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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 00:00

François-Régis Clet

1748-1820

François-Régis naquit le 19 août 1749 à Grenoble (Isère), treizième des quinze enfants de Césaire Clet et de Claire (Bourquy). La famille est apparentée à Stendhal.

Le papa est marchand de toiles à Grenoble ; une des sœurs de François-Régis sera carmélite, un frère sera chartreux.

François-Régis étudie au collège de Grenoble, puis rejoint les Lazaristes à Lyon, en 1769.

Il fait la profession religieuse en 1771, est ordonné prêtre en 1773, et va enseigner la théologie morale au séminaire d’Annecy pendant quinze ans, où il reçoit le gentil surnom de bibliothèque ambulante.

En 1788, lors d’un chapitre général, il est nommé responsable du Grand séminaire et de la maison-mère des Lazaristes à Paris.

En 1791 il part pour la Chine. Après quelques mois à Macao, il rejoint le Kiang-si (Jiangxi) sous un déguisement ; il est le premier missionnaire européen, mais il n’arrive pas à apprendre la langue locale, malgré un travail qu’il qualifie d’ indécrottable.

Une lettre à son frère chartreux révèle son humilité et sa persévérance : Il est à peu près de la première évidence que je ne suis bon à rien : toutefois la rareté des missionnaires dans ce vaste Empire ne permet pas, en conscience, de retourner en Europe, car, comme dit le proverbe, il vaut mieux que la terre soit labourée par des ânes que si elle demeurait absolument sans culture.

En 1793, il part pour le Hou-kouang où il devient supérieur de la mission. Pendant près de trente années, son zèle le fait évangéliser trois provinces : Jiangxi, Hubei, Hunan.

Il traverse les persécutions de 1805, 1811, 1818, mais est finalement arrêté en juin 1819 près de Nan-Yang-Fou, suite à une dénonciation. 

Emprisonné, torturé, chargé de la cangue, des fers aux pieds, aux mains et au cou, il devra faire à pied un trajet de vingt jours pour rejoindre la ville où il doit être jugé. Pénible épreuve, qui comporte une consolation : en prison, il retrouve un prêtre chinois et dix autres chrétiens, avec lesquels il peut prier.

Il est condamné à mort. En attendant la confirmation de la sentence par l’empereur, François-Régis écrit encore : Je me prépare à la mort en répétant souvent avec Saint Paul : ‘si je vis, c’est pour Jésus-Christ et la mort sera pour moi un gain.’

Il est exécuté par strangulation, dans la nuit du 17 au 18 février 1820 à Ou-Tchang-Fou. 

Ce même 18 février, en 1862, sera martyrisé Jean-Pierre Néel avec ses Compagnons.

Signalons aussi que Jean-Gabriel Perboyre, un autre lazariste et grand admirateur de saint François-Régis Clet, mourra à son tour martyr en 1840 (v. 11 septembre).

Béatifié en 1900, François-Régis Clet sera canonisé en 2000 parmi les cent-vingt Martyrs de Chine.

 

 

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 00:00

Franciscus Tōyama Jintarō

1600-1624

 

 

 

Franciscus était né vers 1600 à Yamanashi (Japon).

C'était un laïc du diocèse de Funai.

Il fut martyrisé à Hiroshima le 16 février 1624, approximativement à vingt-quatre ans, l’âge d'autres grands Saints comme Louis de Gonzague, Thérèse de Lisieux, Gabriel de l'Addolarata...

 

Franciscus Tōyama Jintarō fait partie des cent quatre-vingt-huit Japonais martyrs, béatifiés ensemble en 2008.

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 00:00

Francisco Borrás Romeu

1861-1937

 

Francisco naquit le 14 avril 1861 à San Jorge (Castellón, Valencia, Espagne). On trouve parfois son nom de famille sous la forme Román, probablement erronée.

Il se maria vers vingt-trois ans, mais fut veuf très vite, car son épouse mourut du choléra durant l’épidémie qui désola l’Espagne dans les années 85-86.

Francisco se destina alors à l’Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dieu, et prit le nom de Tobías (ce personnage biblique qui s’occupait d’ensevelir les morts, voir Tb).

Après plusieurs postes à Campozuelos, Saragosse, Carabanche Alto et Grenade, il fut orienté vers l’hôpital des malades mentaux à Campozuelos (Madrid).

Le 7 août 1936, il fut arrêté une première fois avec ses Confrères et enfermé à San Antón (Madrid), mais fut relâché, à cause de son grand âge, croit-on (il avait effectivement déjà soixante-quinze ans, avec des ennuis de santé). De fait, il ne fut pas exécuté avec les autres à Paracuellos, en novembre 1936 (bien que parfois on trouve la date de son dies natalis au 24 novembre, y compris dans un document de l’Ordre).

Libre, donc, il se dirigea vers une autre maison de l’Ordre, à Malvarrosa (Valencia). Mais là aussi, d’autres Confrères avaient été arrêtés et assassinés. Il en éprouvait une joyeuse admiration : Quel bonheur ont eu les Martyrs ! Ils souffrirent peu de temps et ensuite il jouissent de Dieu pour l’éternité !

 Cette fois-ci, il fut arrêté, interrogé.

N’ayant pas caché son identité religieuse, il fut assassiné non loin de Valencia, à Vinarós, le 11 février 1937 (et très certainement pas le 11 février 1936).  

Il fut béatifié, cette fois-ci avec ses Confrères, en 1992.

 

 

 

 

 

 

 

Cette fois-ci, il fut arrêté, interrogé. On lui tendit un piège, lui lisant un soi-disant courrier de Valencia, où ses Supérieurs lui demandaient de les y rejoindre. Content, il se mit en marche, mais fut rejoint sur la route. Il fut assassiné non loin de Vinarós (Castellón), le 11 février 1937 (et très certainement pas le 11 février 1936).

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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 00:00

Francisco Luis Febres Cordero 

1854-1910

 

Francisco naquit le 7 novembre 1854 à Cuenca (Equateur), d’un père très en vue en politique, mais qui devint plutôt professeur de séminaire, et d’une mère extrêmement croyante qui obtint par ses prières la guérison de son garçon, né estropié des jambes.

Le petit garçon fut très précoce ; à l’école chez les Frères des Ecoles Chrétiennes qui venaient d’ouvrir une école à Cuenca (1863), Francisco s’enthousiasme pour l’étude et exprime son désir d’entrer en religion chez les Frères. 

Les parents, cependant, auraient préféré que leur fils devînt prêtre, de sorte que l’unique recours de Francisco fut sa Maman du ciel : la maman de la terre finit par signer l’autorisation et Francisco entra chez les Frères des Ecoles Chrétiennes le 24 mars 1868, veille de l’Annonciation. Le papa restera quand même fâché de cette décision, et n’écrira pas un mot à son fils durant cinq années.

Francisco a quatorze ans, et prend le nouveau nom de Miguel : un an après, on l’envoie déjà enseigner dans l’école de Quito ! Miguel demeurera professeur pendant trente-huit années.

Devant enseigner l’espagnol, et ne disposant pas de livres imprimés, il se mit à composer des ouvrages que le gouvernement fera adopter dans tout le pays.

Miguel publia aussi des ouvrages de catéchèse, et il sera particulièrement attentif à la préparation des petits à la Première Communion, jusqu’en 1907, l’année où il partira pour l’Europe.

Malgré le gouvernement anti-clérical de l’époque (c’était avant l’élection de Gabriel García Moreno en 1861), la réputation de Miguel se répandait dans tout le pays. En raison des traductions qu’il avait faites des œuvres et de la vie de saint Jean-Baptiste de la Salle (v. 7 avril), c’est lui qui fut chargé de représenter son institut pour l’Equateur lors de la béatification du saint Fondateur à Rome.

Encore aujourd’hui ses textes ont été adoptés à l’échelon national pour leur exceptionnelle clarté, la méthodologie, la langue coulante, et on les considère comme un guide sûr pour l’étude de la langue espagnole de tout niveau.

Elu à l’Académie de l’Equateur, il devint alors une célébrité internationale. En 1894, il donna le départ à un institut pour la formation des adultes, que malheureusement un décret gouvernemental fit bientôt fermer. Miguel retourna à l’enseignement dans une école libre, en 1896, pour devenir ensuite maître des novices et président de l’Ecole libre en 1902, poste qu’il n’occupa qu’un an.

Pendant ce temps, on le demandait en Europe, car on avait besoin d’un expert pour former rapidement les religieux à la langue espagnole : il vint quelques mois à Paris, puis dans la maison-mère de Belgique (Lembecq-les-Hal) en 1907, où on lui demanda de traduire encore d’autres textes du français en espagnol. 

Mais comme le climat ne lui réussissait pas, on l’envoya à Premia de Mar (Barcelone) en 1909. Là encore, une révolution anti-cléricale survint, déclenchant une grève générale et des incendies d’églises : les Frères se réfugièrent dans un aviso-torpilleur du port, puis dans le collège Bonanova, et ce fut encore notre frère Miguel qui était là pour porter en sécurité les Hosties du Saint-Sacrement.

Tous ces événements ne manquèrent pas d’altérer encore plus la santé du frère Miguel, qui fit encore un pélerinage à la Madonne de Saragosse. En janvier 1910 il fut atteint de pneumonie et mourut le 9 février.

En Equateur, ce fut un deuil national.

En 1937, par crainte de profanations au moment de la révolution espagnole, on transféra ses reliques en Equateur, où des célébrations nationales marquèrent le centenaire de sa naissance.

Les biographes du frère Miguel disent que sa vie spirituelle était toute faite de pratiques méticuleuses, de saintes résolutions, parfois difficiles à comprendre aujourd’hui. Mais ils s’accordent pour lui reconnaître un amour de Dieu constant, qui s’exprimait dans la mission apostolique et dans son souci ininterrompu du bien des Frères et de leurs élèves. Il eut une particulière dévotion à l’Enfant-Jésus.

Francisco Luis Febres Cordero, ou frère Miguel de la Salle, fut béatifié en 1977, et canonisé en 1984. Il est commémoré le 9 février. 

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 00:00

Francesco Pontillo

1729-1812

 

Francesco naquit à Taranto (Pouilles, Italie du Sud) le 16 novembre 1729, de Cataldo et Grazia Procaccio, aîné de quatre enfants.

Il reçut au baptême les noms de Francesco, Antonio, Pasquale, qui furent comme d’involontaires présages de sa vie franciscaine : franciscain, il répétera les miracles de s.Antoine de Padoue, la ferveur eucharistique de s.Pasquale.

Francesco grandit dans la ferveur : visites au Saint Sacrement, dévotion à Marie, membre de la confraternité du Rosaire.

Il est probable qu’il restât quasi illettré, car tout jeune il fut envoyé travailler chez un tanneur, tout en conservant ses habitudes de dévotion : avant d’aller travailler, il assistait à la messe et communiait, en commençant son travail il faisait un grand signe de croix… au point que son patron disait : Depuis que j’ai Francesco chez moi, ma boutique est devenue un oratoire.

Le père de Francesco mourut en 1747, et Francesco dut travailler suffisamment pour nourrir sa mère et ses petits frères. Il se mit alors au métier de cordier, un peu plus rentable que l’autre, ce qui lui permit aussi d’aider les pauvres, sans rien conserver pour lui-même.

Il souffrit de voir sa mère se remarier, mais son beau-père eut la bonté de le laisser libre de son travail, de son salaire et de ses devoirs familiaux, de sorte qu’il put librement choisir la voie religieuse à laquelle il aspirait depuis longtemps.

A vingt-quatre ans donc, il entra chez les Franciscains de Taranto, dans la branche des réformés ou Alcantarini. Il prit d’abord le nom de Egidio (Gilles) de la Mère de Dieu, puis préféra Egidio Maria de Saint-Joseph, en référence à l’humble vie de la Sainte Famille de Nazareth.

Le noviciat eut lieu à Galatone. Puis il passa à Squinzano, puis à Naples en 1759, au couvent de saint Pasquale de Chiaia.

D’abord à la cuisine, il s’occupa ensuite du tissage de la laine, puis devint le portier du couvent, toujours aimable et délicat avec les visiteurs, quels qu’ils fussent. Il faut préciser ici que, selon la volonté du fondateur et réformateur Pedro di Alcantara, la charge de portier doit être confiée au meilleur des frères, car c’est de ce premier contact que les visiteurs conserveront un bon sentiment de tout le couvent.

De fait, la patience du frère Egidio, sa charité, sa douceur, furent les qualités dont parlèrent bien vite tous les malheureux de Naples, et ils étaient nombreux, qui venaient frapper à la porte. Constatant cette sainteté peu commune, les supérieurs nommèrent ensuite Egidio quêteur, charge qu’il devait exercer dans les rues et places publiques, et qu’il recouvra durant un demi-siècle.

Bien sûr, Egidio ne se contentait pas de demander de l’argent : il parlait, il visitait, il consolait, il transmettait la paix, il écoutait ceux qui lui confiaient des intentions de prières, il partageait les peines et les chagrins de tous. La journée finie, il repartait aux pieds de Notre-Dame du Puits, où il passait la nuit à prier, à pleurer, à implorer pour les malades, les familles pauvres, les égarés, les pécheurs. Il mérita bientôt le surnom de Consolateur de Naples.

Finalement, tous recouraient à lui, croyants ou sceptiques. On ne compte pas les effets miraculeux de sa prière, qu’il dissimulait en exhibant une relique de saint Pasquale Baylon qu’il conservait toujours. Les miracles qu’on lui attribua sont légion : guérisons, prédictions, multiplications de fruits ou légumes, résurrections même… 

On cite universellement ce miracle vraiment extraordinaire, concernant une génisse appartenant au couvent.

Celle-ci se promenait souvent par les rues de Naples, avec au cou le nom du couvent (San Pasquale), et rentrait fidèlement tous les soirs ; elle s’appelait Catarinella (Catherinette). Un jour, elle ne revint pas. Egidio va droit à la boutique d’un certain boucher et lui intime l’ordre d’aller à «telle» grotte, qui servait à l’époque de chambre froide : Catarinella avait déjà été mise en morceaux. Egidio se fait apporter la peau de la bête, y replace tous les morceaux, recoud la peau et, avec un grand signe de croix proclame : Au nom de Dieu et de saint Pasquale, Catarinella, lève-toi et… au couvent ! Et la bête s’en revint «chez elle».

Egidio souffrait déjà d’une douloureuse sciatique ; il prit en plus un asthme pénible, compliqué d’une «hydropisie» ou œdème de poitrine et finalement mourut le 7 février 1812.

 

Il fut béatifié en 1888 et canonisé en 1996.

 
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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 00:00

Francesco Maria Lantrua

1760-1816

 

Francesco naquit le 15 mars 1760 à Molino (Triora, Ligurie, Italie), de Antonio Maria Lantrua et Maria Pasqua Ferraironi.

Après quelques études chez les Barnabites de Porto-Maurizio, il entra en 1777 chez les Frères Mineurs Conventuels de Rome, où il prit le nom de Giovanni (Jean), rendu en chinois par Liu Fangji ou Liu Fang-chi.

Ordonné prêtre en 1784, il enseigna d’abord la théologie à Tivoli, Tarquinia. Gardien (c’est-à-dire supérieur) à Tarquinia, Velletri et Montecelio, il fut ensuite envoyé comme missionnaire en Chine, où il arriva à Macao en 1800 : il commença par se vêtir à la chinoise, apprendre le chinois, et initia son activité de prédication.

Il exerça le ministère sacerdotal parmi sept-mille fidèles, résidant surtout à Wangijawan (Hanzhong).

A partir de 1812 il travailla dans le vicariat apostolique de Hu Guang.

Arrêté pour activité «subversive», il célébra la messe pour la dernière fois le 26 juillet 1815. Il fut arrêté avec d’autres fidèles, torturé et mis en prison.

Le 7 février 1816, il fut conduit au lieu du supplice : après avoir fait le signe de la croix, il s’inclina cinq fois, à la manière des Chinois chrétiens, en signe de reconnaissance à la Sainte Trinité : pour la création, pour la rédemption, pour la foi, pour la grâce des sacrements, pour toutes les grâces reçues.

Lié à une croix, il fut étranglé avec une corde qu’on lui serra autour de la gorge, à Changsha (Hunan),.

 

Il fut béatifié en 1900, et canonisé en 2000.

 
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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 00:00

Francesco Spinelli

1853-1913

 

Francesco naquit le 14 avril 1853 à Milan (Italie), de parents fermiers au service des Marquis Stanga.

Il grandit dans la foi, dans la joie ; sa mère lui apprit à visiter les malades, et lui réunissait volontiers ses camarades pour leur organiser de petits spectacles, et leur parler de Jésus-Christ.

Répondant à l’appel divin, il reçut le sacerdoce en 1875 à Bergame.

Lors de son pèlerinage à Rome (car 1875 est une Année Sainte), il eut une vision dans la basilique de Sainte-Marie-Majeure : il vit des Religieuses en adoration devant le Saint-Sacrement. Sa vraie vocation se dessinait.

Pour commencer, il exerça l’enseignement dans une école du soir, dans une paroisse, au séminaire ; il fut aumônier de Religieuses.

En 1882, avec quelques jeunes filles, il ouvrit un premier couvent de Sœurs Adoratrices.

Bientôt, s’ouvriront d’autres maisons pour accueillir des malades, des handicapés, des pauvres.

En 1889, à la suite d’un involontaire problème financier, don Spinelli dut affronter un procès et quitter le diocèse de Bergame pour s’installer à Crémone. La fondation se divisa en deux branches : les Sœurs Sacramentines d’un côté, et les Sœurs Adoratrices du Saint-Sacrement de l’autre, dont s’occupa don Spinelli.

Ces Adoratrices furent approuvées : elles adoraient le Saint Sacrement jour et nuit, et assistaient les pauvres et les souffrants.

Don Spinelli se porta auprès de tous les nécessiteux, particulièrement auprès des handicapés, qu’il aidait à valoriser leurs propres possibilités pour tenter de les rendre plus autonomes.

Don Francesco Spinelli mourut à Rivolta d’Adda (Cremona) le 6 février 1913 ; il fut béatifié en 1992 et canonisé en 2018.

L’autre branche des Sœurs Sacramentines évolua aussi, et leur Fondatrice, Caterina Geltrude Comensoli a été canonisée (v. 18 février).

 

 

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 00:00

Francisco Blanco Pérez

1570-1597

 

Il naquit à Santa María de O Tameirón ou dans les environs (Monterrey, Galice, Espagne). Il semble qu’il n’ait été baptisé qu’à sept ans, en 1577. Ses parents étaient Antonio Blanco et Catalina Pérez.

Des «histoires» ont circulé sur son enfance. 

Il s’amusait à prendre du grain dans des champs pour donner aux oiseaux ; quand les maîtres s’en plaignirent à son père, il lui répondit de ne pas s’inquiéter : ce furent justement ces champs-là qui donnèrent la meilleure récolte.

Une autre fois, la charrette de grain se renversa avec les bêtes qui la tiraient et toute la récolte était par terre. Le temps que le papa appelât des hommes du village pour l’aider, ils trouvèrent le petit Francisco en train de faire avancer les bêtes et la charrette, comme si rien ne s’était passé. Et quand le papa lui demanda qui l’avait aidé, il répondit que c’était le Bon Dieu, et qu’il s’était seulement cassé un ongle.

Il fit d’excellentes études d’abord à Verín, puis à Salamanque. De là, il abandonna les études pour entrer chez les Franciscains de Villalpando en 1586.

On lui confia l’infirmerie, et il montra la plus grande diligence envers les malades, toujours avec douceur.

Ce fut un Religieux particulièrement innocent d’âme, si pur que, lorsqu’on apprit la nouvelle de son martyre, on dit qu’il avait conquit trois couronnes : le martyre, la sainteté et l’innocence.

Après la profession (1587), il reprit les études à Salamanque, mais en s’imposant de telles mortifications qu’il en perdit la santé ; on l’envoya se reposer à Pontevedra.

Là, il rencontra un Confrère qui allait partir pour les Indes. Il voulait l’accompagner, mais sa santé n’était pas rétablie. Il imagina alors d’aller coucher neuf nuits de suite dans le cimetière, sur la tombe de Juan de Navarrete, un Religieux mort en odeur de sainteté : le neuvième jour, il était en pleine forme.

Il n’était que diacre quand il put enfin partir pour les missions d’Extrême-Orient (1593). Le voyage se faisait par le Mexique, où Francisco reçut l’ordination sacerdotale (car il n’y avait pas encore d’évêque à Manille) et l’on parvint enfin à Manille, où il acheva ses études de théologie avec le père Martín de l’Ascension, avec lequel il allait passer au Japon et y partagerait bientôt le martyre.

Francisco fut à Miyako, où il s’occupa de la léproserie et surtout, en trois mois, apprit la langue. Pour lui nous, les religieux, nous n’avons pas de patrie ; ma patrie actuelle est le Japon, et mes compatriotes, les Japonais. Le père Martín parla au Supérieur des Philippines de la facilité quasi miraculeuse que Francisco eut à apprendre le japonais, qui lui semblait un jeu d’enfant.

 

L’arrestation du père Martín et d’autres Compagnons eut lieu le 8 décembre 1596.

Le 8 janvier 1597, ils furent tous condamnés à mort. 

Le martyre eut lieu le 5 février 1597.

Il se pourrait que Francisco soit l’unique Saint de Galice.

 

 

Voir la notice : Japonais martyrs à Nagasaki 5 février 1597


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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 00:00

Felipe de las Casas y Martínez

1572-1597

 

Felipe naquit à Mexico en 1572, aîné des onze enfants de Alfonso de las Casas et Antonia Martínez, des parents espagnols. Le papa était parent du célèbre Religieux missionnaire, Bartolomé de las Casas.

Le petit Felipe était vif et espiègle. Il étudia à Mexico et s’intéressa à l’artisanat de l’argent, de sorte que, plus tard, les gens du métier le prirent comme Patron.

Il dut commettre quelques désordres : sa famille l’expulsa. Il se réfugia dans un couvent franciscain, mais en ressortit et retomba. A vingt-et-un ans, Felipe s’en alla aux Philippines, en quête d’aventures. Mais ses «aventures» le menèrent au couvent des Franciscains de Manille, où il prit le nom de Felipe de Jésus.

Un an après, il fit la profession (1593). Trois ans après, il devait recevoir l’ordination sacerdotale : il repartit pour cela à Mexico, car les Philippines n’avaient pas encore d’évêque.

En réalité, le voyage fut des plus mouvementés, et le bateau arriva… au Japon, où commençait justement la persécution.

Felipe fut à Miyako et partagea désormais le sort des Martyrs.

Le 8 janvier 1597, ils furent tous condamnés à mort. 

Le martyre eut lieu le 5 février 1597.

Felipe était mal attaché à la croix, de sorte que l’anneau du cou l’étouffait ; on lui donna tout de suite deux coups de lance dans la poitrine ; il mourut en répétant : Jésus !

Il est le premier Saint du Mexique.

 

 

Voir la notice : Japonais martyrs à Nagasaki 5 février 1597


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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 00:00

Francisco Andrade Arco

1544-1597

 

Francisco était né vers 1544 à La Parilla (Valladolid, Espagne).

Il entra chez les Franciscains Alcantarins comme frère convers, avec le nom de Francisco de Saint-Michel et rejoignit les missions extrême-orientales du Japon.

Il fut favorisé du don des miracles et opéra des conversions.

L’arrestation des Religieux eut lieu le 8 décembre 1596.

Le 8 janvier 1597, ils furent tous condamnés à mort. 

Le martyre eut lieu le 5 février 1597.

 

 

Voir la notice : Japonais martyrs à Nagasaki 5 février 1597


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