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30 juillet 2021 5 30 /07 /juillet /2021 23:00

Marcel Denis

1919-1961

 

Marcel Denis naquit le 7 août 1919 à Alençon (Orne), deuxième de trois enfants d’un foyer chrétien où le père est un employé de la SNCF.

Alençon est aussi la ville native de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus (v. 1 octobre), envers laquelle Marcel aura une grande dévotion.

Après ses études primaires à Montsort, il entra au Petit séminaire de Sées en 1932.

En 1942, il entra aux Missions Etrangères de Paris et, après le service militaire, fut ordonné prêtre (1945).

Sa mission fut le centre du Laos, pour lequel il s’embarqua à Marseille en 1946. Il arriva à destination en juin 1946 et restera à Thakhek pour apprendre la langue laotienne.

Comme on le sait, le Laos fut la proie des Japonais, puis devint l’arrière-base des communistes vietnamiens.

Après une période à Dong Makba, le père Marcel fut envoyé dans la région de Khammouane (1952). Il s’exténua à évangéliser, à baptiser, à construire des écoles, des églises ; à former des catéchistes, à soigner des malades.

La guerre civile commença en 1953. Elle n’avait pas cessé en 1961 : en avril, le père Marcel voulut aller chercher son catéchiste Unla dans le village de Phon Saat et mettre en sûreté la famille de celui-ci. Mais c’est là qu’il fut arrêté. Il aurait pu quitter l’endroit, mais il ne voulait pas compromettre son gardien.

On croit savoir qu’il fut enlevé en juillet, accompagné de soldats dans sa propre jeep. On l’aurait forcé à rejoindre le Vietnam, puis ramené au Laos. Il fut fusillé le 31 juillet 1961 à Kham Hè (Nhommalath, Khammouan, Laos).

Il a été béatifié le 11 décembre 2016, avec seize autres Compagnons.

Son dies natalis sera le 31 juillet dans le Martyrologe Romain.

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27 juillet 2021 2 27 /07 /juillet /2021 23:00

Pedro Poveda Castroverde
1874-1936

Né le 3 décembre 1874 à Linares (Jaén, Espagne), Pedro entra au séminaire de Jaén, mais ne put continuer, pour des raisons financières.
Ayant été reçu par l’évêque de Grenade, il reçut une bourse et put reprendre ces études.
Ordonné prêtre en 1897 (à vingt-trois ans), il obtint la licence de théologie à Séville en 1900.
Son ministère commença à Guadix. Mais ce n’était pas un ministère «habituel», de prêtre routinier qui remplit ses obligations bien à l’heure et bien régulièrement dans une paroisse endormie : Pedro visita les pauvres, construisit une école pour les petits, des ateliers pour les adultes, s’efforçait de donner à tous une formation chrétienne.
Cette activité devait étonner, elle sembla excessive : on la lui reprocha et Pedro fut déplacé au sanctuaire de Covadonga (Espagne N), un sanctuaire marial remontant à une intervention miraculeuse de la Sainte Vierge pour protéger des soldats chrétiens contre les musulmans.
Pedro priait, méditait. C’était un homme qui ne pouvait pas rester endormi dans un coin tandis que la Parole de Dieu n’était pas annoncée à deux pas de lui. Il étudiait, il écrivait, il participait à des rencontres à l’université d’Oviedo : selon lui, il n’est pas possible de croire et en même temps de se taire.
C’est ainsi qu’en 1911, le prêtre audacieux ouvrit un centre pour étudiants à Oviedo, qu’il mit sous la protection de Sainte Thérèse d’Ávila. Ce sera le point de départ de l’Institut Thérésien, où seront formés des professeurs chrétiens.
Cet Institut aura sa première directrice en la personne de Josefa Segovia, qui la présentera au pape. En 1924 elle sera une première fois approuvée comme Pieuse Union, et se développera ensuite vigoureusement, après la mort du Fondateur. Actuellement, c’est une Association internationale de droit pontifical, comptant plusieurs milliers de membres sur tous les continents. L’œuvre comporte des écoles, une maison d’édition, des résidences universitaires, des centres de formation…
Don Pedro, de son côté, fut ensuite nommé aumônier au palais royal de Madrid, tout en veillant sur le développement de son œuvre.
Survint la persécution de 1936. Don Pedro fut interpellé par des miliciens et répondit tout simplement : Je suis prêtre du Christ.
Arrêté suite à ce crime, il fut jugé sommairement et fusillé le jour même, le 28 juillet 1936.
Cet humble prêtre, qui avait dû faire face aux contradictions et aux calomnies, parfois même de la part du clergé, reçut bien vite sa récompense auprès de Dieu : martyr, il a été béatifié en 1993 et canonisé en 2003.

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24 juillet 2021 6 24 /07 /juillet /2021 23:00

Tomás Carbonell Miquel
1888-1936

Tomás eut le sort douloureux d'être orphelin de ses deux parents, Tomás et María, l'année-même de sa naissance.
Il naquit le 20 décembre 1888 à Jijona (Alicante, Espagne) et fut baptisé le 23. A l'époque, on fêtait l'apôtre saint Thomas le 21 décembre : il en reçut le nom.
Il fut confirmé en 1895.
Son oncle le prit en charge et l'aida de son mieux, particulièrement quand le garçon voulut entrer au Grand séminaire de Málaga, en 1905, où il étudia la philosophie avec les meilleurs résultats.
Toutefois, il eut l'occasion de connaître les Pères Mercédaires et d'assister à la profession de deux de leurs novices, ce qui suscita en lui le désir d'appartenir à cet Ordre.
Il reçut l'habit en 1907, fit la première profession en 1908 et rejoignit Lleida. Il fut ordonné prêtre en 1911.
Déjà avant d'être prêtre, il enseignait les langues, l'arithmétique et la géographie ; après les cours, il emmenait ses élèves prier devant le Saint-Sacrement.
En 1916, il passa avec succès son baccalauréat d'Etat ; en 1917 il eut le titre de bachelier en lettres et en philosophie.
Cette même année, il participa avec enthousiasme à une mission à Barcelone, et alla aussi prêcher à Almenar, Artse, Borges Blanques, Barbastro.
En 1918, il prêcha à El Puig, Elche, Valencia, Puigvert ; en 1919, il était administrateur du collège ; en 1920, il prêchait à Sidamunt, Alicante et Barcelone, tout en étant conseiller. Puis en 1921, il prêcha infatigablement à Torres, Altorricón, Menarguens, Montblanc, Albi, Sidamuntel, ainsi que durant des récollections en d'autres lieux et monastères, avant de rejoindre Lleida, puis El Puig.
En 1923, on le proposa comme provincial ; il voyagea aussi à Maiorque.
De 1926 à 1931, il s'occupa d'une maison de jeunes délinquants à Godella, où il montra toute sa sollicitude envers les jeunes garçons qu'on cherchait à remettre sur une bonne voie, et sans cesser de prêcher encore.
En 1930, il fut supérieur à Palma de Maiorque, en 1932 à El Puig.
En 1932, il fut élu supérieur provincial. Son style était de se déplacer, de voir sur place, de parler : Saragosse, Lleida, Valencia, Barcelone, Madrid... Il ne s'arrêtait pas.
En 1933, il créa le collège de Benicalap, pour permettre aux étudiants mercédaires de recevoir une formation approfondie au séminaire proche de Valencia. Il s'y installa aussi. Il se préoccupait de chacun, de tout, il était tout à tous. Pour leur procurer des subsides, il visitait les autres communautés (Barcelone, Lleida, San Ramón, Bilbao, Bérriz, Orozco…).
Avec tout cela, il souffrait de gastrite chronique, de problèmes de circulation, à cause du tabac qu'il n'arrivait pas à éliminer (il faisait prier pour que Dieu l'en libérât).
En 1935, il prêcha encore à Lleida. A Noël, il prêchait à la cathédrale.
Juillet 1936 arriva.
Le 18 juillet, il pensa être plus en sécurité à Barcelone ; mais il dut rejoindre Lleida. Le 21, les miliciens firent irruption dans l'église où il célébrait ; les fidèles durent sortir, l'église fut fermée, et le père Tomás se réfugia chez un prêtre.
Le 25 juillet, des miliciens firent irruption dans la maison à sept heures du matin. Le père se présenta simplement : Je suis prêtre, et provincial des Mercédaires. Et eux : On n'est pas venu pour rien.
Ils l'emmenèrent dans la rue, mains en l'air, et l'abattirent un peu plus loin.
Il fut béatifié en 2013.

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24 juillet 2021 6 24 /07 /juillet /2021 23:00

17e dimanche per annum - B

 

 

La première lecture de ce dimanche nous fait vivre un épisode qui se produisit neuf siècles avant Jésus-Christ.

Puisqu’on était en période de famine (2R 4:38), on peut se demander d’où venait ce quelqu’un qui vint apporter à Elisée vingt pains d’orge et du grain frais ; le texte sacré précise que c’est un homme de Baal-Shalisha, une localité du royaume de Juda, aujourd’hui encore mal indentifiée. Heureux cet homme qui eut la générosité d’offrir au Prophète ce qu’il avait, pour le partager.

Le serviteur d’Elisée est étonné de devoir distribuer vingt pains à cent personnes ; ça ne fait pas beaucoup pour des gens affamés. Et le Prophète doit lui donner son ordre par deux fois, ajoutant même une promesse du Seigneur : on mangera et il en restera.

Ce miracle annonce celui que nous allons lire dans l’évangile.

 

*       *       *

Le psaume 144 se fait l’écho de ce miracle : Tu leur donnes la nourriture, au temps voulu… Tu rassasies avec bonté.

Ce long psaume est de David, il chante la grandeur, la fidélité et la bonté du Créateur, en vingt-deux distiques qui commencent chacun par une des lettres de l’alphabet hébreux.

Il nous invite à bénir le Seigneur pour sa gloire, ses exploits, la nourriture, sa bonté, sa justice, sa fidélité… 

Est-ce que nous savons remercier Dieu chaque jour pour tout ce que nous recevons ? Est-ce que nous réalisons que tout nous vient en définitive de Lui et de Lui-seul.

Est-ce que nous réfléchissons que même les revers, les privations, sont toujours des grâces que Dieu nous envoie pour nous aider à nous confier à Lui, pour nous aider au détachement de la terre et nous faire penser aux biens du Ciel ?

Est-ce que nous pensons en outre que le Pain eucharistique est bien supérieur au pain que nous avons sur notre table chaque jour ? L’évangile va nous donner l’occasion d’y revenir.

 

*       *       *

Apparemment, la lettre aux Ephésiens n’est pas directement liée à ce thème ; sur six dimanches, nous allons la lire dans son intégralité. Mais comme la Parole de Dieu est unique dans sa multiplicité, nous pouvons rattacher aussi la lecture d’aujourd’hui au thème de la nourriture divine.

Montrant le Primat du Christ dans toute la création, saint Paul rappelle notre vocation à être unis à Lui.

Adhérer à Jésus n’est pas seulement une démarche extérieure, une signature au bas d’un certificat, une vague promesse fugitive. Vivre de la vie de Jésus, c’est faire converger toutes nos forces vers la sainteté. Une sainteté qui engage d’abord notre propre intime, et nous dirige vers notre prochain. 

Avoir une “vie chrétienne” avec de belles prières, mais sans être emplis de charité envers chacun de nos frères, serait une double vie absolument contraire à la vie chrétienne authentique. C’est pourquoi Paul recommande expressément que nous ayons l’humilité, la douceur, la patience ; de se supporter les uns les autres avec amour. 

Notons cette expression : se supporter avec amour, attitude bien différente de la “tolérance” dont on parle parfois ; tolérer, c’est supporter négativement, comme le chat qui fait le gros dos ; supporter avec amour veut dire rester bon avec celui qui vous frappe, sourire quand on est tenté par la colère, pardonner de bon cœur quand on a subi un tort quelconque. 

C’est parfois très difficile, il faut même se faire violence quelquefois, mais c’est comme cela qu’on se rapproche de la sainte perfection : Le Royaume des Cieux souffre violence, et des violents le prennent de force (Mt 11,12).

Accepter de se sanctifier ainsi, c’est imiter parfaitement le Christ : Je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité (Jn 17:19, trad. Segond).

Participer ensemble, fraternellement, à l’Eucharistie, suppose cet effort intérieur et cet amour fraternel réel auxquels nous invite l’apôtre Paul, pour que la Nourriture eucharistique nous unisse vraiment et nous identifie au Christ.

 

*       *       *

Dimanche dernier, nous avons vu les foules converger vers le Christ, qui en eut pitié parce que ces gens étaient comme des brebis sans berger. Après les avoir longuement exhortés, le soir arrive et… il faut bien manger !

Nos liturgistes ont préféré nous faire lire aujourd’hui le récit de l’évangéliste Jean, qui donne les mêmes détails que Marc, mais en ajoute aussi quelques-uns, et surtout enchaîne avec le discours sur le Pain de Vie, que nous lirons fragment par fragment pendant plusieurs dimanches.

L’occasion de ce discours est donc ici la première multiplication des pains. Cinq pains d’orge, et deux poissons, vont nourrir cinq mille hommes, donc plus que cinq mille, puisqu’on ne compte pas les femmes et les enfants (mais sans exagérer ce nombre, car nous sommes dans le désert, donc loin des zones habitées, et les personnes plus faibles, femmes et enfants, ne sont pas forcément venues jusque là).

Au passage, notons le “privilège” de ces populations, qui peuvent suspendre toutes leurs activités quotidiennes pour aller écouter des heures durant Quelqu’un qui leur parle de la Vérité et de la Vie éternelle. Un état d’esprit que nous ne connaissons pas beaucoup aujourd’hui…

Jésus rend grâce. C’est la signification de Eucharistie. Par cette prière, Jésus remercie son Père pour le Don qu’Il fait aux hommes, pour cette multiplication qu’il va opérer, et pour le bien que vont en recevoir les gens. En même temps, il anticipe le geste qu’il fera à la Dernière Cène pour l’institution de l’Eucharistie.

On pourrait appliquer à cette situation le Croissez et multipliez que Dieu adresse à Adam et Eve (Gn 1:28), ainsi que la multiplication infinie de l’Eucharistie, depuis la Dernière Cène jusqu’à aujourd’hui, où le Christ ne cesse de nous donner son Corps.

Que nous enseigne encore ce miracle ? Notons ces détails : cinq pains nourrissent une foule immense et il en reste douze corbeilles ; les deux poissons aussi sont multipliés, mais il n’en reste pas.

Cinq pains seulement pour cinq mille (ou plus) personnes - Elisée en avait vingt pour cent personnes affamées : le miracle est encore plus spectaculaire ici.

Les cinq pains pourraient bien être comparés aux cinq livres de la Loi - Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome -, la Torah hébraïque, l’Ancienne Alliance, qui a “nourri” tout le peuple avant Jésus-Christ, mais qui aujourd’hui ne suffit plus à apporter la vraie nourriture au Peuple de Dieu. Jésus-Christ doit lui redonner une nouvelle force vitale - en attendant l’institution de l’Eucharistie, qui ne tardera plus - et cette nouvelle nourriture sera désormais distribuée par les douze Apôtres : les douze corbeilles restantes montrent que cette nouvelle nourriture ne s’épuise pas, et l’Eglise continuera de la multiplier dans l’Eucharistie.

Les poissons ont ici une autre signification : ils pourraient exprimer les deux Testaments, au terme desquels toute la Révélation est achevée et à laquelle il n’y a rien à ajouter (cf. Ap 22:18). 

Rappelons-nous ici que les lettres composant le mot poisson en grec - i-ch-th-u-s - ont servi à la première communauté chrétienne à exprimer sa foi en Christ ; ces lettres expriment en effet les cinq mots : Iesus Christos Theou Uios Soter (Jésus Christ, Fils de Dieu, Sauveur). C’est ce qui explique que si souvent le poisson est représenté dans les mosaïques ou les peintures chrétiennes des premiers siècles, comme symbole christique.

Les gens présents auront tout de suite fait le rapprochement entre le miracle d’Elisée et celui de Jésus : vraiment, Jésus fait beaucoup mieux !

Evidemment, la première réaction de la foule est d’un ordre très terre-à-terre : proclamer roi Jésus. Il va certainement aussi les libérer des Romains qui occupent le territoire ! Mais Jésus s’éclipse pour aller passer la nuit en prière dans la solitude. 

Quelle pouvait être sa méditation, cette nuit-là ? Heureux d’avoir rassasié la foule, il pouvait certainement penser à son propre sacrifice, où il allait donner son Corps pour nourrir tous les hommes. Il devait certainement penser aussi à tous les prêtres, en premier les Apôtres, auxquels il allait donner le pouvoir de consacrer le Pain et le Vin.

Le lendemain, il ira retrouver cette foule et, en vrai Roi, il va leur indiquer quelle Nourriture réelle il va leur donner. C’est ce discours que nous lirons les prochains dimanches.

 

*       *       *

 

Dans la Prière, l’Eglise nous fait reconnaître que sans (le Christ) rien n’est fort, rien n’est saint. Le terme multiplie pourra évoquer encore la multiplication de l’évangile. 

Dans la Prière sur les offrandes, nous demandons à Dieu de sanctifier notre vie de tous les jours, par l’Eucharistie.

Ne laissons pas le prêtre prononcer tout seul ces paroles. Prions avec lui, et cherchons à nous sanctifier vraiment de la vie du Christ.

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23 juillet 2021 5 23 /07 /juillet /2021 23:00

Antoni Capdevila Balsells
1894-1936

Il naquit le 27 février 1894 à Espluga Calva, (Lleida), de Antoni et Filomena, qui le firent baptiser le jour-même.
Il fréquenta le collège des Clarétains dès treize ans, à Barbastre, puis entra au noviciat à Cervera, où il fera la profession comme frère convers, le 8 décembre 1910.
Il montra un don de soi exemplaire autant dans le travail de couturier à Cervera, que dans l’enseignement en d’autres collèges. Il fit l’unanimité autour de lui.
En 1936, il se trouvait à La Selva del Camp, comme portier et couturier.
Lors de la guerre civile, on pouvait apercevoir du couvent l’incendie d’un autre couvent et de l’église.
Le 23 juillet, sa première préoccupation fut d’aider un vieux Frère à se mettre à l’abri chez les Sœurs de Reus.
Au retour, le 24, il pensait rejoindre en train Borges Blanques et, de là, faire à pied les quatorze kilomètres qui restaient pour Mollerusa, où il se serait réfugié dans sa famille. Mais on l’arrêta à Vimbodí. On le mena par les rues jusqu’au Comité, où on lui confisqua son sandwich. Vers midi, on le conduisit à un endroit appelé Puntarró, un peu en-dehors du pays sur la route de Lleida.
Comprenant ce qui lui arrivait, il demanda un instant pour bien se préparer à mourir, puis il retira sa calotte et pria un peu en recommandant son âme à Dieu. Cela fait, toujours très calmement, il fit signe à ses bourreaux. Il n’eut plus que le temps de proclamer : Vive le Christ Roi ! La réponse immédiate fut une raffale qui abattit le Religieux.
Les gens alentour vinrent recueillir des pierres maculées du sang du Frère.
C’était le 24 juillet 1936.
Antoni fut béatifié en 2013.

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23 juillet 2021 5 23 /07 /juillet /2021 23:00

Antonio Torrero Luque
1888-1936

Antonio naquit le 9 octobre 1888 à Villafranca de Córdoba (Cordoue, Espagne), d’un père cordonnier.
Fidèle enfant de chœur à la paroisse, il fréquenta l’école publique, puis entra à l’école des Salésiens à Cordoue, grâce à l’appui de son curé ; après avoir terminé ses études à Séville, il commença le noviciat à Carabanchel Alto, et fit la profession à Utrera en 1907.
Il obtint la licence en Philosophie et Lettres.
Il reçut l’ordination sacerdotale en 1913.
Les lieux de son apostolat furent Écija (1913-1914), Alcalá de Guadaíra (1915), San José del Valle (1916), Utrera et Cadix (1917-1923), San José del Valle (1923-1926), Alcalá de Guadaíra comme directeur (1927-1934), Ronda enfin, toujours comme directeur (1934-1936).
Optimiste, don Antonio sembla avoir des initiatives irréalisables, mais qui s’avérèrent heureuses. La foi le portait, ainsi que sa dévotion mariale. Son souci pour le bien des enfants le rendait quasi maternel dans sa douce bonté.
Lors du soulèvement révoutionnaire de 1936, il y avait deux maisons salésiennes à Ronda, où étaient venus en vacances une soixantaine de jeunes. Dans les rues, il n’y avait qu’agitation, émeutes, banderolles, acclamant le communisme.
Le 19 juillet, dimanche, brûla l’église des Carmes Déchaux. Les Salésiens obtinrent du Comité un sauf-conduit pour eux et les jeunes aspirants.
Le 20, quatorze églises brûlèrent ; les Salésiens considéraient un miracle que leurs maisons et leurs églises aient été épargnées.
Le 21, sous prétexte de trouver les armes cachées, des miliciens armés fouillèrent tout le collège. Le Directeur fut menacé ; il leur répondit calmement : Vous pouvez me tuer, mais sachez que vous tuez un innocent. Les miliciens arrachèrent, profanèrent et brûlèrent tout ce qu’ils trouvèrent d’images et statues.
Le 24 juillet, les miliciens encerclèrent le collège et l’envahirent progressivement, enfermant les Salésiens dans la porterie, saccageant la maison, toujours à la recherche des armes. A treize heures, ils invitèrent les Salésiens à faire les valises et à partir où ils voulaient, car la maison ne leur appartenait plus. Avant de partir, les prêtres passèrent (toujours sous la menace des armes) dans leur réfectoire pour manger un peu. Après le Benedicite, les miliciens leur dirent : Au lieu de tant de patenôtres, criez bien fort avec nous : Vive le communisme !
Le Directeur (Don Antonio) voulut dire quelques mots mais l’émotion lui permit seulement de dire : Adieu, chers enfants. Au… (il voulait dire : Au ciel). On s’embrassa, le milicien de garde pressa : Allez, vite, il est tard !
Avant de quitter la maison, don Antonio dit encore à celui qui restait avec les jeunes : N’abandonne jamais les enfants. S’il m’arrive quoi que ce soit, que Manolito {c’était son cousin} ne dise rien à mes parents. Ils sont tellement âgés… Adieu.
Les prêtres sortirent un à un, mais comme la foule menaçait de les lyncher, on les emmena en voiture là où ils demandaient, chez l’habitant, dans des pensions, tandis que les jeunes garçons avec leurs responsables allèrent se mettre en sûreté, grâce au sauf-conduit obtenu les jours précédents.
Ce même 24 juillet 1936, don Antonio et un autre prêtre âgé furent conduits chez un coopérateur salésien, José Furest (qui serait lui aussi fusillé peu après). Le soir, des miliciens vinrent chercher les prêtres, avec la promesse qu’il ne leur arrivera rien.
Ils partirent vers le quartier San Francisco. On fit marcher les prêtres, qui tombèrent plusieurs fois, à l’image du Christ montant au Golgotha, l’un parce qu’il voyait très mal, l’autre (Antonio) parce qu’il souffrait d’hémiplégie. Parvenus au Jardin du Gómez, les miliciens lièrent les mains des prêtres avec du fil de fer et les assassinèrent l’un après l’autre, à l’endroit appelé Corral de los Potros. Les corps restèrent là pendant vingt-quatre heures, sous les insultes et les blasphèmes des passants.
L’autopsie révéla que, avant d’expirer, les prêtres furent tirés par terre, ce qui leur provoqua d’autres blessures encore.
Don Antonio fut béatifié en 2007.
Ce n’est pas tout. Quelques jours après, on alla aussi à Villafranca de Córdoba, assassiner le vieux père de don Antonio, âgé de soixante-et-onze ans, parce qu’il avait un fils prêtre.

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22 juillet 2021 4 22 /07 /juillet /2021 23:00

José Ruiz Montero
1914-1936

José Ruiz Montero naquit le 25 mars 1914, jour de l’Annonciation, à Puente Genil (Cordoue, Espagne S).
Il était au Grand séminaire et se préparait avec enthousiasme à son ordination sacerdotale.

Le 23 juillet 1936, à Puente Genil, il reçut la palme du martyre : il ne pouvait pas encore offrir la Victime de l’autel, mais il fut déjà victime innocente, totalement offerte à Dieu.

Il n’avait que vingt-deux ans.

José Ruiz Montero sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 23 juilllet.

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14 juillet 2021 3 14 /07 /juillet /2021 23:00

Bernhard de Bade
1428-1458

Bernhard vit le jour vers 1428 à Baden-Baden (Allemagne), deuxième fils du margrave Jakob Ier et de Catherine de Lorraine.
La famille était très chrétienne : Jakob se mérita le surnom de Salomon de la Germanie, et fonda le monastère de Fremersberg ainsi qu’une église à Bade.
On proposa à Bernhard d’épouser la fille du roi de France, mais il préféra garder sa liberté pour être mieux à Dieu. Il essaya d’améliorer la condition de beaucoup de gens, en y consacrant la plus grande partie de ses revenus. Sa piété impressionnait beaucoup ses contemporains.
En 1453, Constantinople tomba aux mains de l’Islam, suscitant une nouvelle vague d’indignation en Europe ; les Habsbourg projetèrent une nouvelle croisade et Bernhard s’employa à contacter les autorités européennes pour les convaincre de s’unir dans le projet. Mais de passage à Moncalieri (Italie N), il fut contaminé par la peste et mourut le 15 juillet 1458.
Ce saint homme passait véritablement pour un Saint et des miracles illustrèrent sa tombe. Il fut béatifié en 1479 et successivement proclamé patron du grand duché de Bade en 1769. Les habitants de Moncalieri ont une grande vénération pour Bernardo.

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10 juillet 2021 6 10 /07 /juillet /2021 23:00

16e dimanche per annum - B

 

 

Continuant la mission des prophètes, après Ezékiel et Amos, voici Jérémie, dont l’appel se situe vers la fin du 7e siècle avant Jésus-Christ.

Par la bouche de son prophète, Dieu reproche sévèrement aux prêtres leur manque de zèle. Le pasteur en effet ne peut se contenter de s’asseoir sur une pierre près de son troupeau : il doit regarder où sont les brebis, où elles se déplacent, prévenir les dangers, ramener celles qui s’éloignent. C’est une attention continue qui ne laisse pas de place à l’insouciance ou au farniente.

La prophétie annonce la déclaration de Jésus : C’est moi le pasteur, le bon (Ego sum pastor bonus, Jn 10:11).

Dieu va Lui-même s’occuper de ces brebis, en envoyant Son Fils, ce Germe juste, issu de David, qui naîtra six siècles après Jérémie et qui, autour de la Croix et de l’Eglise, rassemblera tout le troupeau des humains de toutes races, dans l’unité de la Foi, de la Doctrine, dans l’unique Famille de Dieu.

 

*       *       *

Le psaume 22 du Bon Pasteur évoque évidemment le Pasteur unique et éternel, au nom duquel doivent agir tous les pasteurs de l’Eglise.

Avec ce Berger, on ne manque de rien ! C’est bien le Christ qui s’est défini le Pain vivant (cf. Jn 6:51), la source d’Eau vive (cf. Jn 7:37). Le banquet eucharistique, le psalmiste en parle un peu plus loin : Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis : le Corps et le Sang du Christ sont, comme l’a dit notre Maître, une vraie nourriture et une vraie boisson (cf. Jn 6:55), dont sont évidemment exclus ceux qui refusent d’y croire.

C’est le Christ qui fait revivre ; qui conduit par le juste chemin ; c’est lui qui est avec moi et qui me guide et me rassure avec son bâton. En suivant le Christ, nous savons que nous sommes dans la Vérité, que nous marchons vers la Vérité. Le bâton fait certainement allusion au bâton de Moïse, dont il se servit pour faire sortir de l’eau du rocher (cf. Ex 17:1-7) ; c’est bien sûr le bâton du berger, dont il a besoin pour éloigner les loups et qui, arrondi, lui permet aussi de retenir par la patte une brebis qui s’éloigne trop loin ; ce bâton est à l’origine de la crosse que tiennent les évêques dans leur main gauche, durant les processions.

Le passage à travers les ravins de la mort peut s’entendre comme la nuit de la Pâque en Egypte, quand tous les premiers-nés moururent, alors que le peuple de Dieu restait indemne (Ex 12:29sq) ; ou comme le passage de la Mer Rouge (Ex 14:15sq) ; ou comme la traversée du désert (Ex 15-18) ; mais il peut aussi s’entendre comme la mort du péché : même si ma conscience m’accuse, je sais que le Christ est là pour me consoler et me pardonner.

En suivant un tel Guide, il est certain que nous serons toujours dans la Grâce et le Bonheur, dans la Maison du Seigneur, c’est-à-dire dans l’Eglise, dans la Vie divine.

Le Christ l’a bien dit à saint Thomas : Il est le Chemin, la Vérité et la Vie (cf. Jn 14:6). Et encore : Hors de moi, vous ne pouvez rien faire (Jn 15:5).

 

*       *       *

Jésus-Christ est le Centre de la Création. Nous le lisons maintenant dans l’épître de Saint Paul aux Ephésiens.

Christ est le centre et l’aboutissement de tout le créé : en Lui nous sommes créés, vers Lui nous marchons. Le Christ est le ciment sacré de l’unité entre tous les  hommes. 

On sera frappé du nombre de fois que Paul utilise le mot paix en parlant du Christ : cinq fois dans ce petit extrait. Oui, Jésus est notre paix ; nous n’aurons de paix qu’en Jésus, et nous n’obtiendrons cette paix qu’en nous mettant en paix avec Jésus. 

Cette paix, Jésus l’a achetée par son sacrifice volontaire, par son sang librement versé. Ce Sacrifice Unique préfiguré par les multiples sacrifices de l’Ancien Testament, les couronnait et en même temps y mettait un terme. Dans le Nouveau Testament, l’unique Sacrifice de Jésus-Christ efface tous les péchés et nous ouvre la Porte du Ciel. Chaque fois qu’un prêtre offre ce Sacrifice à la messe, il ne refait pas le Sacrifice du Christ, qui est mort et ne souffre plus ; à l’autel, le prêtre actue ce Sacrifice sous nos yeux, continuant à appeler sur l’Eglise les grâces divines.

Rappelons-nous ici les propres mots de Jésus sur la paix. C’est après la dernière Cène. Saint Jean ne parle pas de l’Eucharistie, car il sait que les trois autres Evangélistes l’ont fait ; mais il rapporte les dernières paroles de Jésus avant sa passion. Ouvrons le chapitre 14, verset 27. Un seul verset, mais tout un programme socio-politique adressé aux apôtres et à tous les hommes de bonne volonté : Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne.

Faut-il commenter ? Jésus n’est-il pas assez clair ?

Tirons-en simplement une conséquence logique : Toute communauté, petite ou grande, qui ne cherche pas à s’appuyer sur les principes du Christ, est vouée à l’échec. Ce n’est pas un théorème qui a besoin de démonstration ; on pourrait dire que c’est un postulat ; un postulat qui a son corollaire : Toute situation conflictuelle (drame, dispute, divorce, manifestation violente, révolte, attentat, assassinat, guerre (froide ou déclarée), est le résultat de l’exclusion, volontaire ou non, des principes chrétiens.

 

*       *       *

Et voici qu’un drame s’est déroulé à Jérusalem, tandis que Jésus était dans la région de Nazareth et qu’il avait envoyé les apôtres en mission.

Marc raconte cela au chapitre 6 (mais l’épisode n’est pas lu ce dimanche) : Hérode avait fait arrêter Jean-Baptiste qui lui reprochait son adultère, puis le fit décapiter ; cet épisode dramatique sera lu seulement au jour du Martyre de Jean-Baptiste, le 29 août. Il est peut-être regrettable que ce passage ne soit pas lu le dimanche, car ce serait une bonne illustration de ce qu’on a dit plus haut sur la paix et les conflits.

Pendant cet épisode, donc, nos apôtres reviennent de leur première mission. On les imagine racontant à Jésus ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ont dit, ce qu’ils ont fait… Quelle impression profonde ont-ils ressentie en accomplissant ces premiers miracles, sur ordre de Jésus ! Chasser les démons, oindre les malades, les guérir ! Vous, pénitents qui craignez un peu de vous approcher du prêtre pour avouer vos péchés, sachez que non seulement ce prêtre ne saura jamais répéter à qui que ce soit ce qu’il aura entendu, mais surtout : qu’il est profondément heureux de lever la main vers vous et de vous dire calmement : “Vos péchés vous sont remis. Allez en paix”. Ainsi, les Apôtres, heureux d’avoir transmis la paix, au nom de Jésus.

Et Jésus se montre très humain avec eux : Venez vous reposer ! Oui, l’homme a besoin de se reposer, c’est un devoir qu’il se doit. Notre organisme a besoin de cette pause nocturne, pendant que le soleil est absent, pour dormir et se détendre, pour reprendre des forces. Notre société actuelle est ivre de mouvement et de bruit. Certaines maladies cancéreuses sont directement liées à ce rythme très désordonné. Jésus se préoccupe donc aussi de la santé de ses Apôtres, qui n’ont même plus le temps de manger.

Mais Jésus a aussi une grande préoccupation : le Bien de tous ces gens qui viennent le voir, qui semblent être des brebis sans berger. Les prêtres, les lévites, les docteurs, ne manquaient pas, cependant, mais ils ne cherchaient pas à s’occuper des brebis comme doit le faire l’Unique Berger.

Ici, l’évangile fait écho à la première lecture ; Jésus, le vrai Berger, veut que les Apôtres, et à leur suite les prêtres et les évêques, s’occupent vraiment de guider les âmes dans la Vérité, vers la Vérité, vers l’union avec Dieu. Pour un ministre du culte, forte est toujours la tentation de présomption, d’orgueil, de regarder le succès personnel, de considérer le peuple de Dieu un peu comme sa propre “clientèle”. 

Le prêtre français Jean-Marie Vianney (fêté le 4 août), vers qui accouraient des milliers de pèlerins, et qui n’avait pas non plus le temps de manger, ne s’attribuait aucun succès ; son seul souci était le salut des âmes, la conversion des pécheurs. Rien que pour le salut des âmes de sa paroisse, il s’imposa beaucoup de mortifications, et le démon cherchait par tous les moyens à le décourager. La patience persévérante du saint prêtre gagna la partie : les dernières années, même le diable cessa de l’importuner.

 

*       *       *

Nous devons tout faire pour être en paix avec Jésus : Le suivre comme l’unique Pasteur, L’écouter comme l’unique Vérité, Le remercier comme notre unique Sauveur. 

Le prêtre redit à chaque messe : Seigneur, tu as dit à tes apôtres : Je vous laisse la paix, je vous donne MA paix, ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton  Eglise…

Ai-je cette foi ? Je demande vraiment à Jésus Sa paix ? Suis-je prêt à l’appeler, à lui ouvrir, à l’écouter ?

Je me tiens à la porte et je frappe, dit le Seigneur.

Si quelqu’un entend ma voix, s’il m’ouvre, j’entrerai chez lui… (Ap 3:20, antienne de Communion).

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5 juillet 2021 1 05 /07 /juillet /2021 23:00

Kyriaki de Nicomédie
† 4
e siècle

Les Grecs honorent le 6 juillet cette vierge qui aurait été martyrisée à Nicomédie (Bithynie, act. Izmit, Turquie NW), sous Dioclétien.
Elle aurait renversé des idoles, aurait été jetée aux bêtes (qui l’épargnèrent) et décapitée.
Il se trouve qu’on vénère à Tropea (Calabre, Italie S) une sainte Domenica, dont le nom est dérivé de Dominus, de même que Kyriaki dérive de Kyrios (seigneur).
Cette Domenica aurait été exilée sur les bords de l’Euphrate, et ramenée par les anges à Tropea, sa ville natale.
On ne saurait dire s’il s’agit d’une simple transposition, d’une invention, d’un transfert de reliques, de deux personnages distincts…
Sainte Kyriaki de Nicomédie est commémorée le 6 juillet dans le Martyrologe Romain.

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