José Maximo Moro Briz
1882-1936
Il naquit le 29 mai 1882 à Santibánez de Béjar (Salamanque), de Jorge Moro, un excellent pédagogue qui enseigna pendant près d’un demi-siècle, et Fernanda Briz. Ces parents très chrétiens eurent sept enfants, dont trois se consacrèrent à Dieu et à l’Eglise.
José Maximo fut prêtre, Modesta fut Fille de la Charité ; tous deux moururent martyrs (Pour Modesta, v. 31 octobre). Le troisième, Santos, fut évêque à Ávila pendant plus de trente années.
Après de brillantes études au séminaire d’Ávila, José Maximo fut ordonné prêtre en 1910.
Les paroisses de son apostolat sacerdotal furent : Santa Lucía à Gredos, Tormellas, Velayos, Navalonguilla, El Barco (Ávila), pour arriver finalement à Cebreros en 1926, comme curé.
Il ouvrait lui-même son église, tôt le matin, et y faisait une longue oraison. Il montra beaucoup de sollicitude envers tous les paroissiens, spécialement envers les nécessiteux et les malades. Pour être plus efficace, il obtint un vicaire, Zacarías Cecilio Martín y Martín, futur martyr, non encore béatifié.
Le 22 juillet 1936 il reçut les premières menaces sérieuses contre sa vie. Le 24, peu après midi, des miliciens vinrent assaillir le presbytère. Don José fut amené sur la place, où l’attendait une camionnette ; on le fit monter sans ménagement, avec des insultes, et il se trouva au milieu de vingt autres miliciens. Le véhicule prit la route de Tiemblo. Les miliciens avaient vraiment hâte de tuer le prêtre. Ils l’obligèrent à descendre et à se mettre contre le fossé ; le prêtre allait s’évanouir, des miliciens le soutinrent.
Une première balle rejoignit, par erreur, un des miliciens, qui reçut alors l’absolution de don José - son dernier acte sacerdotal. Aussitôt une seconde balle atteignit don José, qui tomba mort. Il venait encore de pardonner à ses bourreaux.
C’était le 24 juillet vers seize heures trente.
Don José Maximo fut béatifié en 2013.