Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 00:00

Eduard Müller

1911-1943

 

Né le 20 août 1911, Eduard était un des sept enfants d’une famille de Neumünster (Schleswig-Holstein, Allemagne), que son père abandonna très vite.

La pauvre maman chercha à nourrir tout son monde avec des «petits boulots».

Eduard suivit d’abord une formation de menuisier, et s’engagea dans la Jeunesse catholique. C’est l’aumônier, Bernhard Schräder, qui l’aida à mûrir sa vocation sacerdotale et à trouver de généreux donateurs pour lui payer sa formation au séminaire.

Eduard prépara ainsi son baccalauréat au séminaire des vocations tardives Clementinum, de 1931 à 1935, et put finalement être ordonné prêtre en 1940.

Il fut d’abord vicaire à la paroisse du Sacré-Cœur de Lübeck, où se trouvait déjà Johannes Prassek, et où il s’occupa activement de la jeunesse. Les jeunes l’aimaient beaucoup. Mais Eduard repoussa énergiquement toute collaboration avec les Jeunesses hitlériennes. Il était a-politique et simplement conscient de l’incompatibilité entre national-socialisme et christianisme.

Malgré les sanctions officiellement annoncées, Eduard écoutait régulièrement les émissions en langue allemande de la radio anglaise. Il participait aussi à la reproduction et à la distribution des homélies de Mgr Clemens August Graf von Galen, l’évêque de Münster qui condamnait ouvertement l’élimination des «vies inutiles» prônée par le régime (v. 22 mars). Enfin, Eduard participait à des réunions de travail publiques, dans l’église du Sacré-Cœur, où l’on discutait du non-sens de la guerre.

Après l’arrestation du Pasteur Karl Friedrich Stellbrink (7 avril 1942), trois prêtres furent aussi arrêtés ainsi qu’une vingtaine de laïcs. Eduard fut arrêté le 22 juin.

En juin 1943, le Pasteur et les trois Prêtres furent accusés de trahison pour entente avec l’ennemi, subversion de la force armée, délit contre la loi sur la Radio, et pour cela condamnés à mort. Les laïcs furent condamnés à des peines de travaux forcés.

Peu après le jugement, Eduard écrivit ces mots, citant saint Paul : Telle est l’attente de mon ardent espoir : rien ne me confondra, je garderai au contraire toute mon assurance et, cette fois-ci comme toujours, le Christ sera glorifié dans mon corps, soit que je vive soit que je meure. Pour moi, certes, la vie c’est le Christ et mourir représente un gain (Ph 1:20-21).

Eduard Müller, avec les deux autres prêtres (ainsi que le pasteur), furent guillotinés dans la prison de Hamburg le 10 novembre 1943, qui est leur dies natalis dans le Martyrologe.

La béatification de ces trois prêtres a eu lieu en 2011.

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2014 6 08 /11 /novembre /2014 00:00

Elisabetta Maria Satellico

1706-1745

 

Née à Venise (Italie) le 9 janvier 1706 (et non le 31 décembre, semble-t-il), de Piero Satellico et Lucia Mander, Elisabetta vécut avec les parents chez son oncle prêtre.

Elle put recevoir l'Eucharistie à neuf ans.

De mauvaise santé, mais d'intelligence vive, douée pour la musique et le chant autant que pour la prière, très tôt elle exprima son désir d'entrer chez les Clarisses.

A quatorze ans, elle entra au monastère de Ostra Vetere (Montenovo, Ancona, Marches), comme aspirante : elle jouait de l'orgue et organisait le chant des moniales ; elle prit l'habit en 1725, avec le nom de Maria Crocifissa (Marie Crucifiée).

Après sa profession, elle chercha à ressembler toujours plus au Christ crucifié ; sa dévotion allait principalement à la Sainte Trinité, à la Très Sainte Vierge, à l'Eucharistie ; son amour enveloppait toutes les âmes rachetées par la Croix du Sauveur ; elle reçut des grâces mystiques extraordinaires qui montraient l'élévation de son âme et son union avec le Christ : on la voyait aller communier avec une couronne d'épines, on la trouvait les bras en croix...

Elue abbesse une première fois, elle fut réélue et renonça à sa charge sur la volonté de l'évêque.

Frappée de phtisie (tuberculose), elle mourut le 8 novembre 1745.

Elle a été béatifiée en 1993.

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2014 1 27 /10 /octobre /2014 00:00

 

Evariste, pape

99-108

 

Les historiens ont un problème encore non résolu à propos de la succession papale de cette fin de premier siècle.

En effet, les sources ne s’accordent pas pour déterminer s’il y eut deux papes différents, nommé l’un Clet, l’autre Anaclet. 

Anaclet, s’il a existé, aurait été sur le Siège de Pierre juste avant Clément, mais n’est pas mentionné dans les successeurs immédiats de Pierre, au cours de la prière du Communicantes du Canon Romain. 

Plusieurs auteurs tendent ainsi à assimiler Anaclet et Clet en un seul et même personnage, le pape qui précéda immédiatement Clément. Ou alors, on les fait se succéder l’un à l’autre, toujours avant Clément. 

Quant à Evariste, il serait donc le cinquième (ou le sixième ?) évêque de Rome et il occupa le Siège de Pierre après saint Clément. Les dates de cette époque restent un peu floues.

D’après le Liber pontificalis, Evariste était d’Antioche de Syrie, fils d’un certain Jude, juif de Bethléem.

Son pontificat aurait duré neuf ans, dix mois et deux jours, pendant lesquels le pontife multiplia son zèle dans la visite de Rome, la prédication de la Parole.

Il aurait statué qu’au moment de la Préface à la Messe, les sept diacres de Rome assisteraient l’évêque pour rendre au besoin témoignage de son orthodoxie : qui custodirent episcopum prædicantem propter stilum veritatis.

Il aurait été martyrisé à la même époque que saint Ignace d’Antioche, un an après apparemment, et porte le titre de martyr,. Il fut enterré au Vatican, près de saint Pierre.

Le Martyrologe le mentionne au 27 octobre.

Son successeur sera saint Alexandre Ier.

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 23:00

  

Eadfrid

† 675

 

On connaît souvent assez peu les Saints d’Angleterre. Celui-ci est un des moins connus, au point que même le Martyrologe Romain récent ne l’a pas retenu.

Eadfrid est donné comme prêtre de Northumbrie, qui travailla en Mercie, où il convertit le roi Merewald et son peuple.

Il fonda le prieuré de Leominster, au nord de Hereford, à l’est du Pays de Galles.

Il serait mort un 26 octobre vers 675. 

Eadfrid

† 675

 

On connaît souvent assez peu les Saints d’Angleterre. Celui-ci est un des moins connus, au point que même le Martyrologe Romain récent ne l’a pas retenu.

Eadfrid est donné comme prêtre de Northumbrie, qui travailla en Mercie, où il convertit le roi Merewald et son peuple.

Il fonda le prieuré de Leominster, au nord de Hereford, à l’est du Pays de Galles.

Il serait mort un 26 octobre vers 675.

Partager cet article
Repost0
25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 23:00

  Eata

† 686 env.

 

Eata est donné comme l’un des douze compagnons de saint Aidan (v. 31 août), qui fonda l’abbaye de Lindisfarne, un îlot de la mer du Nord au sud de la province de Glasgow.

Eata fut abbé à Melrose et c’est lui qui accueillit bientôt chez lui le futur saint Cuthbert (v. 20 mars). 

On avait besoin de Eata pour des charges importantes et il ne resta pas longtemps dans le silence de son monastère.

D’abord élu abbé à Lindisfarne, il fut nommé évêque des Berniciens, en Northumbrie du nord, puis à Hexham (685).

Il mourut peu après, laissant le souvenir d’un abbé-évêque «très doux, très simple».

Il fut enterré dans la cathédrale de Hexham. En 1173, on voulut le reporter à York, mais dans un songe à l’archevêque, Eata manifesta sa claire désapprobation pour ce changement, de sorte qu’on le laissa tranquille.

Le Martyrologe le mentionne le 26 octobre.

Eata

† 686 env.

 

Eata est donné comme l’un des douze compagnons de saint Aidan (voir au 31 août), qui fonda l’abbaye de Lindisfarne, un îlot de la mer du Nord au sud de la province de Glasgow.

Eata fut abbé à Melrose et c’est lui qui accueillit bientôt chez lui le futur saint Cuthbert (voir au 20 mars). 

On avait besoin de Eata pour des charges importantes et il ne resta pas longtemps dans le silence de son monastère.

D’abord élu abbé à Lindisfarne, il fut nommé évêque des Berniciens, en Northumbrie du nord, puis à Hexham (685).

Il mourut peu après, laissant le souvenir d’un abbé-évêque «très doux, très simple».

Il fut enterré dans la cathédrale de Hexham. En 1173, on voulut le reporter à York, mais dans un songe à l’archevêque, Eata manifesta sa claire désapprobation pour ce changement, de sorte qu’on le laissa tranquille.

Le Martyrologe le mentionne le 26 octobre.

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 23:00

  Eufrasio de Celis Santos

1915-1936

 

Voir aussi la notice : Passionistes de Daimiel

 

Eufrasio était né le 13 mars 1915 (on trouve parfois 1913, sans doute une erreur) à Salinas de Pisuerga (Palencia, Espagne), troisième enfant de Emiliano de Celis et Juana Santos ; ils s’appelaient María Rosario, Eutiquio, Eufrasio et Severino ; Eufrasio fut baptisé le 21 suivant, avec les noms de Eufrasio Benito, car à cette époque on fêtait saint Benoît le 21 mars.

Eufrasio fut confirmé la même année, selon une coutume de l’époque, et reçut la Première communion en 1923. 

Petit, il aidait le curé et l’organiste de la paroisse, servait la messe, participait aux chants… malgré sa mauvaise oreille musicale, disait-on. A la maison, il se mettait des pages de journaux en guise d’ornements et se faisait servir la messe par son petit frère.

En 1927 il partit pour le tout nouveau collège de Saragosse. En 1931, il passa l’été en famille, car l’atmosphère de Saragosse n’était pas tranquille : la révolution grondait déjà. Eufrasio voulut rendre visite à son maître d’école, et en chemin fut assailli par quatre garçons qui le menacèrent pour le décourager de retourner à Saragosse. C’était déjà le début de la persécution.

En septembre cependant, les autorités l’avertirent qu’il pouvait revenir à Saragosse. Un témoin, présent chez lui lorsque lui parvint l’invitation à revenir à Saragosse, raconta qu’Eufrasio, de joie, aurait alors jeté en l’air sa cuillère sans manger rien d’autre ! 

En réalité, une crise allait se déclarer peu après. De Saragosse, on l’envoya commencer le noviciat à Corella, où une crise intérieure le travailla au point de lui arracher les larmes, écrivit-il. Mais sa persévérance porta ses fruits et il put faire la profession en 1932, prenant le nom de Eufrasio de l’Amour Miséricordieux.

A Corella se trouvaient les pères Ildefonso, supérieur, et Fulgencio, maître des novices, avec lesquels les jeunes étudiants seraient bientôt martyrisés. D’après les comptes-rendus des Pères, Eufrasio donna entière satisfaction par son combat spirituel intérieur et son comportement. 

Lors de la profession, Eufrasio se confiait à la Vierge Marie pour recevoir les forces et le courage d’accomplir les obligations qu’il venait de contracter.

Il aimait les fleurs, et demanda (en janvier 1934) à sa mère de lui envoyer des graines de fleurs de la passion, espérant les voir déjà fleurir à l’automne prochain. 

En août 1934 cependant, terminées les Humanités, il sait qu’il va partir pour Daimiel avec quatorze confrères. Il en est heureux. Il sait que la persécution est présente, qu’au Mexique, on leur a confisqué trois maisons, mais il ne faut pas avoir peur, la parole de Dieu ne faiblit pas. Fin 1935, il s’attend à ce que l’année suivante soit tragique pour l’Espagne.

Dans une lettre de février 1936, il se dit prêt pour le martyre.

Ses professeurs s’étonnaient de la maturité de son jugement ; Eufrasio était un homme de réflexion, posé, heureux de sa consécration chez les Passionistes. Il écrivait à sa famille : Ma vie est chaque jour plus heureuse. Aidez-moi à remercier Dieu pour le don de la vocation religieuse.  Il se confiait à Notre-Dame : Soyons assurés que, si nous aimons Marie, elle nous protégera durant notre vie et encore plus à l’heure de la mort. 

Il devait revenir à Saragosse en août 1936, mais les événements de juillet lui donnèrent l’occasion de témoigner pour sa foi : une première fois fusillé le 23 juillet à Manzanares, il en conserva de graves lésions au visage ; il survécut grâce à la Croix-Rouge qui le fit hospitaliser avec cinq autres Compagnons ; à peine sorti de l’hôpital, trois mois après, il tomba sous les balles d’une deuxième fusillade, le 23 octobre 1936, avec les cinq autres. Eufrasio mourut d’une balle dans l’abdomen et d'une autre qui lui traversa la tête.

Tous furent béatifiés en 1989.

Eufrasio de Celis Santos

1915-1936

 

Voir aussi la notice : Passionistes de Daimiel

 

Eufrasio était né le 13 mars 1915 (on trouve parfois 1913, sans doute une erreur) à Salinas de Pisuerga (Palencia, Espagne), troisième enfant de Emiliano de Celis et Juana Santos ; ils s’appelaient María Rosario, Eutiquio, Eufrasio et Severino ; Eufrasio fut baptisé le 21 suivant, avec les noms de Eufrasio Benito, car à cette époque on fêtait saint Benoît le 21 mars.

Eufrasio fut confirmé la même année, selon une coutume de l’époque, et reçut la Première communion en 1923. 

Petit, il aidait le curé et l’organiste de la paroisse, servait la messe, participait aux chants… malgré sa mauvaise oreille musicale, disait-on. A la maison, il se mettait des pages de journaux en guise d’ornements et se faisait servir la messe par son petit frère.

En 1927 il partit pour le tout nouveau collège de Saragosse. En 1931, il passa l’été en famille, car l’atmosphère de Saragosse n’était pas tranquille : la révolution grondait déjà. Eufrasio voulut rendre visite à son maître d’école, et en chemin fut assailli par quatre garçons qui le menacèrent pour le décourager de retourner à Saragosse. C’était déjà le début de la persécution.

En septembre cependant, les autorités l’avertirent qu’il pouvait revenir à Saragosse. Un témoin, présent chez lui lorsque lui parvint l’invitation à revenir à Saragosse, raconta qu’Eufrasio, de joie, aurait alors jeté en l’air sa cuillère sans manger rien d’autre ! 

En réalité, une crise allait se déclarer peu après. De Saragosse, on l’envoya commencer le noviciat à Corella, où une crise intérieure le travailla au point de lui arracher les larmes, écrivit-il. Mais sa persévérance porta ses fruits et il put faire la profession en 1932, prenant le nom de Eufrasio de l’Amour Miséricordieux.

A Corella se trouvaient les pères Ildefonso, supérieur, et Fulgencio, maître des novices, avec lesquels les jeunes étudiants seraient bientôt martyrisés. D’après les comptes-rendus des Pères, Eufrasio donna entière satisfaction par son combat spirituel intérieur et son comportement. 

Lors de la profession, Eufrasio se confiait à la Vierge Marie pour recevoir les forces et le courage d’accomplir les obligations qu’il venait de contracter.

Il aimait les fleurs, et demanda (en janvier 1934) à sa mère de lui envoyer des graines de fleurs de la passion, espérant les voir déjà fleurir à l’automne prochain. 

En août 1934 cependant, terminées les Humanités, il sait qu’il va partir pour Daimiel avec quatorze confrères. Il en est heureux. Il sait que la persécution est présente, qu’au Mexique, on leur a confisqué trois maisons, mais il ne faut pas avoir peur, la parole de Dieu ne faiblit pas. Fin 1935, il s’attend à ce que l’année suivante soit tragique pour l’Espagne.

Dans une lettre de février 1936, il se dit prêt pour le martyre.

Ses professeurs s’étonnaient de la maturité de son jugement ; Eufrasio était un homme de réflexion, posé, heureux de sa consécration chez les Passionistes. Il écrivait à sa famille : Ma vie est chaque jour plus heureuse. Aidez-moi à remercier Dieu pour le don de la vocation religieuse.  Il se confiait à Notre-Dame : Soyons assurés que, si nous aimons Marie, elle nous protégera durant notre vie et encore plus à l’heure de la mort. 

Il devait revenir à Saragosse en août 1936, mais les événements de juillet lui donnèrent l’occasion de témoigner pour sa foi : une première fois fusillé le 23 juillet à Manzanares, il en conserva de graves lésions au visage ; il survécut grâce à la Croix-Rouge qui le fit hospitaliser avec cinq autres Compagnons ; à peine sorti de l’hôpital, trois mois après, il tomba sous les balles d’une deuxième fusillade, le 23 octobre 1936, avec les cinq autres. Eufrasio mourut d’une balle dans l’abdomen et une autre qui lui traversa la tête.

Tous furent béatifiés en 1989.

Partager cet article
Repost0
11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 23:00

  Eufrasio Barredo Fernández

1897-1934

 

Ce prêtre naquit le 8 février 1897 à Cancienes (Corvera, Asturies) : son père, de la Garde Civile, s’appelle José, et sa mère s’appelle Joséfa Fernández ; ce sont de bons chrétiens. 

Eufrasio ira à l’école à Villaviciosa et à Tornón, où il fera sa première Communion ; puis à Mieres, où il se distingua comme excellent élève chez les Frères des Ecoles Chrétiennes.

En 1912, il entre au collège des Carmes Déchaux de Villafranca (Navarre) ; entré au noviciat en 1915, il fait sa première profession en 1916 sous le nom de Eufrasio de l’Enfant-Jésus, et se prépare au sacerdoce, qu’il reçoit en 1922 à Santander.

Au début, il est chargé d’enseigner la philosophie et la théologie aux jeunes aspirants de l’Ordre.

De 1926 à 1928, il est envoyé à Cracovie (Pologne) pour renforcer la présence carmélite dans ce pays.

A son retour, il est à Burgos, où il dirige deux revues, enfin à Oviedo en 1933, où il est prieur. Il voulait vraiment être le «premier» (prior) à montrer l’exemple dans toutes les vertus ; il le fera, et jusqu’au martyre.

Son zèle se déployait auprès des jeunes, des malades, des pauvres ; on l’appelait de tous côtés pour confesser, pour prêcher, pour conseiller, tant on estimait sa prudence, sa sagesse, son humilité, sa douceur, son esprit plein de miséricorde, et aussi sa vie de mortification.

Quand éclate la révolution des Asturies, le 4 octobre 1934, plusieurs églises furent incendiées et une bonne trentaine de prêtres et religieux furent assassinés, parmi lesquels le père Barredo. 

Le père Barredo, donc, chercha d’abord à mettre en sûreté ses religieux, puis essaya de s’éloigner, en sautant le mur du couvent, d’une hauteur de quatre mètres. En tombant, il se luxa la hanche droite, et ne pouvait se relever. Des voisins l’aidèrent et l’accueillirent chez eux ; quelques jours plus tard, il leur demanda de le conduire à l’hôpital sous un faux nom. 

Mais il fut reconnu comme prêtre, parce qu’il portait au cou le scapulaire de la Vierge du Carmel ; le père Eufrasio reconnut immédiatement sa condition de prêtre et, pour ce motif, fut arraché de sa chambre par une escadre de miliciens et soumis à maintes vexations et outrages, qu’il subit sans prononcer un mot. Au moment d’être fusillé, le 12 octobre 1934, il s’adressa aux miliciens en ces termes : Je vous pardonne, mes fils, puis Vive le Christ Roi.

Il a été béatifié en 2007. 

Eufrasio Barredo Fernández

1897-1934

 

Ce prêtre naquit le 8 février 1897 à Cancienes (Corvera, Asturies) : son père, de la Garde Civile, s’appelle José, et sa mère s’appelle Joséfa Fernández ; ce sont de bons chrétiens. 

Eufrasio ira à l’école à Villaviciosa et à Tornón, où il fera sa première Communion ; puis à Mieres, où il se distingua comme excellent élève chez les Frères des Ecoles Chrétiennes.

En 1912, il entre au collège des Carmes Déchaux de Villafranca (Navarre) ; entré au noviciat en 1915, il fait sa première profession en 1916 sous le nom de Eufrasio de l’Enfant-Jésus, et se prépare au sacerdoce, qu’il reçoit en 1922 à Santander.

Au début, il est chargé d’enseigner la philosophie et la théologie aux jeunes aspirants de l’Ordre.

De 1926 à 1928, il est envoyé à Cracovie (Pologne) pour renforcer la présence carmélite dans ce pays.

A son retour, il est à Burgos, où il dirige deux revues, enfin à Oviedo en 1933, où il est prieur. Il voulait vraiment être le «premier» (prior) à montrer l’exemple dans toutes les vertus ; il le fera, et jusqu’au martyre.

Son zèle se déployait auprès des jeunes, des malades, des pauvres ; on l’appelait de tous côtés pour confesser, pour prêcher, pour conseiller, tant on estimait sa prudence, sa sagesse, son humilité, sa douceur, son esprit plein de miséricorde, et aussi sa vie de mortification.

Quand éclate la révolution des Asturies, le 4 octobre 1934, plusieurs églises furent incendiées et une bonne trentaine de prêtres et religieux furent assassinés, parmi lesquels le père Barredo. 

Le père Barredo, donc, chercha d’abord à mettre en sûreté ses religieux, puis essaya de s’éloigner, en sautant le mur du couvent, d’une hauteur de quatre mères. En tombant, il se luxa la hanche droite, et ne pouvait se relever. Des voisins l’aidèrent et l’accueillirent chez eux ; quelques jours plus tard, il leur demanda de le conduire à l’hôpital sous un faux nom. 

Mais il fut reconnu comme prêtre, parce qu’il portait au cou le scapulaire de la Vierge du Carmel ; le père Eufrasio reconnut immédiatement sa condition de prêtre et, pour ce motif, fut  arraché de sa chambre par une escadre de miliciens et soumis à maintes vexations et outrages, qu’il subit sans prononcer un mot. Au moment d’être fusillé, le 12 octobre 1934, il s’adressa aux miliciens en ces termes : «Je vous pardonne, mes fils», puis «Vive le Christ Roi».

Il a été béatifié en 2007.

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 23:00

 

Edward Detkens

1885-1942

 

Edward naquit à Mokotóv (Mazovie, Pologne) le 14 octobre 1885.

Après avoir été ordonné prêtre, il fut recteur de la paroisse étudiante de Sainte Anne à Varsovie et animait le groupe Juventus Christiana. Pour et avec les étudiants, il organisait de nombreux pélerinages à Częstochowa.

Lors de l’invasion allemande, il fut arrêté une première fois le 4 octobre 1939 et libéré.

Arrêté à nouveau en mars 1940, il fut enfermé à la prison de Pawiak, puis à Sachsenhausen, et déporté à Dachau, où il porta le numéro 27831.

Désormais invalide, il fut convoyé aux chambres à gaz et mourut le 10 octobre 1942, après avoir chanté le Nunc dimittis. Son ultime prière fut encore : Par ta Passion, Christ, aide-moi à surmonter le supplice de la chambre à gaz.

Il fut béatifié en 1999.

  

Edward Detkens

1885-1942

 

Edward naquit à Mokotóv (Mazovie, Pologne) le 14 octobre 1885.

Après avoir été ordonné prêtre, il fut recteur de la paroisse étudiante de Sainte Anne à Varsovie et animait le groupe Juventus Christiana. Pour et avec les étudiants, il organisait de nombreux pélerinages à Częstochowa.

Lors de l’invasion allemande, il fut arrêté une première fois le 4 octobre 1939 et libéré.

Arrêté à nouveau en mars 1940, il fut enfermé à la prison de Pawiak, puis à Sachsenhausen, et déporté à Dachau, où il porta le numéro 27831.

Désormais invalide, il fut convoyé aux chambres à gaz et mourut le 10 octobre 1942, après avoir chanté le Nunc dimittis. Son ultime prière fut encore : Par ta Passion, Christ, aide-moi à surmonter le supplice de la chambre à gaz.

Il fut béatifié en 1999.

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 23:12

Eulalie Durocher

1811-1849

 

Elle vit le jour à Saint-Antoine-sur-Richelieu (Canada) le 6 octobre 1811, dixième des onze enfants d’Olivier et Geneviève ; trois des enfants moururent en bas âge, trois autres furent prêtres, une fut Religieuse.

Eulalie reçut d’abord sa formation à la maison, avec son grand-père comme maître, puis elle fut pensionnaire, peu de temps, dans la congrégation de Notre-Dame (dont fera partie sa sœur).

A douze ans, elle reçut la Première communion.

Devenue jeune fille, elle voulut être religieuse dans la même congrégation de Notre-Dame, mais sa santé ne le lui permit pas. 

Après la mort de sa mère en 1830, elle devint la gouvernante de son frère prêtre, Théophile, curé à Belœil.

Ce fut durant ces années, de 1831 à 1843, qu’elle prit conscience de l’urgence d’une éducation à donner aux enfants. L’arrivée d’une congrégation de Marseille n’ayant pu se réaliser, Eulalie tenta d’instaurer elle-même une nouvelle communauté, encouragée par un missionnaire qui remarquait ses grandes possibilités organisatrices.

En 1844, l’évêque lui remit l’habit, dans leur demeure située sur la paroisse de Saint-Antoine-de-Longueuil. Ainsi naissait une nouvelle congrégation enseignante, la congrégation des Sœurs des Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie.

La nouvelle famille religieuse s’inspira de la pédagogie des Frères des Ecoles Chrétiennes, qui se trouvaient au Canada depuis quelques années. 

Eulalie, devenue Marie-Rose, avait un grand souci de la formation des jeunes filles, surtout de celles qui arrivaient de la campagne sans beaucoup d’instruction. Elle transmit son amour du Christ selon le mot de l’évangile : Je suis venu apporter le feu sur la terre et combien je voudrais qu’il brûle !.

La congrégation a pour devise : Jésus et Marie, ma force et ma gloire ! Elle se répandit aussi dans les Etats-Unis. Les débuts ne furent pas faciles, parfois mêmes contrecarrés par quelque prêtre maladroit. Cinq ans après la fondation, il y avait déjà una quarantaine de Religieuses, dans quatre couvents, et cinq-cents élèves étaient inscrites.

Mère Marie-Rose persévéra, malgré sa mauvaise santé, discrètement, sereinement.

Elle s’éteignit le jour de son anniversaire, 6 octobre 1849, à trente-huit ans. L’évêque dit alors : J’ai été tout à fait ému en voyant tant de vertus réunies dans une seule âme.

Mère Marie-Rose fut béatifiée en 1982.

Plusieurs établissements de Montréal portent son nom. La Congrégation eut sa maison-mère d’abord à Longueil, puis à Hochelaga, maintenant à Outremont. Elle est présente en diverses localités du Canada, des Etats-Unis et du Mexique ; elle a deux maisons en Amérique du Sud et une en Afrique du Sud.

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 23:00

 

Emmanuel Kosaburō

?-1619

 

Voir aussi la notice : Japonais martyrs 1603-1639

Ce laïc naquit à une date inconnue à Tanba (Kyōto, Japon).

Il fut martyrisé pour sa foi le 6 octobre 1619.

Il a été béatifié parmi cent quatre-vingt-huit Martyrs japonais, en 2008.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens