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17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 22:19

Theophilos de Constantinople

† 750

 

Dans le cadre de la lutte iconoclaste, ce moine fut cruellement torturé à Constantinople, puis exilé sur ordre de Léon l’Isaurien.

Il s’éteignit vers le milieu du 8e siècle.

Saint Theophilos de Constantinople est commémoré le 2 octobre dans le Martyrologe Romain.

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24 septembre 2016 6 24 /09 /septembre /2016 21:36

Theodore de Canterbury

602-690

 

 Si l’on ne connaît pas la famille et les antécédents de Theodore, on connaît bien les grandes étapes de sa vie.

Theodoros, ce don de Dieu, eut dans sa destinée quelque chose de l’apôtre saint Paul : comme lui, il naquit à Tarse de Cilicie, vers 602 ; comme lui, il allait beaucoup voyager.

Si l’habitude de notre site est de nommer les Saints par le nom original de leur langue, nous donnerons à Theodoros son nom anglais, Theodore, puisque la Providence l’a destiné à œuvrer en Angleterre.

Tarse était un diocèse appartenant à la zone d’influence de Byzance, ce qui fait que Theodore reçut une culture grecque. Puis il y eut l’invasion persane et la prise des villes d’Antioche, Damas et Jérusalem en 613 ; la ville de Tarse tomba aux mains des Perses vers cette époque, et le jeune Theodore connut certainement la culture perse. Mais ces invasions n’empêchaient pas les jeunes étudiants de voyager, et l’on peut avancer avec d’assez fortes raisons qu’il connut aussi l’école exégétique d’Antioche et la culture syriaque. Quand enfin Tarse fut envahie par les troupes musulmanes, Theodore partit pour Constantinople, où il assimila tout ce qu’on pouvait lui enseigner en astronomie, astrologie, médecine, droit romain, rhétorique et philosophie. Son intelligence et sa science le faisaient surnommer philosophe.

Après Constantinople, Theodore gagna la Ville éternelle, où il se trouvait en 667.

Cette année-là, le pape avait reçu, envoyé par deux rois d’Angleterre, le prêtre Wighard, désigné pour devenir archevêque de Canterbury, mais celui-ci mourut de la peste… Deux autres candidats se récusèrent ; on «découvrit» notre Theodore, ce grand personnage à l’apparence monachale, discret : après quelques mois de préparation, le pape le consacra évêque le 26 mars 668 et l’envoya en mission.

Theodore partit le 27 mai, accompagné d’un théologien nommé Adrianus, et de Benoît Biscop (v. 9 et 12 janvier) ; on connaît leurs étapes : Marseille, Arles, Paris, Etaples. Theodore pénétra dans son diocèse un an plus tard, le 27 mai 669. On pourra remarquer avec intérêt que le voyage de Theodore commença et s’acheva sous les auspices de s.Augustinus, premier évêque de Canterbury, qui mourut le 26 mai 604. Theodore fut le septième.

Les rois de Kent et de Northumbrie accueillaient favorablement les coutumes romaines, mais non ceux de Wessex et de Mercie ; il fallait accorder les violons et rester dans la vérité ; Theodore ordonna des évêques qui suivraient sa direction. 

En 673 fut convoqué un synode à Hertford. La date de Pâques fut établie pour tous au dimanche suivant le 14 du premier mois lunaire (le nisan hébraïque) ; plusieurs canons définirent le rayon d’action des évêques, la stabilité des moines, la discipline des clercs ; un concile se réunirait chaque année.

Theodore se montra le réel organisateur de l’Eglise anglaise unie. Il favorisa la vie monastique, les écoles, l’usage du chant grégorien - lui qui était oriental ! 

Il savait à l’occasion se faire entendre : s.Chad (v. 2 mars) aimait se déplacer à pied dans son vaste diocèse, et ne voulait pas suivre le conseil de Theodore qui lui suggérait plutôt, par sage prudence, de prendre un cheval ; Theodore le mit en selle sans lui demander son avis, montrant par là une certaine force de tempérament - et de poignets !

On a vu dans la vie de s.Wilfrid (v. 24 avril) comment Theodore se préoccupa beaucoup du diocèse d’York : d’abord, il rétablit Wilfrid, qui avait été écarté illégalement ; puis il subdivisa ce grand diocèse en trois partie, obligeant Wilfrid à rester à l’écart de toute activité pastorale ; la mesure nous semblera excessive : sur son lit de mort, Theodore demandait la réintégration de Wilfrid. 

Theodore mourut le 19 septembre 690.

Saint Theodore de Canterbury est commémoré le 19 septembre dans le Martyrologe Romain.

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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 10:06

Théodard de Tongres

620-670

 

Sur Théodard se concentrent un certain nombre d’hypothèses que les historiens n’ont pas réussi à transformer en certitudes.

Théodard était peut-être né en Gaule ou en Austrasie, en tout cas vers 620, sous Clotaire II.

On lui a attribué la paternité de sainte Irmina (v. 24 décembre), mais avec des arguments insuffisants.

Il a pu être disciple de s.Remacle (v. 3 septembre). S’il s’avérait que ce dernier fut le vingt-sixième évêque de Tongres, Théodard lui succéda comme vingt-septième titulaire de ce même siège, vers 669.

Il voyageait dans la région de Spire, peut-être pour aller présenter quelques doléances au prince de la région, Childéric II, lorsqu’il fut assassiné près de cette ville.

Théodard est considéré comme martyr.

Saint Théodard de Tongres est commémoré le 10 septembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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17 juillet 2016 7 17 /07 /juillet /2016 23:00

Theodosia de Constantinople

† 745

 

De noble famille, Theodosia naquit sur la fervente prière de ses parents. Elle fut orpheline assez tôt et, ayant remis aux pauvres ce qui lui restait de l’héritage, se consacra, probablement au monastère de Sainte-Anastasie de Constantinople.

On ajoute parfois qu’elle consacra l’or et l’argent nécessaire pour l’écriture de deux icônes, en l’honneur du Christ Sauveur et de la Très Sainte Vierge Theotokos.

En 729, quand l’empereur Leon l’Isaurien commença la lutte contre les saintes Images (iconoclasme), il envoya un officier arracher de la porte de son palais une ancienne image du Christ, qui pouvait dater du 4e siècle. Theodosia s’y rendit aussi avec quelques compagnes et renversa l’échelle de l’officier, qui mourut de ses blessures. Les religieuses furent arrêtées et torturées. Theodosia reçut cent coups de fouets chaque jour pendant une semaine.

L’année suivante, la même Theodosia aurait aussi jeté des cailloux en direction de l’évêque Anastasios, intrus sur le siège patriarcal de s.Germanos (v. 12 mai).

L’agitation était telle que le clergé était partagé, la foule aussi, et une quinzaine d’année passèrent. A la fin, Theodosia s’étant sans doute manifestée de la même façon en d’autres occasions, elle fut amenée au Forum Bovis et exécutée : on lui perça le cou avec une corne de bélier.

On avance pour cet événement la date de 745.

Theodosia fut parmi les Saints les plus vénérés de Constantinople ; on l’invoqua particulièrement pour les malades, et encore plus à partir de 1306, quand un sourd-muet fut guéri par son intercession.

Sainte Theodosia de Constantinople est commémorée le 18 juillet dans le Martyrologe Romain.

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16 juillet 2016 6 16 /07 /juillet /2016 23:00

Theodosius d’Auxerre

440-515

 

D’après le liste épiscopale d’Auxerre, Theodosius en aurait été le onzième évêque, de 507 à 515.

Son prédécesseur fut s.Ursus (v. 30 juillet).

D’après ces dates, il assista en 511 au concile d’Orléans.

Il aurait reçu une ferme admonestation de s.Remi de Reims, au sujet d’un prêtre indiscipliné et envers lequel Theodosius préférait manifester la miséricorde divine : manifestement, il ne s’agissait pas d’une faute morale grave.

Son épiscopat dura huit ans et vingt-trois jours, et il mourut à soixante-quinze ans.

Saint Theodosius d’Auxerre est commémoré le 17 juillet dans le Martyrologe Romain.

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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 23:00

Turiau de Dol

† 749

 

Turiau - ou Thuriau, Thuriaf, Thurian, Thuriave, Thivisien - naquit vers la fin du 7e siècle, de parents nobles et riches, dit-on, non loin du monastère de Lanvollon.

Devenu gardien de troupeaux, il se fit enseigner l’alphabet par un prêtre, puis la grammaire et le latin. Doté d’une voix magnifique, il chantait les louanges de Dieu. L’évêque de Dol, Thiarmail (Armael), le remarqua, l’adopta et, à Dol, lui enseigna les sciences sacrées. Enfin, il l’ordonna prêtre, le destinant à lui succéder un jour.

Là-dessus, on annonça à Turiau qu’un seigneur avait pillé et incendié tout un monastère : Turiau alla trouver le seigneur qui, touché par la douce autorité de Turiau, demanda pardon et accepta humblement les sept années de pénitence qu’on lui imposait.

Turiau ressuscita la fille unique d’un autre seigneur du pays.

Il fut le neuvième évêque de Dol-de-Bretagne ; ayant accédé à ce siège épiscopal vers 733, il l’occupa jusqu’en 749 et mourut le 13 juillet, à un âge très avancé.  

Saint Turiau de Dol est commémoré le 13 juillet dans le Martyrologe Romain.

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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 23:00

Tommaso de Terreti

910-1000

 

La famille de Tommaso vivait à Reggio Calabria (Italie S) et l’enfant naquit vers 910.

Encore jeune, il entra à l’abbaye de Marie-Mère-de-Dieu à Terreti, proche de Reggio Calabria, où son obéissance, sa régularité, son humilité, furent un exemple pour tous les moines ; il devint abbé.

Son enseignement n’était pas dans les discours et les traités : sa vie était un enseignement. Il se retirait souvent dans des grottes du voisinage, où il s’isolait parfois plusieurs jours.

Il mourut le 5 juillet de l’an 1000.

On a écrit de lui qu’il fut peut-être le plus éminent représentant de la vie ascétique au 10e siècle. Quant à l’abbaye de Terreti, elle fut plusieurs fois ébranlée par des tremblements de terre et il n’en reste que quelques vestiges.

Saint Tommaso de Terreti est commémoré le 5 juillet dans le Martyrologe Romain.

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30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 23:00

   

 

Thierry du Mont d’Or

† 533

 

Thierry (Theodoricus) naquit à Auménancourt-le-Grand (Marne), d’un père nommé Macard et adonné au brigandage.

Il eut la grâce de ne pas suivre la voie que lui montrait son père et, quand celui-ci voulut le marier, Thierry exprima à son épouse le désir de conserver sa virginité ; il cherchait même à persuader celle-ci d’entrer dans quelque monastère, mais en vain.

Thierry fit ses adieux à cette épouse et s’en alla trouver à Reims s.Remi (v. 13 janvier). Sur le conseil de celui-ci, Thierry alla avec une certaine abbesse nommée Suzanne en-dehors de Reims pour y fonder un monastère, au Mont Or (Hor).

S.Remi ordonna prêtre Thierry, qui fut bientôt entouré de nombreux disciples. Parmi ceux-ci, vint Macard lui-même qui, touché par la grâce de la conversion, avait rejeté sa vie désordonnée et venait humblement se mettre sous la direction de son fils.

Un miracle retentissant se produisit bientôt. Le roi Thierry Ier était gravement malade d’un œil ; il fit venir Thierry, qui le guérit par une onction d’huile sainte. Le souvenir de ce bienfait fit naître l’habitude pour les rois, après leur sacre à Reims, d’aller manger à l’abbaye du Mont d’Or.

Thierry mourut en 533.

L’abbaye Saint-Thierry disparut en 1776.

Saint Thierry du Mont d’Or est commémoré le 1er juillet dans le Martyrologe Romain.

 

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 23:00

Tigris de Maurienne

6e siècle

 

Il y eut des évêques qui portèrent les noms de Loup, de Ours… il y a une vierge qui porta le nom de Tigre (le mot latin Tigris est féminin).

On n’en connaît pas les dates, mais si les circonstances semblent pouvoir la placer au 6e siècle, beaucoup de détails doivent rester au conditionnel.

Tigre aurait été une sainte femme originaire de Maurienne (Savoie), sans doute vierge, fort dévote, instruite dans les Ecritures saintes ; elle accueillait les pèlerins. 

Elle eut vent que des reliques importantes de s.Jean-Baptiste (v. 24 juin, veille de ce jour), se trouvaient à Alexandrie et voulut à tout prix s’en procurer, ne serait-ce qu’une parcelle. 

Elle se porta auprès de la châsse du Saint et y demeura le temps qu’il fallut pour recevoir cette insigne relique. Cela dura trois années, au terme desquelles descendit miraculeusement sur l’autel un pouce très lumineux, que le Ciel accordait à la patiente demoiselle.

Revenue à Maurienne, Tigris déposa son trésor dans l’église, qui devint la cathédrale du nouveau diocèse.

Signalons ici que des reliques de s.Jean-Baptiste se trouvent également dans la cathédrale de Gênes ; elles furent analysées par des spécialistes non informés de leur origine. Leur verdict fut que ces reliques appartenaient à un homme du premier siècle, fils de parents âgés.

Sainte Tigre est commémorée le 25 juin dans le Martyrologe Romain.

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23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 23:00

Théodulphe de Lobbes

† 776

 

Théodulphe (Thiou) fut moine en l’abbaye bénédictine de Lobbes, dont il devint le quatrième abbé vers 758.

En 765 eut lieu un concile à Attigny, où les vingt-sept évêques et dix-sept abbés signèrent un accord spirituel par lequel ils s’engageaient, au décès de l’un d’eux, à prier des psaumes et célébrer des Messes pour le repos de l’âme du Défunt. Théodulphe fut un des signataires.

Sa signature cependant nous éclaire sur un autre détail : il signe en effet Théodulphe, évêque du monastère de Lobbes, ce qui signifie que, tout abbé qu’il était, il avait en outre la qualité d’évêque. On dirait aujourd’hui qu’il était un abbé-mitré.

Il ouvrit une école monastique, modeste, mais qui se développera particulièrement un siècle plus tard ; on y enseigna, outre la théologie, la musique et l’histoire. En outre, la bibliothèque s’enrichit de nombreux volumes, grâce à l’intense activité des copistes et des miniaturistes. Un inventaire du 10e siècle recensera pas moins de trois-cent quarante-sept volumes.

Théodulphe mourut le 24 juin 776, laissant le souvenir d’un saint moine.

Saint Théodulphe de Lobbes est commémoré le 24 juin dans le Martyrologe Romain.

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