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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:00

Antoni Pedró Minguella

1874-1936

 

Antoni naquit le 22 mars 1874 à Guimerà (Urgell, Catalogne, Espagne), de Francesc et Josepa, qui le firent baptiser quatre jours après.

Il fréquenta l’excellent collège des pères Scolopi à Tàrrega, où il entendit l’appel de Dieu.

En 1889, il entra au séminaire de Tarragona pour y achever ses études et se préparer au sacerdoce, qu’il reçut en 1896.

Il exerça le saint ministère à Sant Antoni de Valls, à l’Albi, à Vilanova de Prades, enfin à Árbeca (Garrigues).

Dans cette dernière, il mettra toute son ardeur à reconstruire l’église délabrée. Il fut un curé très zélé, très actif, fidèle à la prédication et au confessionnal, sachant dire des choses à la portée de chacun, petit ou grand, jeune ou vieillard. 

En juillet 1936, il dut se réfugier chez des amis, puis c’est le sacristain qui le reçut, avec sa sœur Engracia. Il passait le temps à prier, avec le bréviaire et le chapelet.

Ceci dura un mois environ. Le 18 août, un employé du Comité révolutionnaire vint appeler la dame, qui le suivit. Au Comité on lui dit : Tu sais où se trouve Monsieur le Curé. Nous aussi, on le sait. Dis-lui de venir se présenter, il sait très bien pourquoi.

La dame revint prévenir Engracia, qui prévint à son tour son frère. Le prêtre se rendit au Comité, seul, et retourna à la maison. Le lendemain, 19 août, il partit de nouveau se présenter, saluant ceux qui étaient à la maison en disant : Adieu ! Au ciel ! C’est là qu’on se reverra.

Accompagné de quelques membres du Comité, il dut monter dans un camion qui partit en direction de Belianes. Un ou deux kilomètres avant cette localité, on fusilla le prêtre. On l’enterra par là, pas très profondément, de sorte que, un peu plus tard, quelqu’un aperçut un pied qui sortait de terre, une bête ayant sans doute flairé et gratté la terre.

On reconnut alors le prêtre à ses chaussures, à ses vêtements, au chapelet qu’il tenait contre la poitrine.

 

Don Antoni mourut le 19 août 1936, et fut béatifié en 2013.

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18 août 2014 1 18 /08 /août /2014 23:00

Agustí Busquets Creixell

1903-1936

 

Agustí naquit le 7 juin 1903 à Torroella de Montgrí (Girona, Espagne).

Il entra chez les Bénédictins de Montserrat.

Il fit la profession, avec le nom de Ambrosi María, et fut ordonné prêtre. 

Quand éclata la révolution de 1936, la communauté dut se séparer, les uns trouvant refuge dans d’autres monastères, d’autres réussissant à passer la frontière, mais il y eut des martyrs.

Agustí fut de ceux-là.

On pourra trouver les détails des événements de juillet 1936 dans la notice de Ángel María Rodamilans Canals.

 

Agustí fut assassiné à Barcelone le 19 août 1936, à trente-trois ans, et béatifié en 2013.

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:27

Alberto Hurtado Cruchaga

1901–1952

 

Alberto vit le jour le 22 janvier 1901 à Viña del Mar (Chili).

Lui et son jeune frère furent orphelins de père dès 1905, de sorte que leur mère s’en alla chercher du travail à Santiago. Les deux garçons firent leurs études au collège des Jésuites.

Au contact des bons pères Jésuites et dans la prière, le jeune garçon entendit l’appel de Dieu, mais il devait d’abord travailler pour aider sa mère et son frère.

Il travailla beaucoup, à mi-temps par des «petits boulots», et étudiant le Droit à l’université. En plus, il essayait déjà de venir en aide aux malheureux : il fonda un patronage, une école du soir.

En 1922, il fut déjà reçu docteur en droit. En 1924, à vingt-trois ans, il entra au noviciat jésuite à Chillán.

Il poursuivit sa formation religieuse à Córdoba (Argentine), où il approfondit la littérature. 

En 1927, il fut envoyé en Espagne pour la philosophie et la théologie ; mais quand l’Ordre fut supprimé du pays en 1932, il alla à Louvain (Belgique), où il reçut l’ordination sacerdotale (1933), mais aussi le grade de docteur en pédagogie-psychologie (1935).

Il passa encore une dernière année en Belgique, à Drongen (Gand), et revint au Chili.

Dans son pays, outre l’enseignement dont il eut la charge au collège jésuite, à l’université et au séminaire, il se livra à une multitude d’activités pastorales : une maison de retraite, la congrégation mariale pour les étudiants, la direction spirituelle des jeunes et des laïcs.

En 1941, alors qu’il publiait un premier ouvrage retentissant (Le Chili est-il un pays catholique ?), il fut chargé de l’Action Catholique pour le diocèse d’abord, pour le pays ensuite : sa figure devint très populaire, à la radio, dans la presse… Avec une vieille camionnette il recueillit durant l’hiver les SDF qu’il trouvait dans les rues.

En 1944, il ouvrit El Hogar de Cristo (Le foyer du Christ), pour les enfants vagabonds d’abord, puis pour les femmes, et pour les hommes. L’accueil se compléta en formation artisanale, en réhabilitation, et les Foyers se multiplièrent. L’expérience se compléta par un voyage aux Etats-Unis, où le père Hurtado visita l’œuvre du père Flannery (les Boys Towns).

Ce n’était pas tout. En 1947, il fonda un syndicat chrétien des ouvriers et, en 1951, une revue de doctrine sociale chrétienne, tout en visitant les ouvriers, les mineurs, les dockers.

L’évolution de son cancer au pancréas fut suivie par toute la population qui s’accrochait aux nouvelles de la radio ; à un Confrère qui lui suggérait de se ménager, il répondit : Je préfère mourir jeune, usé, que vieux, moisi. Et ses dernières paroles furent pour son Supérieur : Croyez bien, Père, que je suis heureux, profondément heureux.

Ce pionnier de la résurrection spirituelle chilienne mourut le 18 août 1952, journée proclamée depuis Journée de la Solidarité.

Des guérisons miraculeuses ouvrirent bientôt la voie à la béatification et à la canonisation du père Alberto : il fut béatifié en 1994 et canonisé en 2005.

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:24

Angelo Reguilón Lobato

1917-1936

 

Il était né le 1er juin 1917 à Pajares de la Lampreana (Zamora, Espagne), comme deux autres de ses Confrères martyrisés le même jour.

Entré dans l’Ordre des Carmes de l’Ancienne Observance, il professa avec le nom de Angelo María.

Voir la notice Carmes de El Carmen de Onda 

Il fut béatifié en 2013.

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:21

Aurelio García Anton

1916-1936

 

Il était né le 14 août 1916 à Navacepeda de Tormes (Ávila, Espagne).

C’est le jeune frère de Daniel, martyrisé le même jour.

Entré dans l’Ordre des Carmes de l’Ancienne Observance, il professa avec le nom de Aurelio María.

Voir la notice Carmes de El Carmen de Onda 

Il fut béatifié en 2013.

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:20

Adalberto Vicente y Vicente

1916-1936

 

Il était né le 23 avril 1916 à Cuéllar (Ségovie, Espagne) en la fête du martyr saint Adalbert, évêque de Prague, dont il porta le nom.

Entré dans l’Ordre des Carmes de l’Ancienne Observance, il professa avec le nom de Adalberto María.

Voir la notice Carmes de El Carmen de Onda 

Il fut béatifié en 2013.

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:00

 

Antoine Bannassat

1729-1794

 

Antoine était né le 20 mai 1729 à Guéret (Creuse).

Prêtre du diocèse de Limoges, il était curé de Saint-Fiel, cumulant aussi la charge de promoteur à l’officialité de Guéret.

Théologien instruit, casuiste exact, il savait discerner les causes contentieuses grâce à son jugement éclairé par une rare piété, qui lui procurait une grande douceur et une agréable égalité de caractère, doublées d’une gaieté inaltérable.

Modeste, apprécié, il fut député à l’Assemblée Constituante, dans laquelle il fit tout le bien qui fut en son pouvoir.

Signalé, comme on peut le deviner, par les terroristes de son département, il fut d’abord destiné à l’exil en Guyane, et envoyé à Bordeaux.

L’embarquement n’ayant pas eu lieu, il obtint tout de même de revenir dans son pays, d’où on le renvoya derechef aux pontons de Rochefort, malgré son âge et ses jambes malades.

Il se trouva donc à bord du Deux-Associés, dans les conditions que l’on a déjà décrites pour d’autres prêtres détenus dans ce bateau.

Quelques instants encore avant d’expirer, il fit des efforts surhumains pour marcher, retombant à chaque pas.

Il s’éteignit le 18 août 1794, et fut béatifié en 1995.

 
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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:00

Atanasio Vidaurreta Labra

1911-1936

 

Atanasio vit le jour le 2 mai 1911 à Adiós (Navarra, Espagne).

Il entra au collège des Pères Clarétains à Alagón, Cervera, puis à Vic, Solsona, Cervera à nouveau, enfin Barbastro.

 

Voir ici la notice Clarétains martyrs à Barbastro

 

Atanasio eut un malaise durant son «incarcération» et fut conduit à l’hôpital avec un autre séminariste malade, Jaime Falgarona Vilanova. De là, ils furent ramenés à la prison municipale.

Ils furent martyrisés à Barbastro le 18 août 1936 ; Atanasio avait vingt-cinq ans.

Il fut béatifié en 1992.

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:00

Agustín Pedro Calvo

1913-1936

 

Agustín était né à Cobatillas (diocèse de Teruel) le 8 septembre 1913.7

Ses études ne furent pas faciles, au Petit-Noviciat de Cambrils, mais on le garda pour sa piété et sa simplicité.

En 1930, il recevait l’habit des Frères Lasaliens, et le nom de Honorato Alfredo.

Sa formation s’acheva au scolasticat, où il mit toute son énergie pour bien compléter ses études et il assuma une classe à Teruel en 1933, puis à Tarragona.

En 1936, il passa à San Hipólito de Voltregá, une petite communauté de quatre Frères, qui hébergeait aussi un religieux de la Sainte-Famille.

Quand éclata la révolution, des miliciens se présentèrent à la porte pour arrêter «trois Frères» ; les deux Frères Olegario et Honorato étaient là, entourant l’autre religieux qui avait ouvert la porte. Ils furent arrêtés tous les trois, conduits en voiture sur le chemin de San Boy de Llusanés, à quatre kilomètres de San Hipólito, où ils furent fusillés.

C’était le samedi 18 août 1936.

Honorato Alfredo allait avoir vingt-trois ans. Il a été béatifié en 2007.

 
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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 23:00

 

Agapitus

III. siècle

 

Ce saint Agapitus est resté mentionné au Martyrologe comme martyr à Palestrina (environs de Rome), sans plus de détail. Précédemment, il était présenté comme victime de la persécution au IIIe siècle.

L’existence de ce martyr est attestée depuis très longtemps, avec quelques variantes sur son nom : Agapitus, ou Acapitus.

Une basilique lui est dédiée à Palestrina, une autre à Rome où avait été transporté son corps.

Saint Agapitus “aurait été” (l’expression signifie qu’on n’en a pas de documents précis, à part une tradition orale constante) un adolescent de quinze ans, rempli d’amour pour le Christ, arrêté par ordre de l’empereur Aurélien, battu d’abord très longtemps à coups de nerfs de bœuf. A ces souffrances s’en ajoutèrent d’autres, par ordre du préfet Antiochus. Quand enfin l’empereur le fit exposer aux lions, ceux-ci ne lui firent aucun mal.

Agapitus fut alors décapité. Est-ce ce genre de martyre qui a fait transcrire, maladroitement, le nom de notre martyr en “Acapitus” (a-caput, a privatif) ? Agapitus, en grec Agapitos, signifie “bien-aimé”.

Saint Agapitus est mentionné le 18 août.

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