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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 23:01

Petrus Sanpō

1580-1622

 

Voir d’autres détails historiques sur cette persécution dans l’article Japonais Martyrs 1603-1639.

Petrus naquit vers 1580 à Ōshu (Japon).

Il vint au centre du pays et obtint une bonne position auprès d’un seigneur local. Puis il partit pour Hiroshima et c’est là qu’il devint chrétien.

Il entra alors au service du daimyo de Hoki, puis partit pour Nagasaki, où son patron mourut. Il se rasa la tête et se construisit une maisonnette, tout près du noviciat des pères Jésuites, et devint catéchiste.

Lors d’un premier édit de persécution (1614), il accompagna les Jésuites à Macao, mais revint au Japon et reprit son activité de catéchiste, dans la clandestinité. Finalement, il rejoignit le petit ermitage de Antonius Kyūni et de ses compagnons.

Ils furent arrêtés et mis en prison. Dans l’infecte prison de Suzuta, où ils retrouvèrent le père Spinola, Petrus fit vraiment son «noviciat» et put émettre la profession peu de jours avant son martyre.

Avec le père Spinola, il subit le supplice du feu à Nishizaka (Nagasaki) le 10 septembre 1622, et fut béatifié en 1867.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 23:01

Paulus Nagaishi

?-1622

Thecla

?-1622

Petrus Nagaishi

1615-1622

 

Voir d’autres détails historiques sur cette persécution dans l’article Japonais Martyrs 1603-1639.

C’étaient deux époux japonais, du Tiers-Ordre dominicain (Confraternité du Rosaire) ; Thecla était née à Nagasaki.

Paulus était en outre catéchiste et reçut en prison l’habit de Frère Convers.

Leur fils Petrus était né en 1615 à Nagasaki. Il avait donc sept ans.

Paulus fut arrêté en 1619.

Ils subirent ensemble, Paulus le supplice du feu, Thecla et Petrus la décapitation à Nishizaka (Nagasaki) le 10 septembre 1622 et furent béatifiés en 1867.

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 23:00

Pedro Orfanell Prades

1578-1622

 

Il naquit le 8 novembre 1578 à La Jana (Castellón, Espagne). 

Il se diplôma ès Arts à Valencia, étudia la théologie à Alcalá de Henares et à Lleida.

A la mort de son père, il entra chez les Dominicains de Barcelone et prit le nom de Jacinto.

Après d’autres études à Tortosa et Valladolid, il fut gravement malade et, miraculeusement guéri, fit le vœu de partir pour les missions d’Extrême-Orient.

Après son ordination sacerdotale, il partit pour les Philippines et le Japon (1607) ; durant le voyage, sa maladie connut une rechute, et il fut contraint de demeurer deux ans au Mexique.

En 1609, il arriva à Manille et fut envoyé à Satsuma (Japon). Il fit un excellent apostolat à Kyodomari, jusqu’à donner le baptême à un samouraï, futur martyr, Leo Saisho Shichiemon (voir au 17 novembre).

A partir de 1613, il parcourut diverses régions, habillé en japonais.

Il fut arrêté à Oita une première fois et expulsé. Mais en pleine mer, des Chrétiens le reconnurent et le reconduisirent en terre japonaise. Il reprit son apostolat, dans la clandestinité, visitant et réconfortant les communautés ; surtout, il rédigea une très intéressante Histoire Ecclésiastique de la Chrétienté du Japon.

Il fut arrêté chez un Chrétien, Matthias Mayazemon, qui fut aussi arrêté avec toute sa famille (mais ce nom n’apparaît pas dans la liste des Martyrs japonais). Après une année environ de la prison infecte de Ōmura, Pedro-Jacinto fut condamné au supplice du feu.

Il mourut en prononçant les noms de Jésus, Marie.

Voir aussi la notice Japonais martyrs 1603-1639

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 23:03

Paulus Aibara Sandayū

?-1628

Romanus Aibara

?-1628

Leo Aibara

?-1628

 

Il sera profitable de lire la notice Japonais Martyrs (1603-1639)

 

Paulus naquit à Nagasaki (Japon).

Baptisé, il était membre du Tiers-Ordre dominicain.

C’était un marinier, au service des pères missionnaires.

Il était le père de deux garçons, qui furent martyrisés en même temps que lui :

Romanus, membre des Tiers-Ordres dominicain et franciscain ; 

Leo, membre du Tiers-Ordre dominicain.

Le 8 septembre 1628, sur la colline proche de Nagasaki, Paulus fut attaché à un pieu, ainsi que d’autres condamnés ; ils devaient mourir par asphyxion lente provoquée par un feu allumé à faible distance d’eux.

Les bourreaux commencèrent par décapiter les enfants des condamnés devant eux, et attachèrent les têtes aux pieux ; puis ils allumèrent les brasiers.

La béatification de ces glorieux Martyrs eut lieu en 1867.

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7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 23:00

Paulus Aibara Sandayū

?-1628

Romanus Aibara

?-1628

Leo Aibara

?-1628

 

Il sera profitable de lire la notice Japonais Martyrs (1603-1639)

 

Paulus naquit à Nagasaki (Japon).

Baptisé, il était membre du Tiers-Ordre dominicain.

C’était un marinier, au service des pères missionnaires.

Il était le père de deux garçons, qui furent martyrisés en même temps que lui :

Romanus, membre des Tiers-Ordres dominicain et franciscain ; 

Leo, membre du Tiers-Ordre dominicain.

Le 8 septembre 1628, sur la colline proche de Nagasaki, Paulus fut attaché à un pieu, ainsi que d’autres condamnés ; ils devaient mourir par asphyxion lente provoquée par un feu allumé à faible distance d’eux.

Les bourreaux commencèrent par décapiter les enfants des condamnés devant eux, et attachèrent les têtes aux pieux ; puis ils allumèrent les brasiers.

La béatification de ces glorieux Martyrs eut lieu en 1867.

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2 septembre 2015 3 02 /09 /septembre /2015 23:03

Pak Hu-jae Ioannes

(Bak Hu-jae Yohan)

1799-1839

 

Yohan était né à Yong-in (Gyeonggi-do, Corée S) en 1798 ou 1799. C’était le fils d’un autre Martyr,  Pak Laurentius (on n’a pas retrouvé ce nom dans la liste des martyrs actuellement béatifiés ; il y a bien Pak Chwi-deuk Laurentius, martyrisé en 1799, v. 3 avril, mais ce détail ne coïncide pas avec la déclaration de Yohan, voir plus bas ; si pourtant c’était le cas, le petit Yohan serait né l’année-même de la mort de son père).

Une fois marié, il vint avec sa famille à Seoul, où il fabriqua des espadrilles. Selon le témoignage de son épouse, c’était un travailleur, très croyant, qui répétait : Il faut que je meure martyr, pour sauver mon âme, et rappelait souvent à son épouse qu’elle devait supporter n’importe quelle souffrance pour obtenir le salut. Pour se mortifier, il se tapait sur les jambes avec un des outils qu’il utilisait dans son atelier. Pour s’encourager à la mortification, il racontait cette petite histoire (ou parabole) : Un saint vieillard, voyant un ver sortir d’une de ses plaies, l’y remit en disant : hé, toi, c’est là-dedans que tu dois manger.

Quand la persécution reprit en 1839, il n’eut pas peur. Il n’avait pas grand-chose à la maison : dans un grand pot de terre, il conservait un peu d’argent, qu’il divisa calmement, en deux, moitié pour lui et moitié pour son épouse ;  puis il conseilla à son épouse d’aller passer la nuit suivante chez sa tante.

Le lendemain, l’épouse apprit qu’il avait été arrêté.

Au bureau de police, on l’interrogea :

- Tes parents vivent encore ?

- Ma mère est morte il y a quelques années ; mon père a été décapité pour sa foi en 1801. Je n’ai pas d’autres parents.

- Tu sais que tu violes l’ordre du roi ?

- Mon Créateur, c’est Dieu. Je dois plus de fidélité à Dieu qu’au roi.

- Donne-nous les noms de tes complices ?

- Je ne peux pas faire de mal aux autres.

- Renie ta foi, si tu veux vivre.

- Ma religion est plus importante que ma vie.

On le battit quarante fois au cudgel. Yohan n’était qu’un lambeau de chair tout en sang. Le bruit de ses membres écrasés par le cudgel effrayait les autres prisonniers.

Yohan fut décapité à la Petite Porte Ouest, le 3 septembre 1839.

Béatifié en 1925 et canonisé en 1984, il est fêté avec l’ensemble des Martyrs de Corée le 20 septembre.

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2 septembre 2015 3 02 /09 /septembre /2015 23:01

 

Pak K’ŭn-agi Maria

(Bak Keun-agi Maria)

1786-1839

 

Maria était née à Seoul (Corée S) en 1786. C’était la sœur de l’autre Martyre,  Pak Hŭi-sun Lucia (v. 24 mai).

Arrêtée et durement battue avec le cudgel, elle fut condamnée à mort comme sa sœur.

Mais une loi établissait qu’on ne pouvait exécuter le même jour deux membres d’une même famille, aussi Maria attendit quatre mois en prison après la mort de sa sœur Lucia.

Maria fut décapitée à la Petite Porte Ouest, le 3 septembre 1839.

Béatifiée en 1925 et canonisée en 1984, elle est fêtée avec l’ensemble des Martyrs de Corée le 20 septembre.

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 23:05

Piero de Sassoferrato

Giovanni de Pérouse

† 1231

 

Ces deux Religieux franciscains de la première heure furent envoyés par saint François d’Assise lui-même vers 1220 en Espagne, qui était encore partiellement sous la domination des Musulmans.

Giovanni était prêtre, Piero convers.

Ils s’étaient fixés dans la petite ville de Teruel, où ils prêchaient, mais ils n’avaient pas formé un couvent proprement dit.

La ville de Valencia étant encore au pouvoir des Musulmans, ils résolurent de s’y rendre, principalement pour réconforter les prisonniers chrétiens et, sans doute aussi, avec le secret désir, s’il plaisait à Dieu, d’y recevoir la palme du martyre, au cas où ils seraient pris par les ennemis du Christ.

Après quelque temps, ils entrèrent dans l’église du Saint-Sépulcre ou s’arrêtèrent sur la place devant cette église, et se mirent à prêcher. Aussitôt ils furent arrêtés.

Sommés d’abjurer la foi chrétienne, ils s’y refusèrent et furent condamnés à mort par le roi Ceid Abu Zeyd.

Ils reçurent la grâce du martyre par la décapitation, le 29 août 1231. L’année de ce martyre est contestée, par le fait que Ceid avait été déposé déjà avant 1228 par son adversaire. Auparavant, Ceid se serait converti par l’intercession des deux Martyrs.

Valencia fut reprise par les Chrétiens peu après (1238).

Les corps de Giovanni et de Piero furent ramenés à Teruel et vénérés comme des reliques de martyrs. La population recourt à leur intercession contre l’invasion des sauterelles. Le culte des deux Martyrs fut approuvé en 1705.

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 23:00

Pedro de Asúa y Mendía

1890-1936

 

Pedro vit le jour le 30 août 1890 à Balmaseda (Bilbao, Pays Basque espagnol), cinquième des six enfants de Isidro et Francisca. Isidro était avocat, et avait combattu dans les rangs carlistes.

L’oncle de Pedro avait fait fortune au Mexique et avait bien aidé la famille, très chrétienne.

Il étudia chez les Filles de la Croix, puis chez les Jésuites à Orduña.

Bachelier, il alla étudier l’architecture à Madrid et fut diplômé en 1915. A Madrid, il connut l’Adoration nocturne.

En 1917, il promut l’Adoration nocturne à Balmaseda avec trente-cinq hommes de cette localité. Il encourageait ses confrères par des exhortations chaleureuses et fraternelles.

Il se décida en 1919 à entrer au séminaire, et fut ordonné prêtre en 1924.

C’est lui qui fut chargé de la construction du nouveau séminaire de Vitoria (Gasteiza) ; durant ce chantier, les ouvriers disaient de lui que c’était un saint. Un ouvrier français qui y travaillait, protestant, reconnut que la religion qui a formé cet homme, est certainement la vraie.

Par la suite, il fut chargé de superviser les édifices diocésains, de les restaurer, d’en construire de nouveaux, ce qui le contraignit à se déplacer souvent, sans pour autant oublier sa première passion : l’adoration, la prière, et la formation des jeunes et l’Action Catholique, l’assistance des pauvres.

La veille de son anniversaire, le 29 août 1936, il fut arrêté par des miliciens révolutionnaires, et l’on ne sut plus rien de lui. On retrouva plus tard son cadavre à Liendo (Cantábria). On retrouva aussi un de ses assassins, qui raconta qu’il mourut en disant : Je vous pardonne.

Ce martyr fut béatifié en 2014.

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25 août 2015 2 25 /08 /août /2015 19:56

Pierre de Tarentaise

1102-1174

 

Pierre naquit vers 1102 près de Vienne en Dauphiné, de parents humbles, pauvres en ressources matérielles, mais riches de vertus chrétiennes : la maison était un véritable hospice pour les étrangers et les pauvres, les religieux de passage, dont les récits et les exhortations étaient une excellente instruction pour les enfants.

Tout en gardant les troupeaux, Pierre cherchait à s’instruire. On remarqua sa mémoire prodigieuse quand il récita le psautier. Il transcrivit et apprit par-cœur le commentaire de saint Augustin sur les psaumes.

A vingt ans, il entra à la nouvelle abbaye cistercienne de Bonnevaux.

Dix ans plus tard, estimé pour ses dons et ses qualités, il fut chargé de fonder l’abbaye de Tamié. Dans ce lieu perdu, les moines vivaient tout juste de pain et eau, avec des herbes mal apprêtées ; mais ils recevaient les voyageurs, les pèlerins, les pauvres, leur procurant toute l’aide possible ; le comte de Savoie (Amédée III) fut un de ces hôtes ; Pierre les servait personnellement.

Les miracles commencèrent : Pierre multipliait le pain pour la communauté.

En 1138 (ou 1142 ?), Pierre dut, par obéissance à saint Bernard de Clairvaux, accepter l’évêché de Tarentaise. Il s’employa à remonter le niveau du clergé, installa des chanoines réguliers de Saint-Augustin à la cathédrale, visita et dota les églises de matériel liturgique, fonda des hospices pour les pauvres et les pèlerins. Dans ses déplacements, il restait humblement vêtu en religieux ; il se mortifiait, jeûnait, priait longuement.

Chaque année, au printemps, il organisait une distribution générale de soupe et de pain. Ce pain de mai dura jusqu’à la Révolution.

Sa bonté était désormais légendaire, on se pressait pour l’accoster ; il reçut ainsi trois étrangers qui venaient le remercier (!) de les avoir délivrés : ils expliquèrent que, prisonniers, ils s’étaient convertis à la lecture des vertus et des miracles de Pierre, et l’avaient invoqué ; Pierre leur était apparu, leur avait rompu les chaînes et les avait fait passer à travers les gardes.

Pierre décida d’échapper à cette notoriété et disparut : on le retrouva quand même au fond d’un couvent d’Allemagne, d’où on le tira pour combattre le schisme de Victor III, nommé par Frédéric Barberousse. Pierre fut presque le seul sujet de l’empire à se déclarer ouvertement pour le pape légitime, suivi par tout l’ordre cistercien. C’est pourquoi le pape Alexandre III l’invita à Rome : tout au long de son voyage, Pierre fut acclamé ; il guérit l’évêque de Bologne.

En 1170, le pape le chargea d’une mission de réconciliation entre les rois de France et d’Angleterre ; là encore, les miracles se multiplièrent sur son passage. Il ne cessait de consacrer des autels, de guérir des malades.

Arrivé à proximité de Bellevaux (Haute-Saône), la fatigue et la fièvre l’obligèrent à s’asseoir sur le bord de la route ; on vint l’aider à gagner l’abbaye, où il mourut le 8 mai 1174.

Les nombreux miracles de Pierre de Tarentaise continuèrent après sa mort, et il fut canonisé en 1191.

Pour une raison à présent inconnue, le Martyrologe mentionne saint Pierre de Tarentaise au 14 septembre.

 

 

La magnifique abbaye de Bonnevaux, qui reçut Pierre au début de sa vie religieuse, fut vendue vers 1830 comme carrière de pierres. Celle de Bellevaux, où il mourut, déclina beaucoup, se reprit, fut vendue en 1791, rachetée, restaurée, abandonnée ; c’est maintenant une demeure privée, classée aux monuments historiques. Les reliques de s. Pierre de Tarentaise devraient se trouver actuellement en la proche église de Cirey.

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