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18 octobre 2015 7 18 /10 /octobre /2015 23:00

Thomas Hélye

1180-1257

 

Thomas naquit vers 1180 à Saint-Pierre-de-Biville (Manche), de Hélye et Mathilde, gens simples qui eurent un autre fils, Guillaume. Il ne serait pas invraisemblable que le patronyme de Thomas fût le prénom même de son père

Après ses études, il fut professeur, très attentif au bien et à la culture de ses élèves et dirigea une école à Cherbourg (1225). 

Déjà, il s’imposait de longs temps de prière. Guéri après une grave maladie, il adopta un régime franchement austère : bure de toile grossière, cilice ; dans un tel acoutrement, ses cheveux en bataille, il montrait assez quel dédain il avait du monde.

Après la mort de ses parents, il laissa à son frère tout son héritage, se contentant seulement de ce qu’il en recevait pour vivre. Et même, Guillaume le «grondait» de ne pas manger le pain de froment qu’il lui servait.

Thomas veillait, prenait la discipline, jeûnait. La nuit, il restait en prière à l’église, où il se flagellait, rentrait à la maison juste pour un bref repos et repartait à l’église pour l’office du matin. Trois fois par semaine, il jeûnait au pain et à l’eau ; les autres jours, il prenait un peu de soupe avec du pain d’orge, très rarement de la viande ou du poisson.

Tout cela ne pouvait manquer d’arriver aux oreilles de l’évêque, qui appela Thomas ; il lui rappela que la pauvreté n’empêchait pas la propreté, puis l’envoya étudier à Paris en vue du sacerdoce ; Thomas fit d’abord le pèlerinage de Rome puis de Compostelle, étudia et fut ordonné prêtre.

Aux mortifications précédentes, le nouveau prêtre ajouta maintenant la prédication, les missions, dans les deux diocèses de Coutances et d’Avranches. L’évêque l’obligea à prendre, même en carême, des légumes quatre jours par semaine, parfois un peu de poisson. Quand il se déplaçait, il ne voulait être à charge de personne, prenant ce qu’on lui offrait, simplement pour ne pas mourir de faim, et repartait sans attendre.

La nuit, il priait l’office des défunts à l’église, puis les sept psaumes de la pénitence, les quinze psaumes graduels avec les litanies, puis sept petits psaumes (comme il les appelait) et encore quelques prières. Puis il envoyait son clerc dormir ; il le rappelait vers minuit pour prier l’office des lectures (matines, comme on l’appelait).

Il prêchait jusqu’à trois fois le dimanche et les fêtes. Pratiquement tout le diocèse l’entendit prêcher. Après la prédication et la messe, il confessait, jusqu’à minuit parfois, toujours à jeun. On l’attendait avec impatience ; une des âmes qui s’attacha à lui fut une certaine Alice, femme du baron de Bricquebec.

Jeune, il se flagellait avec des verges ou une courroie ; prêtre, il le fit avec des ajoncs ou du houx ; parfois il s’enfonçait dans un buisson épineux qu’il rencontrait sur son passage ; quand il éprouvait quelque tentation charnelle, il se piquait jusqu’au sang, qu’on voyait couler sur ses pieds. A l’office, il était debout ou agenouillé ; à la messe, il pleurait longuement après la consécration ; un jour, confia-t-il à Alice, une goutte de sang coula avec ses larmes.

A un ami qui l’invitait, il fit remarquer : Tu manges trop ! Donne aux pauvres.

L’apostolat itinérant de Thomas dura quelque vingt-deux années, toujours à pied, et pieds-nus à la fin de sa vie ; quelquefois à cheval pour ne pas être en retard.

Quand il fut malade et dans l’impossibilité de célébrer, il demanda qu’on sonnât les cloches à l’élévation et à la communion, pour qu’il pût s’unir à la liturgie. Sa dernière communion fut très solennelle : l’Eucharistie lui fut portée au milieu de nombreux prêtres et clercs qui chantaient.

Il écrivit à tout le clergé du diocèse pour lui demander le secours de ses prières ; à Alice, il écrivit ce mot : Je voudrais vous faire savoir que je vais à la cour du paradis, où je serai votre procureur.

Il passa ses derniers jours chez Gauvin, sieur de Vauville, se faisant lire les récits évangéliques sur l’Incarnation et la Passion. Au moment suprême, il pria le clerc présent de répéter le verset du psaume : In manus tuas, Domine, commendo spiritum meum, redemisti me, Deus veritatis (Ps 30:6).

Le confesseur de Thomas affirma qu’il n’avait jamais péché mortellement. Thomas mourut ainsi le 19 octobre 1257. 

En 1794, ses reliques furent mises en sûreté par les habitants du village.

En 1859, le culte du bienheureux Thomas fut confirmé.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 23:00

Teodorico l’Allemand

† 1377

 

Ce religieux carme d’origine allemande demanda à son supérieur de venir en Italie, faire le pèlerinage aux tombeaux des Apôtres.

A Rome, en outre, il délivra une possédée.

A Sienne, il guérit un sourd, à Florence une boîteuse. Une aveugle guérit en touchant son manteau.

Il mourut à Venise un 15 octobre, vers 1377.

Ce mystérieux thaumaturge n’est pas mieux connu et le Martyrologe romain ne le mentionne pas.

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27 septembre 2015 7 27 /09 /septembre /2015 23:00

Thiemo de Salzburg

1040-1102

 

Le prénom de cet archevêque connaît différentes formes : Diemo, Ditmar, Tyemo, Theodemar.

Il naquit vers 1040 en Bavière, du comte Thiemo II, descendant des comtes de Formbach (Passau).

Entré chez les Bénédictins de Niederaltaich, il y déploya ses grands dons de peintre et sculpteur. Actuellement, on lui attribue plusieurs statues de la Vierge Marie en Autriche.

En 1077, il fut élu abbé à Salzburg, où il se montra fidèle au pape dans la querelle des investitures, de sorte qu’en 1081, l’archevêque usurpateur Berthold l’éloigna de Salzburg.

Thiemo passa à Hirsau, Schaffhausen, Admont : ce n’est qu’en 1086 qu’il put enfin rentrer à Salzburg, en même temps que l’archevêque Gebhard, qui était fidèle au pape.

En 1090, Thiemo fut choisi pour succéder à Gebhard.

En 1095, il fut présent au synode de Plaisance.

En 1097, il fut pris par Berthold durant une bataille et incarcéré pendant cinq années. Un bon moine réussit à le faire s’évader.

En 1101, il prit part à la croisade, mais fut fait prisonnier par les Musulmans à Eregli. Il fut supplicié à Ascalon (ou à Chorasan), où les Musulmans lui arrachèrent les intestins ; dans une des versions, il aurait refusé de restaurer une statue de dieu païen, et l’aurait brisée, ce qui entraîna sa condamnation à mort (mais cette dernière hypothèse semble non valable, puisque la confection d’images divines est prohibée par l’Islam).

Thiemo a beaucoup été vénéré dès l’annonce de son martyre, le 28 septembre 1101, mais ne se trouve pas dans le Martyrologe Romain.

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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 23:00

Thomas Johnson

? -1537

 

Il y avait à Londres une Chartreuse où vivaient une quarantaine de moines, dont la moitié environ étaient prêtres, et l’autre moitié frères convers.

Quand on leur demanda de prêter le serment reconnaissant la Suprématie du roi sur l’Eglise, ils refusèrent. 

Thomas était un de ceux-là. On ne connaît rien d’autre de lui, ni sa date ni son lieu de naissance, ni sa famille.

Le 29 mai, on les envoya à la prison de Newgate, où ils furent enchaînés debout, les mains liées derrière le dos à des pitons. On voulait les laisser mourir de faim dans cette position.

Une sainte femme, Margaret Clement (ou Giggs), se faisant passer pour une crémière, réussit à toucher le gardien et à pénétrer dans la prison avec un grand bidon à lait, plein de nourriture, qu’elle distribua aux moines chartreux.

Là-dessus, le roi voulut savoir s’ils étaient déjà morts : le geôlier prit peur et n’osa plus laisser entrer Margaret, mais lui permit de passer sur le toit, de retirer des tuiles et de faire descendre la nourriture dans un filet aussi près que possible de la bouche des prisonniers. Mais ils ne purent pratiquement rien attrapper et le geôlier fit interrompre le stratagème.

William Greenwood mourut le premier, le 6 juin ; John Davy le 8 juin, Robert Salt le 9 juin, Walter Pierson et Thomas Green, le 10 juin, Thomas Scryven le 15 juin, Thomas Redyng le 16 juin 1537. 

D’autres moururent plus tard : on suppose qu’on fit exprès de maintenir en vie ceux qui restaient encore, pour leur faire subir la potence, suivie de l’éviscération et de la décapitation ; ainsi, Richard Bere mourut le 9 août, notre Thomas Johnson le 20 septembre, toujours en 1537 ; William Horne fut exécuté le 4 août 1540

Ce martyre eut lieu à Newgate (Londres).

En 1886, la confirmation du culte qu’on leur rendait, équivalait à la béatification.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 23:03

Thomas Akahoshi

1565-1622

 

Voir d’autres détails historiques sur cette persécution dans l’article Japonais Martyrs 1603-1639.

Thomas naquit vers 1565 à Kumamoto (actuelle Higo, Japon), dans une famille noble.

Il servait le daimyo local et était marié ; quand son épouse mourut, il vint étudier au séminaire de Nagasaki pour devenir catéchiste et collabora activement avec les Jésuites.

Lors d’un premier édit de persécution (1614), il accompagna les Jésuites à Macao, mais revint au Japon avec le père Sebastianus Kimura.

Ils furent arrêtés et mis en prison. Dans l’infecte prison de Suzuta, où ils retrouvèrent le père Spinola, Thomas fit vraiment son «noviciat» et put émettre la profession peu de jours avant son martyre.

Avec le père Spinola, il subit le supplice du feu à Nishizaka (Nagasaki) le 10 septembre 1622, et fut béatifié en 1867.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 23:02

Thomas du Rosaire

1602-1622

 

Voir d’autres détails historiques sur cette persécution dans l’article Japonais Martyrs 1603-1639.

Thomas était né à Nagasaki vers 1602. 

Il avait fait depuis peu la profession dans l’Ordre dominicain.

Durant la persécution, il fut décapité à Nishizaka (Nagasaki) le 10 septembre 1622 et béatifié en 1867.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 23:00

Thomas Shichirō

1552-1622

 

Voir d’autres détails historiques sur cette persécution dans l’article Japonais Martyrs 1603-1639.

Né en 1552 à Karatsu, c’était un laïc japonais, membre de la Confraternité du Rosaire.

Il fut condamné à la place de son fils, absent.

Il subit le supplice de la décapitation à Nishizaka (Nagasaki) le 10 septembre 1622 et fut béatifié en 1867.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 23:00

Thomas du Rosaire

1602-1622

 

Voir d’autres détails historiques sur cette persécution dans l’article Japonais Martyrs 1603-1639.

Thomas était né à Nagasaki vers 1602. 

Il avait fait depuis peu la profession dans l’Ordre dominicain.

Durant la persécution, il fut décapité à Nishizaka (Nagasaki) le 10 septembre 1622 et béatifié en 1867.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 23:00

Thomas Akahoshi

1565-1622

 

Voir d’autres détails historiques sur cette persécution dans l’article Japonais Martyrs 1603-1639.

Thomas naquit vers 1565 à Kumamoto (actuelle Higo, Japon), dans une famille noble.

Il servait le daimyo local et était marié ; quand son épouse mourut, il vint étudier au séminaire de Nagasaki pour devenir catéchiste et collabora activement avec les Jésuites.

Lors d’un premier édit de persécution (1614), il accompagna les Jésuites à Macao, mais revint au Japon avec le père Sebastianus Kimura.

Ils furent arrêtés et mis en prison. Dans l’infecte prison de Suzuta, où ils retrouvèrent le père Spinola, Thomas fit vraiment son «noviciat» et put émettre la profession peu de jours avant son martyre.

Avec le père Spinola, il subit le supplice du feu à Nishizaka (Nagasaki) le 10 septembre 1622, et fut béatifié en 1867.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 23:05

Thomas de Saint-Hyacinthe

1598-1628

 

On pourra lire avec profit la notice Japonais Martyrs (1603-1639)

Il naquit en 1598 au Japon.

C’est dans la prison qu’il fut reçu par le père Castellet comme Frère convers dominicain et qu’il prit le nom de Thomas.

C’est tout ce qu’on sait de lui.

Son martyre par asphyxie lente eut lieu à Nagasaki le 8 septembre 1628 et sa béatification en 1867.

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