burgos, Espagne), de Juan et Vicenta. Il porta le nom de saint Andrea Avellino, qui est fêté le 10 novembre.

Ce fut d’abord un vilain petit garçon, espiègle et même violent. En voici un exemple : un jour, une femme du pays le surprit avec un autre voyou à combiner qui sait quelle aventure malhonnête ; elle le leur reprocha vivement ; les gamins, eux, se mirent à la rosser sauvagement, au point qu’ils la crurent morte et la tirèrent vers un ruisseau ; mais l’eau la rafraîchit, la ranima et elle reprit connaissance.

Andrés avait alors dix ans. Il eut cependant la chance d’avoir une grande sœur qui, avec une douceur angélique, sut le redresser, le préparer à la Première communion, lui enseigner le catéchisme. Finalement, à l’étonnement de tout le pays, on apprit qu’Andrés entrait chez les pères Vincentiens (de la congrégation de la Mission, fondée par s. Vincent de Paul, v. 27 septembre). Tout le monde pensait qu’il n’aurait pas persévéré.

Il étudia à Tardajos, et faillit effectivement, quitter le collège, une seule fois.

En 1903, il entra au noviciat, fit la philosophie à Hortaleza, la théologie à Madrid. Son chemin ne fut pas «exemplaire», à cause de son caractère violent, mais sa conversion était, elle, exemplaire ; il persévéra et fut admis aux Ordres sacrés.

Une fois ordonné prêtre, il fut à Limpias comme professeur. Il y fut très efficace ; il exigeait l’ordre ; trois comme lui auraient suffit pour conduire un régiment.

De 1917 à 1930, il fut à Tardajos, envoyé dans les missions de Burgos, et finalement comme directeur. Il mettait à profit sa grande érudition, et continuait toujours d’étudier davantage. Toujours vif, toujours en mouvement, exagéré dans ses gestes (qu’il apprit à dominer), il transpirait quand il neigeait ; c’était une trompette sonore ; on le surnomma «Le Père Travaux».

En 1930, il fut envoyé à Orense ; en 1933 à Gijón.

Ce qu’on sait de son martyre, fut connu par les aveux d’un de ses assassins.

On commença par le tromper au téléphone, lui demandant des renseignements sur le bateau Cervera en rade de Gijón ; ingénu, le père Andrés donna des détails sur ce bateau, par ailleurs tristement célèbre : les miliciens n’avaient plus qu’à venir l’accuser d’être complice du bateau en question.

Le 3 août, on vint l’arrêter. On le conduisit sur la colline près de Villaviciosa ; ce fut le calvaire du pauvre Religieux ; à un moment donné, on le fit descendre du camion, au milieu des insultes et des coups. Il dut continuer de monter ; désormais le prêtre qui avait tant appris et enseigné la douceur, appliquait pleinement son enseignement, ressemblant vraiment à l’Agneau divin.

C’était sa victoire. Vainqueur de son caractère, il vainquit aussi par sa foi. Après avoir reçu les balles ennemies, il tomba. On lui refusa le «coup de grâce» et il agonisa longtemps. Les bourreaux partirent, les voisins n’avaient pas le courage d’aller le secourir, par crainte d’être abattus à leur tour. Quelqu’un vint cependant… pour lui voler sa montre.

Martyrisé à Gijón (Asturies) le 3 août 1936, don Andrés fut béatifié en 2013.

 
Partager cet article
Repost0
1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 23:00

Antonio Mohedano Larriva

1894-1936

 

Antonio Mohedano Larriva (ou de la Riva) vint au jour le 14 septembre 1894 à Cordoue, un des six enfants d’une famille aisée.

Après ses études à l’école statale, il entra au collège salésien de Cordoue (1904), et demanda son admission dans la congrégation.

Il commença à Écija comme aspirant (1909), fut novice à San José del Valle et fit la profession en 1914 ; après la philosophie, il fit le triennat pédagogique à Séville (1916-1919), où son travail excessif le rendit malade. 

Après une période de repos, il passa à Ronda (Málaga) pour la théologie, et fut ordonné prêtre en 1925.

Il resta là jusqu’en 1933 comme catéchiste irremplaçable, et comme directeur jusqu’en 1936.

Avant que les membres de sa communauté fussent arrêtés et conduits au martyre, il s’ingénia à les mettre en sûreté, parfois au risque de sa vie. Quand il devint impossible d’échapper aux continuelles poursuites, il fut le dernier de sa communauté à mourir pour le Christ, le 2 août 1936.

Don Antonio fut béatifié en 2007.

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 23:00

Aleksy Sobaszek

1895-1942

 

Né à Przygodzice (Pologne) le 17 juillet (août ?) 1895, Aleksy était le fils d’un simple facteur.

Il fréquenta l’Ecole Royale d’Ostrow et reçut le diplôme en 1914.

Puis il entra au séminaire, et étudia à Freising, Poznań et Gniezno.

Ordonné prêtre en 1919, il exerça le saint ministère à Wągrowiec, Słupy, Gniezno, Rogożno,  tout en étant préfet d’études aux écoles, avant d’être nommé curé à Siedlemin. En même temps, ce prêtre très actif préparait d’autres spécialisations en philosophie et en pédagogie à Poznań.

Devant l’invasion des troupes nazies, il eut un premier réflexe de fuir ; après trois semaines, il revint et demanda publiquement pardon.

Il continua son ministère courageusement pendant deux ans. Arrêté le 6 octobre 1941, il fut emmené à Dachau, où il succomba à la suite des tortures et autres mauvais traitements reçus, le 1er août 1942.

Il a été béatifié parmi les cent-huit Martyrs polonais du régime nazi, en 1999.

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 23:00

Adela Mardosewicz

1888-1943

 

Adela était née le 14 décembre 1888 à Ciasnówka (Nieświez, alors en Pologne, maintenant Njašvim en Biélorussie).

Elle entra en 1910 dans la congrégation des Sœurs de la Sainte Famille de Nazareth, dont le noviciat était à Albano (Italie). Malgré une malformation cardiaque, elle fut admise et fit la profession solennelle, avec le nom de Maria Stella du Très Saint Sacrement.

Elle fut remarquable pour sa dévotion à l’Eucharistie, pour son zèle auprès de la jeunesse, et de son sens pratique dans la gestion économique.

En 1936, elle fut appelée par l’évêque de Nowogródek, pour gérer l’internat qu’elles y avaient ouvert récemment, ainsi que pour collaborer à la catéchèse paroissiale.

 

En 1939, cet internat fut fermé d’autorité par les Soviétiques ; le couvent restant ouvert, Sœur Maria Stella fut élue supérieure en 1940.

En 1941, nouvelle invasion, mais de la part des Allemands. La Gestapo procéda à l’arrestation des Juifs.

Mère Maria Stella ne cacha pas sa désapprobation et, avec ses Religieuses, se déclara prête à s’offrir à la place des cent-vingt personnes arrêtées en juillet 1943.

Ces otages furent relâchés ou envoyés comme travailleurs du service obligatoire en Allemagne.

Les Religieuses, dont la Mère Maria Stella, furent convoquées au commissariat le 31 juillet. Elles y passèrent la nuit en prière, s’attendant à être à leur tour envoyées aux travaux forcés. En réalité, on les remit à des hommes de la Gestapo qui les fusillèrent à l’aube du 1er août 1943 dans la forêt proche de la ville.

Les onze Religieuses furent béatifiées en 2000.

 

Voir les notices :

  • Anna Kukołowicz
  • Eleonora Aniela Jóźwik
  • Eugenia Mackiewicz
  • Helena Cierpka
  • Jadwiga Karolina Żak
  • Józefa Chrobot
  • Julia Rapiej
  • Leokadia Matuszewska
  • Paulina Borowik
  • Weronika Narmontowicz

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens