Santiago García Molina
1892-1936
Santiago (Jacques) naquit dans le centre de l’Espagne, à Moral de Calatrava (Ciudad Real), le 14 décembre 1892 et fut baptisé le même jour.
En 1900, il entra dans l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu à Ciempozuelos (Madrid), fit le noviciat à Carabanchel Alto (Madrid) et les vœux en 1913, prenant le nom de Diego de Cadix.
Ses lieux de destination furent Barcelone, Saint-Raphael à Madrid, Jerez de la Frontera (Cadix).
Puis il partit pour la Colombie, de 1920 à 1928, huit années dont trois comme supérieur.
De retour en Espagne, il fut à nouveau à Madrid, Jerez de la Frontera et Ciempozuelos. Dans cette dernière communauté, en 1936, il était conseiller et secrétaire provincial.
Le 7 août, les miliciens firent irruption dans la maison, arrêtèrent les Religieux et les portèrent à la prison San Antón, où ils restèrent environ quatre mois.
On le voyait toujours joyeux, dit-on, prêt à donner sa vie pour la foi. Le dernier jour de sa vie, juste avant de partir pour le peloton d’exécution, il reçut tranquillement la profession religieuse in articulo mortis de quelques novices ; par ce rite bref et presque silencieux, les novices pouvaient se sentir pleinement consacrés, avant de mourir.
Le 28 et le 30 novembre, il y eut plusieurs «appels», et Santiago fut de ceux du 30 novembre.
En partant, il lança aux autres : A très vite ! Au Ciel !
Les mains liées derrière le dos, il fut conduit à Paracuellos de Jarama.
C’était le 30 novembre 1936. Le père Santiago fut béatifié en 1992.
Santiago García Molina
1892-1936
Santiago (Jacques) naquit dans le centre de l’Espagne, à Moral de Calatrava (Ciudad Real), le 14 décembre 1892 et fut baptisé le même jour.
En 1900, il entra dans l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu à Ciempozuelos (Madrid), fit le noviciat à Carabanchel Alto (Madrid) et les vœux en 1913, prenant le nom de Diego de Cadix.
Ses lieux de destination furent Barcelone, Saint-Raphael à Madrid, Jerez de la Frontera (Cadix).
Puis il partit pour la Colombie, de 1920 à 1928, huit années dont trois comme supérieur.
De retour en Espagne, il fut à nouveau à Madrid, Jerez de la Frontera et Ciempozuelos. Dans cette dernière communauté, en 1936, il était conseiller et secrétaire provincial.
Le 7 août, les miliciens firent irruption dans la maison, arrêtèrent les Religieux et les portèrent à la prison San Antón, où ils restèrent environ quatre mois.
On le voyait toujours joyeux, dit-on, prêt à donner sa vie pour la foi. Le dernier jour de sa vie, juste avant de partir pour le peloton d’exécution, il reçut tranquillement la profession religieuse in articulo mortis de quelques novices ; par ce rite bref et presque silencieux, les novices pouvaient se sentir pleinement consacrés, avant de mourir.
Le 28 et le 30 novembre, il y eut plusieurs «appels», et Santiago fut de ceux du 30 novembre.
En partant, il lança aux autres : A très vite ! Au Ciel !
Les mains liées derrière le dos, il fut conduit à Paracuellos de Jarama.
C’était le 30 novembre 1936. Le père Santiago fut béatifié en 1992.