Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 22:25

Chunialdus et Gisilarius de Salzburg

8e siècle

 

Ces deux prêtres furent des compagnons d’apostolat de s.Rupert (v. 27 mars).

Peut-être étaient-ils d’origine franque.

D’après la Tradition, ils évangélisèrent la tribu des Avares dans la région de Vienne.

C’est peut-être eux aussi qui édifièrent l’église Saint-Rupert de Vienne, la plus ancienne de cette capitale.

Leurs reliques reposent, avec celles de s.Rupert, dans la cathédrale de Salzburg.

Chunialdus et Gisilarius ont été récemment inscrits dans la dernière édition du Martyrologe.

Cependant on n’a pas d’autres informations sur eux.

Les saints Chunialdus et Gisilarius sont commémorés le 28 septembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 04:44

Castor d’Apt

350-426

 

Castor - encore un nom d’animal !- serait né d’une grande famille de Nîmes, vers le milieu du 4e siècle, en tout cas après 350. Dire que la forme latine de son nom est Castorius, semble être une erreur.

Il exerça en Arles le métier d’avocat.

En 395, il se maria et eut une fille, nommée Perculiarita.

Toute la famille cependant décida de se retirer dans la vie érémitique, en un endroit contesté par les historiens : le mas Saint-Castor (Gard) ? près de Ménerbes (Vaucluse) ?

C’est dans cette dernière localité que serait élevé le monastère Saint-Faustin fondé par Castor (et qui devait être détruit au siècle suivant lors d’une invasion.

Une profonde amitié liait Castor à Jean Cassien (v. 23 juillet). C’est pour Castor que Jean Cassien rédigea ses si fameuses Institutiones sur la vie cénobitique, ainsi qu’une collection de Conférences des Pères du désert. Castor voulait en faire profiter une nouvelle communauté fondée près d’Apt et qui fut cependant détruite peu après.

Vers 419, Castor fut élu évêque d’Apt. On ne peut pas dire qu’il en ait été le premier titulaire, car il existerait des allusions à ce diocèse dès le 2e siècle, mais Castor est attesté liturgiquement et historiquement.

Castor mourut vers 426.

Le diocèse d’Apt fut supprimé en 1801, et son territoire rattaché à ceux d’Avignon et de Digne.

Saint Castor d’Apt est commémoré le 21 septembre dans le Martyrologe Romain, qui ne nomme pas Castorius, mais bien Castor.

 

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 04:43

Cadoc de Llan-Carvan

497-577

 

Autrefois, le Martyrologe du 29 mars mentionnait deux personnages, deux époux, Gundleus (Gwynllyw) et Gladys (Glwadys), de race royale. Ils ont quitté le Martyrologe, mais ils y ont laissé leur fils : Cadoc (gallois : Cattwg).

Il n’est pas très facile de s’y retrouver dans les différentes traditions reçues concernant la vie de Cadoc. 

Gundleus, qui gouvernait une province du Pays de Galles, renonça au monde peu avant de mourir et mena la vie érémitique. 

Des signes extraordinaires auraient déjà précédé la naissance de Cadoc : la maison familiale se remplit d’une mystérieuse lumière et le cellier se trouva empli de nourriture. 

Cadoc, donc, naquit vers 497 à Monmouthshire. Un ange avertit l’ermite Meuthi d’aller le baptiser, probablement à Cathmail (Cadfael), et de lui procurer un enseignement. 

Cadoc eut aussi une sœur, Maches. 

Il seconda son père dans le gouvernement de la province, puis embrassa à son tour la vie religieuse.

Il se plaça d’abord sous la conduite d’un moine irlandais nommé Tathyw, à Gerent (Monmouthshire). On trouve dans tel récit ancien que la rencontre avec Tathyw eut lieu lors d’une chevauchée de Gundleus près de l’ermitage de Tathyw et qu’il lui vola son unique vache ; l’ermite vint se planter devant Gundleus et lui réclama sa bête. Gundleus fut alors saisi d’une pieuse crainte, remit la vache, et décida de confier Cadoc à Tathyw. Cadoc apprit le latin et les bases qui lui seraient nécessaires pour ses études en Irlande et Pays de Galles ; mais surtout il ouvrait les yeux sur la vie du prêtre et du moine.

Revenu parmi les siens, il se trouvait un jour sur un vaste terrain appartenant à son oncle, le roi Pawl de Penychen, lorsqu’il fut un instant en face d’un sanglier qui, d’abord fit trois bonds dans sa direction, puis disparut. Cadoc y vit un signe de Dieu pour construire là une église et un monastère, Llan-Carvan, ainsi qu’une école - qui allait être célèbre - et un refuge pour accueillir un grand nombre de pauvres. Cette version des faits contraste avec une autre version, selon laquelle Cadoc fut seulement le successeur du fondateur de Llan-Carvan.

En même temps, et tant qu’il le put, il allait rendre visite à son père pour l’encourager à persévérer. Quand à sa sœur Maches, elle aurait péri assassinée par des voleurs qui, plus tard, reconnurent et confessèrent leur péché. Ils édifièrent une église à l’endroit de leur crime.

Cadoc partit trois ans en Irlande pour étudier. A son retour, il aurait trouvé son monastère en ruine : il força les moines à y revenir, à reprendre le travail et la culture ; deux cerfs sortirent alors de la forêt pour se mettre à leur service.

Cadoc étudia avec un professeur de rhétorique d’origine italienne, Bachan. Puis après la mort de son père, vers 528, il voyagea en Ecosse, fonda le monastère de Cambuslang, de Kilmadock (il y serait resté sept années).

D’aucuns ont prétendu qu’il fit le pèlerinage à Rome, ce qui semble impossible. En revanche, il alla s’établir sur la petite île de Cado près de la rivière Etel.

Cadoc eut parmi ses disciples s.Illtut, qui allait à son tour fonder le monastère de Llan-Illtut. S.Gildas vint aussi enseigner dans cette école pendant une année, puis Cadoc et Gildas se retirèrent dans les îles de Ronech et Echni.

Il y a une controverse au sujet de la fin de la vie de Cadoc. Certains ont affirmé qu’il mourut à Benevenna (Northampton) ; d’autres l’ont envoyé à Benevento (Italie) où il aurait été évêque et martyr… Y aurait-il eu deux personnages du même nom, ou simple confusion à propos de la localité ? Quoi qu’il en soit, en Angleterre, on ne dit pas que Cadoc ait été martyr.

Il y eut peut-être plusieurs Cadoc. Le nôtre, anciennement au 24 janvier, est actuellement mentionné au 21 septembre, date à laquelle on le vénère aussi dans le diocèse de Vannes. 

Les nombreuses versions de cette sainte vie ne nous épargnent pas quelques difficultés à assembler tous ces détails parfois incontrôlables. On en arriva même à donner une généalogie de Cadoc remontant aux empereurs romains.

Saint Cadoc  de Llan-Carvan est commémoré le 21 septembre dans le Martyrologe Romain.

 
Partager cet article
Repost0
21 septembre 2016 3 21 /09 /septembre /2016 07:45

Columba de Cordoue

† 853

 

Columba est l’une des quarante-huit martyrs recensés par s.Eulogio (v. 11 mars), témoin contemporain des événements.

Elle appartenait à une famille chrétienne de Cordoue, où sa sœur aînée, Isabel, avait épousé un autre chrétien, Jeremía. Leur frère s’appelait Martino.

La sainte vie de ce couple suggéra très tôt à Columba de se consacrer totalement au Christ ; sa mère tenta de s’y opposer fermement, mais elle mourut subitement.

Isabel et Jeremía avaient fondé un double monastère à Tábanos, proche de Cordoue, et c’est leur frère Martino qui était l’abbé des moines. Isabel et son mari voulurent à leur tour s’y retirer, et Isabel devint abbesse.

Columba était à bonne école ; elle grandit dans la science de l’Ecriture, et surtout de la sainteté. Il lui arrivait de rester en oraison trois ou quatre heures de suite, parfois une demi-journée, pleurant tout doucement. Elle priait prosternée sur une natte, et le pavé sous cette natte était mouillé par ses pleurs.

Au moment de la persécution, les moniales se replièrent à Cordoue dans une maison privée, près de la basilique Saint-Cyprien. 

Un jour, Columba fut envahie d’un zèle impétueux et d’un désir irrésistible du martyre. Il est probable qu’elle ait été dans l’ignorance d’une décision toute récente des évêques réunis en concile à Cordoue en 852, lesquels prohibaient aux Chrétiens toute provocation. Columba, donc, sortit furtivement de son habitation et alla directement se présenter au juge, se déclarant chrétienne et l’invitant tout simplement à se convertir.

La sentence fut immédiate : elle n’eut que le temps de remettre une pièce au bourreau, avant d’être décapitée, le 17 septembre 853. Le corps de la Martyre fut jeté au Guadalquivir, et retrouvé quelques jours plus tard, indemne de toute corruption.  

Sainte Columba de Cordoue est commémorée le 17 septembre dans le Martyrologe Romain.

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 23:00

Ciarán de Clonmacnoise

516-544

 

Il naquit vers 516 près de Roscommon (Connacht, Irlande) ; son père émigra de Meath (à l’Est) à Connaught (Ouest), où il exerçait son métier de charron et possédait des troupeaux. On croit que Ciarán s’appelait Ciarán mac an tSaeir, c’est-à-dire fils du charpentier, ce qui laisse supposer que son père était charpentier au moment de sa naissance.

Ciarán reçut une première formation auprès de s.Enda (v. 21 mars), puis auprès d’un disciple de ce dernier, s.Finnian (v. 12 décembre) ; ou bien à l’inverse, d’abord sous Finnian puis sous Enda, et ce fut ce dernier qui l’ordonna prêtre.

En 544, Ciarán fonda à son tour un monastère à Clonmacnoise, au cœur de l’Irlande. Il ne devait pas y vivre une année.

De Ciarán, s.Columba d’Iona disait : C’était une lampe allumée, diffusant la lumière de la sagesse.

Il paraît que Ciarán se déplaçait avec une vache et, quand il arrivait au monastère de Clonard, il fournissait le lait pour toute la communauté.

Il entendit un jour la voix d’un jeune et demanda à connaître ce jeune homme ; c’était un garçon sans aucune instruction : inspiré divinement, Ciarán forma ce garçon, lui enseigna tout ce qu’il pouvait, car le garçon était fort intelligent, et il le fit tonsurer ; Ciarán savait qu’il lui succéderait, ce qui arriva.

Ciarán mourut vers 544, victime d’une épidémie, âgé de moins de trente ans. 

Il fut très vite connu et grandement honoré comme l’un des douze apôtres de l’Irlande. Son nom a subi quelques variantes : Ceran, Kieran, Queran ; parfois, on l’a appelé Ciarán le Jeune, pour le distinguer de Ciarán l’Ancien, évêque d’Osraige (v. 5 mars ?).

On rapporte qu’au moment de sa mort, des Anges vinrent accueillir son âme pour la porter au Ciel.

On a aussi attribué à Ciarán une Règle monastique ; le monastère de Clonmacnoise devint vite très célèbre. Il survécut aux invasions des Vikings et aux guerres anglo-normandes, mais fut détruit au moment de la «Réforme», en 1552.

Saint Ciarán de Clonmacnoise est commémoré le 9 septembre dans le Martyrologe Romain.

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 23:00

Corbinien de Freising 

670-730

 

Corbinien était bien un Franc de naissance et de famille. Il naquit vers 670, en une localité qu’on croit être Saint-Germain-de-Châtres, actuelle Saint-Germain-les-Arpajon (Essonne) ; ses parents étaient Waldkiso et Corbiniana.

Au baptême, il reçut d’abord le nom de son père ; ce dernier étant mort peu après la naissance de l’enfant, la veuve obtint de donner son nom à son fils, qui s’appela alors Corbinien.

Le jeune homme choisit l’idéal érémitique et, s’étant aménagé une cellule en sa ville natale, lisait l’Ecriture, chantant les psaumes, jeûnant, pratiquant l’hospitalité.

Se trouvant à proximité d’une église Saint-Germain, il y rencontrait des clercs qu’il préparait au saint ministère. Ce qu’il pouvait recevoir, il le distribuait en aumônes.

Cette sainte vie dura une quinzaine d’années ; Corbinien reçut alors l’onction épiscopale en vue d’un apostolat missionnaire non encore défini. Venu à Rome en 716 pour consulter le pape, il reçut de Grégoire II la mission d’évangéliser la région de l’actuelle Bavière. C’est peut-être le pape lui-même qui le consacra évêque.

C’est au cours de son voyage qu’aurait eu lieu le miracle de l’ours : la bête ayant dévoré l’âne de Corbinien, ce dernier lui intima l’ordre de porter ses bagages et de lui servir de monture, et l’ours obéit.

Le duc Grimoald reçut Corbinien avec tous les honneurs ; Corbinien s’établit près de Meran et fit édifier un monastère près de Mais.

Or Grimoald était dans la situation matrimoniale du roi Hérode (cf. Mt 14:3-4) ; Corbinien le convainquit de se mettre en ordre devant Dieu, mais l’épouse illégitime, pour se venger, chercha à faire périr l’évêque, qui s’éloigna de Freising ; après la mort de Grimoald et l’éloignement de l’épouse fautive, Corbinien fut rappelé à Freising par le successeur de Grimoald.

De cette ville, Corbinien rayonnait alentour, prêchant, baptisant, confirmant.

Le 8 septembre 725 (ou 730), Corbinien célébra la Messe pour la dernière fois au monastère de Saint-Etienne ; revenu dans son habitation, il prit un peu de vin, baisa le crucifix et s’endormit paisiblement dans le Seigneur.

Le vrai «premier évêque» de Freising fut consacré et installé en réalité en 739, par s.Boniface (v. 5 juin).

Saint Corbinien de Freising est commémoré le 8 septembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 23:00

Cagnoaldus de Laon

† 639

 

Cagnoaldus (aussi Chainoaldus, ou Gainaldus) - en français Cagnoald ou Cagnou - était fils de Angnéric et Leodegonde, saints parents également de sainte Fare et de saint Faron (v. 7 décembre et 28 octobre).

Ces gens-là avaient des propriétés dans la région de Meaux et Cagnoaldus naquit au château de Champigny.

A partir de 594, il étudia et fut moine à Luxeuil sous la direction de s.Colomban (v. 23 novembre), qu’il suivit fidèlement jusqu’à Bregenz, lorsque son maître fut contraint de quitter la Gaule (vers 612).

Peu après, Cagnoaldus fut abbé du monastère Saint-Vincent de Laon.

Vers 623, il fut appelé à occuper le siège épiscopal de Laon, dont il fut le sixième titulaire.

En 625, il participa au concile de Reims ; en 627, au concile de Clichy et, en 632, il figure parmi les signataires de la charte de s.Eloi (v. 1er décembre) pour l’abbaye de Solignac.

C’est la dernière fois qu’on a un témoignage concernant Cagnoaldus. Il mourut en (ou vers) 639, un 6 septembre.

Neuf siècles plus tard, sa tombe fut saccagée par des Anglais en 1539.

Saint Cagnoaldus de Laon est commémoré le 6 septembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2016 7 04 /09 /septembre /2016 22:24

Chrodegang de Séez

† 770

 

Chrodegang (ou Godegrand) était de famille noble, peut-être d’Exmes. Il avait une sœur, Opportune (v. 22 avril).

Les vertus de Chrodegang le désignèrent pour devenir le dix-septième évêque de Séez, entre s.Loyer et s.Gérard. On ne sait quand Loyer termina ses jours, ni précisément quand Gérard commença son épiscopat : vers 765-770.

Chrodegang voulut mettre son épiscopat sous la protection de s.Pierre, et entreprit le pèlerinage à Rome. Mais pour ne pas laisser son diocèse sans direction, il le confia à son frère, Chrodebert.

Ce dernier, loin de correspondre à l’idéal de son frère, profita de l’absence de Chrodegang pour s’approprier des biens ecclésiastiques et alla jusqu’à se faire élire évêque à la place de Chrodegang. Il est vrai que le pèlerinage de Chrodegang dura quelque sept années, et ce fut certainement une erreur de la part de Chrodegang d’être absent de son diocèse si longtemps.

Dieu permet parfois des situations «irrégulières» pour aboutir à des circonstances qui retournent à Sa gloire. Ainsi, lorsque Chrodegang fut de retour, il s’arrêta d’abord auprès de sa sœur Opportune, qui était abbesse de Montreuil, puis rendit visite à sa tante Lanthilde, l’abbesse d’Almenèches. De passage à Nonant, Chrodebert l’aperçut et, sans phrase, le fit assassiner.

C’est ce martyre qui rendit célèbre Chrodegang, plus que toute sa vie, qu’on ne connaît finalement pas.

Il paraît que les buveurs ont repris la deuxième forme du prénom de Chrodegang, Godegrand, qui devint pour eux Godet grand, pour en faire leur saint Patron.

Saint Chrodegang de Séez est commémoré le 3 septembre dans le Martyrologe Romain.

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2016 6 03 /09 /septembre /2016 23:00

Calétric de Chartres

532-570

 

Les dates de Calétric restent très imprécises, car on ne connaît pas exactement les dates des deux évêques qui l’ont précédé et suivi sur le siège de Chartres.

Son prédécesseur immédiat, s.Lubin (v. 15 septembre ?) mourut après 551 ; son successeur Pappolus est attesté vers 573 ; un poème contemporain attribue à Calétric une vie de trente-huit ans. C’est à partir de ces éléments qu’on a fait figurer ci-dessus des dates approximatives pour notre Personnage.

Il s’appelait C(h)aletricus, que le français a traduit par Calétric ou Caltry, et descendait d’une noble lignée. Il avait une sœur, Mallegonde.

Celle-ci vint un jour avertir s.Lubin que son frère était bien malade. Lubin - que d’aucuns présentent comme le maître et ami de Calétric - Lubin prend les saintes huiles et, en se hâtant, prie ainsi le Seigneur : Seigneur, toi qui sais tout, si tu juges que ton serviteur doit être utile à l’Eglise, rends-lui la santé !» Calétric recouvre la santé avant même la fin des onctions.

Il succéda donc à s.Lubin.

Tout ce qu’on connaît de lui ensuite est sa participation aux conciles de Paris (vers 560) et de Tours (567 ou 568).

S.Venance Fortunat (v. 14 décembre) fut l’auteur du poème dont il était question plus haut. Il y vante les qualités musicales de Calétric : Il a chanté les psaumes avec d’harmonieux accents. Il a fait retentir les louanges de Dieu sur les instruments sacrés, expression qui semble être davantage inspirée de l’Ecriture que de la vraie histoire. 

Saint Calétric de Chartres est commémoré le 4 septembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

Partager cet article
Repost0
31 août 2016 3 31 /08 /août /2016 23:00

Constantius d’Aquino

† 570

 

Constantius fut évêque à Aquino (Latium, Italie C) pendant au moins une vingtaine d’années, car il l’était déjà durant la vie de s.Benoît († 543, v. 11 juillet), et mourut durant le pontificat du pape Jean III (561-574).

Il était le troisième titulaire de ce siège ; la liste officielle de ce diocèse fait débuter son épiscopat en 528-529 ; son successeur occupera le siège à partir de 572, ce qui n’empêche pas non plus un certain temps de vacance entre les deux pontifes.

L’unique trait rapporté à propos de Constantius, fut son don de prophétie. Le pape Grégoire le Grand (v. 12 mars) écrit de lui que, sur son lit de mort, il annonça que ses successeurs seraient d’abord un muletier, puis un foulon, ce qui s’avéra juste : il y eut Andrea, chargé autrefois des relais de chevaux, puis Giovino, ancien foulon. Ensuite, les envahisseurs lombards dévastèrent Aquino et passèrent par l’épée tous ses habitants ; les quelques survivants moururent de la peste. 

Constantius fut le premier évêque d’Aquino à être vénéré comme Saint.

Au 18siècle, on redécouvrit les reliques de Constantius et elles furent déposées dans la nouvelle cathédrale, désormais dédiée à saint Constantius. Cette cathédrale, détruite en 1944 puis reconstruite, fut dédiée en 1963 à s.Constantius et à s.Thomas d’Aquin.

Saint Constantius d’Aquino est commémoré le 1er septembre dans le Martyrologe Romain.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens