Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 23:43

Colman de Cloyne

† 600

 

Des Colman, il y en a beaucoup. On a déjà rencontré Colman d’Ecosse, Colman de Dromore, et Colman mac Duagh (v. 6 juin, 7 juin et 29 octobre).

Celui d’aujourd’hui aurait été un barde païen, avant de recevoir le baptême des mains de s.Brendan (v. 16 mai).

Il aurait évangélisé les régions de Limerick et de Cork.

On peut supposer qu’il fut abbé d’un centre monastique à Cloyne, où il n’y avait pas encore d’évêque à cette époque. Colman dut y exercer l’autorité épiscopale et reste vénéré comme le premier évêque de Cloyne. En réalité, le premier évêque «officiel» de Cloyne est signalé au 12e siècle, et s’appelait : Gilla na Náem Ua Muirchertaig (ou Néhémias).

Saint Colman de Cloyne est commémoré le 24 novembre dans le Martyrologe Romain.

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 09:36

Congar 

6e siècle

 

Il est bien difficile de savoir de qui l’on parle à propos de saint Congar.

Qu’il ait existé, ne fait aucun doute. Mais on a du mal de s’y retrouver en lisant les textes, si différents, qui en parlent, au point qu’on a supposé avoir affaire avec (au moins) quatre Saints du même nom. Voici un petit condensé de ce qu’on peut retenir.

Congar (Kongar, Congard, Gyngar en gallois) aurait été un fils de roi ou même d’un empereur de Constantinople, qui, fuyant les honneurs de la cour, serait venu pratiquer la vie érémitique en Grande-Bretagne.

Il aurait ensuite fondé un monastère en Irlande, Bangor, ou plusieurs monastères, dans le Devonshire.

Il aurait reçu l’Onction des Malades des mains de s.Fiacre (v. 30 août, à moins qu’il s’agisse d’un homonyme) et serait mort après de douloureuses souffrances, à Bangor (vers 600).

Saint Congar est commémoré le 7 novembre dans le Martyrologe Romain. Il n’est donc pas exact d’affirmer qu’il est non reconnu officiellement par l’Eglise catholique romaine.

 

 

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2016 1 21 /11 /novembre /2016 21:58

Colman mac Duagh

560-632

 

Colman naquit vers 560 à Cork (Kiltartan, County Galway, Irlande), «fils de Duac» (mac Duach), roi, et de la reine Rhinagh.

Pour son éducation, il fut envoyé au monastère de s.Enda sur l’île d’Inis Mór.

Il se construisit une église (Teampuill Mor Mhic Duagh), un petit oratoire (Teampuill beg Mhic Duagh), et quelques autres aussi.

Il vécut en reclus, s’imposant de longs jeûnes et d’autres mortifications, d’abord sur l’île d’Inis Mór (Inishmore), puis , vers 590, dans une caverne du Boireann (Burren), alors couverte de forêt.

Il était parent du roi Guaire Aidne mac Colmáin, avec lequel il fonda en 610 le monastère de Kilmacduagh («église du fils de Duach»).

Colman fut abbé-évêque de ce monastère pendant plus de vingt ans.

Une très plaisante anecdote se raconte sur la sainteté de Colman. Il aimait et respectait profondément toutes les bêtes. Il réussit à apprivoiser une petite souris qui, pendant longtemps, vint se frotter contre l’oreiller de Colman pour le réveiller au moment de prier la nuit.

Il dressa aussi une mouche, en la priant de se poser sur son parchemin de prières juste à l’endroit où il se serait arrêté si on l’appelait ; c’est ainsi qu’un jour où il reçut la visite d’un pèlerin de passage, il pointa de son doigt l’endroit où il s’était arrêté de lire et la mouche y resta, pendant plus d’une heure.

Mais une mouche ne vit pas longtemps ; cette fidèle petite bête mourut à la fin de l’été ; et la souris également. Colman en était tellement attristé qu’il l’écrivit à s.Colomba (v. 9 juin), qui lui répondit : Tu étais trop riche avec ces bêtes, c’est pourquoi tu es triste maintenant. C’est ce qui arrive lorsqu’on est riche. Ne sois plus riche désormais.

Colman mourut le 29 octobre 632.

Plusieurs des oratoires qu’avait construits Colman sur l’île d’Inis Mór, furent détruits sous Cromwell.

Saint Colman mac Duagh est commémoré le 29 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 00:31

Cunibert de Cologne

590-660

 

Cunibert (Kunibert, Chunebert, Clunibert, Hunibert) naquit vers 590-600, de Crallo et Regina, membres de l’aristocratie franque dans la région de la Moselle.

Il reçut sa formation à la cour de Clotaire II. Son «professeur» le traita d’abord fort durement, jusqu’au jour où, dans le dortoir, il observa une lumière merveilleuse au-dessus de la couche de Cunibert ; sa méthode changea alors totalement.

En 614, Cunibert devint l’archidiacre de l’évêque de Trèves.

En 623, il devint le troisième évêque (connu) de Cologne, peut-être le neuvième d’après les suppositions concernant les évêques (inconnus) du sixième siècle.

En 626, il participa au concile de Clichy. 

Il succéda à s.Arnoul (v. 18 juillet) au Conseil royal, et fut chargé de la formation du petit Sigebert III. Ce dernier, puis Childéric II, ainsi que Pépin de Landen et Grimoald, s’entendirent très bien avec lui.

Cunibert fut envoyé par le roi Dagobert pour évangéliser les Frisons, mais cette mission ne semble pas avoir porté de fruits, puisque s.Boniface (v. 5 juin) écrivit vers 720 que rien n’avait été fait.

Pendant que Cunibert célébrait la sainte Messe, on vit un jour une colombe blanche se poser sur sa tête, signe qui fut interprété par tous les assistants comme une preuve de sa sainteté. La même colombe aurait ensuite voltigé autour d’un autel sous lequel Cunibert aurait identifié les reliques de sainte Ursule (v. 21 octobre).

La date de 660-663 nous indique approximativement la mort de Cunibert, dont l’épiscopat aurait duré près de quarante ans.

Saint Cunibert de Cologne est commémoré le 12 novembre dans le Martyrologe Romain.

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 22:24

Céline de Meaux

5e siècle

 

On vénère le même jour deux Céline, l’une vierge, l’autre veuve (voir par ailleurs).

Céline de Meaux était d’une famille noble de cette ville.

Y ayant rencontré ste Geneviève (v. 3 janvier), elle fut conquise par l’amour du Christ et demanda à la Sainte parisienne de lui donner le voile des vierges.

Quelqu’un fut assez mécontent : le fiancé de Céline. Pour échapper à sa fureur, les deux vierges allèrent s’enfermer dans le baptistère de l’église, qui se referma sur elles et les protégea.

Geneviève guérit en passant une des servantes de Céline, paralytique depuis deux ans.

Cette rencontre se situe assez approximativement, c’est-à-dire entre 465 et 480.

Céline put par la suite conserver sa virginité et se dévouer aux bonnes œuvres.

Sainte Céline de Meaux était commémorée le 21 octobre dans le Martyrologe Romain, mais en a été retirée.

 

 

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 22:24

Céline de Laon

† 460

 

On vénère le même jour deux Céline, l’une vierge (voir par ailleurs), l’autre veuve. On a nommé cette dernière de Laon, pour bien la distinguer.

Son nom connaît des variantes : Chilinia, Cilinia, Cylinia, Cælinia, Celina.

Céline de Laon était d’une famille noble, ainsi que son mari, Emilius. Ils eurent trois garçons : Principius, Agricola et Remi. Agricola eut un fils nommé Lupus.

Principius devint évêque de Soissons (v. 25 septembre) ; Agricola devint prêtre ; Remi fut le célèbre évêque de Reims (v. 13 janvier) ; quant à Lupus, il succéda à Principius.

La naissance de Remi fut annoncée par plusieurs avertissements célestes, dont Céline s’étonnait un peu en raison de son âge déjà avancé, puis par un saint moine nommé Montanus, aveugle, qui lui précisa que le futur bébé lui frotterait ses yeux aveugles avec le lait maternel, ce que fit le petit Remi, redonnant la vue à Montanus. 

Céline, la mère de s.Remi, serait morte à Labrinacum (Lavergny), près de Laon, où était né Remi, et à une date postérieure à 458.

Sainte Céline de Laon  est commémorée le 21 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2016 7 06 /11 /novembre /2016 00:55

Comgan d’Irlande

8e siècle

 

Ne pas confondre s.Comgan avec s.Comgall (v. 10 mai).

Comhghan était le fils de Kelly, roi de Leinster (ou Laighean, Irlande CE), le frère de sainte Kentigern, et donc l’oncle de s.Fillan (v. 7 et 9 janvier).

Blessé à la suite d’une bagarre avec des clans voisins, Comgan s’enfuit avec Kentigern et les trois enfants de celle-ci, ainsi que sept autres compagnons, à Lochalsh (auj. Kyle of Lochalsh, Ecosse NO).

Là vécut cette petite troupe, conduite et dirigée par Comgan qui, devenu abbé, voulait montrer l’exemple et s’adonnait à la pénitence et à la plus grande austérité.

Comgan aurait aussi fondé le monastère de Turriff (Ecosse NE).

Il aurait été enterré à Iona par les soins de son neveu, s.Fillan.

Saint Comgan d’Irlande est commémoré le 13 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2016 4 03 /11 /novembre /2016 22:40

Cainnech d’Aghaboe

521-600

 

Cainnech d’Aghaboe (Achad-bo) serait né vers 521-527 en Irlande du Nord, fils d’un poète et de Mella. 

Sa vie est parsemée de merveilles, comme il arrive souvent dans les vies des grands Saints d’Irlande.

Ses pauvres parents, n’ayant pas de vache pour donner du lait à l’enfant, obtinrent de Dieu la nuit-même de la naissance l’arrivée mystérieuse d’une belle vache.

Pendant que Cainnech allait aux champs, son petit camarade lui apportait des fruits ; Cainnech vomissait quand un fruit avait été volé.

Il voulut être initié à la vie religieuse et passa en Britannia, la Bretagne ou l’Angleterre. Il s’y montra très humble et obéissant : appelé par son maître, il laissa inachevé le O qu’il était en train d’écrire. Voici d’autres exemples de ces merveilles.

Il fut ordonné prêtre et reçut l’autorisation de faire le pèlerinage à Rome ; en cours de route, il fut pris par douze larrons qui s’apprêtaient à lever la main sur lui : leur main sécha ; ils se convertirent.

Un jour que des souris lui avaient rongé les chaussures, il leur ordonna de se jeter dans la mer : la contrée fut libérée à jamais des souris.

Il ressuscita le petit enfant de sa sœur Colombe. Chez des religieuses, il guérit un enfant sourd, muet et aveugle.

Deux brigands mirent le feu à sa cabane ; le feu respecta les livres saints, mais les deux brigands devinrent l’un boiteux, l’autre aveugle ; ils devinrent cependant d’excellents moines.

Chaque jour, une biche venait à la cellule de Cainnech avec son faon pour se faire traire. 

Une fois, c’est s.Columba qui était sur sa barque en pleine tempête ; il dit à ses compagnons que seul Cainnech pouvait intervenir pour le sauver ; au même moment, Cainnech cesse de manger et va prier à l’église, dans sa hâte il ne met qu’une chaussure ;  Columba remercie Dieu d’avoir permis à Cainnech de le sauver en courant à l’église avec une seule chaussure.

Et ainsi de suite ; ce sont quantités de miracles dignes du prophète Elie (cf. R ).

Cainnech séjourna au Pays de Galles, passa dans les îles écossaires de l’Ouest et visita s.Columba (v. 9 juin). Plus tard il revint en Irlande.

C’est surtout au monastère d’Aghaboe qu’il vécut.

Infirme et proche de la mort, il reçut le Viatique des mains de s.Fintan (v. 17 février) et décéda à Aghaboe le 11 octobre 599.

Cainnech fut très célèbre. Son nom se retrouve en maintes appellations de localités (St-Kain’s Well), dans les prénoms écossais Kenneth et Kain. Le nom lui-même de Cainnech se trouve sous d’autres formes : Cainnichus, Chinnechus, Kennechus, Kynnicus, Kannechus…

Saint Cainnech d’Aghaboe est commémoré le 11 octobre dans le Martyrologe Romain.

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 22:28

Cerbonius de Populonia

† 575

 

Sur Cerbonius (Cerbone, Cerbonio), plusieurs récits existent.

Vers 544, il aurait été le deuxième évêque de Populonia, la future Massa Marittima.

Ou bien, natif d’Afrique du Nord, de parents chrétiens, il fut ordonné prêtre par un certain s.Regulus. Lors de l’invasion et de la persécution des Ariens en Afrique, les Chrétiens se dispersèrent : Regulus et ses prêtres, dont Cerbonius, s’en vinrent en Italie. 

Cette histoire est contestée par les spécialistes : la persécution arienne avait cessé dès 525. Mais si quelque autre circonstance dramatique avait forcé le clergé à émigrer…

Une tempête les aurait fait accoster en Toscane, où ils vécurent en ermites. Quand l’armée de Byzance et celle des Goths se firent la guerre, Regulus fut décapité au motif qu’il était partisan de Byzance.

Quand mourut l’évêque de Populonia, Florentius, la population demanda que son successeur fût Cerbonius.

Mais Cerbonius avait l’habitude de célébrer dès le lever du soleil les Saints Mystères de l’Eucharistie, même le dimanche, ce qui n’était pas du tout du goût des habitants. Ils s’en plaignirent au pape. Des légats du pape vinrent surveiller Cerbonius, avec l’idée de l’amener à Rome : ils trouvèrent l’évêque en train de prendre le petit déjeuner tranquillement, ce qui les étonna, car ils constataient avec stupeur que le pontife osait manger avant de célébrer la Messe du dimanche (on précisera ici que, jusqu’à la moitié du 20e siècle, on devait être à jeun depuis minuit pour pouvoir célébrer et communier). En réalité, Cerbonius avait déjà célébré la Messe à son heure accoutumée, mais les légats n’hésitèrent pas à l’accuser… d’hérésie et le traînèrent à Rome.

En chemin, Cerbonius guérit trois personnes atteintes de fièvre, et calma d’un signe de croix un troupeau d’oies sauvages : elles l’accompagnèrent jusqu’à Rome et s’envolèrent quand Cerbonius fit de nouveau sur elles le signe de la croix.

Au petit matin suivant, Cerbonius alla… tirer du lit le pape (!) et lui demanda s’il n’avait pas entendu des anges chanter, et le pape lui répondit qu’il avait entendu quelque chose de ce genre. Cerbonius voulait ainsi faire comprendre au pape qu’il était accusé à tort. Il alla célébrer la Messe, le pape lui donna licence de célébrer à l’heure qui lui convenait et le renvoya à son diocèse.

Lorsque le roi des Ostrogoths, Totila, envahit la Toscane, Cerbonius cacha quelques soldats de Rome, et fut pour ce motif condamné à être livré à un ours sauvage. Mais la bête, après s’être dressée sur ses deux pattes de derrière, vint lécher les pieds de Cerbonius. Totila fit partir Cerbonius sur l’île d’Elbe, en face de Populonia.

Vers 575, Cerbonius, âgé et malade, sentit sa mort approcher. Il désirait, après sa mort, être enterré à Populonia ; mystérieusement, il conseillait à ceux qui seraient chargés de transporter son corps, de revenir immédiatement après sur l’île. Après la mort de Cerbonius, confiant en leur saint évêque, les hommes abandonnèrent rapidement Populonia pour regagner l’île d’Elbe : bien leur en prit, car les Lombards déferlèrent peu après sur Populonia : les hommes comprirent alors que Cerbonius leur avait sauvé la vie.

Cerbonius mourut vers 575.

Trois siècles plus tard, Populonia fut à nouveau attaquée par des pirates. L’évêque et ses fidèles se réfugièrent alors sur l’actuel site de Massa Marittima.

Saint Cerbonius de Populonia est commémoré le 10 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 04:08

Cyprien de Toulon

475-546

 

Cyprien (ne pas le confondre avec celui de Carthage, v. 14 septembre), vit le jour vers 475 dans une famille dite de Montolieu, sans qu’on puisse assurer qu’il s’agisse de la localité proche de Carcassone (Aude).

Il fut élève de s.Césaire d’Arles, fut ordonné diacre vers 505, prêtre en 506.

Puis il fut moine à Saint-Victor de Marseille.

Vers 514-517, il fut nommé évêque de Toulon. C’était le quatrième sur ce siège.

Cyprien lui-même a raconté, s’accusant avec réelle humilité, qu’il avait été paresseux et n’avait pas profité des enseignements du Maître. Peut-être aurait-il pu faire mieux, c’est certain, mais il fut en réalité ce fidèle disciple que Césaire choisit pour être assisté à tous les conciles importants de Provence : Arles (524), Carpentras (527), Orange et Vaison (529), Marseille (533).

Plusieurs anecdotes historiques vont montrer combien au contraire Cyprien profita fort bien de l’enseignement qu’il reçut de Césaire.

D’abord son style littéraire, excellent, qui apparaît dans les écrits qu’on a de lui : une lettre à Maxime de Genève, dans laquelle il expose sa parfaite orthodoxie sur la doctrine de l’Incarnation du Christ ; et principalement la Vita de Césaire, dont il rédigea la première partie.

Ensuite et surtout sa parfaite connaissance de la doctrine de la grâce, qu’il exprima avec Césaire à Orange : quand les évêques de la proche Valence pensèrent mettre en discussion cette doctrine, Césaire envoya Cyprien leur exposer ses arguments, auxquels ceux de Valence ne purent rien répondre ( 529) ; même le pape Boniface II confirma les thèses du concile d’Orange, leur donnant ainsi valeur œcuménique.

Enfin, ce fut Cyprien qui guida la délégation de Provence au concile national d’Orléans de 541, ce qui permit de faire passer cette même doctrine à l’ensemble de la Gaule.

Mais de quelle doctrine s’agissait-il ? Pelagius avait prétendu que l’homme, par sa volonté, peut atteindre la perfection évangélique, rejetant indirectement la marque du péché originel et le rôle essentiel de la grâce divine. Combattue par s.Augustin (v. 28 août), cette doctrine fut rejetée et condamnée par le pape Zosime en 418. Le semi-pélagianisme, répandu par les moines de Lérins, chercha à rapprocher la position pélagianiste de celle de s.Augustin, et semblait assez acceptable, mais fut fermement repoussée au concile d’Orange, comme on l’a dit plus haut : il fallait respecter le rôle de la grâce divine dans tout le cheminement de l’homme vers la perfection. Plus tard, le débat fut rallumé à propos du rôle du libre arbitre. Mais laissons là les théologiens.

Après une trentaine d’années d’épiscopat, Cyprien mourut : après Césaire (543) et avant 549, date du concile d’Orléans où siégea son successeur.

Saint Cyprien de Toulon est commémoré le 3 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens