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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 23:01

Etienne de Saint-Thibery

? - 1242

 

Lire la notice Avignonet (Martyrs d’)

 

Etienne de Saint-Thibery ou de Saint-Thierry, fut un prêtre de l’Ordre des Frères Mineurs franciscains.

Il est commémoré avec ses dix Compagnons le 29 mai.

 

 

 

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 23:00

Ercolano de Piegaro

? - 1451

 

Ercolano était natif de Piegaro (Perugia, Italie C) et fit partie des Franciscains Observants.

De toute la première partie de sa vie, on sait seulement qu’il était déjà prêtre et prédicateur, très actif et efficace, en 1420. Son thème préféré était la Passion, par lequel il avait accoutumé de faire pleurer son auditoire et, ce qui vaut mieux, de l’amener à une vie foncièrement chrétienne.

En 1430, il était en train de prêcher un carême aux habitants de Lucques, lorsque les Florentins vinrent assiéger la ville. Le peuple, affamé, pensait devoir se rendre, mais Ercolano les invita à résister encore un peu, mais en acceptant un jeûne sévère, que le Christ ressuscité ne tarderait pas à récompenser. Effectivement, les Florentins finirent par se lasser du siège et se retirer. Lui-même prêchait d’exemple : il jeûnait des jours entiers, prenant tout au plus un peu de pain avec des herbes ; il portait le cilice.

Reconnaissants, les habitants donnèrent à Ercolano le couvent de Pozzuolo ; l’année suivante, il prêcha à Pérouse.

En 1434 il obtint la permission papale de fonder deux couvents près de Lucques : Barga et Castelnuovo de Garfagnana. Il commençait de construire une petite maison, quand son Confrère Alberto de Sarteano le pria de l’accompagner en Orient (1435-1437).

Puis, Ercolano fut gardien en divers couvents proches de Lucques.

Au mois de mai 1451, il prêchait à Viterbe et se retrouvait à la fin de ce mois à Castelnuovo.

D’après le Martyrologe, il s’éteignit le 28 mai 1451.

Enterré dans un endroit assez humide, son corps fut cependant retrouvé intact cinq ans plus tard.

Le culte d’Ercolano fut confirmé en 1860.

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 23:00

 

Edmund Duke

1563-1590

 

Edmund naquit vers 1563 dans le Kent (Angleterre).

Il vint au Collège anglais de Reims en 1583, fut envoyé à Rome en 1584 et fut ordonné prêtre en septembre 1589 dans la basilique Saint-Jean-de-Latran.

Le même mois, il repartit pour Reims, où il arriva en octobre.

De là, il partit avec trois autres Compagnons pour son pays natal en mars 1590. Mais ils se firent vite remarquer, car ils restaient toujours ensemble. On les arrêta peu après qu’ils accostèrent à Durham. Or, depuis l’édit de 1585, être prêtre catholique en Angleterre était passible de la fatale condamnation à mort.

Le jugement eut lieu à Durham et la sentence devait être exécutée à Dryburne. Outre les quatre prêtres, on exécuta aussi quatre autres condamnés, qui proclamèrent leur foi catholique.

Il était courant, lorsque le bourreau exposait la tête des condamnés, que la foule criât God save the Queen, mais ce jour-là, seuls les agents et un ou deux ministres protestants prononcèrent la triste acclamation, car l’ensemble de la foule était catholique. En revanche, on dit qu’un couple protestant, Robert et Grace Maire, se convertirent à ce moment-là.

Le martyre de ces prêtres eut lieu à Durham le 27 mai 1590 et ils furent béatifiés en 1987.

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5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 23:00

Elisabeth de Hongrie la Jeune

1292-1338

 

Cette Elisabeth de Hongrie, qu’il ne faut pas confondre avec celle qu’on fête le 17 novembre, a été pour cela surnommée la Jeune.

Elle était née en 1292 (ou 1297) à Bude, fille du roi hongrois Andreas III et petite-nièce d’Elisabeth de Hongrie la Grande.

On lui proposa Wenceslas, le fils du roi de Bohême (à moins que ce fût Heinrich d’Autriche), mais elle préféra un autre Epoux, Fils de Dieu, qui l’attendait au monastère dominicain de Töss (Winterthur, Suisse). 

Ce magnifique couvent déclina beaucoup à cause de l’influence du protestantisme, fut vendu après la Révolution française pour abriter les ateliers Rieter ; dernier vestige, l’église fut démolie au début du 20e siècle.

Elisabeth était la dernière descendante du roi saint Etienne (v. 16 août).

Elle mourut le 6 mai 1338, mais n’est pas inscrite au Martyrologe.

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2 mai 2015 6 02 /05 /mai /2015 23:00

 

Emilia Bicchieri

1238-1314

 

Emilia Bicchieri vit le jour en 1238 (le 3 mai ?) à Vercelli (Italie NO), quatrième des sept filles de Pietro, patrice bien en vue parmi les gibelins, et très chrétien.

La petite Emilia se montra plus mûre que son âge, fuyant les bavardages et se retirant dans le silence de sa chambre pour prier. On l’entendait chanter les psaumes.

Tôt orpheline de mère, elle révéla à son père son désir de devenir religieuse, mais son père l’aimait trop pour consentir facilement à cette séparation. En 1255, quand Emilie eut dix-sept ans, il céda enfin et promit de faire construire le monastère qu’elle désirait, pour y introduire la règle du Tiers-Ordre dominicain.

Cette règle, moins austère que celle des moniales, permettait aux Religieuses de se donner aussi à des œuvres de charité.

La vie conventuelle commença dès 1256. Devenue prieure, Emilia conduisit les consœurs sur la voie de la sainteté, cherchant toujours à agir pour Dieu seul.

A nos yeux modernes, Emilia se montrait parfois très exigeante : par exemple, on ne devait rien boire en-dehors des repas les jours de jeûne. N’en pouvant plus, une sœur demanda à prendre un peu d’eau ; Emilia lui proposa d’offrir cette abstinence pour son propre salut ; peu après, la sœur mourut et apparut à Emilie, en la remerciant de l’avoir aidée ainsi à éviter le Purgatoire.

Elle établit que, la veille des principales fêtes, les sœurs, agenouillées les unes devant les autres, se pardonneraient leurs légers manquements et les effaceraient dans le baiser de paix.

Tombée malade à soixante-seize ans, Emilie reçut les derniers sacrements et expira, le 3 mai 1314.

Son culte fut reconnu en 1769. Elle est donc Bienheureuse.

 

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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 08:24

Elisabeth Turgeon

1840-1881

 

Elisabeth naquit le 7 février 1840 à Saint-Etienne-de-Beaumont (Québec, Canada), de Louis-Marc Turgeon et Angèle Labrecque, descendants de français émigrés deux siècles plus tôt, d’excellents chrétiens qui eurent neuf enfants.

Bien que de santé fragile, Elisabeth allait faire de très bonnes études et surtout montrer sa grande générosité.

En 1855, mourut prématurément son père. Elle continua néanmoins ses études chez les Ursulines et, en 1862, fut diplômée de l’Ecole Normale Laval de Québec.

Après avoir enseigné en plusieurs écoles, elle répondit en 1875 à l’invitation de l’évêque de Rimouski et se joignit à un groupe de jeunes filles destinées à donner un enseignement qualifié dans les écoles paroissiales du diocèse. C’étaient les Sœurs des Petites Ecoles.

Le 12 septembre 1879, fête du saint Nom de Marie, douze de ces jeunes filles se consacrèrent par les vœux de religion et Elisabeth se vit le jour-même nommée supérieure de cette nouvelle «congrégation» : les Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire. 

Elisabeth, devenue alors Mère Marie-Elisabeth, insuffla à ses Sœurs toute l’ardeur et la confiance inébranlable qui l’animaient.

Elle mourut déjà le 17 août 1881, épuisée par la tuberculose pulmonaire, et fut béatifiée en 2015. 

Le miracle reconnu pour cette béatification fut la guérison, impossible d’habitude, d’un malade de cancer.

La Congrégation est maintenant présente en Amérique centrale (Honduras, Guatemala, Nicaragua).

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22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 23:05

Elena Valentini

1396-1458

 

Elena vit le jour en 1396 ou 1397 à Udine (Frioul, Italie NE) dans la famille Valentini, seigneurs de Maniago.

En 1414 elle épousa un certain Antonio Cavalcanti, dont elle aura six enfants.

A quarante-cinq ans, elle fut veuve, et libre d’entrer dans le Tiers-Ordre augustin.

Dès lors, elle vécut cinq années dans la solitude de sa maison, dont elle ne sortait que pour aller à l’église, priant et lisant l’Ecriture ou des vies de Saints ; puis, elle s’installa chez sa sœur, Perfetta (Parfaite), elle aussi tertiaire, et elles vécurent comme deux moniales.

Ayant vendu ses bijoux, Elena vécut dans une grande pénitence, s’imposant le jeûne, l’abstinence, la flagellation, le silence aussi. Elle mit dans son lit des pierres, mais aussi «trente-trois cailloux» dans ses chaussures, en pénitence pour les nombreuses heures qu’elle avait passées à danser et en souvenir des trente-trois années de la vie du Christ.

Son existence ne fut pas exempte d’épreuves, de sécheresse spirituelle, de tentations diaboliques, mais Dieu la réconforta par des moments d’extases et de visions célestes, et la récompensa aussi par le don des miracles, et de la connaissance des âmes.

Les dernières années de sa vie, elle resta étendue sur son «lit», ces pierres recouvertes d’un peu de paille, suite à la fracture de ses deux fémurs.

Elena Valentini mourut le 23 avril 1458 et son culte fut confirmé en 1848.

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22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 23:03

Egidio d’Assise

1190-1262

 

Egidio (Gilles) naquit vers 1190 à Assise où il vivait probablement en simple paysan.

En 1208 (ou 1209), il entendit raconter comment Bernardo Quintavalle et Pietro di Catania, deux hommes d’Assise, avaient tout quitté pour suivre François d’Assise ; le 23 avril, il alla se présenter à François, qui eut l’inspiration de lui répondre que Dieu l’appelait à la sainteté : “Mon bien cher frère, lui dit-il, Dieu t’a accordé une grâce très grande, il t’a choisi pour son fidèle chevalier et appelé à pratiquer la sainte perfection évangélique.”

Egidio avait un cœur en or, une foi intrépide, une ardeur dans la recherche de la perfection, un amour inconditionnel pour Dieu. Saint François l’appréciait beaucoup et le prit avec lui pour aller trouver le pape en 1209.

Egidio accompagna le frère Elia à Tunis, d’où les chrétiens les contraignirent à repartir plus vite que prévu, par crainte de l’attitude hostile des musulmans.

En 1212, Egidio fit le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, puis celui de Jérusalem, en s’arrêtant au passage à Saint-Michel du Mont Gargan et à Saint-Nicolas de Bari.

Partout, il s’efforçait de gagner son pain en se rendant utile : porter l’eau, couper les fagots, enterrer les morts ; à Rieti, il fit le ménage de la maison d’un cardinal.

Toute occasion lui était bonne pour parler aux gens, avec un bon sens désarmant et une conviction indiscutable. A un confrère qui se disait «dérangé» par le supérieur pendant son oraison, il lui dit : La véritable prière, c’est de faire la volonté de son supérieur. Les dernières années de sa vie se passèrent à l’ermitage de Monteripido (Pérouse), où il vécut dans la contemplation et l’extase presque continue. Beaucoup y vinrent l’écouter parler, jusqu’au Pape lui-même (Grégoire IX).

Il était présent à Assise au moment de la mort de François, le 3 octobre 1226.

On a dit plus haut qu’il s’était présenté à saint François le 23 avril : il mourut le 23 avril 1262. On sut par une révélation qu’à sa mort, il obtint de Dieu la libération des âmes du Purgatoire.

Egidio fut bientôt vénéré et son culte fut approuvé en 1777.

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 23:00

Edward Catherick

?-1642

 

La notice présente est intitulée à Edward, comme dans le Martyrologe, bien qu’apparemment ce prêtre s’appelât Edmund.

Edmund était probablement né dans le Lancashire (Angleterre), dans la vieille famille des Catherick de Carlton et Stanwick (Yorkshire N), une région connue pour sa fidélité au catholicisme.

Il alla au Collège anglais de Douai et fut ordonné prêtre.

En 1635, il commença son activité en Angleterre, qui allait durer sept années.

Durant cette période, il porta fréquemment le nom de Huddleston, qui pouvait être le nom de jeune fille de sa mère.

Appréhendé près de Watlas, notre prêtre fut conduit au juge, qui se trouvait être un parent, et l’on réussit à «acheter» ce juge pour faire condamner Edward (Edmund). Il fut condamné à mort, en même temps qu’un autre prêtre, John Lockwood.

Le roi temporisa pour signer ; il le fit durant sa présence à York.

Les deux prêtres furent traînés par les rues de York jusqu’au lieu de l’exécution. Edward demanda alors à être exécuté le premier, pour redonner courage à son Confrère, qui lui semblait être assez impressionné à la vue de la potence.

Edward Catherick mourut en martyr à York, pendu, éviscéré et écartelé, le 13 avril 1642.

On plaça sa tête au Micklegate Bar, les restes de son corps furent brûlés au Toft Green ; des ossements furent conservés au monastère Saint-Grégoire.

 

Edward (Edmund) fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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6 avril 2015 1 06 /04 /avril /2015 23:00

Edward Oldcorne

1561-1607

 

Edward était né en 1561 à York (Yorkshire nord, Angleterre), d’un père protestant et d’une mère catholique.

Après avoir obtenu son diplôme de docteur, il voulut être prêtre et fut formé à Reims, puis à Rome où il fut ordonné en 1587. Il entra ensuite chez les Jésuites.

Dès 1588, il rentra en Angleterre en compagnie du père John Gerard (v. 27 juillet), et exerça son ministère à Worcester principalement.

Arrêté avec le père Henry Garnet, il fut mis à la Tower. 

On ne put trouver de preuves qu’il avait participé au complot Gunpowder, mais on le condamna pour le crime d’être prêtre. 

Edward Oldcorne mourut en martyr à Worcester, avec Ralph Ashby, un probable convers jésuite, le 7 avril 1607.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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