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3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 23:00

Nicoló et Trano de Sardaigne

5e siècle

 

Les deux ermites Nicoló et Trano vinrent au 5e siècle se fixer en Sardaigne, dans les montagnes de la Gallura.

Leur style de vie, leur parole, leur exemple, frappa la population qui les vénéra spontanément.

Ce qu’on a écrit d’eux ci-dessus provient d’un article spécialisé, qui situe les deux saints ermites à cette date très ancienne. C’est qu’effectivement au 5e siècle furent exilés en Sardaigne un certain nombre de Chrétiens, évêques et moines, qui ne manquèrent pas de reprendre et poursuivre l’œuvre évangélisatrice de leurs prédécesseurs.

Le Martyrologe Romain cependant les mentionne laconiquement avant le 12e siècle, ce qui a été respecté dans notre présentation du martyrologe. 

Les saints Nicoló et Trano sont commémorés le 4 juin dans le Martyrologe Romain.

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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 23:01

Thibaud de Vienne

927-1001

 

Thibaud (Theobaldus) vit le jour vers 927 à Tolvon (Voiron, Isère), d’un père de race franque et d’une mère parente du roi de Bourgogne.

Ce dernier, Conrad le Pacifique, l’entoura d’une grande amitié, l’aida et le forma comme un fils.

Lorsqu’en 957 le clergé de Vienne (Isère) ne réussissait pas à imposer son candidat au siège épiscopal, à cause de la bourgeoisie locale qui voulait imposer le sien, le roi proposa Thibaud, qui fut unanimement accepté.

A la mort de ses parents, il disposa de son important héritage en faveur des pauvres et s’empressa d’affranchir les serfs.

En 994, il fit réunir un concile près de Lyon, où l’on confirma les possessions des abbayes de Cluny et de Romans, on interdit aux clercs la pratique de la chasse, on dénonça les clercs mariés et on fit aux prêtres l’obligation de porter le viatique aux mourants.

Thibaud mourut en 1001 après quarante-quatre ans d’épiscopat.

Signalons qu’il fut l’arrière-grand-oncle de s.Thibaud de Provins, l’ermite commémoré le 30 juin.

Le culte de Thibaud de Vienne a été confirmé en 1903.

Saint Thibaud de Vienne est commémoré le 21 mai dans le Martyrologe Romain.

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19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 23:04

Teodoro de Pavie

† 750

 

Teodoro fit partie dès l’enfance du clergé de Pavie. Ordonné prêtre, il fut archiprêtre, puis archidiacre.

Il fut nommé évêque de Pavie en 740 : un ange serait apparu au roi lombard Desiderio, lui suggérant le choix de Teodoro pour le siège épiscopal. C’était le vingt-et-unième évêque de ce diocèse.

Lors du siège de Pavie par les armées de Charlemagne, la ville fut protégée miaculeusement par les prières de Teodoro. Mais Teodoro lui-même fut exilé plusieurs années.

Durant ce siège, Teodoro retourna une flèche qui allait le toucher, vers celui qui l’avait tirée, le tuant sur place ; Teodoro le ressuscita.

Teodoro mourut vers 750. Cette dernière date est assez approximative, car on ne connaît pas celles des évêques suivants. 

On a parfois écrit qu’il avait eu un épiscopat de près d’un demi-siècle, ce qui est réellement impossible : il fut nommé vers 740, son deuxième successeur est mentionné en 769 et son quatrième successeur fut nommé en 781.

Saint Teodoro de Pavie est commémoré le 20 mai dans le Martyrologe Romain.

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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 23:02

Theodosij Petsjerskij de Kiev

1008-1074 

 

Theodosij naquit vers 1008 à Vasylkiv (Kiev, Ukraine), dans une famille bien établie.

Il passa la plus grande partie de sa jeunesse à Koursk, où sa famille déménagea. Mais Theodosij était attiré par la solitude et l’ascétisme : les jouets, les jeux, n’étaient pas pour lui ; il préférait aller à l’église.

Il eut même l’idée de partir en pèlerinage à Jérusalem, en se mêlant à d’autres pèlerins, mais il fut rattrappé à temps par sa mère ; à la maison, on le lia avec des chaînes, jusqu’à ce qu’il promît de «ne plus recommencer».

A treize ans, il fut orphelin de père ; sa mère, une femme forte s’il en fut, ne voulait rien entendre de la vocation de son fils ; quand ce dernier voulut se mêler aux ouvriers en s’habillant comme eux et en travaillant avec eux, elle se fâcha, le frappa et même tenta de l’enfermer.

Theodosij réussit tout de même à apprendre à faire le pain chez un boulanger. Mais sa vocation ne s’éteignait pas, mettant la maman en fureur.

A vingt-quatre ans, Theodosij profita d’une absence momentanée de sa mère, pour rejoindre le prêtre Nikon non loin de Kiev. Il y avait là une communauté fondée par le saint ermite Antonios et c’est sûrement là que Theodosios reçut le nom de Petsjerskij, sous lequel il est connu.

Quatre années passèrent, jusqu’à ce que la chère maman abandonnée finit par retrouver son fils, désormais moine tonsuré ; elle eut beau le supplier avec larmes de revenir à la maison, ce fut le contraire qui arriva : le fils persuada sa mère de quitter le monde et d’embrasser la vie religieuse au monastère de Saint-Nicolas : elle y mourut, en paix.

Quant à la communauté du prêtre Nikon, elle se développa et devint le grand monastère Petsjersk Lavra (Monastère des Caves, par allusion aux nombreuses grottes qui y furent creusées).

Theodosij effectuait tous les travaux possibles, portant l’eau, le bois, le grain, la farine ; il était à l’église avant tous les autres et la quittait bien après la fin de l’office. Pendant deux années, il assista personnellement un vieux moine presque paralysé et impotent, que les autres moines plus jeunes n’osaient plus approcher.

En 1054, il fut ordonné prêtre.

Le fondateur Antonios remit un jour son pouvoir à un digne successeur pour se retirer dans la solitude. En 1063, ce fut Theodosij qui fut désigné pour diriger le monastère. 

C’est Theodosij qui organisa à proprement parler la vie monastique en Russie. S’il maintint le style de vie érémitique en période de carême, il fit construire des bâtiments solides pour la vie quotidienne des moines, de plus en plus nombreux. Il s’inspira des Règles de s.Théodore de Stoudion et de s.Basile (v. 11 novembre et 2 janvier).

En plus, il fit construire un hospice pour les malades et les personnes handicapées, une auberge pour les voyageurs.

Les moines devaient approfondir l’étude de l’Ecriture, pour pouvoir l’enseigner ensuite ; ils devaient nourrir les vagabonds et les prisonniers avec le fruit de leurs travaux : chaque samedi, une pleine charrette quittait le monastère pour la prison.

Jusqu’à la fin de sa vie, Theodosij participa à toutes les activités du monastère ; il mangeait du pain sec et des légumes cuits à l’eau ; il veillait longuement la nuit. En Carême, il se mettait une simple tunique de crin et ressemblait plus à un mendiant quelconque qu’à un higoumène.

Un jour qu’il avait dû aller trouver le Prince Izjaslav, le cocher ne le reconnut pas et lui lança : Toi, le moine, tu ne fais rien de ta journée, tandis que moi, je travaille du matin au soir. Prends donc ma place ! Theodosij gentiment conduisit le cocher jusqu’au monastère et lui servit un bon repas ; c’est seulement alors que le cocher comprit pourquoi les gens saluaient si respectueusement Theodosij le long du chemin.

A travers l’évangélisation faite par les moines, l’influence de Theodosij s’étendit dans toute la région et même jusqu’au monde politique.

Theodosij célébra encore la fête de Pâques en 1074, mais sentit sa fin approcher. Il mourut le 3 mai 1074. Selon son désir, il fut enterré dans une des grottes du monastère, mais en 1091, son corps fut retrouvé sans corruption et transféré dans l’église.

En 1108, les évêques de la province de Kiev le canonisèrent.

Par trois fois, les Tatares pillèrent le monastère au 13e et au 14e siècles. Au 20e siècle, le monastère fut à nouveau l’objet du vandalisme du communisme et du nazisme ; l’église fut détruite, et le monastère transformé en musée ; il a été restauré récemment.

On a écrit de Antonios et de Theodosij qu’ils furent les deux premières grandes bougies allumées, représentant la grande Russie, devant l’icône du Christ.

Saint Theodosij de Kiev est maintenant commémoré le 3 mai dans le Martyrologe Romain.

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30 avril 2016 6 30 /04 /avril /2016 23:00

Théodard de Narbonne

840-893

 

Théodard (ou aussi Audard) serait né vers 840 à Montauriol (Montauban, Tarn-et-Garonne).

Après des études à Toulouse, il fut au service de l’évêque de Narbonne, qui l’ordonna sous-diacre et le nomma archidiacre de Narbonne ; puis il fut à son tour nommé évêque en 885, devenant le 21e évêque de cette ville.

A sa demande, il fut consacré le 15 août 885, en l’honneur de la Sainte Vierge.

Un de ses soins fut de venir en aide aux populations encore victimes des invasions des Sarrasins, jusqu’à aliéner les biens de l’église métropolitaine.

En 891, il se rendit encore au concile de Meung-sur-Loire.

Il s’éteignit chez les moines de Montauriol en 893.

Saint Théodard de Narbonne est commémoré le 1er mai dans le Martyrologe Romain.

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21 avril 2016 4 21 /04 /avril /2016 23:00

Theodoros le Sycéote

550-613

 

Il y a vingt Théodore dans l’actuel Martyrologe - l’ancien en comportait une quarantaine. Rien d’étonnant donc que l’un ou l’autre ait reçu un surnom.

C’est le cas de Theodoros le Sycéote, originaire de Sykeon (Anastasiopolis, Galatie, actuelle Turquie C), qui naquit vers le milieu du 6e siècle, d’une mère aubergiste et à l’occasion prostituée, et d’un messager impérial de passage.

Dès sa naissance, Theodoros fut l’objet d’une spéciale protection de s.Georges (v. 23 avril), qui le guérit d’une grave maladie.

Dès son enfance, Theodoros se signala par ses visions, ses miracles, son ascèse. A huit ans, il se retirait déjà dans l’oratoire de Saint-Georges, sans participer aux jeux de ses camarades. A la maison, il ne prenait qu’un repas. C’était peut-être excessif à cet âge, et sa mère voulait l’en détourner, mais s.Georges lui-même intervint pour la convaincre de laisser son enfant grandir ainsi.

A quatorze ans, Theodoros fit croire à sa disparition en se faisant emmurer vivant dans une petite caverne qu’il s’était creusée. Ses miracles se répétèrent cependant, et ses austérités effrayantes conduisirent l’évêque d’Anastasiopolis à le faire sortir de sa caverne, presque mourant, à le soigner, mais aussi à lui conférer sans tarder le sacerdoce, alors que Theodoros n’avait que dix-sept ans.

Theodoros fit alors un pèlerinage à Jérusalem, visitant au passage les anachorètes et les monastères. L’abbé de Choziba lui remit l’habit monastique.

Revenu dans sa caverne, Theodoros reprit ses exercices d’ascèse : de Pâques à Noël, il vivait dans une étroite cage de fer, de l’Epiphanie à Pâques, dans sa cavité souterraine, dont il ne sortait que les samedi et dimanche, pour participer à la liturgie et pour prêcher.

Bientôt, sa solitude se peupla de disciples, pour lesquels il construisit un monastère.

Ses miracles se multipliaient : guérisons, exorcismes ; mais aussi, Theodoros mit fin à une sécheresse, à une invasion de sauterelles ; il domptait par sa douceur les bêtes sauvages…

Il eut la visite de personnages, parmi lesquels le futur empereur Maurice, auquel il prédit l’accession au trône.

Il fut appelé à succéder à l’évêque d’Anastasiopolis, mais préféra vite se démettre et, pour cela, alla «plaider sa cause» auprès de l’évêque d’Ancyre, du patriarche de Constantinople, de l’empereur. Même saint Georges lui ordonna de rentrer dans son pays. On finit par accepter sa renonciation, mais on lui laissa les insignes de l’épiscopat. Theodoros eut la joie de pouvoir retourner dans son monastère.

On l’appela encore à Constantinople, où il guérit de la lèpre le fils de l’empereur. Il n’arrêtait pas de faire des miracles, ni de prophétiser. Inutile d’ajouter qu’il fut un éminent propagateur du culte de saint Georges.

Theodoros s’éteignit en 613, la veille de la fête de saint Georges, le 22 avril.

Saint Theodoros le Sycéote est commémoré le 22 avril dans le Martyrologe Romain.

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 00:04

Tomasso Grasselli de Costacciaro

1262-1337

 

Tomasso (d’habitude, les Italiens disent Tommaso) vit le jour en 1262 à Costa San Savino (Perugia, Ombrie, Italie C).

Ce personnage se consacra tout petit déjà à Dieu et vécut dans l’ambiance des proches Camaldules de Sitria. Il y fut novice dès 1268, particulièrement intéressé par la lecture et l’étude de l’Ecriture et, bien sûr, grimpa ardiment l’échelle de le perfection dans toutes les vertus, au point qu’il n’eut aucune difficulté à obtenir de se retirer dans une cellule isolée pour mener la vie érémitique.

Vers 1272, donc vers sa dixième année, il rejoignit une grotte, un somptueux château qui n’avait guère plus de six mètres carrés de surface, encore visible sur le Monte le Gronde. Là Tomasso s’isola dans la complète contemplation des mystères divins ; il ne s’isolait de son «palais» que pour aller prier au proche oratoire Saint-Jérôme ou pour aller cueillir quelques baies ou couper quelques racines qui lui servaient de «festin».

Jusques là, personne ne connaissait l’ermite, tant il s’effaçait dans l’humilité. On croyait généralement que ce jeune homme était parti. Mais il croisa un jour quelques bergers qui en eurent presque peur, croyant d’abord voir un énergumène ou un fantôme, tant l’ermite Tomasso était amaigri et ses vêtements usés et en mauvais état. Le bruit se répandit, on vint visiter l’ermite, on s’y intéressa, on lui apporta des vêtements et de la nourriture (mais la nourriture passa rapidement dans l’écuelle des pauvres, qui venaient aussi).

Beaucoup de jeunes gens furent attirés par son genre de vie et vinrent s’instruire auprès de lui, formant comme une petite famille, dont il refusait absolument d’être le supérieur, mais un parmi les autres.

Il arriva ce qui devait arriver : on vint lui demander des prières et sa bénédiction, et un simple signe de croix provoquait un miracle, une guérison, une délivrance. Un jour que des prêtres du monastère voulurent célébrer la Messe dans la chapelle Saint-Jérôme et qu’ils n’avaient pas de vin, Tomasso puisa un peu d’eau de sa citerne, la bénit et l’eau se transforma en vin délicieux.

Parvenu à l’âge de soixante-quinze ans, dont soixante-cinq (si les dates sont justes) dans cette âpre et bienheureuse solitude, Tomasso annonça sa mort imminente, qui advint le 25 mars 1337.

Un saint Religieux de Gubbio en eut aussitôt l’information par inspiration divine ; la nouvelle s’en répandit immédiatement et rapidement ; on vint vénérer le corps de l’Ascète, qui resta exposé jusqu’au huit avril sans aucun signe de décomposition.

Les funérailles solennelles se firent à Costacciaro, où eurent lieu de nombreux miracles.

Son culte fut reconnu en 1778, et le Martyrologe mentionne le Bienheureux au 25 mars.

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12 mars 2016 6 12 /03 /mars /2016 00:03

Theophánis le Chronographe

758-817

 

Il naquit vers 758 à Constantinople, dans une famille aristocrate, de Isaac, gouverneur des îles dans la mer Noire, et de Théodora.

Theophánis fut orphelin de son père à trois ans et fut confié par sa mère à la cour impériale ; l’empereur Constantinos Copronyme veilla ainsi directement à son éducation, qui fut soignée. A ce moment-là, le fils de l’empereur, Leo, voulut imposer à l’enfant le prénom de son père, Isaac. Quand Leo succéda à son père, il nomma Theophánis strator (en quelque sorte palefrenier).

Encore jeune (on dit à douze, ou à dix-neuf ans), on lui fit épouser une fille de la noblesse immensément riche, Megalo, mais tous deux avaient déjà résolu d’entrer dans la vie monacale. Megalo entra effectivement dans un couvent de l’île des Princes, proche de Constantinople, tandis que Théophane (Isaac jusques là), après avoir affranchi ses serfs et distribué ses biens aux pauvres, entrait au monastère de Polychronius (montagne de Sigiane, Cyzique, Bithynie, côte asiatique de la mer de Marmara), où il reprit son prénom de baptême, Theophánis.

Il reçut la tonsure et l’habit de l’higoumène Theodóros Monocheir, puis se retira sur ses terres de Calonymos pour y fonder son propre monastère. A la mort de Theodóros, il retourna à Sigiane, y acheta un terrain et fonda un nouveau monastère, Megalagrite (Grand Champ).

Là, Theophánis se distingua par ses vertus, mais aussi pour son ardeur à son travail : il s’adonna à la copie de documents et commença ainsi cette précieuse chronographie, qui lui valut son surnom : Chronographe est la traduction occidentale de son surnom grec : ‛Omologitís.

On l’obligea, dit-on, à être là higoumène (supérieur).

Jusqu’ici, Theophánis avait vécu dans la paix de son idéal monastique - même si cette vie n’est pas sevrée d’embûches et de tentations - mais il fut bientôt appelé par le patriarche Tarasios (v. 18 février) pour venir défendre la doctrine sur les Saintes Images, au concile de Nicée de 787, où sa parole fut écoutée de tous avec admiration et respect.

Rentré à son monastère, il reprit ses austérités, qui s’accrurent avec des coliques néphrétiques et la gravelle ; il supporta tout cela avec une patience redoublée.

Theophánis eut un différend avec un autre moine célèbre, Theodóros le Studite, à propos du remariage du nouvel empereur, Constantinos VI. Mais leurs vues se réunifièrent lors de la reprise de l’iconoclasme vers 815.

A cette date, Theophánis réexposa courageusement la doctrine qu’il avait déjà affirmée au concile de Nicée, et l’empereur, terriblement vexé, fit raser le monastère et arrêter son higoumène : Theophánis fut amené devant l’empereur pieds et poings liés, jeté en prison, torturé, enfin exilé en l’île de Samothrace.

Theophánis approchait des soixante ans. Il ne survécut à ces mauvais traitements que quelques jours et expira le 12 mars 817.

Quand son corps put être ramené au monastère Mégalagrite, le panégyrique fut prononcé par Theodóros Studite.

Saint Theophánis le Chronographe est commémoré le 12 mars dans le Martyrologe Romain.

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8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 00:00

Theophylaktos de Nicomédie

† 845

 

Théophylacte était né en Asie, bien probablement en Asie Mineure (act. Turquie). Il est parfois nommé aussi Théophile.

Il fut élevé à Constantinople, dont le patriarche était l’illustre Tarasios (v. 18 février) ; il en devint le disciple et, plus tard, l’ami fidèle.

Il prit l’habit des moines basiliens.

En 816, il fut nommé évêque de Nicomédie (act. İzmit, grande banlieue d’Istanbul, Turquie NO).

Appelé alors par le nouveau patriarche de Constantinople pour s’exprimer en face des iconoclastes et de l’empereur Léon l’Arménien, Théophylacte fut alors relégué en exil à quelque six-cents kilomètres de sa ville, en Caria (auj. Turquie SO). Il allait y rester jusqu’à la mort, donc pendant trente ans.

De cet évêque, on a écrit qu’il fit construire des églises, des hospices ; qu’il soignait lui-même les lépreux.

C’est en exil que l’évêque mourut, le 8 mars 845.

Saint Théophylacte est maintenant commémoré le 8 mars dans le Martyrologe Romain.

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3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 00:00

Titianus de Brescia

5e siècle

 

Ce seizième évêque de Brescia, qui vécut au 5e siècle, était peut-être originaire de Germanie.

Venu à Brescia, Titianus y appartenait au clergé et fut ordonné diacre.

A la mort de s.Vigilius (qui était fêté le 26 septembre), c’est sur Titianus que s’orienta le choix des électeurs ; le diacre reçut le sacerdoce et la consécration épiscopale.

On a retenu de lui sa charité envers les pauvres, son souci d’embellir les édifices du culte. Dieu lui permit d’y ajouter des miracles, durant sa vie et après sa mort.

La date de sa mort reste inconnue, se situant vers la fin du siècle.

Saint Titianus (Tiziano) est commémoré le 3 mars dans le Martyrologe Romain. 

Les vingt-huit premiers évêques de l’Eglise de Brescia ont tous été canonisés, mais ne sont pas tous mentionnés dans le Martyrologe.

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