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18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 00:07

Tarasios de Constantinople

730-806

 

Tarasios (devenu Taraise en français) naquit vers 730 à Constantinople, de famille patricienne. Son père Georgios était éparque, haut magistrat connu pour son intégrité ; sa mère, Encratia, était un modèle de piété.

Le jeune homme grandit donc dans une ambiance favorable au développement de la vertu et de l’honnêteté. Il devint consul, puis secrétaire d’état sous l’impératrice Irini et son fils Constantinos.

Il faut rappeler ici que le patriarche de Constantinople, Paulos IV, avait eu la faiblesse de pencher du côté des iconoclastes ; mais en 784, une forte maladie le fit réfléchir et, plein de remords, il décida de se retirer dans le monastère de Florus. Il se jugeait digne d’être frappé d’anathème par les autres patriarches, et craignait le jugement de Dieu. Il désigna comme remplaçant Tarasios lui-même.

L’élu protestait : il n’était que laïque, n’avait aucune formation pour cette charge… Rien à faire, tous n’avaient d’yeux que pour lui. Il mit alors une condition : il faudrait réunir un concile général pour proclamer la foi catholique et consolider l’union des Eglises, déchirées par l’hérésie iconoclaste.

Tarasios fut donc sacré le jour de Noël 784 : à  cette date, l’Eglise n’était pas encore divisée par le déplorable schisme, et les fêtes étaient les mêmes en Orient et en Occident. On fêtait donc Noël le 25 décembre.

Il eut le souci de se mettre immédiatement en contact avec le pape Adrien Ier, lequel d’un côté déplora qu’on eût enfreint aux saints canons en élisant un laïque, d’autre part cependant reconnut là la volonté de Dieu.

Nouvel Ambroise (v. 7 décembre), Tarasios se mit entièrement à l’étude des Ecritures et des Pères pour être à même de bien exercer sa mission. Il se donna tout entier aux veilles, à la prière fervente ; il chercha à n’imiter que le Christ, dont il se sentait le serviteur : il ne souffrait pas de recevoir les services les plus ordinaires. Humble et généreux, il distribuait tout ce qu’il pouvait aux pauvres et pourvut des hôpitaux. Il fit construire à ses frais un monastère sur le Bosphore.

En 786, le concile si ardemment désiré s’ouvrit à Constantinople, mais à cause d’une faction d’iconoclastes qui vint perturber sérieusement l’ouverture de la première session, on se transporta à Nicée. L’hérésie condamnée, Tarasios se montra particulièrement prudent envers les responsables hérétiques : il les ré-admit dans la communion en les confirmant à leurs sièges respectifs. Le concile condamna à nouveau également la simonie.

Ces bons résultats ne suffisaient pas à Tarasios. Il rencontra aussi des difficultés. C’est ainsi qu’il refusa catégoriquement d’annuler le premier mariage de Constantinos, mais n’osa pas condamner le prince ; il condamna cependant le prêtre qui avait osé bénir le second mariage. Finalement, la mort de Constantinos effaça le scandale.

Les dernières années de Tarasios se passèrent dans le calme, mais la maladie l’attaqua. Il la supporta patiemment, comme une épreuve purificatrice. Il célébra la Messe jusqu’à la fin. Quelques jours avant sa mort, un témoin l’entendit, en extase, discuter avec les démons, qui fouillaient dans toute sa vie pour y trouver quelque manquement grave : mais Tarasios répondait calmement et retrouva finalement la paix.

Il s’endormit le 18 février 806 et fut enseveli dans le monastère qu’il avait fait construire.

Saint Tarasios est commémoré le 18 février au Martyrologe Romain.

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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 00:03

Troianus de Saintes

† 532

 

Troianus fut le cinquième évêque de Saintes (Charente-Maritime), mais ses dates d’épiscopat sont incertaines. En effet, la date de 511 qu’on indique pour le début de son épiscopat, coïncide avec l’épiscopat de son successeur, Petrus. Et on lui donne parfois pour successeur Eusebius (qui accéda au siège en 553), mais on le fait mourir vers 532…

Il reste que Troianus est attesté comme un homme d’une grande sainteté, hautement respecté et vénéré de son vivant déjà, au point que son habit était tout tailladé par les fidèles qui voulaient recueillir quelque «relique» de leur saint pasteur. 

Une nuit que Troianus se déplaçait avec son sous-diacre, ce dernier vit un vaste globe lumineux descendre du ciel et inonder de lumière l’évêque. Le sous-diacre entendit ce dialogue : Bénis-moi, je te prie, bienheureux pontife - Mais toi, Troianus, prêtre de Dieu, bénis-moi. Il y eut une accolade, les deux protagonistes prièrent et causèrent longtemps. Au terme de cette rencontre, Troianus expliqua au sous-diacre qu’il avait eu une vision de saint Martin (v. 11 novembre), et intima sévèrement le silence au sous-diacre, sous peine de mort. Le sous-diacre fut fidèle à l’ordre reçu et conserva son secret jusqu’à la mort du prélat.

Mais quand Troianus fut mort (532 ou 553), il raconta au clergé l’événement dont il avait été témoin, et en donna pour preuve qu’il allait mourir sur place, ce qui se passa effectivement aux yeux de toute l’assemblée présente.

Troianus, donc, mourut vers 532 ou vers 553. Des malades furent guéris à son tombeau.

Saint Troianus est commémoré le 10 février au Martyrologe Romain.

Le diocèse de Saintes fait maintenant partie de celui de La Rochelle.

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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 00:03

Teliavus de Llandaf

485-560

 

Le nom latin Teliavus connaît une multitude de traductions et orthographes. En gallois : Teliaw ; en anglais : Thelo ou Teilo ; en breton : Telo ; en français : Théleau, Thélio, Théliau (tous avec ou sans h) et encore Télyo. 

Ce personnage naquit vers 485 près de Monmouth (Pays de Galles), de Ensic et Guenhaff.

Il reçut sa formation de l’évêque de Llandaf, Dubricius (v. 14 novembre), puis fit un long pèlerinage à Jérusalem, avec s.David (Dawi) et s. Padarn (v. 1er mars et peut-être 16 avril). Au retour, Teliaw s’arrêta en Armorique, auprès de s.Samson (v. 28 juillet) : il y resta sept ans, d’abord pour éviter la peste qui sévissait dans son pays, ensuite pour administrer le monastère de Samson en son absence. Il devint suffisamment célèbre et faillit bien être acclamé évêque, mais il repassa au Pays de Galles.

Là, il entreprit d’instruire les jeunes. C’est de son enseignement si lumineux que lui vint le surnom de Eliud, du grec Hlios, soleil).

Il fonda le monastère de Llandeilo-Fawr (Dyfed).

C’est alors que la Providence décida de faire de Teliaw un évêque, pour succéder à Dubricius qui devait aller sur le siège de Caerleon.

Teliaw fut un évêque zélé. Sa science s’imposait à tous. Lors d’une épidémie de peste, il ne ménagea pas sa peine pour être auprès des malades et des mourants, mais le fléau l’épargna.

Il mourut fort âgé, un 9 février qu’on place vers 560.

Son successeur fut son propre neveu, Oudocée (v. 2 juillet).

Plusieurs noms, cités dans cette notice, ne se trouvent plus dans l’actuel Martyrologe Romain, parce que les historiens peinent à démêler de leurs vies ce qui est vraiment historique et ce qui ne l’est pas. Mais saint Teliaw est un de ceux qui ont été retenus.

Saint Teliaw est commémoré le 9 février au Martyrologe Romain.

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 00:00

Théophile le Jeune

† 792

 

Parmi les neuf Théophile dont parle le Martyrologe, un Théophile l’Ancien est commémoré le 1er juin, du 3e siècle. Le Théophile d’aujourd’hui est surnommé le Jeune parce qu’il vécut et mourut à une époque beaucoup plus tardive que la plupart des précédents, non moins célèbres.

Théophile était chef du thème maritime des Cibyrrhéotes (région du sud de l’Asie Mineure, act. Antalya), ce qui exclut d’emblée qu’il fût «jeune».

Profitant de troubles de l’empire bizantin, les Arabes se déchaînèrent sur mer et, dans une de ces campagnes de piraterie, Théophile fut fait prisonnier dans l’île de Chypre. 

Conduit au khalife Hâroun-ar-Rachîd (763-809), il fut invité par celui-ci à apostasier, mais Théophile résista à toutes les propositions d’honneur et d’argent, préférant rester fidèle à la religion chrétienne. Il resta quatre années en prison.

Finalement, il fut tué lors du dernier jour du ramadan, le 30 janvier 792.

Saint Théophile le Jeune, martyr, a été inscrit au Martyrologe du 30 janvier.

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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 00:00

Thierry II d’Orléans

† 1023

 

Thierry était né vers 980. On ne connaîtrait pas le nom de ses parents, mais il aurait eu un frère, Alberic ; leur père descendait de ce Thierry dont le nom est resté à la ville de Château-Thierry. Le grand-oncle de notre Thierry, Seguin, avait été archevêque de Sens.

Thierry, donc, fut formé à l’abbaye Saint-Pierre-le-Vif de Sens, où son oncle, Raynard, était abbé.

Après sa profession, il fut appelé à la cour du roi Robert qui, avec son épouse Constance, désirait bénéficier de ses conseils.

Rien d’étonnant à ce que le roi appuyât l’élection de Thierry au siège d’Orléans à la mort de Foulque (vers 1012). L’archevêque de Sens, Liéry, le consacra, mais la cérémonie fut agitée par le rival de Thierry, Oury (Odolric), qui était soutenu par la maison de Blois (selon certaines généalogies, Oury et Thierry auraient même été cousins-issus-de-germains). Oury alla ensuite jusqu’à agresser Thierry, le désarçonnant de son cheval. 

L’évêque Fulbert de Chartres cependant avait lui-même refusé d’assister à la cérémonie, prétendant que l’élection de Thierry avait été imposée par l’autorité laïque. Mais devant les agitations provoquées par Oury, il adopta lui-même une attitude conciliante, invita Oury à accepter la situation et même échangea avec Thierry une correspondance amicale.

Quant à Thierry, il eut une attitude royale envers son concurrent : il le prit auprès de lui, et lui prédit même qu’il lui succéderait.

Sur la fin de sa vie, Thierry fut éprouvé par de fréquentes maladies, conséquences de ses austérités et de ses travaux apostoliques. Pour donner du repos à son âme et quelque soulagement à son corps, il se retira à Saint-Pierre-le-Vif. Cette retraite ressemble fort à une démission ; Thierry, trop souffrant, avait dû renoncer à son siège, ce qui expliquerait bien que lors d’un synode de décembre 1022, ce fût justement Oury qui fut élu. 

Une autre thèse prétend que ce dernier avait fait évincer Thierry ; pire, il fit déterrer et jeter à la rue le corps de l’ancien chantre de la cathédrale, que Thierry avait dû nommer à sa place. Cela voudrait faire supposer qu’Oury avait conservé sa rancune pendant dix années…

Dans sa retraite, Thierry pensa faire un voyage à Rome au tombeau des Apôtres. Avant son départ, tandis qu’il priait dans l’église, la nuit du 19 au 20 janvier (1023), une voix céleste lui annonça que sa demeure était préparée dans les cieux. Il fit part de cette vision à quelques-uns des moines.

Il n’arriva cependant qu’à Tonnerre, où la fièvre le prit et il mourut peu après, le 27 janvier 1023.

C’est à ce jour que le mentionne le Martyrologe Romain.

 

 

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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 00:00

Trivier dans les Dombes

† 550

 

Trivier naquit en Neustrie, d’une famille romaine qui avait habité le pays de Cahors.

Ayant pris goût très tôt pour la vie contemplative, il alla chercher un asile dans un monastère près de Thérouanne (Picardie) et, à quarante ans, fut ordonné prêtre.

Le roi d’Austrasie ayant cédé à l’abbé deux prisonniers, ceux-ci furent confiés à Trivier. Finalement, ce dernier les reconduisit dans leur pays natif, les Dombes, où ils le prièrent de se fixer, lui promettant d’amples terrains.

Trivier se contenta d’un cabanon avec un petit jardin pour y cultiver des légumes. Il y partagea son temps entre la prière, le chant des hymnes et des psaumes, le jeûne, les veilles et les macérations.

Le Martyrologe Romain situe son dies natalis au 16 janvier, vers 550.

Saint Trivier fut retrouvé sans corruption soixante-dix ans plus tard, à la suite des miracles qui s’opérèrent.

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15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 00:00

Tarsitia de Rodelle

? 600

 

Tarsitia était la fille d’Ambert et Blitildis, de nobles parents ancêtres de la lignée royale française. Blithildis en particulier était, semble-t-il, la fille du Clotaire I (elle mourut en 603) ; le frère de Tarsitia fut Ferréol d’Uzès (v. 4 janvier). Toutefois les historiens ne sont pas unanimes sur ces parentés.

Notre Tarsitia, donc, vécut plusieurs années dans la solitude, à Rodelle, près de Rodez.

Elle se nourrissait du lait d’une biche (ou d’une chèvre).

Différentes sources mentionnent sa mort par le martyre, mais sans autre détail.

Après sa mort, serait apparue dans le ciel une grande lumière, invitant la population à vénérer cette Sainte.

Lors des funérailles, le convoi en rencontra un autre, qui portait en terre un autre défunt. L’évêque, Dalmatius (v. 13 novembre), posa sa main sur le défunt, qui resssuscita.

Les reliques de sainte Tarsitia furent préservées au moment de la Révolution et se trouvent au Carmel de Rodez.

Non loin de la grotte de Tarsitia se trouve une source, dont l’eau guérit les maladies des yeux.

Le dies natalis de Tarsitia est mentionné le 15 janvier au Martyrologe Romain, qui la dit vierge et martyre.

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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 00:00

Tillon (Théau) de Solignac

612-702

 

Tillon ou Thielman est le nom apparemment d’origine de ce personnage ; il est devenu Théau en France, Hillon en Allemagne.

Né vers 612 de parents non chrétiens de Saxe, il fut très jeune enlevé par des brigands et revendu sur une place des Pays-Bas : l’acheteur se trouvait être un certain Eloi, futur évêque de Noyon et l’illustre Grand saint Eloi de la chanson.

Eloi était grand argentier du roi Dagobert. Il commença par confier son pupille à l’abbaye de Solignac (Haute-Vienne), où l’enfant fit de rapides progrès autant dans les sciences que dans la vertu. Adolescent, il revint auprès d’Eloi pour se former à l’art de l’orfèvrerie. 

Théau occupait ses heures libres (et souvent des heures de la nuit) dans la prière, dans les larmes de pénitence. Aussi Eloi, devenu évêque à Noyon, lui conféra-t-il le sacerdoce.

La première mission que lui confia l’évêque, fut d’aller évangéliser les Saxons établis à Courtrai (act. Belgique), dont Théau connaissait bien la langue. Qui sait s’il n’y a pas retrouvé ses parents ? L’histoire ne le dit pas.

A la mort d’Eloi (659), Théau préféra retrouver sa première solitude et retourna à Solignac. On dit parfois qu’il y fut abbé, ce qui ne semble pas exact. Après un certain temps de vie monastique, il obtint de l’abbé la permission de vivre en reclus non loin de l’abbaye. Il se retira là où se trouve actuellement Nedde (Haute Vienne), puis Brageac (Cantal).

La sainteté de sa vie, sa simplicité, ses mortifications aussi, lui attirèrent beaucoup de visiteurs, curieux ou dévots : Théau les exhortait, les consolait. Aux malades, il faisait boire l’eau d’une source, qui les guérissait (à moins que ce fût là un saint subterfuge du Solitaire pour masquer les miracles que Dieu lui faisait opérer). Il eut aussi des disciples, près de trois-cents, dit-on.

Parvenu à cet âge vénérable de quatre-vingt dix ou même quatre-vingt quatorze ans, il sentit approcher sa dernière heure. Il dépêcha un jeune homme auprès de l’évêque de Limoges, pour le prier de vite venir l’assister et l’ensevelir. L’évêque, qui était lui-même malade, guérit immédiatement et accourut auprès de Théau.

Théau mourut le 7 janvier 702.

Son culte s’est rapidement répandu jusque dans les Flandres, où on l’invoquait pour obtenir la pluie, mais aussi pour les enfants malades. Ses reliques ont été partiellement détruites par les Calvinistes.

Saint Théau pourrait être le saint Patron de nos Théo. Le Martyrologe le mentionne au 7 janvier.

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12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 00:02

 

Thomas Holland

1600-1642

 

Thomas était né à Sutton (Prescot, Lancashire, Angleterre), probablement de Richard Holland.

Après ses études à Saint-Omer, il gagna Valladolid en 1621, où il se consacra en 1633.

En 1623, lors des négotiations pour l’alliance avec l’Espagne, Thomas assura le prince Charles de la fidélité des séminaristes de Valladolid, dans un discours prononcé en latin.

En 1624, il entra au noviciat des Jésuites à Watten (Flandres) et fut ordonné prêtre.

Il fit d’abord du ministère à Gent, et fut préfet à Saint-Omer ; en 1634, il retourna à Gent comme directeur spirituel et partit en mission en Angleterre.

Il se montra très habile pour se déguiser et, en plus, parlait couramment français, espagnol et flamand ; mais il fut probablement arrêté à Londres en 1642 sur une simple suspicion. On le mit dans la New Prison, pour le transférer à Newgate, puis à Old Bailey, le 7 décembre, ayant été soupçonné d’être prêtre, sans preuves décisives cependant. On l’invita à jurer qu’il n’était pas prêtre, ce qu’il ne pouvait pas faire, et la cour le déclara coupable. Le 10 décembre, il fut condamné à mort, malgré l’opposition de plusieurs membres de la cour.

Sur le chemin de la prison, il y avait beaucoup de gens, certains voulurent se confesser à Thomas. Les jours suivants, il put célébrer la Messe en prison.

Il devait être exécuté le 12 décembre : sur l’endroit de l’exécution, il eut la permission de prononcer un long discours et de prier longuement.

Contrairement à l’habitude, on le laissa mourir immédiatement, sans prolonger ses souffrances.

Thomas Holland, qui fut surnommé par ses confrères la bibliothèque de piété, mourut en martyr à Tyburn (Londres), le 12 décembre 1642.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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10 décembre 2015 4 10 /12 /décembre /2015 00:04

Thomas Somers

?-1610

 

Thomas était né à Skelsmergh (Westmoreland, Angleterre).

Maître d’école, il vint au Collège anglais de Douai et fut ordonné prêtre.

Il utilisa parfois le pseudonyme de Thomas Wilson.

Arrêté, il fut condamné à mort.

Juste avant son martyre, il fut assisté par Luisa de Carvajal, une très pieuse femme espagnole qui eut l’heur de mourir avant qu’on ait pu l’expulser du royaume. On disait de cette femme qu’elle faisait plus de travail que vingt prêtres pour convertir des Protestants.

Thomas Somers mourut en martyr à Tyburn (Londres), le 10 décembre 1610, avec John Roberts (qui est canonisé).

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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