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23 août 2015 7 23 /08 /août /2015 23:00

Isabel Rosa de Lima

1586-1617

 

Isabel Flores de Oliva naquit à Lima (Pérou) le 20 avril 1586, dixième enfant de parents pauvres d’origine espagnole..

Son prénom de baptême était Isabel, mais son teint clair la fit surnommer Rosa, comme la confirma l’évêque Toribio (v. 23 mars).

Successivement, Rosa ajouta aussi le nom de Marie. On dit que c’est le premier mot qu’elle prononça distinctement.

A quatre ans, elle savait lire, sans avoir jamais appris.

Dès l’enfance, Rosa vécut dans la mortification. Elle chercha à imiter sainte Catherine de Sienne et ne manquait jamais une occasion de s’imposer des sacrifices. Une joli chapeau à fleurs que lui mit sa maman, se transforma en couronne d’épines ; ses jolis doigts avec lesquels elle jouait si bien le luth ou la guitare, et qu’on admirait, elle les brûla ; en société, elle se mettait du piment dans les yeux pour être larmoyante…

En 1606, elle vêtit l’habit du Tiers-Ordre dominicain, y cachant en-dessous un cilice, ou une chaîne ; elle jeûnait, elle se flagellait, couchait sur la dure. N’y ayant pas encore de monastère à Lima, elle se retira en recluse dans un cabanon au fond du jardin de ses parents.

Elle fut favorisée de visions du Christ, de Marie, de Catherine de Sienne, des Anges Gardiens, mais elle fut aussi contrariée par des enquêtes ecclésiastiques : on dut reconnaître sa valeur exceptionnelle.

Elle répétait : Jésus, augmente mes souffrances, mais augmente en moi ton divin amour !

Son désir de convertir les âmes l’aurait presque portée à être dévorée par les pécheurs pour que cette nourriture les amenât au Christ. Elle convainquit un religieux de cesser de fumer.

Autant qu’elle le pouvait, elle venait en aide aux pauvres, allait soigner les malades, jusqu’aux plus répugnants.

Dès l’âge de quinze ans, elle dormit sur un lit qu’elle s’était confectionné avec des morceaux de bois liés avec des cordes, et dont elle avait rempli les interstices avec des fragments pointus de vaisselle ou de tuiles cassées. Sa dernière maladie fut très douloureuse. La tête appuyée sur le bois du lit, elle murmurait seulement Jésus, Jésus, avec moi !

D’elle aussi est cette phrase : A part la Croix, il n’y a pas d’autre échelle pour atteindre le Paradis.

Elle mourut à Lima le 24 août 1617. Toute la municipalité voulut accompagner son cercueil.

Béatifiée en 1668, canonisée en 1671, elle fut proclamée patronne du Pérou, puis des Indes et des Philippines, et de toute l’Amérique.

Rosa est la première Sainte du Nouveau-Monde.

Sa fête liturgique est au 23 août.

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22 août 2015 6 22 /08 /août /2015 09:05

Innocens à Apollonia

† 284

 

Voir la notice Isauros et Compagnons : Basilios, Innocens, Felix, Hermias, Peregrinos

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22 août 2015 6 22 /08 /août /2015 08:51

Isauros

et Compagnons : Basilios, Innocens, Felix, Hermias, Peregrinos

† 284

 

Isauros était natif d’Athènes et fut introduit comme diacre dans le presbyterium, en même temps que Basilios et Innocens.

En 283, ils quittèrent Athènes pour Apollonia d’Illyrique, une ancienne colonie de Corfou, au nord de l’Epire.

Là, conduits par un ange, ils trouvèrent dans une grotte trois Chrétiens qui se cachaient : Felix, Hermias et Peregrinos. Ils avaient fui la persécution romaine.

Isauros raviva leur foi et leur enseigna à s’attacher aux choses qui demeurent, éternelles et incorruptibles.

Ayant partagé cette nourriture spirituelle, ils partagèrent la nourriture matérielle. Puis ils distribuèrent aux pauvres ce qu’ils avaient encore.

Des parents de Felix, Hermias et Peregrinos essayèrent en vain de les détourner de la compagnie d’Isauros : n’arrivant pas à les amener à l’idolâtrie, ils allèrent les dénoncer au proconsul d’Apollonia, un certain Tripontios. Ce dernier, voyant leur ferme attachement à la foi du Christ, ordonna de les décapiter. 

Mais Tripontios ne se contenta pas de ces trois Martyrs ; il arrêta aussi Isauros et ses deux Compagnons, et les confia à son fils Apollonios, qui devait les amener à renier leur foi et devenir idolâtres. Apollonios usa de toutes les tortures imaginables, y compris le feu et l’eau, mais il dut lui-même constater que la foi, et même les forces physiques de ses victimes, augmentaient malgré les tortures.

Même des notables d’Apollonia furent convaincus de se convertir, devant ces merveilles, comme les deux frères et sénateurs Rufos et Rufianos.

Les trois Athéniens furent alors décapités à leur tour et inondèrent le sol de l’Epire de leur sang. C’était le 17 juin 284.

Les faits ici relatés pourraient avoir subi quelques oublis ou plutôt quelques embellissements involontaires, car divers détails se retrouvent textuellement dans d’autres récits. Quelques détails restent mystérieux : pourquoi l’Eglise d’Athènes aurait-elle envoyé un diacre et deux compagnons, seuls, sans prêtre, dans cette région éloignée où sévissait la persécution ? Pourquoi les parents de Felix, Hermias et Peregrinos n’auraient-ils pas dénoncé Isauros et les deux autres en même temps que les trois premiers ? 

Mais tout récemment, une pieuse personne qui séjournait à proximité de l’église Saint-Isauros, y aurait eu une vision du Martyr et y aurait même entendu une magnifique Liturgie, que les voisins n’entendaient pas du tout.

Tous ces six Martyrs appartiennent à la tradition byzantine et se trouvent dans le Martyrologe Romain au 17 juin.

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Iacobus Matsuo Denji

?-1622

 

Marin japonais.

 

Voir la notice Ioachim Díaz Hirayama

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Ioachim Díaz Hirayama et Compagnons

† 1622

 

Ioachim était un Japonais, chrétien et membre de la Confraternité du Rosaire.

Propriétaire d’une embarcation, il accompagnait de Manille au Japon les pères Ludovic Frarijn et Pedro de Zúñiga, lorsque le bateau fut attaqué par des pirates protestants, qui les remirent aux autorités japonaises du port de Firando.

Les prêtres et tout l’équipage furent alors faits prisonniers, le père Frarijn fut une première fois torturé ; puis on les garda en prison pendant deux années.

Le 19 août 1622, ils furent tous mis à mort à Nagasaki : les deux prêtres et le capitaine Ioachim furent brûlés vifs, tous les autres furent décapités.

Ces quinze Martyrs furent béatifiés en 1867.

Voici leurs noms : 

  • Les deux prêtres : 
  1. Ludovic Frarijn (*1563), dominicain né à Anvers (Belgique)
  2. Pedro de Zúñiga (*1579), augustin né à Séville (Espagne)
  • Les treize marins, tous membres de la Confraternité du Rosaire ; tous japonais, sauf un : 
  1. Antonius Yamada
  2. Bartholomaeus Mohyōe
  3. Iacobus Matsuo Denji
  4. Ioachim Díaz Hirayama
  5. Ioannes Miyazaki Soemon
  6. Ioannes Nagata Matashichi
  7. Ioannes Yagō, coréen
  8. Laurentius Ikegami Rokusuke
  9. Leo Sukeemon
  10. Marcus Takenoshita Shin’emon
  11. Michaël Díaz Hori
  12. Paulus Sankichi
  13. Thomas Koyanagi
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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Ioannes Miyazaki Soemon

?-1622

 

Marin japonais.

 

Voir la notice Ioachim Díaz Hirayama

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Ioannes Nagata Matashichi

?-1622

 

Marin japonais.

 

Voir la notice Ioachim Díaz Hirayama

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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 23:00

Ioannes Yagō

?-1622

 

Marin japonais d’origine coréenne.

 

Voir la notice Ioachim Díaz Hirayama

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15 août 2015 6 15 /08 /août /2015 23:00

Thomas Gengorō

?-1620

Maria de Kiyota

?-1620

Iacobus Bunzō

?-1620

 

Thomas et Maria étaient, sans doute, de Kiyota (Japon). Ils avaient un fils, Iacobus Bunzō.

Chrétiens, ils appartenaient tous les trois à la Confraternité du Rosaire.

Ils se trouvaient dans la maison de Simon Kiyota Bokusai, au moment où l’on vint arrêter ce dernier avec son épouse, et furent mis en prison eux aussi.

Tous les cinq furent condamnés à la crucifixion.

Avant de partir de la prison, les cinq s’agenouillèrent devant le Crucifix. Parvenus au lieu du martyre, ils s’agenouillèrent devant les croix où ils allaient être accrochés.

Leur martyre eut lieu à Kokura (Fukuoka) le 16 août 1620 (ou peut-être un jour plus tard, entre le 17 et le 18 août).

Ils ont été béatifiés parmi deux-cent cinq Martyrs du Japon en 1867.

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14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 23:00

István Király de Hongrie

975-1038

 

Vajk Árpád serait né vers 975 à Eṣztergom (Hongrie), de Géza et Sarolt.

Vers 985, Vajk reçut au baptême le nom de István (Etienne), en l’honneur du Protomartyr (voir au 26 décembre), le sacrement lui étant conféré par saint Adalbert de Prague (voir au 23 avril).

István fit des études soignées et apprit le latin. Il épousa vers 995 Gisèle, fille de Henri II de Bavière.

Saintement conseillé par le moine Aschéric, futur évêque, il eut une activité toute chrétienne, en profonde soumission au pape, qui le couronna en 1000 et lui conféra des pouvoirs pour instituer des diocèses.

C’est dans celui de Csanád que fut placé le bénédictin saint Gellért (Gérard, voir au 24 septembre).

Il appela les moines de Cluny pour fonder des abbayes à Pannonhalma et Pécsvárad.

Le roi István est resté célèbre pour les services qu’il organisa en faveur des pèlerins de Jérusalem, de Rome, de Ravenne.

Pacifique, il dut résister à un rival de la couronne, Koppány, et aux ambitions de l’empereur Conrad II de Germanie, mais il s’y prit non pas avec les armes, préférant décréter des prières et des jeûnes, autrement efficaces contre l’armée germanique, qui dut se replier lamentablement.

István eut (au moins) deux fils, Otton et Imre (ou Emeric, qui mourut d’un accident de chasse en 1031).

Le saint roi mourut le 15 août 1038, tandis que sa sainte épouse se retirait chez les Bénédictines de Passau ; elle mourut, abbesse de Niederburg, vers 1095.

István et son fils Emeric furent «canonisés» tous deux en 1083, d’ailleurs avec l’évêque de Csanád, Gellért. Cette canonisation du roi de Hongrie a été reconnue en 2000 par l’Eglise orthodoxe.

Saint István est la patron de la Hongrie, des rois, des maçons, des tailleurs de pierre et des enfants souffrant de maladies mortelles.

Concernant saint Emeric, qui mourut un 2 septembre, voir au 4 novembre.

La fête liturgique de saint István est au 16 août.

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