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5 novembre 2015 4 05 /11 /novembre /2015 13:28

Erhard de Regensburg

† - 686

 

Le nom de cet évêque a connu une foule d’orthographes : Eerhard, Erhard, Eberhard, Erard et même Garibald ; on l’a relié à l’Ecosse, à l’Irlande, à Regensburg (Ratisbonne), par références aux diverses circonstances de sa vie.

Les études les plus autorisées le font naître au 7e siècle en Irlande.

Il aurait été déjà évêque à Ardagh (Irlande). Certains historiens précisent qu’il fut évêque à Narbon en Irlande, transformation de N’Ardagh.

Les mêmes historiens l’envoient alors à Rome en pèlerinage, puis dans un endroit solitaire des Vosges, non loin du monastère de Moyenmoutier, où son frère Hidulf était abbé (v. 11 juillet). avant de venir missionner en Germanie. Si le fait est vérifiable, il ne peut avoir été sacré par saint Boniface (v. 5 juin).

Il assista l’archevêque de Trier (Trèves) et fut nommé évêque à Regensburg (qu’on traduit Ratisbonne en français).

Thaumaturge, Erhard fut divinement informé d’aller baptiser Odile, jeune fille alsacienne qui était née aveugle et, pour cela, rejetée par son père. Odile (Ottilia, v. 13 décembre) recouvra la vue à son baptême et fut réhabilitée par son père. On a ici avancé qu’Erhard se rendit avec son frère Hidulf à Parma, mais les textes disent Palma, qu’on a traduit par Baume-(les-Dames).

Des miracles ont été attribués à saint Erhard : il aurait guéri le bétail, creusé une grotte et fait jaillir une source d’eau. 

Erhard mourut en ou vers 686 (on avance parfois 707).

Les récits ont parfois complété ces faits connus par l’ajout d’un frère (ou deux) d’Erhard, de leur voyage à Rome où ils auraient rencontré le Pape (certainement pas Formose, qui vivait deux siècles plus tard ; il est difficile de supposer quel pape les aurait reçus, puisqu’il y en eut vingt durant le 7e siècle.

Le culte rendu à Erhard est attesté dès le 8e siècle et l’on n’a pas manqué de lui donner beaucoup de travail  comme céleste protecteur contre les maladies des yeux, contre les maladies du bétail et contre la peste, pour les boulangers et les forgerons, pour les mineurs et les cordonniers, pour les hôpitaux ; il est bien sûr le patron de Regensburg.

Un groupe de religieuses (les Erardinonnen ou Nonnes d’Erhard) s’est constitué pour prier perpétuellement sur la tombe d’Erhard, à Regensburg. Le pape Léon IX les a approuvées.

Saint Erhard est mentionné le 8 janvier dans le Martyrologe Romain.

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 00:00

 

Elena Enselmini

1207-1231

 

Elena naquit en 1207, d’une famille alliée aux seigneurs de Caselle de’ Ruffi (Padoue, Italie NE), mais désormais privés de tout pouvoir économique.

De la première jeunesse d’Elena, on ne sait rien. Elle a pu être gagnée par la prédication du tout nouvel Ordre franciscain ; saint François d’Assise, de retour d’Orient, fonda à Arcella un petit couvent de Clarisses, où Elena demanda à entrer alors qu’elle n’avait que treize ans. On a même dit qu’elle reçut l’habit des mains de François lui-même, mais on peut conjecturer qu’Elena l’ait reçut quelques années plus tard, à un âge plus mature et pour éviter les violences que connut Claire d’Assise (v. 11 août) quand sa famille voulut la faire sortir du couvent.

Elena vécut une dizaine d’années dans ce couvent, dont la règle austère comportait le travail manuel, la prière, le silence, des jeûnes ; de santé fragile, elle fut souvent malade, mais particulièrement en 1230, quand une paralysie lui interdit tout mouvement. Elle restait consciente, suivait l’office, mais ne pouvait s’exprimer qu’en épelant les mots qu’elle voulait prononcer.

C’est ainsi qu’elle expliqua les visions dont elle était favorisée.

Il est possible aussi qu’elle ait été dirigée par saint Antoine de Padoue (v. 13 juin).

Elena mourut le 4 novembre 1231 à vingt-quatre ans. Après sa mort, ses cheveux et ses ongles continuèrent de pousser, et les miracles de se vérifier. Son corps est resté sans corruption.

Elle fut béatifiée en 1695. Le Martyrologe la mentionne au 4 novembre.

 

 

Heinrich von Zwiefalten

13e siècle

 

Heinrich naquit d’une famille noble de Souabe, à Zwiefalten (Allemagne S) ; il avait une sœur.

Sa formation achevée, il participa à la vie mondaine, sortit, dansa… En plein bal - nous dirions aujourd’hui : en pleine discothèque - il quitta amis et affaires et annonça qu’il partait dans un monastère. On souriait de la plaisanterie, mais le jeune homme n’avait pas plaisanté.

Il alla se présenter au monastère bénédictin d’Ochsenhausen, où les moines y regardèrent à deux fois avant d’accueillir le jeune homme des salons. Mais Heinrich persévéra dans son dessein, et fit enfin la profession.

On sait qu’il lui arrivait de prier les sept psaumes de la pénitence en se flagellant. Heinrich fut surtout un modèle d’observance.

On le nomma prieur. Il était déjà auréolé d’un certain prestige, qui lui valut des visites - et des dons pour l’abbaye : c’est ainsi qu’il en fit profiter la bibliothèque et les peintures du monastère.

Les miracles furent au rendez-vous de cette sainteté. En prière les bras en croix devant l’autel Saint-Georges, il fit tomber une pluie salvatrice pour éteindre l’incendie qui s’était déclaré dans la toiture de l’église ; un enfant, paralysé des jambes, en retrouva l’usage…

Quand sa sœur fut sur le point de mourir, Heinrich alla l’assister ; avant de s’éteindre, elle énuméra le nom de toutes les personnes de la famille libérées du Purgatoire grâce aux prières de Heinrich.

Heinrich la suivit de peu dans la mort, qui survint un 4 novembre. C’est apparemment l’unique date précise qu’on connaisse de lui.

Toute la Souabe le vénérait comme un saint ; les Bénédictins l’ont béatifié, mais il ne se trouve pas dans le Martyrologe.

Elena Enselmini

1207-1231

 

Elena naquit en 1207, d’une famille alliée aux seigneurs de Caselle de’ Ruffi (Padoue, Italie NE), mais désormais privés de tout pouvoir économique.

De la première jeunesse d’Elena, on ne sait rien. Elle a pu être gagnée par la prédication du tout nouvel Ordre franciscain ; saint François d’Assise, de retour d’Orient, fonda à Arcella un petit couvent de Clarisses, où Elena demanda à entrer alors qu’elle n’avait que treize ans. On a même dit qu’elle reçut l’habit des mains de François lui-même, mais on peut conjecturer qu’Elena l’ait reçut quelques années plus tard, à un âge plus mature et pour éviter les violences que connut Claire d’Assise (v. 11 août) quand sa famille voulut la faire sortir du couvent.

Elena vécut une dizaine d’années dans ce couvent, dont la règle austère comportait le travail manuel, la prière, le silence, des jeûnes ; de santé fragile, elle fut souvent malade, mais particulièrement en 1230, quand une paralysie lui interdit tout mouvement. Elle restait consciente, suivait l’office, mais ne pouvait s’exprimer qu’en épelant les mots qu’elle voulait prononcer.

C’est ainsi qu’elle expliqua les visions dont elle était favorisée.

Il est possible aussi qu’elle ait été dirigée par saint Antoine de Padoue (v. 13 juin).

Elena mourut le 4 novembre 1231 à vingt-quatre ans. Après sa mort, ses cheveux et ses ongles continuèrent de pousser, et les miracles de se vérifier. Son corps est resté sans corruption.

Elle fut béatifiée en 1695. Le Martyrologe la mentionne au 4 novembre.

 

 

Heinrich von Zwiefalten

13e siècle

 

Heinrich naquit d’une famille noble de Souabe, à Zwiefalten (Allemagne S) ; il avait une sœur.

Sa formation achevée, il participa à la vie mondaine, sortit, dansa… En plein bal - nous dirions aujourd’hui : en pleine discothèque - il quitta amis et affaires et annonça qu’il partait dans un monastère. On souriait de la plaisanterie, mais le jeune homme n’avait pas plaisanté.

Il alla se présenter au monastère bénédictin d’Ochsenhausen, où les moines y regardèrent à deux fois avant d’accueillir le jeune homme des salons. Mais Heinrich persévéra dans son dessein, et fit enfin la profession.

On sait qu’il lui arrivait de prier les sept psaumes de la pénitence en se flagellant. Heinrich fut surtout un modèle d’observance.

On le nomma prieur. Il était déjà auréolé d’un certain prestige, qui lui valut des visites - et des dons pour l’abbaye : c’est ainsi qu’il en fit profiter la bibliothèque et les peintures du monastère.

Les miracles furent au rendez-vous de cette sainteté. En prière les bras en croix devant l’autel Saint-Georges, il fit tomber une pluie salvatrice pour éteindre l’incendie qui s’était déclaré dans la toiture de l’église ; un enfant, paralysé des jambes, en retrouva l’usage…

Quand sa sœur fut sur le point de mourir, Heinrich alla l’assister ; avant de s’éteindre, elle énuméra le nom de toutes les personnes de la famille libérées du Purgatoire grâce aux prières de Heinrich.

Heinrich la suivit de peu dans la mort, qui survint un 4 novembre. C’est apparemment l’unique date précise qu’on connaisse de lui.

Toute la Souabe le vénérait comme un saint ; les Bénédictins l’ont béatifié, mais il ne se trouve pas dans le Martyrologe.

 

Elena Enselmini

1207-1231

 

Elena naquit en 1207, d’une famille alliée aux seigneurs de Caselle de’ Ruffi (Padoue, Italie NE), mais désormais privés de tout pouvoir économique.

De la première jeunesse d’Elena, on ne sait rien. Elle a pu être gagnée par la prédication du tout nouvel Ordre franciscain ; saint François d’Assise, de retour d’Orient, fonda à Arcella un petit couvent de Clarisses, où Elena demanda à entrer alors qu’elle n’avait que treize ans. On a même dit qu’elle reçut l’habit des mains de François lui-même, mais on peut conjecturer qu’Elena l’ait reçut quelques années plus tard, à un âge plus mature et pour éviter les violences que connut Claire d’Assise (v. 11 août) quand sa famille voulut la faire sortir du couvent.

Elena vécut une dizaine d’années dans ce couvent, dont la règle austère comportait le travail manuel, la prière, le silence, des jeûnes ; de santé fragile, elle fut souvent malade, mais particulièrement en 1230, quand une paralysie lui interdit tout mouvement. Elle restait consciente, suivait l’office, mais ne pouvait s’exprimer qu’en épelant les mots qu’elle voulait prononcer.

C’est ainsi qu’elle expliqua les visions dont elle était favorisée.

Il est possible aussi qu’elle ait été dirigée par saint Antoine de Padoue (v. 13 juin).

Elena mourut le 4 novembre 1231 à vingt-quatre ans. Après sa mort, ses cheveux et ses ongles continuèrent de pousser, et les miracles de se vérifier. Son corps est resté sans corruption.

Elle fut béatifiée en 1695. Le Martyrologe la mentionne au 4 novembre.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 23:01

 

Edward Campion

1552-1588

 

S’il ne faut pas confondre ce Martyr avec Edmund Campion (v. 1er décembre), il faut tout de suite préciser que Gerard Edward (c’est son vrai nom) changea de lui-même son nom par admiration et dévotion envers le Martyr de 1581.

Edward était né à Ludlow (Shropshire, Angleterre).

Il quitta ses études au Jesus College d’Oxford pour entrer au service d’un Baron, dont l’épouse, catholique, l’aida à trouver le chemin de la Foi.

Catholique convaincu, il vint à Reims en 1586 pour se préparer au sacerdoce, et c’est alors qu’il prit le nom d’Edward Campion, comme on l’a expliqué plus haut. En raison de ses études déjà assez avancées, il fut ordonné prêtre dès 1587.

Quelques semaines seulement après être arrivé en Angleterre, il fut arrêté à Sittingbourne (Kent) et jeté en prison à Newgate puis à Marshalsea.

Il subit un premier interrogatoire en avril 1587, un deuxième en août 1588. Non seulement il reconnut ouvertement son état sacerdotal, mais il affirma haut et fort que la religion imposée en Angleterre par les statuts élisabétains, était hérétique.

On l’accusa de trahison, à quoi il répondit qu’il souhaitait bien ne pas être plus traître qu’Edmund Campion. Et quand on lui proposa une solution pour sortir de la captivité, il coupa court en ces termes : J’aimerais bien, si je n’espérais souffrir le martyre.

Edward Campion mourut en martyr à Tyburn, le 1er octobre 1588.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 23:00

 

Edward James

1557-1588

 

Edward était né vers 1557 à Breaston (Derbyshire, Angleterre).

Après ses études au St.John’s Collège d’Oxford, il étudia au Collège anglais de Reims, puis à celui de Rome, et fut ordonné prêtre en 1583.

Il fut capturé avec Ralph Crockett sur le bateau à Littlehampton, le 19 avril 1586, et désormais partagea le sort de Ralph : prison à Londres, procès à Chichester en septembre 1588, condamnation à mort et exécution.

Edward James mourut en martyr à Broyle Heath (Chichester), le 1er octobre 1588.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 23:00

Elena Duglioli

1472-1520

 

Elena était la fille d’un notaire de Bologne (Italie), Silverio Duglioli, et de Pentesilea Boccaferri.

On a raconté bien des choses étonnantes sur la naissance et la parenté de cette personne.

Quoique préférant la virginité, elle accepta d’épouser à dix-sept ans un certain Benedetto Dall’Olio, avec lequel elle vécut une trentaine d’année dans une parfaite concorde.

Ayant reçu le céleste don du discernement, elle devint la conseillère de tous ceux qui venaient à elle, petits et grands, pauvres et puissants ; deux papes l’interrogèrent.

Elena promut beaucoup d’œuvres de piété ; ces œuvres, ses dons de vie mystique, lui donnèrent une place importante dans l’Eglise de Bologne.

Quelques années après son veuvage, elle s’éteignit saintement le 23 septembre 1520, au jour qu’elle avait elle-même annoncé.

Si le peuple s’empressa un peu vite de canoniser la Santa Beata Lena Dall’Olio, le pape Benoît XIV dans ses écrits lui laissa son titre ; son culte fut confirmé en 1828, et le Martyrologe la mentionne comme Bienheureuse, au 23 septembre.

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29 août 2015 6 29 /08 /août /2015 23:01

 

Edward Shelley

1538-1588

 

Edward était né vers 1538 ou même 1528 à Warmingshurst (Sussex, Angleterre).

Son père avait été maître de maison du souverain. Par son épouse, il pourrait être apparenté à Benjamin Norton, un autre prêtre.

Il fut mis en prison une première fois en avril 1584 pour avoir assisté le prêtre William Dean (v. 28 août).

On sait seulement qu’Edward Shelley mourut en martyr à York, le 30 août 1588, avec le prêtre Richard Leigh.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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23 août 2015 7 23 /08 /août /2015 23:00

Emilie de Vialar

1797-1856

 

L’aînée des trois enfants du baron Jacques-Augustin de Vialar et d’Antoinette Portal naquit le 12 septembre 1797 à Gaillac (Tarn). Emilie fut baptisée Anne-Marguerite-Adélaïde-Emilie. Les deux autres enfants étaient des garçons.

Le Baron était membre du conseil communal de Gaillac. En 1804, il envoya sa fille à Paris chez les Bernardines de l’Abbaye-aux-Bois pour son éducation.

En 1812, à la mort de sa mère, elle retourna à Gaillac et, jusqu’à l’âge de trente-cinq ans, s’occupa de bonnes œuvres, refusant de se marier, contre le désir de son père, car elle avait sa «petite idée».

En 1832, elle hérita de son grand-père maternel, le baron Portal, médecin du roi, et put acheter une maison où, avec des compagnes, elle voulait fonder la Congrégation de Saint-Joseph de l’Apparition, pour le soin des pauvres et des malades.

L’appellation remonte à l’apparition de l’Ange à saint Joseph (Mt 1:20), lui disant : Ne crains pas de prendre Marie pour épouse, car ce qu’elle a engendré vient de l’Esprit Saint. La mission de Joseph, de protéger Marie et l’Enfant Jésus, devait se prolonger dans le soin des pauvres et des malades, à travers cette nouvelle famille religieuse.

Pendant vingt ans, Emilie consacra sa fortune à sa nouvelle famille, aidée en cela par son frère Augustin.

Dès 1835, Emilie emmena en Algérie quelques Sœurs, pour soigner les victimes du choléra. Mais l’évêque, loin de l’accepter et d’approuver la congrégation, l’expulsa en 1842. Emilie ira fonder ailleurs : Tunisie, Chypre, Malte, Chio, Liban, Jérusalem.

L’admission de Sœurs irlandaises lui permit de fonder en Birmanie (1847), en Australie (1855)…

Dès 1851, ce fut l’évêque de Marseille, Mgr de Mazenod (v. 21 mai), qui la protégea : ruinée, Emilie acceptait volontiers des subsides pour financer ses activités.

Elle ouvrit encore des maisons en Afrique et en Asie, et s’éteignit à Marseille, le 24 août 1856.

Béatifiée en 1939, Emilie de Vialar fut canonisée en 1951.

Actuellement, les Sœurs de Saint-Joseph-de-l’Apparition sont présentes partout dans le monde ; elles sont un millier dans quelque cent-cinquante maisons où l’on parle maintenant davantage anglais que français, tant la congrégation est internationalisée.

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 23:00

Emericus de Quart

† 1313

 

Emericus (ou aussi Hemericus ou Eymericus, en français Emeric ou Aymeri) de Quart était le deuxième des cinq fils de Jacques II (ou Zacharie), seigneur de Quart (Aoste, Italie NO). Les autres fils furent Jacques III, Aymon (évêque de Genève), Henri (prévôt de la cathédrale d’Aoste) et Guillaume (archidiacre).

Chanoine de la collégiale Saint-Ours, Emericus était sous-diacre vers 1300 et fut probablement ordonné diacre et prêtre en 1300-1301, car il signe comme évêque d’Aoste en 1302.

Son épiscopat fut marqué par l’institution de la fête de la Conception de la Vierge Marie (1311).

Il mourut en 1313, apparemment le 1er septembre, mais le Martyrologe le mentionne au 1er août, rappelant l’austérité de sa vie et son zèle pastoral.

Il fut proclamé bienheureux en 1889.

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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 23:00

Eusebius de Vercelli

283-371

 

Eusebius naquit vers 283 en Sardaigne.

Après le martyre de son père, il vint à Rome avec sa mère et sa jeune sœur.

C’est à Rome qu’il fut ordonné prêtre, puis évêque (345).

Le diocèse de Vercelli (Piémont, Italie NO) venait d’être fondé et il en fut le premier évêque.

Dans son diocèse, il organisa la vie commune entre les membres du clergé et aurait institué l’Ordre des Chanoines Réguliers de Saint-Augustin.

Il fut en occident le plus chaleureux opposant à l’hérésie d’Arius, dont il appelait les fauteurs les Ariomanites ou fous d’Arius.

Pour sa fidélité à la doctrine, il fut exilé par l’empereur de 355 à 361 et fut relégué en Palestine, puis en Cappadoce et en Egypte méridionale.

Ayant repris son diocèse, il y mourut le 1er (ou le 2) août 371, à quatre-vingt-huit ans.

Sa fête liturgique est au 2 août depuis 1969.

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30 juillet 2015 4 30 /07 /juillet /2015 23:00

Everard Hanse

? -1581

 

Il était né dans le Northamptonshire.

Il étudia à Cambridge. Son frère William, prêtre depuis 1579, cherchait vainement à le convertir, jusqu’à ce qu’une grave maladie aida Everard à réfléchir.

Venu éudier la théologie à Reims (1580-1581), il fut ordonné prêtre et repartit immédiatement en Angleterre.

Déguisé, il rendit visite aux prisonniers catholiques de Marshalsea, où le gardien remarqua qu’il portait des chaussures de fabrication étrangère. Fouillé de pied en cap, il fut reconnu comme prêtre. Mais comme la loi contre les prêtres n’avait pas encore été prononcée, on chercha des motifs d’accusation.

Interrogé à Newgate, il affirma que le pape avait la même autorité que cent ans auparavant. Interrogé ensuite sur l’éventuelle erreur du pape en excommuniant Elizabeth Tudor, il répondit : Je ne le souhaite pas. On lui demanda aussi s’il voulait que d’autres crussent comme lui, et il répondit : J’aimerais bien que tous aient la même foi catholique que moi. 

Ainsi accusé de trahison, et de vouloir entraîner les autres dans cette trahison, il fut immédiatement condamné pour persuasion, ce qui signifiait le plus haut degré de trahison.

Il fut exécuté à Tyburn le 31 juillet 1581. Son dernier mot fut : O heureux jour !

Ce jugement fut tellement «expédié» que les Autorités imposèrent un changement de méthode pour émettre des sentences.

Le culte d’Everard et de ses Compagnons a été confirmé en 1886, ce qui équivaut à la béatification.

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Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
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