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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 23:13

Agustín Bermejo Miranda

1904-1936

 

Né le 10 avril 1904 à Puerto Castilla, de Adolfo et Eulogia, Agustín fut baptisé le 13 suivant.

Il entra en 1915 au Petit séminaire d’Ávila, y reçut la confirmation en 1919, passa au Grand séminaire et fut ordonné prêtre en 1926.

Il fut d’abord envoyé à Horcajo de la Ribera, mais pour peu de temps, car il dut partir au service militaire, comme aumônier des troupes espagnoles en Afrique (1927-1929).

Au retour, il fut nommé à El Mirón (1929), San Juan de la Nava (1930), Arévalo, Parrillas, Bohoyo enfin où il restera de 1932 à 1935. Sa dernière paroisse sera Hoyo de Pinares, où il arriva avec sa vieille maman, le 27 avril 1935. 

Parmi ses nombreux soucis, il chercha à rapprocher de l’Eglise ses propres «ennemis» de gauche, qui étaient contaminés par les idées de la proche Madrid.

Le 19 juillet 1936, l’église paroissiale fut occupée et transformée en dépôt de vivres, tandis que le curé et sa maman furent confinés dans le presbytère. Des fidèles proposèrent au prêtre de fuir à Madrid, mais don Agustín, en bon pasteur, ne voulait abandonner ni sa mère ni ses fidèles. Ces derniers leur apportèrent leur soutien, des repas, des nouvelles.

Bien vite, don Agustín apprit avec douleur l’assassinat de deux curés voisins, les 23 et 24 juillet ; pendant un mois, il passera avec sa mère des journées de prière et d’angoisse.

Le 28 août vers sept heures du matin, arrivèrent quatre miliciens armés. La maman leur ouvrit, sachant bien ce qui allait se produire. Le prêtre se présenta tout de suite. Mère et fils s’embrassèrent  longuement, sous l’œil moqueur des miliciens, dont l’un traita même le prêtre de lâche. Don Agustín lui rétorqua doucement : Embrasser sa mère pour la dernière fois n’est pas un acte de lâcheté, mais de bon fils, d’homme fier.

La vieille dame tomba à terre, on ne sait si ce fut à cause d’un coup reçu ou par perte de connaissance. Les miliciens emmenèrent le prêtre dans leur voiture.

On prit la route de Cebreros, jusqu’au lieu-dit El Barraco, après le pont de la Gaznata. Le jeune curé fut abattu vers midi, ce 28 août 1936. 

D’après le propre témoignage de certains miliciens, ils cherchèrent inutilement à fermer le poing du prêtre pour faire le signe communiste ; ils dirent que le prêtre était mort très courageusement. 

Le corps resta d’abord sans sépulture, puis les miliciens voulurent le brûler. Ensuite on enterra ce qui en restait.

Les miliciens choisirent exprès la fête patronale de saint Michel, le 29 septembre, pour profaner l’église. L’église elle-même ne souffrit pas trop ; on profana les ornements sacrés ainsi que les saintes images de saint Roch et saint Sébastien ; quelques objets plus précieux disparurent ; de la chaire, les républicains «prêchèrent» leurs idées marxistes.

Don Agustín Bermejo Miranda fut béatifié en 2013.

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 23:11

Arturo Ros Montalt

1901-1936

 

Arturo Ros Montalt naquit le 26 octobre 1901 à Vinalesa (Valencia, Espagne), d’une modeste famille chrétienne dont il était l’aîné.

Il travailla à l’usine de jute.

De son mariage avec María Llopis Sirer en 1927, il eut six enfants : María, Vicenta, Arturo, Amparo, Francisco et Honorato, ce dernier fils posthume et futur prêtre.

Ce chrétien fidèle suivait en tout les conseils de son directeur spirituel, fonda l’Action Catholique dans son pays ainsi qu’un syndicat chrétien, et refusa énergiquement d’appartenir à des formations de gauche. Il fut élu de 1933 à 1935 au Conseil municipal, où même ses «adversaires» reconnaissaient son entière probité.

Quand la Gauche supprima l’enseignement religieux, il fit tout pour fonder dans son pays une école catholique.

Tout cela en faisait un ami de l’Eglise, et un ennemi de la milice républicaine.

Vers la fin du mois d’août 1936, on l’arrêta et on lui infligea toute une série de mauvais traitements.

Le 28 août 1936 au matin, on l’appela avec une dizaine d’autres prisonniers pour monter dans un car ; il dit à ses compagnons : Préparons-nous à recevoir le baptême de sang.

Sur la route de Moncada, on abattit d’abord tous les autres devant Arturo. Lui, on le jeta vivant dans un four à chaux, où son corps disparut entièrement.

Arturo Ros Montalt fut béatifié en 2001.

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 23:00

Alejandro Iñiguez de Heredia Alzola

1877-1936

 

Alejandro vit le jour le 8 février 1877 à Dallo (Ávila, Espagne).

Il entra dans l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu et prit le nom de Mauricio.

Du 20 au 26 juillet 1936, les ennemis de l’Eglise saccagèrent à Barcelone tout ce qu’ils purent trouver de religieux, biens et personnes. Les Religieux étaient comme prisonniers dans leur propre couvent, mais on leur laissa un «sursis» et ils purent se disperser dans Barcelone chez des amis.

Dans les jours qui suivirent, quatre d’entre eux furent assassinés, dont le Frère Mauricio.

Il fut martyrisé le 28 août 1936 à Barcelone.

Son jeune frère Benito-Gaudencio venait d’être martyrisé le 1er août précédent à Valdemoro (Madrid).

Tous deux furent béatifiés en 2013.

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 23:00

Antonio Fuertes Boira

1889-1936

 

Voir aussi la notice : El Pueyo (Bénédictins martyrs à)

 

Antonio était né le 1er (ou le 2) août 1889 à Saragosse (Espagne).

En 1913, il professa à La Cogullada, un prieuré bénédictin en Aragon, dépendant de Ligugé (Vienne), puis passa à El Pueyo.

En religion, comme Frère convers, il prit le nom de Ángel.

Il fut le cuisinier de sa communauté et, en prison, se chargea également de la distribution des rations.

Il fut exécuté le 28 août 1936 à Barbastro, et fut béatifié en 2013.

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 23:00

Antonio Suárez Riu

1902-1936

 

Voir aussi la notice : El Pueyo (Bénédictins martyrs à)

 

Antonio était né le 5 janvier 1902 à Torres del Obispo (Huesca, Espagne).

Il fit le noviciat chez les Bénédictins de Montserrat, fit la profession en 1919 et fut ordonné prêtre en 1925, comme moine de El Pueyo.

En religion, il prit le nom de Honorato. 

Cultivé et bon conseiller, il était le sous-prieur du monastère, et préfet des jeunes collégiens.

En juillet 1936, il dit à son médecin : Je viens vous dire adieu, car ils vont tuer tous les Religieux. Le médecin lui proposa sa maison, mais il répondit qu’il resterait dans le monastère.

Peu de temps avant l’arrestation de toute la communauté, dom Honorato rencontra sa famille. Au moment où il prenait congé de ses parents, sa mère lui suggéra de partir pour l’étranger. Mais lui, bien conscient que l’heure du martyre était proche, lui répondit : Non, Maman. Ça vous semble peu de chose de mourir pour Dieu et de monter au Ciel ?

Il fut exécuté le 28 août 1936 à Barbastro, et fut béatifié en 2013.

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 23:00

Antoni Lladós Salud

1881-1936

 

Voir aussi la notice : El Pueyo (Bénédictins martyrs à)

 

Antoni était né le 15 décembre 1881 à Lluças (Lleida, Espagne).

Il étudia les humanités à l’abbaye bénédictine de Montserrat, où il fit la profession en 1898 et fut ordonné prêtre en 1906.

En religion, il prit le nom de Raimundo. 

Il fut maître des novices, puis envoyé à El Pueyo comme préfet des jeunes aspirants.

Il priait beaucoup, parfois tard le soir, pieds-nus, dans le long couloir du monastère.

Outre les conditions pénibles de la détention à Barbastro, une de ses peines fut de devoir se séparer de ses chers élèves, quand ceux-ci furent libérés le 23 août, mais au moins ceux-ci étaient libres !

Le père Raimundo réussit, à travers un autre Religieux, à se faire apporter par un des jeunes garçons, une sainte image du Christ, qu’on lui avait offerte en cadeau et qu’il tenait à avoir entre les mains au moment de sa mort. Il en fut bien consolé.

Il voulut aller au martyre pieds-nus.

Il fut exécuté le 28 août 1936 à Barbastro, et fut béatifié en 2013.

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 23:00

Abel Ángel Palazuelos Maruri

1903-1936

 

Voir aussi la notice : El Pueyo (Bénédictins martyrs à)

 

Abel Ángel était né le 26 octobre 1903 à Peñacastillo (Santander, Espagne).

Il entra au monastère bénédictin de Valvanera (La Rioja), d’où il passa à Samos (Lugo) pour le noviciat. Il prit le nom de Mauro.

En 1920, il émit les vœux temporaires, les solennels en 1926, année où il fut ordonné prêtre.

En 1934, il fut nommé prieur du monastère de El Pueyo, et comme tel il conduisit admirablement toute sa communauté au don total, par fidélité à l’Eglise et au Christ.

C’est lui qui reçut la confession de l’évêque de Barbastro, Mgr Asensio.

L’homme qui l’abattit avoua lui-même son crime quelques jours plus tard et raconta l’épisode : 

En chemin vers le lieu de l’exécution, le père Palazuelos Maruri demanda à saluer sa mère, ce qu’on lui accorda, en pensant qu’il allait juste s’arrêter quelques instants à l’hôpital tout proche ; mais ils furent bien surpris de voir le moine se tourner vers Notre-Dame de El Pueyo et entonner le Salve Regina. 

Le jeune anarchiste, ne pouvant supporter la situation, se mit à tirer sur le moine, jusqu’au mur du cimetière. Depuis, travaillé dans sa conscience, il ne pouvait plus sortir la nuit, ne trouvait plus le sommeil, et pensait que son crime ne pouvait être pardonné. On n’en sait pas plus, mais on ne peut douter que le père Mauro lui-même aura intercédé pour son pardon, lui qui avait invité plusieurs fois ses Confrères à pardonner à leurs bourreaux.

Le père Mauro fut exécuté le 28 août 1936 à Barbastro, et béatifié en 2013.

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 23:00

Ángel Carmelo Boix Cosials

1914-1936

 

Voir aussi la notice : El Pueyo (Bénédictins martyrs à)

 

Ángel Carmelo était né le 2 septembre 1914 à Pueyo de Marguillén (Huesca, Espagne).

Durant ses études, il montra un goût particulier pour la traduction des auteurs latins et grecs, dont il retenait les textes avec une mémoire prodigieuse. 

Il reçut l’habit bénédictin à El Pueyo en 1929 et fit la première profession en 1930 et prit le nom de Aurelio.

Dès le noviciat, il manifesta aussi une tendance ascétique et, disons, mystique.

Il fit la profession solennelle le 11 juillet 1936 (solennité de saint Benoît), en présence de l’évêque, Mgr Asensio, qui allait être lui-même arrêté quelques jours plus tard et serait martyrisé le 9 août suivant.

Ángel (Aurelio) était le benjamin de toute la communauté, un véritable petit ange.

Il fut envoyé à Rome au monastère de Saint-Anselme, pour ses études, mais en était revenu à cause de sa santé. Il avait conservé de cette courte période une maturité impressionnante.

L’année du soulèvement révolutionnaire de 1936, il commençait tout juste son ascension vers le sacerdoce, qui commençait par le rite de la tonsure.

La famille a conservé les dernières lettres qu’il écrivit peu avant sa mort, à ses parents et à son frère Joaquín ; avec profonde affection pour eux, il leur exprima son grand bonheur de pouvoir mourir en martyr du Christ.

Arrêté et détenu à Barbastro avec toute sa communauté, il fut exécuté le 28 août 1936, quelques jours avant son vingt-deuxième anniversaire.

Il fut béatifié en 2013.

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 23:00

Alejandro Mas Ginestar

1876-1936

 

Il vit le jour le 11 décembre 1876 à Benissa (Alicante), benjamin des quatre enfants de Francisco et Vicenta, qui le firent baptiser dès le lendemain.

Entré dans l’Ordre des Capucins, il reçut l’habit en 1893, professa en 1894, avec le nom de Pedro de Benissa et fit les vœux solennels en 1897.

Il fut ordonné prêtre en 1900.

Ses activités de prédilection furent l’apostolat auprès des jeunes et des enfants.

Son obéissance faisait qu’il prenait congé de ces derniers suffisamment à temps avant le son de la cloche, pour ne pas être en retard. 

En juillet 1936, il dut abandonner le couvent de Massamagrell (Valencia), se réfugia chez des amis puis chez sa sœur à Vergel (Alicante).

Les miliciens l’arrêtèrent au soir du 26 août 1936 et l’emmenèrent à la Alberca (Denia, Alicante) pour le fusiller.

Juste avant de mourir, il remercia ses bourreaux en leur disant : Je vous pardonne tous ; vous ne savez pas le bien que vous allez me faire.

Il fut béatifié en 2001.

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 23:00

Ángela Ginard Martí

1894-1936

 

Ángela vit le jour le 3 avril 1894 à Lluchmayor (Maiorque), troisième des neuf enfants de Sebastián et Margarita, qui la firent baptiser deux jours après avec les noms de Ángela Benita Sebastiana Margarita.

Le père était capitaine des Gardes Civiles. Les époux étaient très bons chrétiens.

Ángela grandit à Palma de Maiorque, où s’installa la grande famille en recherche de ressources plus importantes. 

Elle fit la Première communion à Benisalem, en 1905.

Bien vite, elle et ses deux sœurs aînées gagnèrent un peu d’argent en brodant et confectionnant des chapeaux pour dames.

De son côté, Ángela se chargeait aussi d’enseigner le catéchisme à ses petits frères et sœurs, leur lisant la Bible et des histoires de Saints.

Elle voulait entrer chez les Sœurs de Saint-Jérôme, où se trouvaient déjà deux de ses tantes, mais la famille lui demanda de rester encore quelque temps, pour bénéficier de son travail. Après quelques années, la situation s’étant améliorée, elle entra chez les Sœurs Zélatrices du Culte Eucharistique à Palma (1921).

Elle fit le noviciat et la première profession, avec le nom de María des Anges. Elle était très heureuse d’adorer le Saint Sacrement, de préparer les hosties et les ornements liturgiques, de préparer les enfants à la Première communion, etc.

Elle fut envoyée à Madrid, puis Barcelone, et revint à Madrid en 1932. Elle gérait l’administration du couvent.

Dès le début de la guerre civile de juillet 1936, les Religieuses se virent obligées de quitter leur couvent et de se disperser à droite et à gauche.

Sœur María fut très probablement dénoncée par le concierge ; elle fut en effet découverte, quoique vêtue en habits civils : le 25 août, des miliciens firent irruption, demandant où se trouvaient les religieuses qui se cachaient.

Avec elle fut arrêtée une dame pour laquelle sœur María s’interposa : Cette dame n’est pas une moniale ; laissez-la ; l’unique moniale ici, c’est moi. Du coup, elle avait bel et bien déclaré sa condition de religieuse, et sauvé la vie à cette dame.

On la conduisit à la tchéka des Beaux-Arts. Le lendemain, 26 août 1936, on l’assassina à la Dehesa de la Villa, d’un coup de feu à la tête.

Elle a été béatifiée en 2005.

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