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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 23:00

 

Ioannes Hashimoto Tahyōe

?-1619

 

Voir aussi la notice : Japonais martyrs 1603-1639

Ce père de famille naquit à une date non précisée à Kyōto (Japon).

Il fut massacré pour sa foi avec son épouse et leurs cinq enfants, toujours à Kyōto, le 6 octobre 1619.

Il a été béatifié parmi cent quatre-vingt-huit Martyrs japonais, en 2008.

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5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 23:00

 

Ioachim Ogawa

?-1619

 

Voir aussi la notice : Japonais martyrs 1603-1639

Ce laïc naquit à une date non précisée à Mino (Gifu, Japon).

Il fut martyrisé pour sa foi le 6 octobre 1619.

Il a été béatifié parmi cent quatre-vingt-huit Martyrs japonais, en 2008.

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1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 23:00

  

Isidoro Bover Oliver

1890-1936

 

Né le 2 mai 1890 à Vinaroz (Castellón), Isidoro se préparait à recevoir le sacerdoce à Tortosa, quand il entra dans l’Institut ou Fraternité des Prêtres Ouvriers Diocésains.

Il fut ordonné en 1912 et partit au Mexique, où il travailla au séminaire de Cuernavaca (Tacabaya).

En 1914, il revint en Espagne, à Tortosa jusqu’à la fin de sa vie, sauf deux mois au séminaire de Almería pour un remplacement.

Il continua de diriger une revue pour les vocations, Le Courrier Joséphique (El Correo Josefino), grâce auquel il restait en liaison avec beaucoup de séminaires et de séminaristes.

En avril 1936, il écrivait à son frère José María que la dictature marxiste était en train de s’installer en Espagne.

Il fut dénoncé par le maire de son village.

Il fut arrêté et mis en prison à Castellón, avec le père Francesc Carceller et une trentaine d’autres.

Le 2 octobre 1936 fut le jour du martyre. A quatre heures de l’après-midi, survinrent des miliciens de la Colonne de Feu, qui appelèrent vingt noms : ils furent menottés et conduits à Almazara pour être fusillés. 

A vingt-deux heures, dix autres furent appelés et fusillés au cimetière de Castellón. A vingt-trois heures trente, furent appelés tous les autres, parmi lesquels le père Francesc Carceller et le père Isidoro Bover. Dans une pièce voisine, avait été dressé une sorte de tribunal, où on leur demanda leurs noms, prénoms, profession. Pour les prêtres, il n’y eut pas d’autre question…

Les militiens leur ligotèrent les mains derrière le dos, les contrôlèrent et leur prirent tout ce qu’ils avaient ; on les força à monter dans un camion, non sans un flot d’insultes et de coups, frappant leurs visages avec les chapelets qu’on leur avait trouvés.

On les conduisit au cimetière, où gisaient à terre les cadavres du groupe précédent, éclairés seulement par la pâle lueur de la lune. On les mit sur deux rangs ; le silence fut rompu par la voix ferme d’un prêtre qui interpella ses Confrères : Répétons les paroles de Calvo Sotelo : Vous pouvez nous prendre nos vies, mais rien de plus ! Vive le Christ Roi ! Vive l’Espagne.

Tous répondirent Viva ! juste avant de tomber sous les balles.

Le lendemain, 3 octobre, les corps furent mis dans des cercueils individuels et brûlés. 

Isidoro Bover Oliver fut béatifié en 1995. 

Isidoro Bover Oliver

1890-1936

 

Né le 2 mai 1890 à Vinaroz (Castellón), Isidoro se préparait à recevoir le sacerdoce à Tortosa, quand il entra dans l’Institut ou Fraternité des Prêtres Ouvriers Diocésains.

Il fut ordonné en 1912 et partit au Mexique, où il travailla au séminaire de Cuernavaca (Tacabaya).

En 1914, il revint en Espagne, à Tortosa jusqu’à la fin de sa vie, sauf deux mois au séminaire de Almería pour un remplacement.

Il continua de diriger une revue pour les vocations, Le Courrier Joséphique (El Correo Josefino), grâce auquel il restait en liaison avec beaucoup de séminaires et de séminaristes.

En avril 1936, il écrivait à son frère José María que la dictature marxiste était en train de s’installer en Espagne.

Il fut dénoncé par le maire de son village.

Il fut arrêté et mis en prison à Castellón, avec le père Francesc Carceller et une trentaine d’autres.

Le 2 octobre 1936 fut le jour du martyre. A quatre heures de l’après-midi, survinrent des miliciens de la Colonne de Feu, qui appelèrent vingt noms : ils furent menottés et conduits à Almazara pour être fusillés. 

A vingt-deux heures, dix autres furent appelés et fusillés au cimetière de Castellón. A vingt-trois heures trente, furent appelés tous les autres, parmi lesquels le père Francesc Carceller et le père Isidoro Bover. Dans une pièce voisine, avait été dressé une sorte de tribunal, où on leur demanda leurs noms, prénoms, profession. Pour les prêtres, il n’y eut pas d’autre question…

Les militiens leur ligotèrent les mains derrière le dos, les contrôlèrent et leur prirent tout ce qu’ils avaient ; on les força à monter dans un camion, non sans un flot d’insultes et de coups, frappant leurs visages avec les chapelets qu’on leur avait trouvés.

On les conduisit au cimetière, où gisaient à terre les cadavres du groupe précédent, éclairés seulement par la pâle lueur de la lune. On les mit sur deux rangs ; le silence fut rompu par la voix ferme d’un prêtre qui interpella ses Confrères : Répétons les paroles de Calvo Sotelo : Vous pouvez nous prendre nos vies, mais rien de plus ! Vive le Christ Roi ! Vive l’Espagne.

Tous répondirent Viva ! juste avant de tomber sous les balles.

Le lendemain, 3 octobre, les corps furent mis dans des cercueils individuels et brûlés. 

Isidoro Bover Oliver fut béatifié en 1995.

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 23:00

Iphigénie

1er siècle

 

L’histoire d’Iphigénie aurait été interpolée dans une passio légendaire de saint Matthieu.

Fille du roi d’Ethiopie Eglippus et de la reine Iphianassa, tous convertis par l’apôtre Matthieu, Iphigénie fut demandée en mariage par le nouveau prince, successeur du roi défunt. Mais elle refusa, s’étant déjà consacrée à Dieu et ayant déjà sous sa conduite près de deux cents vierges.

Sur le refus de Matthieu de faire céder Iphigénie, le prince fit égorger Matthieu.

Iphigénie fit don au clergé de toutes ses richesses pour l’édification d’une basilique et le soutien des pauvres.

Furieux, le prince tenta de faire intervenir des magiciens, mais c’est le prince qui se vit contraint de fuir.

Si cette histoire n’est qu’une invention, elle a inspiré une Religieuse française de prendre pour nom Iphigénie de Saint-Matthieu : cette Religieuse faisait partie des Sœurs de l’Adoration Perpétuelle du Très Saint Sacrement, qui fut guillotinée à Orange en 1794, et béatifiée (v. 7 juillet).

Actuellement, «sainte» Iphigénie n’est pas mentionnée au Martyrologe.

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 23:00

Im Ch’i-baek Iosephus

(Im Chi-Pek Yosep)

1803-1846

 

Iosephus était né en 1803 dans un petit village près du fleuve Han, non loin de Seoul (Corée S).

Il fut orphelin de mère assez jeune, et fut élevé avec beaucoup d’amour par son père, mais n’était pas encore baptisé.

En grandissant, Iosephus se montra toujours très aimable. Il fréquenta une école traditionnelle pendant dix ans, apprenant la littérature chinoise, la musique, la poésie… Puis il trouva sa voie dans le commerce. Sa gentillesse lui gagna beaucoup d’amis.

Il se maria ; son épouse et ses enfants furent baptisés, mais lui-même remettait son baptême à plus tard. Il aimait profondément les Catholiques, les fréquentait, les aidait, sans se préoccuper du danger qu’il courait.

En 1835, il s’engagea volontairement dans la police, pour pouvoir aider les Catholiques quand ils étaient arrêtés (c’est ce que fit saint Sébastien à Rome au 4e siècle, v. 20 janvier).

En 1846, il arriva qu’un de ses fils accompagna le père Kim Andreas sur la côte Ouest de la province de Hwanghae, et fut arrêté avec lui le 5 juin. Iosephus partit aussitôt et s’adressa au gouverneur de Haeju pour obtenir la libération de son fils, mais il fut à son tour mis en prison, et put ainsi rencontrer personnellement le père Kim.

La personnalité du père impressionna Iosephus : Kim, le premier prêtre coréen, lui apparaissait très digne, avec une foi très profonde ; les fidèles lui obéissaient, et cela le rendait très admiratif pour le père Kim. Il décida de se faire baptiser.

C’est donc le père Kim Andreas lui-même qui prépara Iosephus au baptême, en prison. Et c’est au baptême que ce néophyte reçut officiellement son nom de Iosephus.

Les amis de Iosephus cherchèrent à le faire libérer, en lui suggérant de renier sa foi ; parfois même, ils venaient en compagnie de ses deux fils et de leurs épouses, pour tenter de le persuader encore plus violemment. Rien à faire !

Iosephus fut torturé ; le chef de la police le fit plusieurs fois soulever en l’air et retomber à terre, le battit lourdement, mais ce fidèle Chrétien demeura ferme dans sa foi.

Après trois mois de prison, Iosephus apprit qu’il serait condamné à mort, et s’en réjouit beaucoup. Il disait à ses compagnons de prison qu’il allait être le premier à arriver au Ciel, et qu’il serait là pour les accueillir quand viendrait leur tour.

Son bourreau se moqua de lui un jour, parce qu’il n’était pas en mesure de réciter les Dix Commandements par-cœur, à quoi Iosephus répliqua dignement que même un fils ignorant peut rester fidèle à son père.

Le chef de la police s’acharna sur sa victime ; il intensifia la torture avec des pointes et en lui tordant les jambes. Le pauvre Iosephus gémissait de douleur, mais comme le chef de la police lui disait qu’il considérerait ces gémissements comme un signe d’apostasie (pour le libérer), Iosephus cessa totalement de gémir et souffrit en silence.

Il faut admirer comment cet homme, qui n’était pas encore catholique lors de son arrestation, supporta tant de tortures sans fléchir un moment, jusqu’à la mort.

Finalement, il fut condamné à être battu à mort, avec six autres Compagnons.

Certains affirment qu’ils furent étranglés ; d’autres qu’ils furent d’abord battus à mort, et que ceux qui résistaient encore furent successivement étranglés.

Le martyre eut lieu le 20 septembre 1846 à Seoul : Petrus, Laurentius et Susanna, battus à mort ; Iosephus, Theresa, Agatha et Catharina, étranglés.

Quand les enfants de Iosephus vinrent à apprendre la mort de leur père, ils pleurèrent, mais le chef de la police les consola en leur disant qu’il avait vu une mystérieuse lumière au-dessus du corps de leur père.

Iosephus et ses Compagnons furent béatifiés en 1925 et canonisés en 1984.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 23:14

Ignasi Casanovas Perramón

1893-1936

 

Ignasi (c’est l’orthographe catalane ; en espagnol : Ignacio) vit le jour le 21 juin 1893 à Igualada (Barcelone, Espagne) et fut orphelin de père à sept ans.

La maman, María, confia ses deux garçons aux Religieux de ce pays, les Piaristes, chez lesquels les deux garçons entendirent l’appel de Dieu.

Ignasi apprit le piano.

L’aîné, Jaime, entra au noviciat en 1905, Ignasi en 1909, à Moyá.

En 1911, après la profession simple, Ignasi partit à Irache (Navarre), pour la philosophie et la première année de théologie.

Il fit la profession solennelle en 1914 à Terrassa, prit le nom de Ignasi de Saint-Raymond, et fut ordonné prêtre en 1916 à Barcelone.

On signalera ici dans quel sanctuaire il célébra la première Messe : ce fut la chapelle de Can Brunet, une ancienne propriété de la famille remontant au 17e siècle, à Òdena.

Les Piaristes se dédient à l’enseignement. Le père Ignasi, à Terrassa, le fit avec un tel engouement, qu’il tomba malade. Aussi fut-il transféré à Vilanove i la Geltrú, puis à Olot. Plus tard, il fut au collège de Barcelone.

Quand il avait achevé son travail, il allait fréquemment auprès de sa mère, à qui il devait tant, et se mettait au piano, accompagnant les chansons que sa mère aimait chanter.

A la fin de l’année scolaire 1936, le père Ignasi se retira à Òdena, comme chaque année, pour un temps de vacances avec sa mère, dans la propriété familiale de Can Brunet.

Et voilà la révolution de juillet. Le père Ignasi pouvait obtenir un sauf-conduit et aller se cacher quelque part dans Barcelone, comme son frère aîné, mais il se refusait à laisser sa mère toute seule. Dans le pays, tout le monde le connaissait, et on lui proposa de le cacher, mais le prêtre n’avait guère envie de se déguiser, ni de mettre en danger ceux qui l’auraient dissimulé chez eux. Aussi resta-t-il à la maison, remettant son sort dans les mains de Dieu.

Le 16 août, vers deux heures du matin, il vit de la fenêtre un groupe de gens qui se dirigeaient vers la maison ; il alla vite se mettre dans le petit bosquet voisin. Pendant trois heures, les révolutionnaires fouillèrent la maison de fond en comble, chambre par chambre, prenant tout ce qu’ils trouvaient de religieux, crucifix, images, l’autel du prêtre, les ornements, pour les mettre au feu.

De sa cachette, le pauvre prêtre voyait la fumée noire du feu. A cinq heures, voyant le signal convenu du drap blanc à la fenêtre, il revint à la maison, mais la situation était désormais alarmante. Jour et nuit le prêtre et sa mère priaient et veillaient. Il dit un jour à sa mère : Ils vont me tuer, Maman. Mais puis-je mourir pour une cause plus sainte et plus noble ?

Le 16 septembre à midi, trois miliciens entrèrent brusquement par la cuisine et montèrent à l’étage. Le père Ignasi sorit tranquillement à leur rencontre, le bréviaire à la main, et leur demanda : On peut vous offrir quelque chose ? La réponse était qu’ils venaient pour lui. Il leur demanda de le laisser se changer de chaussures. A sa chère mère qui se mettait à pleurer, il lui dit : Adieu, maman, il n’arrivera que ce que Dieu veut.

En sortant de la maison, un des miliciens appela d’un coup de sifflet les six autres collègues qui s’étaient cachés autour de la maison pour empêcher toute fuite du prêtre, et ils partirent pour Òdena, tandis que la bonne maman le suivait avec des jumelles depuis la terrasse.

Parvenus au lieu-dit La Creueta, à vingt minutes de Can Brunet, le chef lui dit : Maintenant, prie, prie autant que tu veux, on ne te donne que quelques minutes pour prier.

Le père Ignasi leur répondit : Tuez-moi, mais ne faites rien à ma mère. Il fit quelques pas tranquillement, s’agenouilla et commença à prier. Il se trouvait si près de la chapelle où il avait célébré la Messe pour la première fois ! 

De sa terrasse, la maman entendit alors les six coups que reçut son fils dans la poitrine, et le dernier dans la nuque.

Quelques heures plus tard, les assassins forcèrent trois autres Piaristes à venir transporter au cimetière le cadavre du prêtre défunt. Jaime, le frère aîné de Ignasi, vint aussi se recueillir et trouva au cou de son frère la médaille de N.Dame de Montserrat, qu’il portait toujours.

Le lendemain, la maman et sa bonne vinrent voir le corps d’Ignasi, mais le gardien du cimetière préféra ne pas le leur montrer, pour éviter davantage d’émotion. La famille put récupérer le corps et l’enterrer dans une tombe à part, propriété familiale. 

Une pierre fut érigée à l’endroit de la mort du prêtre martyr, avec ces mots : 

16 septembre 1936. 

Ici donna sa vie pour Dieu et pour l’Espagne 

le Rév. P. Ignacio Casanovas Perramón, des Ecoles Pies. 

Passant, découvre-toi et prie.

Le père Ignasi fut béatifié en 1995, parmi treize Piaristes martyrs de la même époque.

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 23:23

Ismael Escrihuela Esteve

1902-1936

 

Ismael vit le jour le 20 mai 1902 à Tavernes de Valldigna (Valencia, Espagne).

Son père, un bon chrétien, l’emmenait le soir à la prière nocturne du chapelet, qui se faisait dans les rues du pays.

Il étudia chez les Frères Lasalliens. Sa ferveur retomba durant son service militaire, mais il se ressaisit ensuite.

Il épousa Josefa Grau, et ils reçurent de Dieu deux garçons et une fille : Ismael, Josefa et José.

Ismael travaillait à Tavernes. Il appartenait à l’Action Catholique, enseignait le catéchisme ; fervent de l’Eucharistie, qu’il recevait chaque jour, une fois par mois il enfourchait joyeusement sa bicyclette pour l’Adoration nocturne à Gandía, d’où il revenait la matin suivant en attaquant directement sa journée de travail. 

Au moment du carnaval, il réunit une fois quelques jeunes pour veiller devant le Saint-Sacrement, en réparation des offenses qui se commettaient durant cette période. Profondément convaincu, il portait toujours un petit crucifix sous le revers de sa veste, ce qui lui valait des moqueries ; on l’appelait le petit soldat du Christ.

Quand fut prochamée la République en 1931, il affronta courageusement ses ennemis dans des discussions, témoignant toujours en faveur du Christ. Il reçut des menaces de mort, mais restait confiant en Dieu.

Arrêté dès le 21 juillet 1936, il fut mis en prison. On tenta de le corrompre en lui montrant des photographies obscènes, qu’il déchira sur place. On limita les visites de son épouse, mais quand il la voyait, il l’encourageait, l’assurant qu’ils se reverraient au Ciel.

Transféré à la prison de San Miguel de los Reyes (Valencia), il y organisa secrètement, avec un prêtre, des processions avec le Saint-Sacrement.

Le 8 septembre, on le sortit de la prison avec d’autres prisonniers, dont on retrouva les cadavres le lendemain.

Il fut donc fusillé le 8 septembre 1936, à l’âge de trente-quatre ans, au Picadero de Paterna.

Ismael fut béatifié en 2001.

 

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 23:44

Ignacy Klopotowski

1866-1931

 

Il naquit le 20 juillet 1866 à Korzeniówce (Drohiczyna, Pologne), de Jan Kłopotowski and Isabella Dobrowolska ; le 28 juillet, il reçut le baptême en la fête de s.Ignace de Loyola, dont il porta le prénom.
Après le lycée de Siedlce, il fréquenta le séminaire de Lublin et l’académie théologique de Saint-Petersbourg.

Ordonné prêtre en 1891, il fut vicaire à Lublin, aumônier à l’hôpital, puis recteur de l’église des Grecs catholiques ; il organisa des conférences sur l’Ecriture, et fut très actif pour la catéchèse et la prédication ; il enseigna la théologie morale et le Droit canon à Lublin pendant quatorze ans.

Surtout, constatant la misère des populations, il institua des œuvres caritatives : une maison pour les sans-abris à Lublin, des ateliers pour les chômeurs et les jeunes, une école d’arts et métiers, un refuge pour les femmes, un orphelinat, un foyer pour vieillards. Il étendit aussi sa sollicitude aux villages voisins où il fonda des écoles, avec la collabortion des Sœurs de Marie Immaculée, et subit même des tracasseries de la part des autorités russes.

Le père Ignacy écrivait et publiait des brochures. En 1908, il monta à Varsovie une imprimerie. Ses revues bon marché se voulaient à la fois religieuses et patriotiques ; il y eut l’hebdomadaire «Semence», le mensuel «Bon Serviteur», le magazine pour enfants «Ange Gardien», également «La Revue Catholique» et «La Voix du Prêtre».

Quant on est vraiment animé d’un saint zèle, on trouve les idées, l’énergie et les moyens pour mener ainsi tant de travaux apostoliques, en vue du bien des âmes.

A partir de 1913, don Ignacy intensifia ses publications. C’est alors qu’il fonda les Sœurs de Lorette, qui devaient prendre en charge les éditions. 

Il mourut subitement le 7 septembre 1931 à Varsovie, et fut béatifié en 2005.

Le miracle retenu pour cette béatification fut la guérison totale et inexplicable d’un prêtre qui avait été sauvagement aggressé et gravement blessé en 1991.

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 23:00

István Pongrácz (Štefan Pongrác)

1582-1619

Melichar Grodecký (Melchior Grodziecki)

1584-1619

Marko Križevčanin

1589-1619

 

 

Nota : l’orthographe de ces trois noms varie selon qu’elle est transcrite en hongrois, en tchèque, en croate ou en slovaque.

1. István (Etienne) Pongrácz était né vers 1582 au Château d’Alvincz (Transylvanie, actuelle Vințu de Jos en Roumanie), dans une famille noble hongroise ; il fit ses études à Kolozsvár (Transylvanie ; aujourd’hui Cluj, Roumanie) puis entra chez les Jésuites - malgré la consternation des parents -, d’abord à Prague, ensuite à Ljubljana (Slovénie) pour ses études de philosophie ; professeur au collège de Klagenfurt (Autriche) de 1609 à 1611, il fit ensuite la théologie à Graz (Autriche) et fut ordonné prêtre en 1615. 

Nommé directeur du collège et prédicateur à Hormonna (actuelle Humenné, Slovaquie), il dirigeait la petite communauté catholique de cette ville, très menacée par les constants conflits interethniques et interconfessionnels.

2. Melichar Grodecký (Melkior Grodziecki) était né en 1584 à Cieszyn (Moravie, actuelle Český Těšín en République tchèque). C’était un camarade d’études d’István au noviciat des Jésuites. Après ses études, il enseigna quelques années et, en 1614, fut envoyé comme prédicateur à Prague ; en 1618, il fut envoyé à Košice comme aumônier militaire.

3. Marko Stjepan Krizin (Marc Etienne) était né à Križevci (Croatie) en 1589 ; il fit ses études au collège de Vienne chez les Pères jésuites, puis à l’université de Gratz, où il reçut le doctorat en philosophie.

De 1611 à 1615, il fréquenta le Collège Germano-hongrois de Rome, où il se présentait comme Croate.

Ayant reçu le sacerdoce, il revint dans le diocèse de Zagreb, puis fut appelé à diriger le séminaire de Trnaca et fut nommé chanoine de la cathédrale d’Esztergom.

Au début de 1619, il fut appelé à administrer l’ancienne abbaye de Széplak, proche de Košice.

 

Que se passa-t-il en 1619 ? Un des lieutenants du prince philo-protestant entra dans Košice en promettant la vie sauve à l’ensemble de la population, mais dès le 5 septembre, il envoyait des soldats garder à vue nos trois prêtres, les deux Jésuites et le chanoine, alors présents dans la ville.

Le père Pongrácz fit demander le motif de cette garde à vue, tandis qu’à la mairie on discutait sur le sort des catholiques ; certains proposaient leur massacre général, la majorité cependant obtint la grâce de la population catholique, mais pas pour les trois prêtres, dont il n’était pas question dans la discussion précédente.

Pendant ce temps, les soldats s’en prenaient déjà à leurs prisonniers : ils leur demandèrent tout ce qu’ils possédaient, pillèrent tout ce qui avait de la valeur dans la maison et dans l’église.

Un envoyé du lieutenant vint proposer de la part de celui-ci la liberté au chanoine, s’il reniait le catholicisme. Il lui promettait en même temps la prévôté de Széplak et d’autres dignités. Le fidèle chanoine refusa bien évidemment.

La garde à vue continua ; les prisonniers n’avaient rien à manger ni à boire ; on leur proposa seulement, exprès, un morceau de viande le vendredi, qu’ils laissèrent.

Dans la nuit du 6 au 7 septembre, une bande de soldats vint tambouriner à la porte des deux jésuites ; ayant ouvert, le père Pongrácz reçut un formidable coup qui l’envoya contre le foyer ; les deux Jésuites reçurent de violents coups de poing et de pied, furent jetés à terre, attachés et violemment dévêtus. On devine quelles douleurs atroces ils subirent alors, au milieu des moqueries infâmes des soldats. Les deux pères invoquaient Jésus et Marie.

Puis les soldats passèrent dans la pièce où se trouvait le chanoine. Même sort, même supplice.

On fouilla pour trouver des «preuves» de leur conspiration contre les protestants. Il n’y avait rien. 

Voulant alors empêcher le père Pongrácz d’invoquer Jésus et Marie, les soldats lui coupèrent le nez et les oreilles et les lui enfoncèrent dans la bouche et lui broyèrent les doigts dans la gâchette d’un fusil, puis ils lui serrèrent si fortement une corde autour du cou, que les yeux sortaient des orbites. Le père murmurait encore : Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font (Lc 23:34).

Après ces tortures, ils attachèrent les trois prêtres par les poignets et les accrochèrent nus aux poutres du plafond, avec de grosses pierres aux pieds. Ils allumèrent en dessous des flambeaux, qui faisaient couler la graisse avec le sang, laissant apparaître les côtes et les entrailles. Les prêtres continuaient à invoquer Jésus et Marie.

Au matin du 7 septembre 1519, les bourreaux détachèrent les victimes et les frappèrent encore. 

Le chanoine Križin et le père Grodecký furent décapités ; leurs corps et leur tête furent jetés dans la fosse d’aisance. L’autre Jésuite, le père Pongrácz, fut assommé de deux coups violents sur la tête, et réuni à ses Compagnons.

C’est apparemment le sacristain qui put observer toute la scène depuis sa cachette. Partis les soldats, il se rapprocha et entendit des gémissements : le père Pongrácz avait repris connaissance et demandait du secours. Le sacristain, affolé, n’osa pas intervenir, et le pauvre Père agonisa là pendant encore une vingtaine d’heures., pendant lesquelles il continuait à invoquer Jésus et Marie. Il expira au matin du 8 septembre.

Même la population protestante «protesta» contre une telle barbarie.

Les trois Martyrs furent béatifiés en 1905, et canonisés en 1995.

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 23:00

Isidro Gil Araño

1879-1936

 

Isidro vit le jour le 15 mai 1879 à Tudela (Navarre, Espagne), en la fête de saint Isidore, dont il reçut le nom au Baptême.

C’est à vingt-sept ans qu’il se décida pour la vie religieuse.

Entré dans l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, il professa en 1904 avec le nom de Carmelo.

Il fut présent dans les maisons de Ciempozuelos, Carabanchel Alto, Pamplona, Valencia, Llobregat, et en dernier lieu de nouveau à Carabanchel Alto (Madrid).

Lors de la révolution de juillet 1936, il fut sur le point de regagner les siens, mais préféra finalement demeurer parmi ses Confrères.

 

Voir ici les détails des événements de juillet-août 1936 dans la notice Hospitaliers martyrs à Carabanchel Alto

 

Il fut martyrisé le 1er septembre 1936 et béatifié en 1992.

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