Catherine Jarrige
1754-1836
Née le 4 octobre 1754 à Doumis (Chalvignac, Cantal) dans une pauvre famille de paysans qui comptaient sept enfants, Catherine s’appelait communément Catinon.
Gaie et espiègle, elle travaillait aux champs avec tous les siens, et fut placée comme domestique à neuf ans, l’année de sa première communion, qui la marqua profondément.
Sa mère mourut en 1767.
En 1774, elle partit avec sa sœur Toinette à Mauriac pour s’installer comme dentelière ; c’est là qu’elle commença à s’occuper des pauvres et des malades.
Elle connut les Dominicaines et entra dans le Tiers-Ordre, comme le fit sa sainte Patronne, sainte Catherine de Sienne. Ce fut l’origine de son surnom de Menette (petite moniale). Elle renonça dès lors à danser la bourrée et répétait sans cesse : J’aimerais que les gens se confessent autant de fois que j’ai dansé la bourrée.
Elle se donnera entièrement à l’assistance des pauvres, des malades, des plus humbles, quêtant auprès des gens plus aisés en réveillant leur conscience.
Bien évidemment, elle sera la première à protéger les prêtres réfractaires durant la Révolution, à ses risques et périls d’ailleurs.
C’est ainsi qu’elle accompagnera un jeune prêtre, François Filiol, jusqu’à l’échafaud ; arrêtée, elle sera pourtant relâchée par le tribunal révolutionnaire.
Après la tourmente, elle continua son activité caritative, jusqu’à sa mort, le 4 juillet 1836.
Elle a été béatifiée en 1996.