Giacomo Bianconi
1220-1301
Giacomo (Jacques) naquit le 7 mars 1220 à Bevagna, qu’on dit Mevania en latin (Pérouse, Ombrie, Italie C). Ses parents s’appelaient Giovanni et Vanna, de famille connue.
Sa naissance aurait été signalée par l’apparition de trois étoiles très brillantes dans le ciel, car dans la même période naquirent notre Giacomo, Ambrogio Sansedoni (v. 20 mars) et Tommaso d’Aquino (v. 7 mars), trois illustres dominicains.
A seize ans, Giacomo reçut l’habit dominicain au couvent de Spolète et, dès lors, avança dans la science sacrée autant que dans la sainteté à pas de géants. Les deux sources de sa «science» étaient la mortification et l’adoration du Saint-Sacrement.
Il étudia à Pérouse. Ordonné prêtre, il fut un prêcheur infatigable. Il fonda un couvent dans sa ville d’origine, Bevagna, qu’il gouverna, dit-on, plus par ses exemples que par son autorité. Il aurait aussi suggéré à une certaine Lucia de fonder un couvent bénédictin pour les femmes.
En 1281, il fut nommé prédicateur général ; en 1291, prieur à Spolète, et en 1299 à Foligno.
Une secte infâme, rappelant celle des Nicolaïtes, serpentait en Ombrie, et Giacomo la pourchassa, obtenant même l’abjuration solennelle de son chef à Orte.
On a de lui deux ouvrages : Miroir de l’Humanité de Jésus et Miroir des Pécheurs ou Dernier Jugement Universel.
Parmi les faits extraordinaires qu’on a rapportés sur Giacomo, se trouve cette mystérieuse manifestation d’un Crucifix, d’où jaillit du Sang sur la tête de Giacomo, comme signe certain de son salut éternel.
Il fit beaucoup de miracles. Le dernier eut lieu sur son lit de mort : pour réconforter les confrères, Giacomo se fit apporter de l’eau fraîche, qu’il changea en bon vin d’un geste de bénédiction, avant de s’endormir pieusement dans le Seigneur.
Certains avancent comme date de cette mort le 15 août 1301, mais le Martyrologe au 22 août.
Son culte fut confirmé en 1672.