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22 décembre 2016 4 22 /12 /décembre /2016 23:15

Teodora de Rossano

910-980

 

Teodora naquit vers 910 dans la province de Cosenza (Calabre, Italie SO), de parents pauvres, Eusebio et Rosalia.

Dans sa jeunesse, elle montra son grand cœur en pratiquant des œuvres de charité.

Elle fut une disciple de s.Nilo le Jeune (v. 26 septembre) et entra au monastère Saint-Opoli, appartenant à l’ordre de s.Basile.

Un certain Eusebio (différent du père de Teodora), fit don à Nilo d’une propriété pour construire un nouveau monastère, dédié à sainte Anastasie. C’est alors que Nilo nomma Teodora abbesse.

Le bruit de ses vertus, de sa vie austère, attira des vocations.

Teodora mourut vers 980. Elle avait en effet soixante-dix ans.

Le monastère Sainte-Anastasie est maintenant l’Oratoire San Marcos. C’est le monument le plus ancien de Rossano.

Sainte Teodora de Rossano est commémorée le 28 novembre dans le Martyrologe Romain.

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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 21:47

Trudo de Zerkingen

† 690

 

Trudo (Trudon, Trond) naquit en Hesbaye (act. Belgique), d’une importante famille franque.

Jeune, il fréquentait les églises et aurait promis à Dieu d’en bâtir une.

Une nuit, il eut une vision, ou un rêve, qui le détermina à aller trouver l’abbé s.Remacle (v. 3 septembre) ; il devint son disciple.

Sur le conseil de ce dernier, Trudo se rendit alors auprès de l’évêque de Metz, Chlodulf (v. 8 juin), qui l’ordonna prêtre (vers 657).

Trudo aurait alors remis au diocèse de Metz ses terres de Sarchinium (act. Zerkingen), dans le Limbourg.

Revenu à Tongres, il prêcha dans tout le diocèse, puis bâtit enfin l’église de son vœu, à Sarchinium, en l’honneur des saints Quentin et Remi (v. 31 octobre et 13 janvier).

Des jeunes de noble famille voulurent vivre auprès de lui : un monastère naquit, où Trudo passa le reste de ses jours.

Il mourut vers 690. De très nombreux miracles se produisirent sur sa tombe, des milliers de pèlerins accouraient et campaient à cet endroit. La renommée de s.Trudo fut telle que quiconque se réclamait de lui, pouvait circuler sans être inquiété. La seule vue de la tour du monastère arrêtait les bandits.

C’est ainsi que Zerkingen devint Saint-Trond. L’église de l’abbaye qui s’y trouvait fut détruite en 1789, il n’en restait que la tour. Les bâtiments restants furent occupés par le Petit séminaire : l’église qui y fut construite alors disparut avec tous les bâtiments dans un incendie en 1975 ; le moulin, seul vestige, sauta dans une explosion en 1992. Sic transit gloria mundi !

Saint Trudo de Zerkingen est commémoré le 23 novembre dans le Martyrologe Romain.

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12 décembre 2016 1 12 /12 /décembre /2016 06:24

Théophrède de Carméri

† 732

 

Théophrède (Theofredus) était le fils de Leufredus, préfet d’Orange et le neveu d’Eudes, abbé à Saint-Pierre de Calmiliac (ou Carméri, Haute-Loire).

Le latin Thictfridus a donné Théofrid (ou Théophrède), Théoffroy, Tchaffré, d’où Chaffre, nom sous lequel est mieux connu Théophrède.

Moine de cette abbaye, il y fut en quelque sorte l’hôtelier, chargé d’accueillir les gens du dehors, comme s.Ménelé (v. 22 juillet). Il fut sans doute aussi cellérier, veillant sur tous les besoins des moines.

A cette époque lointaine, les femmes étaient exclues de l’église du monastère ; Théophrède leur obtint la permission de se rassembler au moins devant la porte, pour recevoir la bonne Parole.

Il succéda à Eudes comme abbé.

Lors d’un invasion de Sarrasins, Théophrède ordonna au moines d’aller se réfugier dans la forêt proche, tandis qu’il restait seul dans l’abbaye. Les envahisseurs le trouvèrent prosterné dans la sanctuaire ; ils le flagellèrent cruellement et le laissèrent moribond. Le lendemain, ils furent bien surpris de le voir redressé et l’entendre leur parler de Dieu. Ils le blessèrent de nouveau, à la tête. Une forte tempête les mirent en fuite avant qu’ils eussent le temps d’incendier le monastère.

Théophrède mourut peu après, en 728 ou 732.

Autour du monastère, s’est développée la ville de Monastier-sur-Gazeille.

Saint Théophrède de Carméri est commémoré le 18 novembre dans le Martyrologe Romain.

 

 

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11 décembre 2016 7 11 /12 /décembre /2016 00:05

Thomas Khampheuane Inthirath

1952-1968

 

Ce martyr fait partie des 17 Martyrs du Laos, pour lesquels des notices sont en préparation.

Thomas Khampheuane Inthirath naquit en mai 1952 à Nong Sim (Champasak, Laos), longtemps désiré et attendu par ses pieux parents.

Son père, comme son grand-père, était le catéchiste du village et avait déjà connu la prison.

Thomas fut baptisé dans le vicariat apostolique de Pakse. On le connaissait pour son caractère pacifique et généreux. Simple, pur, ce garçon montrait tous les signes d’une probable vocation sacerdotale. Sa voie devait aboutir bientôt à la sainteté.

A quinze ans, il fut choisi par le père Lucien Galan pour entrer à l’école des catéchistes de Paksong, pour y recevoir une formation intellectuelle complète, y compris dans des matières plus théologiques comme la doctrine et la liturgie. C’était là un motif de grande joie pour le jeune adolescent.

L’année suivante cependant, le même père Galan revint à Paksong : il se dirigeait vers des villages éloignés pour leur apporter la Bonne Nouvelle, et avait besoin de deux compagnons. L’entreprise comportait des dangers, mais ces gens-là attendaient la visite du prêtre. Sans hésiter, deux étudiants se portèrent volontaires pour l’assister : Thomas et Khamdi.

L’expédition se passa bien. C’est au retour que la voiture fut prise en embuscade : le père Galan et Thomas furent abattus. C’était le 12 mai 1968 : peu de jours avant ou après, Thomas avait seize ans. 

C’était aussi le jour où l’on fête un autre jeune martyr du même âge, s.Pancrace.

Thomas reçut la palme du martyre à Houey Makchan (Paksong, Champasak, Laos).

On imagine la douleur des parents. Mais l’attitude du papa de Thomas fut à la hauteur d’un vrai disciple du Christ : il se dit fier que son fils ait donné sa vie pour sa Foi.

Thomas, comme le père Galan, a été béatifié le 11 décembre 2016.

Son dies natalis sera le 12 mai dans le Martyrologe Romain.

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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 20:11

Theodoros de Stoudios

759-826

 

Il y avait à Constantinople une famille très unie dans la foi. Photinos et Theoktisti avaient trois garçons (Theodoros, Iosephos, Euthymios) et une fille. Signalons aussi que le frère de Theoktisti (Platon, v. 4 avril) était higoumène du monastère Saccoudion sur le mont Olympe en Bithynie.

En 781, les deux époux décidèrent d’entrer chacun dans un monastère, avec leurs enfants. Theoktisti prit sa fille dans un monastère de Constantinople ; Photinos et ses trois fils entrèrent au mont Olympe, où se trouvait déjà l’oncle Platon.

De Iosephos, il est question le 15 juillet.

Theodoros se fit remarquer par sa ferveur, son ardeur au travail manuel, ses talents d’administrateur aussi.

En 794, Platon s’associa Theodoros comme higoumène et le fit ordonner prêtre par le patriarche Tarasios (v. 18 février).

Theodoros était sans compromis, et exigeant. Il fit par exemple éliminer du monastère toutes les bêtes femelles, ainsi que les serviteurs qui s’en occupaient.

En 795 survint l’épisode du divorce et du remariage de l’empereur Constantin VI. Les moines du Saccoudion s’élevèrent d’une seule voix contre cette attitude, ce qui valut à Platon, Theodoros et Iosephos une première arrestation l’année suivante ; ils furent enfermés au fort des Cathares, puis déportés à Thessalonique (797). En août de la même année, l’impératrice Ireni les fit rappeler.

En 798, menacés par les Arabes, les moines vinrent se réfugier au monastère de Stoudios à Constantinople. Les moines qui s’y trouvaient avaient été exilés puis rappelés au cours de la lutte iconoclaste ; en se joignant à eux, Platon, Theodoros et Iosephos donnèrent une forte impulsion au monastère, qui abrita jusqu’à sept cents moines.

Théodore y établit la Règle de s.Basile, mais avec des adaptations rendues nécessaires. Il fit reposer l’ordre dans la communauté sur l’autorité de l’higoumène, assisté d’un conseil ; le pénitentiel fut très détaillé, les divers officiers du monastère eurent des attributions soigneusement déterminées ; les moines eurent une prédilection pour la copie des livres, réformant l’écriture grecque.

En 802, le monastère protesta contre le choix de Nikephoros comme successeur de Tarasios : il était laïque et proposé par l’empereur. Ce dernier mit en prison Theodoros pendant plus de trois semaines. 

Peu après, on voulut ré-examiner la position du prêtre qui avait célébré le re-mariage de l’empereur Constantin VI ; les moines studites prirent le parti de la résistance passive : ils ne communiqueraient pas avec ce prêtre et se réservaient de s’exprimer ouvertement vis-à-vis de l’empereur et du patriarche quand l’occasion s’en présenterait.

En 808, Iosephos, évêque de Thessalonique depuis deux ans, dut rentrer au monastère de Stoudios. L’empereur, agacé par tous ces moines, fit occuper militairement le monastère, et mit en prison Platon, Theodoros et Iosephos. Puis il les relégua dans les îles des Princes, d’où Theodoros continua d’envoyer des lettres pour soutenir la résistance à l’empereur et au patriarche. Là-dessus, l’empereur fut battu et tué par les Bulgares (811) et son beau-frère Michel lui succéda. Michel adopta la position des moines studites, mais abdiqua dès 813. Alors le pouvoir passa à Léon l’Arménien, iconoclaste.

Theodoros ne se privait pas de rappeler hautement que l’empereur n’avait aucune compétence en matière religieuse. Quand le patriarche Nikephoros fut envoyé en exil (815), Theodoros assuma en quelque sorte la direction des iconophiles : il organisa une grande procession à l’intérieur du monastère, où chaque moine portait une icône. Theodoros fut arrêté, enfermé dans le fort de Metopa, transféré à Bonita (816), puis à Smyrne (819), dont l’évêque était malheureusement iconoclaste.

Theodoros entretint une abondante correspondance pour soutenir les moines tant byzantins que palestiniens, mais aussi avec le pape ; il espérait une intervention du l’empereur d’Occident, Louis le Pieux, qui cependant ne bougea pas. Theodoros portait aux décisions pontificales un intérêt exceptionnel, estimant que l’union avec le pape était la condition indispensable pour réaliser la catholicité de l’Eglise. 

Durant son exil, il eut la tristesse d’apprendre la défaillance de plusieurs évêques, d’higoumènes, de quelques-uns de ses moines, le martyre et la déportation de plusieurs autres. Lui-même reçut cent coups de nerf de bœuf le 23 février 819, sur un ordre exprès de l’empereur qui avait eu connaissance d’une de ses lettres.

A Noël de 820, Léon l’Arménien fut assassiné, remplacé par Michel le Bègue qui proclama une amnistie. Theodoros put quitter Smyrne, et gagna Crescentios sur le bord du golfe de Nicomédie. Il préparait une apologie du culte des images, mais l’empereur fit volte face. Il prétendit convoquer un nouveau concile à Constantinople, où Theodoros proposa un recours au pape. L’empereur refusa, et rappela l’interdiction des images dans la ville : Theodoros dut quitter la capitale et revenir à Crescentios.

En 821, Michel le Bègue prétendit remplacer le patriarche Nikephoros, toujours exilé, par un évêque iconoclaste. Nouvelle protestation des moines de Stoudios.

Infatigable, Theodoros continuait de soutenir le culte des images ; maintenant, il soutenait aussi Nikephoros. En 823, il rejoignit le monastère Saint-Tryphon (presqu’île d’Akritas), puis celui de l’île de Prinkipo (archipel des îles des Princes).

En 824, Michel envoya une délégation auprès de Louis le Pieux et obtint une sentence un peu mitigée, à la fois contre les excès des iconoclastes et contre ceux des iconophiles. Mais le pape ne voulut y souscrire.

On peut comprendre combien la santé de Theodoros pouvait désormais être passablement ébranlée après tant de remous politiques et de luttes théologiques. Affaibli par tant de captivités, de tortures, de tristesses et d’une maladie d’estomac, il revint au mont Olympe.

Les premiers jours de novembre 826, il dicta encore une catéchèse ; le 6, il participa à l’Office ; le 7, il fit ses adieux aux moines.

Le dimanche 11 novembre 826, il pria les psaumes du jour, communia et reçut l’Onction des Malades ; il invita les moines à chanter les psaumes des défunts, et rendit l’esprit.

La lutte iconoclaste n’était pas terminée. Mais en 843, le nouveau patriarche présida la fête de l’Orthodoxie et, en janvier 844, présida la translation des reliques de Theodoros et de son frère Iosephos.

Theodoros s’était montré intransigeant et fidèle ; on a pu lui reprocher parfois une certaine insolence vis-à-vis du patriarche, mais dans cette période si troublée, Dieu permit qu’une voix s’élevât pour rappeler la règle d’or de la foi. Theodoros fut un réformateur de la vie monastique, un fidèle défenseur du culte des saintes images et de la morale, et aussi un poète chrétien.

Saint Theodoros de Stoudios (ou Studite) est commémoré le 11 novembre dans le Martyrologe Romain.

 

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 18:31

Théobald du Dorat

990-1070

 

Théobald naquit en (ou vers) 990 à La Bazeuge (Le Dorat, Haute-Vienne), de parents pauvres, mais très chrétiens.

Tôt, ses parents le confièrent au chapitre du Dorat, illustré par s.Israël (v. 12 décembre). Sa très vive intelligence le fit bien vite dépasser tous les élèves.

Après avoir brillamment complété sa formation à Périgueux, il revint au Dorat où il fut admis, mais par humilité il resta diacre et refusa toujours de recevoir le sacerdoce.

On le nomma sacristain et gardien des reliques ; il administra la collégiale Saint-Pierre ; il fut écolâtre (professeur) et acheva la formation de l’illustre s.Gautier (v. 23 mars) ; mais il avait une préférence pour les élèves moins doués, les aidant patiemment de ses explications calmes.

Il portait un cilice ; il passait ses nuits dans la prière et, pour ne gêner personne, allait dormir hors du dortoir (car pendant longtemps, les moines dormaient dans un unique dortoir).

Le pauvre Théobald fut atteint de lientérie, pénible maladie dont il mourut, le 6 novembre 1070.

Cette date étant sûre, et l’âge de Théobald étant alors, dit-on, de quatre-vingt-sept ans, il faudrait peut-être avancer sa date de naissance à 983.

En souvenir de sa prédilection pour les enfants moins doués que d’autres, on l’a invoqué pour les naissances difficiles.

Au 16e siècle, les bâtiments du Dorat furent particulièrement endommagés par les Protestants.

Saint Théobald du Dorat est commémoré le 6 novembre dans le Martyrologe Romain.

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6 novembre 2016 7 06 /11 /novembre /2016 22:34

Tecla de Kitzingen

† 790

 

Tecla (qu’on transcrit évidemment en français avec un h, Thècle), était native d’Angleterre, peut-être même à Wimborne (Dorset).

Avec sa parente, Lioba (v. 28 septembre), elle entra dans le monastère de cette ville.

En 748-749, sur les instances de s.Boniface (v. 5 juin), l’abbesse Tetta envoya un groupe de ses religieuses en Germanie, pour soutenir le travail apostolique de Boniface qui, rappelons-le, était Anglais.

Dans un premier temps, Tecla vécut à Tauberbischofsheim, où fut abbesse Lioba, puis fut elle-même abbesse de la nouvelle communauté installée à Ochsenfurt (un nom exactement calqué sur celui d’Oxford), et également de celle de Kitzingen, où elle succéda à Adelheid. Les deux monastères se trouvaient près de Würzburg, dont l’évêché venait d’être fondé par Boniface.

Ce dernier envoya aux vénérables, aimables et très chères sœurs Leobgytha, Tecla et Cynehilda une lettre où il implorait des prières pour l’aider dans sa mission épiscopale et apostolique.

Les Religieuses tenaient des dispensaires, des écoles, formaient des novices. L’abbaye d’Ochsenfurt déclina assez rapidement, probablement en raison de l’importance que prit celui de Kitzingen.

Tecla mourut à Kitzingen de Bavière, en 790.

L’église abbatiale est devenue une paroisse protestante. Durant la Guerre des Paysans (1525), les tombes des deux abbesses Adelheid et Tecla furent profanées : on se servit de leurs crânes pour jouer aux quilles ; quand l’église fut reconstruite en 1695, les deux corps furent simplement recouverts de gravats ; le monastère abrite deux écoles, catholique et protestante, pour jeunes filles.

Sainte Tecla de Kitzingen est commémorée le 15 octobre dans le Martyrologe Romain.

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1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 22:27

Tanche de Lhuître

† 637

 

Tanche serait une vierge du diocèse de Troyes.

Sa famille serait originaire d’Antioche : fuyant la persécution, ses proches émigrèrent jusqu’en Gaule et s’établirent qui près de l’actuelle Arcis-sur-Aube, qui à quelques kilomètres de là, à Saint-Ouen : là vivaient les parents de Tanche.

Il y eut une réunion de famille chez le parrain de Tanche à Arcis, où se rendirent les parents, laissant cependant leur fille garder la maison. Mais le parrain envoya un domestique chercher sa filleule. En route, ce dernier ne résista pas à provoquer la demoiselle par ses avances ; devant le refus tenace de la jeune vierge, il devint furieux et la décapita.

On dit que le malheureux assassin fut enlevé par le diable. Alla-t-il se jeter dans la rivière ? ou bien, touché par la grâce du repentir, se cacher dans quelque monastère ?

La Martyre ramassa sa tête et vint la déposer au village de Lhuître, où elle fut enterrée.

Ce martyre aurait eu lieu en 637.

Les gens se permirent un jeu de mot et invoquèrent sainte Tanche, étanche, contre les hémorragies et l’incontinence.

Sainte Tanche de Lhuître est commémorée le 10 octobre dans le Martyrologe Romain.

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1 novembre 2016 2 01 /11 /novembre /2016 22:26

Telchide de Jouarre

† 670

 

Théodechilde ou, plus couramment, Telchide (Theodlecheldis), était une parente d’Adon, le fondateur d’un premier ermitage à Jouarre (La Ferté-sous-Jouarre, Meaux, Seine-et-Marne), auquel fut ajouté un monastère de moniales, dont l’abbesse dirigeait les deux communautés.

Telchide avait un frère, Agilbert, qui fut évêque de Paris.

D’abord moniale à Faremoutiers, c’est elle qui fut vers 630 la première abbesse du nouveau monastère.

La règle suivie était celle de s.Colomban de Luxeuil (v. 23 novembre).

Adon mourut en 670 (son sarcophage fut retrouvé à Jouarre en 1978).

Telchide conduisit sagement les moniales de son monastère, les instruisant à toujours maintenir leur lampe allumée pour aller au-devant du Christ, dit le Martyrologe.

Elle mourut en 675.

Jouarre est encore aujourd’hui le lieu d’une communauté bénédictine vivante.

Sainte Telchide de Jouarre est commémorée le 10 octobre dans le Martyrologe Romain.

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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 23:35

Theodarius de Vienne

† 575

 

Il s’agit ici d’un Saint gaulois, et non autrichien.

Theodarius (Theudier, Theudère) naquit au début du 6e siècle dans la province de Vienne (Gaule), de parents nobles.

Ayant renoncé aux biens de la terre, il alla trouver s.Césaire d’Arles (v. 27 août) pour appuyer sa demande d’intégration à l’abbaye de Lérins. Césaire, découvrant la perle qui se présentait à lui, le retint et le prépara au sacerdoce.

Une fois ordonné, Theodarius revint à Vienne, où il eut une activité prodigieuse de bâtisseur : un oratoire en l‘honneur du Christ pour y vénérer s.Eusèbe de Verceil (v. 2 août) ; une basilique Saint-Symphorien ; à Alarona, un monastère d’hommes et un oratoire Saint-Pierre ; à Assicia, un oratoire Saint-Maurice ; sur le mont Ruspianus, une basilique Sainte-Marie, avec des moines qui suivaient la règle des saints Pères.

Theodarius fut ainsi quelque temps l’abbé de ces moines.

L’évêque alors invita Theodarius à venir s’établir dans Vienne, pour qu’il y eût là un contemplatif qui prierait pour le peuple.

Theodarius se fixa sur une colline proche. Ce fut dès lors un mouvement continu de gens qui accouraient au prêtre pénitencier, pour obtenir la guérison de l’âme ou du corps. Theodarius ne se montrait pas, ouvrant seulement une petite fenêtre pour faire entendre sa réponse.

Ceci dura une douzaine d’années, ce qui peut nous aider à situer la mort de Theodarius vers 575.

Par la suite, s.Theudère fut aussi appelé s.Chef, pour des raisons mal connues, d’ailleurs discutées par les historiens.

Saint Theodarius de Vienne est commémoré le 29 octobre dans le Martyrologe Romain.

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