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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 23:00

Maria Teresa Ledóchowska

1863-1922

 

Cette famille aristocratique d’origine polonaise comptait sept enfants, dont Julia (en religion Urszula, v. 29 mai), et Włodzimier, qui fut Général des Jésuites. Un oncle, Mieczysław, fut cardinal.

Maria Theresa, l’aînée, naquit le 29 avril 1863 à Loosdorf (Vienne, Autriche), du comte Anton August Halka-Ledóchowski et de la comtesse Józefina Salis-Zizers.

Elle se cultiva, pratiqua la peinture et la musique et, sans jamais s’éloigner de la vie chrétienne, fréquenta la belle société avec ses mondanités élégantes.

A vingt-deux ans, elle contracta le typhus ; son père en mourut, tandis qu’elle en sortit assez défigurée, mais aussi transfigurée intérieurement. A cela s’ajouta une agression qu’elle subit dans la rue par un voyou (qui s’enfuit en l’entendant invoquer saint Louis) ; elle en demeura choquée avec des maux de tête pénibles.

Elle obtint d’être admise comme dame d’honneur auprès de l’archiduchesse de Toscane à Salzburg et fit durant ces années-là le vœu de virginité. 

Elle entra dans le Tiers-Ordre franciscain. Sa vie quotidienne changea totalement ; elle participait chaque jour à l’Eucharistie, et méditait assidûment sur la Passion du Christ.

Interpellée par une lecture du cardinal Lavigerie sur l’abolition de l’esclavage en Afrique, en 1889, elle rencontra ce cardinal., et se dévoua à la cause par ses écrits, puis par sa propre revue, L’Echo d’Afrique.

Elle publia un roman (Zaida) pour illustrer les conséquences néfastes de l’esclavage.

Protégée et encouragée par l’empereur Franz Joseph et l’impératrice Elisabeth, elle résilia ses obligations à la cour et se voua à son œuvre. Pour la financer, elle vécut très pauvrement dans une maisonnette mise à sa disposition par l’impératrice.

Elle fonda une première association qui devint les Missionnaires de Saint-Pierre-Claver (v. 8 septembre), maintenant installée dans plus de vingt pays des cinq continents. Le développement n’en fut pas facile, contrecarré même par d’autres centres missionnaires autrichiens ou allemands. Qui l’encouragea fut le cardinal Sarto, futur pape Pie X.

L’association fut bénie par le pape dès 1894, et les Religieuses émirent leurs premiers vœux en 1897. En 1910 la congrégation fut définitivement approuvée.

Maria Teresa ouvrit à Salzburg une imprimerie pour publier en diverses langues. Elle arriva à trente mille abonnés, à recueillir des millions de lires. On a conservé d’elle jusqu’à huit mille lettres en diverses langues.

Son action pour la cause des Noirs la fit appeler la Mère de l’Afrique.

Les dernières années, la tuberculose (ou la malaria) la rongea. Elle mourut à Rome le 6 juillet 1922, avec un long sourire qui suggérait une céleste vision. 

Elle fut béatifiée en 1975.

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4 juillet 2015 6 04 /07 /juillet /2015 23:00

Matthew Lambert

?- 1581

 

Le nom gaélique de Matthew Lambert est Maitiú Laimpeart.

Ce laïc naquit à Wexford (Irlande), où il était boulanger.

Avec cinq amis marins, il voulait faire passer sains et saufs le vicomte Baltinglass et son aumônier Robert Rochford, qui étaient menacés par les troupes anglaises.

Les autorités apprirent ce plan et arrêtèrent Matthew et ses hommes. En prison, on l’interrogea sur des questions de politique et de religion. Il répondit : Je suis un homme sans instruction. Je ne suis pas capable de discuter avec vous, mais je peux vous dire ceci : Je suis un Catholique et je crois tout ce que croit notre Sainte Mère l’Eglise Catholique.

Cette magnifique profession de foi lui valut l’accusation de trahison, et la sentence capitale, ainsi que pour les cinq marins, dont on n’a retenu que trois de leurs noms.

Leur martyre eut lieu à Wexford le 5 juillet 1581 ; ils furent béatifiés en 1992.

 

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 23:07

Marie-Françoise Lanel

1745-1794

 

Voir aussi la notice Madeleine Fontaine

 

Marie-Françoise était née le 24 août 1745 à Eu (Seine-Maritime), et fut baptisée le lendemain. C’était la fille aînée d’un pieux couple dont l’épouse mourut en 1754.

Le papa se remaria et s’installa non loin de l’école des Filles de la Charité. Marie-Françoise les fréquenta, et fut admise au noviciat en 1764.

Après quelques remplacements à Senlis et à Paris, elle fut envoyée à Cambrai en 1765, puis à Arras en 1769.

Après la condamnation de leur Supérieure (Madeleine Fontaine), les trois autres Religieuses furent aussi condamnées comme complices de la dite Madeleine Fontaine.

Leur martyre eut donc lieu le 26 juin 1794.

Les quatre Religieuses furent béatifiées en 1920.

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 23:06

Madeleine Fontaine

1723-1794

 

Dans le couvent des Filles de la Charité d’Arras, vivaient sept Religieuses, dont quatre allaient subir le martyre.

La Supérieure, Madeleine Fontaine, était née le 22 avril 1723 à Etrépagny (Eure), aînée de quatorze enfants, qui moururent en bas-âge sauf deux. Elle fut baptisée le jour même de sa naissance.

En 1748, elle commença son noviciat chez les Filles de la Charité à Hébécourt et entra à la maison de Paris en 1748.

Elle fut envoyée à Rebais-en-Brie, pour faire la classe aux petites filles pauvres, sous le nom de sœur Gabrielle, puis fut envoyée à Arras en 1768, comme Supérieure.

Jusqu’en 1793, les révolutionnaires ne molestèrent pas les Religieuses, dont la congrégation était connue dans toute la France pour les services qu’elle rend à l’humanité.

Mais en 1793, on exigea d’elles le serment Liberté-Egalié, qu’elles refusèrent de prêter, suivant en cela l’exemple de l’évêque d’Arras, exilé en Belgique, mais elles acceptèrent de porter un vêtement laïc.

En novembre de la même année, on vint chasser les Sœurs de leur établissement ; la maison de Charité devait désormais s’appeler Maison de l’Humanité. Si l’on y gardait les Sœurs, c’était seulement pour bénéficier de leurs services, en attendant de pouvoir les remplacer.

C’est alors que Sœur Madeleine conseilla aux deux plus jeunes Sœurs de vite partir en Belgique, déguisées en paysannes. Elles revinrent en France en 1801 pour rétablir la maison d’Arras. Une autre repartit dans sa famille.

Le 14 février, les Sœurs furent déférées à l’abbatiale Saint-Vaast, où l’on entassait les suspects, puis le 10 mars à la prison de la Providence, un ancien couvent.

Le 4 avril, premier interrogatoire. Transfert à la prison des Baudets.

Le 25 juin, un ordre très pressé fit conduire les quatre Religieuses à Cambrai. Lors du transfert, la Sœur Madeleine annonça tranquillement à d’autres détenues : Dieu aura pitié de vous, ne vous désolez pas, vous aurez la vie sauve. Nous allons vous précéder au tribunal et nous serons les dernières victimes.

Arrivées au matin du lundi 26 juin 1794, elles furent conduites à la prison de la Force, puis à la prison du Séminaire. 

Sœur Madeleine fut condamnée à mort comme pieuse contre-révolutionnaire, ayant conservé précieusement et même caché sous un tas de paille une foule de brochures et de journaux renfermant le royalisme le plus effréné, ayant refusé le serment, ayant même insulté aux commissaires du district en leur disant que cela n’irait pas, qu’il n’y avait plus de diable en enfer, qu’ils étaient sur la terre.

Les Religieuses ne voulaient pas se départir de leur chapelet. On les leur plaça sur la tête, comme une couronne, pour se moquer d’elles ; ce fut au contraire leur gloire.

En allant au supplice, elles chantaient l’Ave Maris Stella et récitaient le chapelet. Elles s’agenouillèrent devant la guillotine. Madeleine Fontaine fut exécutée la dernière.

Avant sa mort, elle se retourna vers le peuple et cria avec force : Chrétiens, écoutez-moi. Nous sommes les dernières victimes. Demain la persécution aura cessé, l’échafaud sera détruit et les autels de Jésus se relèveront glorieux.

Les corps furent jetés dans la fosse commune du cimetière de la porte Notre-Dame, aujourd’hui cimetière Saint-Géry.

Ce martyre eut donc lieu le 26 juin 1794. Ce fut le dernier à Cambrai ; l’officier révolutionnaire fut arrêté par la Convention, jugé et à son tour guillotiné.

Les quatre Religieuses furent béatifiées en 1920.

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 09:42

Michelina Metelli

1300-1356

 

MIchelina naquit en 1300 ; on lui fit épouser en 1312 un héritier de la grande famille Malatesta.

De leurs huit années de vie conjugale, naquit un fils unique. Mais en 1320, moururent son mari, et peu après aussi, son fils.

L’épreuve était douloureuse, mais Michelina fut fraternellement guidée et encouragée par une sainte femme nommée Soriana, qui l’aida à retrouver la foi et la confiance en Dieu ; après avoir vu en vision son mari au ciel, elle embrassa le Tiers Ordre franciscain.

Pour l’amour du Christ, elle distribua ses richesses et adopta un style de vie austère, dans la pénitence et la prière. La famille la crut folle et l’enferma pendant quelque temps.

Une fois délivrée, elle alla en pèlerinage aux Lieux Saints, pour prier là où Jésus avait souffert la Passion. Notre Seigneur, de la croix, lui parla plusieurs fois. Il est probable aussi qu’elle ait alors reçu les stigmates de la Passion. Au retour, dit-on, elle calma une dangereuse tempête par sa prière.

Elle s’occupa de lépreux. En 1347, elle mit sur pied une confraternité, en collaboration avec le bienheureux Francesco Zanfredini (v. 5 août) ; cette Confraternité de la Très Sainte Vierge de l’Annonciation aurait pour but de soulager les pauvres, de s’occuper des malades et d’ensevelir les morts.

Michelina mourut à Pesaro le 19 juin 1356. Proclamée co-patronne de Pesaro, elle est mentionnée à ce jour dans le Martyrologe.

Son culte fut reconnu en 1737.

 

 

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22 juin 2015 1 22 /06 /juin /2015 23:00

Marie d’Oignies

1177—1213

 

Marie naquit à Nivelles (Brabant, Belgique) en 1177, de parents riches.

Petite, elle aimait prier beaucoup ; adolescente, elle ne voulait pas de coiffure recherchée ni de riches vêtements ; elle suivait en cela le conseil de saint Pierre : Que votre parure ne soit pas extérieure, faite de cheveux tressés, de cercles d’or et de toilettes bien ajustées, mais à l’intérieur de votre cœur (1P 3:3-4).

Contre sa volonté, elle accepta à quatorze ans le mariage arrangé par ses parents, avec un certain Jean, qu’elle convainquit de vivre comme elle dans la chasteté.

Marie s’adonna alors à toutes sortes d’austérités : discipline, ceinture de corde, jeûnes, nuits entières dans l’église froide. L’ardeur de sa prière la réchauffait. En travaillant le jour, elle gardait sous les yeux un psautier. Elle savait s’abstenir de parler, mortification qui lui valut d’éviter le Purgatoire. Elle eut le don des larmes.

Elle s’était installée avec son époux dans la léproserie de Willambroux, pour servir les lépreux ; certains guérirent, sur la prière de Marie.

Il est évident que les gens ne manquèrent pas de venir «consulter» une sainte personne comme Marie, qui pria alors son mari de la laisser se retirer dans une cellule à Oignies (1207), où se trouvait une petite communauté de béguines. D’après le Martyrologe, c’est elle-même qui fonda cette communauté.

Parmi ceux qui vinrent la visiter fut Jacques de Vitry, théologien très connu, plus tard cardinal, qui renonça alors à sa chaire de théologie à Paris pour rester auprès d’elle, bénéficier de ses conseils, et surtout recueillir ses visions.

Marie était particulièrement sensible à la Passion du Sauveur et pouvait s’évanouir quand on y faisait allusion ; elle affectionnait la Présence Réelle du Tabernacle et demeurait là durant des heures, parfois brièvement interrompues par son ange gardien pour lui donner un peu de repos, avant de lui faire reprendre son adoration.

Elle eut connaissance d’événements lointains : elle décrivit en détails à un nouveau prêtre ses impressions au moment où il recevait l’ordination à Paris ainsi que les détails de la cérémonie.

Marie acheva sa vie dans une longue et pénible maladie qui, selon ses dires, l’associait à la Passion du Christ. Elle mourut à Oignies le 23 juin 1213.

Le Martyrologe de ce jour lui donne le titre de Sainte.

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 23:04

Margaret Ball

1515-1584

 

Le nom gaélique de Margaret Ball est Maighréad Ball (Nic Fheorais).

Cette laïque naquit vers 1515 à Cobskill (Skryne, Meath, Irlande), de Nicholas Bermingham. Ce dernier avait engagé son fermier quand ce dernier émigra d’Angleterre. Par la suite, la famille fut très active politiquement.

A seize ans, Margaret épousa Bartholomew Ball, de Dublin, dont la riche famille avait financé le pont qu’on appelle encore le Ballsbridge.

Le jeune couple s’installa à Ballygall House ; ils eurent dix enfants, dont cinq atteignirent l’âge adulte.

Tandis que Bartholomew fut élu Lord Mayor à Dublin en 1553, Margaret menait la vie d’une bonne maîtresse de maison, aisée, employant plusieurs domestiques, mais aussi organisant chez elle des classes pour les enfants.

A partir de 1558, sous le règne d’Elizabeth I, les Catholiques furent persécutés. Il était bien connu que Bartholomew Ball mettait à Dublin des maisons de refuge au service des évêques et des prêtres. Or, ce fut leur propre fils, Walter, qui ambitionnait la place de son père, qui dénonça sa mère, quand elle fut veuve.

Il commença par adopter la nouvelle «religion officielle» et fut nommé Commissaire aux Affaires Ecclésiastiques en 1577. La pauvre Margaret tenta de ramener son fils à la foi catholique, par exemple en organisant la visite d’un ami spécial pour lui (c’était le fameux évêque Dermot O’Hurley). Ce fut insuffisant.

En 1580, ayant obtenu la place si convoitée de Lord Mayor, Walter fit arrêter sa propre mère avec son chapelain ; la vieille maman souffrait d’arthrite et ne pouvait marcher, on la transporta sur une palette de bois et on les enferma au donjon de Castle. La famille protesta auprès de Walter, qui resta insensible et obstiné : Notre mère aurait dû déjà être exécutée, j’ai eu pitié d’elle. Elle pouvait bien, ajouta-t-il, repartir librement, elle n’avait qu’à faire le serment (le Oath of Supremacy, le Serment reconnaissant la suprématie du pouvoir royal sur celui du Pape).

Le second fils de Margaret, Nicholas, qui la défendait au contraire de tout son cœur, succéda à Walter comme Mayor de Dublin en 1582, mais le Commissaire était toujours Walter, qui fit tout pour contrecarrer les dispositions prises par Nicholas pour soulager (et libérer) leur mère. Nicholas ne put que rendre visite personnellement à Margaret, en lui apportant de bonnes choses pour la nourrir et la réchauffer.

La pauvre femme, toute recroquevillée à cause de l’arthrite, maltraitée dans son cachot humide et sombre, mourut prisonnière de son indigne fils, à soixante-neuf ans, un âge bien avancé pour cette époque, un jour non précisé de l’année 1584.

Le Martyrologe l’a placée au 20 juin, le même jour que l’évêque Dermot O’Hurley.

Elle fut béatifiée en 1992.

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 23:04

Margareta Ebner

1291-1351

 

Margareta Ebner vit le jour vers 1291 à Donauwörth (Bavière, Allemagne S), dans une riche famille.

A quinze ans, elle entra chez les Dominicaines de Mödingen.

A partir de 1311, elle fut favorisée de visions qui la portèrent à une grande intimité avec Jésus Enfant ou Crucifié. Si elle eut parfois dans ses bras Jésus Bébé, qu’elle allaitait, elle eut aussi sur elle la marque du Crucifié, avec de douloureuses blessures qui lui arrachaient des cris et des larmes.

Elle fut frappée d’une pénible maladie qui la cloua au lit de 1312 à 1326.

Elle mourut le 20 juin 1351 à Mödingen, commémorée au Martyrologe à cette date, et son culte fut reconnu en 1979, ce qui équivaut à la béatification.

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19 juin 2015 5 19 /06 /juin /2015 23:00

Michaël Tōzō

1588-1626

 

Il naquit vers 1588 à Chijiwa (Nagasaki, Etat d’Arima, Japon).

Il fut un vaillant compagnon des pères jésuites, notamment du père Baltazar Torrès dans ses courses apostoliques.

Il fut arrêté avec d’autres Chrétiens et mis en prison dans la forteresse de Ximabara, où il rejoignit huit autres Jésuites. Il y faisait très froid, et les gardiens reçurent même l’ordre de mieux les traiter.

Le 17 juin, les autorités décidèrent que leurs prisonniers devaient être brûlés vifs. Cette exécution advint à Nagasaki le 20 juin 1626.

Le frère Michaël Tōzō fut béatifié en 1867.

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 23:00

Maria Droste zu Vischering

1863-1899

 

Les familles princières n’ont pas toujours bonne cote dans notre société moderne. Mais il s’y trouve des figures extraordinaires qui forcent notre admiration.

Celle d’aujourd’hui, Maria, eut l’heur de naître le 8 septembre 1863, en la fête de la nativité de Marie, au château de Erbdrostenhof (Münster, Allemagne).

Baptisée avec les noms de Maria Anna Johanna Franziska Theresia Antonia Huberta, elle était la fille du comte Clemens Droste zu Vischering et de la comtesse Helen von Galen, cette dernière proche parente du bienheureux cardinal von Galen (v. 22 mars).

Elle grandit au château de Darfeld (Münster), fut pensionnaire chez les Dames du Sacré-Cœur à Riedenburg (lac de Konstanz). L’ambiance de la famille était évidemment à l’opposé du Kulturkampf prussien. 

Maria songeait à entrer au Danemark dans la congrégation de Saint-Joseph de Chambéry, mais une maladie retarda l’exécution de son désir. Remise, elle entra dans la congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur, à Münster, en 1888. Cette congrégation s’occupe de l’éducation des jeunes filles et fillettes.

Ayant émis la profession religieuse en 1891, Maria prit le nom de Maria du Divin Cœur, et devint maîtresse des enfants.

En 1894, elle fut nommée au couvent de Porto (Portugal). Elle s’y rendit par étapes : Angers (la maison-mère), Perpignan, Barcelone, Manresa, Lisbonne.

A Porto, elle apprit rapidement la langue nouvelle et fut nommée première maîtresse, puis Supérieure.

Les jeunes filles qui étaient là, avaient souvent besoin d’être remises dans le droit chemin. C’était la préococupation perpétuelle de Maria.

Elle qui avait volontiers fait le sacrifice de son pays natal, y retourna en 1896. Après ce voyage, la maladie la gagna : en peu de temps, elle eut les pieds paralysés. Alitée, elle continua de diriger le couvent de Porto, et correspondit avec beaucoup d’ecclésiastiques.

Maria reçut des révélations du Sacré-Cœur. Elle cherchait à répandre la dévotion au Sacré-Cœur, et fit parvenir au pape un projet de consécration du genre humain au Sacré-Cœur. C’est à la suite de cette démarche que le pape prépara l’encyclique Annum Sacrum pour annoncer cette consécration.

La consécration devait avoir lieu le dimanche 11 juin 1899, précédée d’un triduum de préparation. Maria cependant mourut le jeudi 8 juin 1899.

Son corps, demeuré incorrompu, se trouve dans le sanctuaire du Sacré-Cœur à Ermesinde (Portugal).

Maria du Divin-Cœur a été béatifiée en 1975.

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