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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 00:00

José Pignatelli

1737-1811

 

Ce prêtre devenu italien avec le nom de Giuseppe, était né le 27 décembre 1737 à Saragosse (Espagne), de sang noble : son père, Antonio, était de la noblesse italienne ; sa mère, Francesca Moncayo-Fernández de Heredia, descendait des Grands d’Espagne.

Orphelin de mère à quatre ans, José fut élevé à Naples. Sa connaissance parfaite de l’espagnol et de l’italien devait plus tard lui être d’une grande utilité.

Il entra au noviciat des Jésuites de Tarragone (Espagne) en 1753 ; on l’envoya faire les études classiques à Manresa (Italie), la philosophie à Calatayud (Espagne) et la théologie à Saragosse, et il fut ordonné prêtre en 1762. Son frère Nicolás sera aussi jésuite.

Professeur d’humanités au collège, il alla aussi faire du catéchisme aux enfants de la rue et rendait visite aux malades et aux prisonniers.

En 1766, il y eut une famine à Saragosse et la populace se souleva. On accusa les Jésuites de soutenir cette révolte : ils furent expulsés (1767) ; réfugiés en Corse, les Jésuites durent ensuite s’installer à Ferrare (Italie) dans les Etats Pontificaux, où les rejoignirent aussi ceux du Mexique. C’est là que José prononça ses vœux (1771).

En 1773, le pape supprima totalement la Compagnie de Jésus, à la suite d’une campagne tout-à-fait partisane et injuste. José et son frère Nicolás vécurent un temps à Bologne, José vivant toujours sa vie religieuse, Nicolás reprenant une vie séculière.

José chercha à rencontrer les autres Jésuites et organisa avec eux des activités spirituelles et intellectuelles. Même les Etats Pontificaux refusèrent de les héberger, ils n’avaient aucun droit d’exercer leur sacerdoce. 

Des groupes de spiritualité ignatienne se formèrent en divers endroits (en Europe et en Russie, aux Etats-Unis) et José développa une activité fébrile pour faire restaurer la Compagnie. Il fit présenter sa requête au pape qui, constatant l’erreur passée, accéda à cette demande, pour les royaumes de Parme, Naples et Sicile (1804). José (devenu Giuseppe) Pignatelli fut même nommé Provincial pour ces régions.

Des maisons se rouvrirent à Rome, Tivoli, Orvieto. Mais les Jésuites, refusant de jurer allégeance à Bonaparte, furent à nouveau expulsés. La restauration se fit tout de même en Sardaigne (1807). 

A la demande du pape Pie VI, plusieurs groupes de spiritualité ignatienne se fondirent en un seul, celui des Pères de la Foi, qui se réuniront aux Jésuites, enfin réhabilités universellement en 1814.

Notre père Pignatelli est considéré comme le restaurateur de la Compagnie de Jésus, mais il ne connaîtra pas cette date. Atteint de tuberculose, il mourut à Rome le 15 novembre 1811.

Il fut béatifié en  1933 et canonisé en 1954.

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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 00:00

John Thorne

? -1539

 

On ne connaît rien sur les origines de John.

Bénédictin, il était économe à l’abbaye de Glastonbury (Somerset, Angleterre).

Quand le roi envoya ses émissaires pour prendre possession de l’abbaye, et en particulier de la trésorerie, dom John la cacha. Il fut pour ce motif accusé de sacrilège et de trahison.

On l’attacha à la queue de chevaux qu’on fit courir dans les rues, puis il fut, selon l’habitude anglaise de l’époque, pendu, éviscéré et écartelé.

Ce martyre eut lieu à Tor Hill (Glastonbury), le 15 novembre 1539.

En 1895, la confirmation du culte qu’on lui rendait, équivalait à la béatification.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 21:50

Julián de Cuenca

1128-1208

 

Traditionnellement, Julián naquit vers 1128 à Burgos (Espagne) dans une famille de la noblesse bourgeoise ; récemment on l’a fait naître de parents de Tolède, mozarabes ; il aurait été le fils de Tauro, d’où son nom Julián ben Tauro.

Il reçut les doctorats de philosophie et de théologie à Palencia et, à vingt-quatre ans, enseignait déjà dans cette université. 

Vers 1163, après la mort de ses parents, il revint à Burgos et se retira dans une petite cabane proche du monastère Saint-Augustin et non loin de l’ermitage où avait vécu saint Dominique de Silos (v. 20 décembre). Pendant trois années, il se prépara à recevoir les ordres sacrés et fut ordonné prêtre.

Pendant une vingtaine d’années, il circula dans la région de Cordoue, prêchant avec zèle et aussi avec succès : sa sainte vie, son esprit d’oraison, sa ferveur, attiraient la bénédiction de Dieu sur toutes ses entreprises. Il devint archidiacre de Tolède.

Vers 1188, il fut appelé au siège épiscopal de Cuenca. Cette nouvelle mission ne modifia rien dans la vie personnelle de Julián : profondément humble, il vivait du travail de ses mains, distribuait aux pauvres les revenus de son évêché, recevait chaque jour plusieurs pauvres à table et les servait lui-même.

Plusieurs fois, la Providence pourvut à ses besoins pour lui permettre de faire ses aumônes. Lors d’une épidémie, tous ceux qui pouvaient toucher un de ces petits paniers fabriqués par Julián, étaient guéris (le prodige se vérifia aussi après sa mort).

Julián visita toutes les paroisses de son diocèse chaque année.

Il vécut jusqu’à un âge très avancé et une grave maladie allait le conduire à la mort. Il s’y prépara sereinement, se fit allonger sur un lit de cendres avec une pierre pour chevet.

A ce moment-là, la Sainte Vierge apparut et lui remit une lampe allumée : c’était le signe qu’il avait conservé intacte sa virginité.

Il mourut le 28 janvier 1208 à Cuenca.

De nombreux miracles attestèrent sa sainteté après sa mort, notamment lors d’une translation de ses reliques en 1518 ; un chanoine de Cuenca compta jusqu’à quatorze guérisons en un seul jour.

La canonisation fut promulguée par un Bref pontifical en 1594 et le Martyrologe Romain mentionne saint Julián au 28 janvier.

Les reliques, conservées jusqu’au vingtième siècle, furent profanées en 1936 par les miliciens révolutionnaires, qui brûlèrent le saint corps.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 08:36

Jean de Warneton

1065-1130

 

Jean était né vers 1065 à Warneton (Nord) de parents honnêtes et craignant Dieu.

Il fut confié à des maîtres prudents, parmi lesquels Yves de Chartres (v. 23 décembre).

Il reçut un canonicat à Lille, puis alla frapper chez les Chanoines réguliers de Mont-Saint-Eloi (Arras).

Lorsque fut créé le diocèse d’Arras, le nouvel évêque prit Jean comme archidiacre (1096).

Il avait déjà accepté à contre-cœur cette charge qui le sortait de la contemplation, il dut céder une autre fois encore, lorsque le pape confirma son élection au siège épiscopal de Thérouanne.

En 1099, il fut donc ordonné prêtre, puis sacré évêque à Reims. Extrêmement exigeant pour soi-même, il était attentif à ménager les autres ; fervent adversaire de la simonie, son désintéressement était total et lui assurait une autorité efficace contre ce fléaut : on le vit chasser d’Ypres des prêtres simoniaques (1102).

Il participa à plusieurs conciles régionaux : Saint-Omer en 1099, Beauvais en 1114 et 1020, Reims et Châlons-en-Champagne en 1115.

Il manifesta son zèle pour la reconstruction des églises, pour le maintien de la ferveur et de la régularité dans les monastères.

Avec l’évêque d’Arras et celui d’Amiens, il contribua validement à la réforme grégorienne lancée par Grégoire VII (v. 25 mai) et poursuivie par ses successeurs Victor III (16 septembre), Urbain II (v. 29 juillet) et Pascal II.

Dans les premiers jours de 1130, il tomba malade et demanda les derniers sacrements. Il fit distribuer aux pauvres tout ce qu’il avait encore, prédit plusieurs événements qui devaient se réaliser, régla lui-même la cérémonie de ses obsèques et s’endormit en Dieu, le 27 janvier 1130, après un épiscopat de plus de trente ans.

Le Martyrologe Romain rappelle que saint Jean de Warneton fonda huit monastères de Chanoines et le mentionne à son dies natalis.

 
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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 00:00

John Bodey

1549-1583

 

John naquit en 1549 à Wells (Somerset, Angleterre).

Au terme de ses études à Winchester et au New College d’Oxford, il reçut son diplôme en 1568, mais fut dégradé en 1576 par l’évêque protestant de Winchester.

En 1577, il vint au Collège anglais de Douai pour y étudier le droit, et revint en Angleterre en février 1578. On suppose qu’il se maria à ce moment-là.

Catholique, fidèle à sa foi, il refusa de reconnaître la suprématie du roi sur les décisions papales. Il fut pour ce motif mis en prison à Winchester.

Il fut condamné une première fois avec John Slade en avril 1583 ; il y eut sans doute un appel, et les deux furent à nouveau jugés, accusés et condamnés à mort, à Andover, le 19 août de la même année.

Entre les deux dates, John eut une controverse sur le Concile de Nicée avec le doyen de Winchester. Après la confirmation de la sentence de mort, il écrivit au même doyen depuis son école de patience, 16 septembre 1583, toute sa joie de mourir.

John Bodey mourut en martyr à Andover, le 2 novembre 1583, trois jours après son Compagnon.

Au pied de l’échafaud, il embrassa le bois de la potence et, entendant l’énoncé de la sentence pour trahison, il corrigea : Vous pouvez m’accuser de «trahison» pour avoir entendu la sainte Messe, ou pour avoir dit un «Ave Maria», mais je n’ai commis aucune trahison, je subis seulement la peine pour trahison ! Et il invoqua le Nom de Jésus.

Sa mère, très heureuse de la sainte mort de son fils, invita les voisins à venir se réjouir avec elle, pour l’union éternelle de l’âme de son fils avec l’Agneau de Dieu.

John Bodey fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 00:00

John Slade

?-1583

 

John naquit à Milton (Hampshire, Angleterre).

C’était un laïc, maître d’école, qui maintint l’enseignement de la religion catholique et donc refusa de reconnaître la suprématie du roi sur les décisions papales. 

Il fut, pour ce motif, condamné une première fois avec John Bodey en avril 1583 ; il y eut sans doute un appel, et les deux furent à nouveau jugés, accusés et condamnés à mort, à Andover, le 19 août de la même année.

John Slade mourut en martyr à Winchester, le 30 octobre 1583, trois jours avant son Compagnon.

Ils furent béatifiés en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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28 octobre 2015 3 28 /10 /octobre /2015 00:00

Simon et Jude, Apôtres

1er siècle

 

Ces deux derniers de la liste des Apôtres sont assez peu connus, mais des traditions existent, d’où l’on peut par recoupement déduire quelques bribes de vérité.

Simon était surnommé Zélote, pour le distinguer de Simon-Pierre. En hébreux, ce surnom se dit Qan’ani, qu’on a traduit à tort par Cananæus, faisant supposer que l’apôtre était de Cana. Il faisait plutôt partie d’une secte appelée Zélotes, qui n’hésitait pas envisager l’usage de la violence pour réprimer les écarts, les fautes contre la Loi ou aussi la présence étrangère. Mais Simon avait un «zèle» pour d’autres choses, et surtout pour la Vérité et la Douceur de son Maître divin.

Simon serait allé prêcher au nord de la Mer Noire, en Scythie. Puis serait redescendu vers la Perse.

Jude, surnommé Thaddée, est cet heureux apôtre qui demanda à la dernière Cène : Comment se fait-il que tu doives te manifester à nous, et non pas au monde ? - Si quelqu’un m’aime, répondit Notre Seigneur, il gardera ma parole et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous demeurerons chez lui (Jn 14:22).

Son surnom de Thaddée, ou aussi Lebbée, pourrait se traduire par homme de cœur ; saint Jérôme, parlant de Jude et de ses deux surnoms, l’appelle ainsi trinomius, homme à trois noms. C’est par son nom de Thaddée qu’il est mentionné au Canon Romain de la messe, et qu’il fut souvent désigné, pour le distinguer clairement de Judas Iscariote.

Jude-Thaddée est l’auteur de la dernière épître reconnue, qui se trouve donc dans le Nouveau Testament avant l’Apocalypse. Cette épître très brève est citée par saint Pierre dans sa deuxième épître, ce qui fait supposer qu’elle fut écrite assez tôt. Origène la qualifie de pleine de la force et de la grâce du ciel.

On rapporte que Thaddée alla guérir le roi Abgar d’Edesse, puis traversa toute l’Arabie jusqu’en Egypte et, tant qu’à faire, alla rejoindre l’Angleterre, selon certains. Puis il revint sur ses pas et retrouva Simon en Perse. Ils firent à eux deux tant de miracles éclatants que beaucoup de gens se convertirent. Ils marchèrent ainsi jusqu’à Babylone.

Là, les prêtres des idoles païennes, à la tête de toute la foule exacerbée, se précipitèrent contre les Apôtres et les assommèrent ; Thaddée semble avoir eu la tête fendue en deux d’un coup de hache.

Ensevelis à Babylone d’abord, les corps des deux apôtres furent portés à Rome, d’où le pape Léon III les remit à Charlemagne, lequel à son tour les déposa à la basilique Saint-Sernin de Toulouse.

Ajoutons enfin que saint Jude est invoqué, et avec succès, pour les «causes désespérées».

Les deux apôtres Simon et Jude sont vénérés ensemble, traditionnellement le 28 octobre.

 

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 23:00

Jeanne-Louise Barré

1750-1794

 

Voir la notice Valenciennes (Ursulines de) 1794

 

Elle était née le 23 avril 1750 à Sailly-en-Ostrevent (Pas-de-Calais), et professa comme Converse chez les Ursulines le 20 janvier 1777, sous le nom de Marie-Cordule-Joseph de Saint-Dominique.

C’est elle qui vécut l’incident relaté dans la notice générale des Ursulines de Valenciennes : la porte s’étant refermée trop vite avant son passage, elle pria le Seigneur de ne pas être séparée de ses Compagnes ; la porte alors se rouvrit et le geôlier la fit passer.

 

Son martyre eut donc lieu le 23 octobre 1794 et elle fut béatifiée en 1920.

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 23:00

Jakub Strzemię

1340-1409

 

Jakub vit le jour en 1340 en Pologne, dans le diocèse de Cracovie ; il venait d’une des plus grandes familles du pays, qui s’installa ensuite à Vladimir (Russie).

Jeune encore, il entra dans l’Ordre franciscain, avec le désir d’être missionnaire en Ruthénie. Il fit aussi un séjour à l’université de Rome.

En 1375, il fut nommé à la tête d’une expédition de Dominicains et de Franciscains en Ruthénie et en Moldavie.

En 1385, il fut gardien (supérieur) du couvent franciscain à Lviv.

En juin 1391, il fut nommé évêque de Halicz et collabora étroitement avec les princes régnants, Jadwiga d’Anjou et Władysław Jagellon pour la christianisation de la Lithuanie.

Jakub continua à pratiquer la pauvreté si chère à son ordre et parcourut en tous sens son immense diocèse en édifiant les populations plus encore par ses vertus que par ses paroles. Il créa de nouvelles paroisses, utilisa son patrimoine pour la construction d’églises et de monastères ; il fonda un hospice pour les sans-abris, les malades et les pèlerins ; il promut l’adoration du Saint-Sacrement, la procession de la Fête-Dieu. 

Sa dévotion mariale était intense et il aurait eu une vision de la Vierge avec l’Enfant-Jésus.

Il serait mort le 20 octobre 1409 et fut béatifié en 1790.

Il est le co-patron de la province franciscaine de Cracovie ; on l’invoque aussi contre les maux de tête : des malades guérissent quand on leur impose la mitre du saint évêque.

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 23:00

Jeanne-Reine Prin

1747-1794

 

Voir la notice Valenciennes (Ursulines de) 1794

 

Elle était née le 9 juillet 1747 à Valenciennes (Nord), et professa chez les Ursulines en 1767, sous le nom de Marie-Laurentine-Joseph-Reine de Saint-Stanislas.

Son martyre eut donc lieu le 17 octobre 1794 et elle fut béatifiée en 1920.

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