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30 août 2018 4 30 /08 /août /2018 11:08

Juan Garrido Requena

1864-1936

 

Né le 3 mai 1864 à Alcóntar (Almería), il fut baptisé deux jours plus tard.

Il fréquenta le séminaire de Guadix et fut ordonné prêtre en 1896.

Il fut d’abord en charge à Caniles, puis, pendant le reste de sa vie, chapelain au collège de l’Ave Maria de Grenade (1900). Très estimé de son Directeur, don Andrès Manjón, sa personnalité en faisait en réalité l’âme du collège, tant parmi les élèves que parmi les professeurs.

Le 16 juillet 1936, il venait à Almería pour passer quelques jours auprès de son ami l’évêque Mgr Diego Ventaja (v. ce même jour). Ils allaient partager complètement leurs derniers moments.

Il est un des nombreux martyrs de Barranco del Chisme (Enix), dont une quinzaine furent exécutés le 30 août 1936 ; béatifié en 2017, don Juan Garrido sera mentionné avec eux dans le Martyrologe Romain au 30 août.

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29 août 2018 3 29 /08 /août /2018 21:56

Juan Manuel Felices Pardo

1893-1936

 

Né le 28 juin 1893  à Almería, il fréquenta le séminaire de cette même ville.

Ordonné prêtre en 1916, il célébra sa première messe à l’hospice psychiatrique. Il fut envoyé à Gérgal, puis à Cuevas de los Medinas (1920) ; il fut curé de la paroisse Saint-Joseph d’Almería en 1928, où vivaient beaucoup de gitans et de pêcheurs, qu’il aidait autant qu’il le pouvait.

Bravant la persécution religieuse de l’été 1936, il continua de célébrer la Sainte Messe. La dernière fois, il la célébrait aux Molinos - on ne nous dit pas précisément quel jour, quand il fut arrêté et jeté en prison.

Il partagea ensuite le sort des deux évêques Diego Ventaja et Manuel Medina Olmos (v. leurs notices) avec beaucoup d’autres prêtres.

Don Juan Manuel est un des nombreux martyrs - parmis lesquels les deux évêques - de Barranco del Chisme (Enix), dont une quinzaine furent exécutés le 30 août 1936 ; béatifié en 2017, don Juan Manuel sera mentionné avec eux dans le Martyrologe Romain au 30 août.

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28 août 2018 2 28 /08 /août /2018 21:28

José Almunia López-Teruel

1870-1936

 

Né le 18 mars 1870 à Tíjola (Almería), plus jeune de onze ans que son aîné Alfredo, José reçut avec ce dernier la Confirmation, puis le suivit au séminaire d’Almería (1883). Ses études furent très brillantes.

Ordonné prêtre en 1893, il fut vicaire à Sainte-Marie d’Albix et aumônier des Filles de Marie ; il poursuivit ses études à Grenade, où il obtint un doctorat en théologie dès 1894. On lui confia aussi un enseignement à Vera. En 1896, il fut curé de Níjar, sans arrêter encore ses études : licence de droit canonique (1906), licence de droit civil (1909). Dans la même paroisse, il fonda l’Adoration nocturne (1911).

Cette même année, il fut transféré à Cuevas del Almanzora, où il fit construire patiemment la deuxième tour de l’église.

Au moment de la persécution de l’été 1936, sa famille le convainquit de venir se réfugier à Almería ; c’était sans compter sur la sagacité des miliciens : ceux de Cuevas vinrent trouver le bon Curé là où il se cachait, le 28 août. Don José était assez malade et sa famille chercha à s’opposer à son enlèvement. Un des miliciens cependant, qui avait reçu le Baptême et la Communion des mains du Prêtre, le rassura, lui promettant qu’il n’allait rien lui arriver de mal.

Ils le firent monter en voiture et, parvenus au pont de Rioja, lui dirent de descendre. Don José ne voulait pas : alors on lui tira une balle et on le tira à terre. Les miliciens se mirent à fumer, puis lui tirèrent vingt-huit balles. Enfin, celui d’entre eux qui avait refusé de tirer sur ce bon Prêtre, fut contraint par les autres de lui tirer un trentième coup.

Le frère de José, Alfredo, devait être fusillé le 18 octobre suivant.

Martyrisé le 29 août 1936 et béatifié avec son frère en 2017, José Almunia López-Teruel sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 29 août.

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27 août 2018 1 27 /08 /août /2018 20:30

José Romero Ortega
1875-1936

Né le 2 avril 1875 à Almería, fils d’un honorable tailleur, José fréquenta comme son frère Francisco les séminaires de cette ville à partir de 1888 et fut ordonné prêtre en 1899.

Il fut d’abord aumônier de l’asile psychiatrique, tenu par les Filles de la Charité. En 1911, il fut à la paroisse de San José, en 1912 à Gérgal puis revint à San José en 1916 ; en 1919, il fut vicaire à la paroisse Santiago, dont le curé était, lui aussi, un futur martyr, Carmelo Coronel Jiménez (v. 31 août).

Le 27 août 1936, quand la persécution religieuse faisait fureur, Francisco et son frère José furent arrêtés dans la maison où ils habitaient. On les emmena au poste et, de là, on les emmena sur la grand-route au niveau de Huercál de Almería. Au lieu-dit Fuensanta, on les débarqua. Les deux frères se dirent : Voilà qu’on va Le voir… Face à face.

On ne va pas ici redire ce qui a été dit de si pénible à propos du martyre des deux frères (v. plus haut Francisco Romero Ortega).

Martyrisés le 28 août 1936 et béatifiés en 2017, Francisco et José Romero Ortega seront mentionnés dans le Martyrologe Romain au 28 août.

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27 août 2018 1 27 /08 /août /2018 20:15

Juan Sánchez Molina

1882-1936

 

Juan naquit le 20 novembre 1882  à Rioja (Almería), paroisse où il fut baptisé.

Il entra au séminaire en 1897 et fut ordonné prêtre en 1909.

Successivement, il fut nommé à la paroisse de Gérgal, il participa activement au Synode diocésain de 1929 et, en 1935, devint aumônier à la prison, ainsi qu’auprès des Sœurs des Anciens Abandonnés. Il était très bon et très estimé.

Lors de la révolution de 1936, il fut dans un premier temps mis en prison et les «laïcistes» d’Almería eux-mêmes empêchèrent sa libération ; puis il fut embarqué sur le bateau Astoy Mendi.

Le 28 août, il fut envoyé sur le Jaime I, en rade d’Almería. Le Supérieur des Jésuites s’y trouvait également. On les aurait précipités dans les chaudières du bateau.

Martyrisé le 28 août 1936 et béatifié en 2017, Juan Sánchez Molina sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 28 août.

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25 août 2018 6 25 /08 /août /2018 21:24

Juan Segura Rubira
1881-1936

Né le 21 septembre 1881  à Purchena (Almería) et baptisé cinq jours plus tard par son oncle, Juan était le fils d’un excellent maître d’école, Luis.

Il se forma à l’école de son père, obtint la maîtrise et commença d’enseigner en 1899.

En 1921 - il avait trente-neuf ans - Juan quitta son métier et entra au séminaire. Il fut ordonné prêtre en 1922.

Un an plus tard, il fut nommé directeur des Ecoles de l’Ave Maria de Madrid.

Au moment de la furie de juillet 1936, alors que les révolutionnaires incendiaient les écoles chrétiennes, don Juan se réfugia à Alcázar del Rey. Mais le 25 août, avec le curé de l’endroit, il préféra s’en aller, pour ne pas créer d’ennuis à ses hôtes. 

En partant, il laissa à ceux-ci ce qu’il lui restait d’argent, à charge pour eux de l’utiliser pour fonder une bourse d’études au séminaire d’Almería.

Les deux prêtres se séparèrent. Un peu plus tard, une troupe de miliciens rencontra don Juan dans la campagne de Belinchón et le fusilla sur place.

Martyrisé le 26 août 1936 et béatifié en 2017, Juan Segura Rubira sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 26 août.

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24 août 2018 5 24 /08 /août /2018 21:01

Joan Busquet Llucià

1868-1936

 

Né le 11 janvier 1868 à Santa Margarida de Montbuy (Vic) et baptisé le 15 suivant, Joan fut confirmé en 1870. Il avait un grand frère, qui fut aussi de la famille clarétaine. Leurs parents s’appelaient José et María ; José était charpentier.

En 1879, Joan entra au Petit séminaire diocésain puis, en 1882 entra chez les Clarétains de Barbastro, où il fit la rhétorique, puis passa à Vic pour la philosophie. Il fit la profession en 1884. En 1886, il partit à Santo Domingo de la Calzada pour la théologie et reçut les Ordres, jusqu’au diaconat. Il fut ordonné prêtre à Lleida en 1891.

En 1890 on l’avait nommé professeur de collège à Cervera, en même temps qu’il donnait des cours de théologie et de liturgie ; puis il fut envoyé successivement à Lleida, Barbastro, Solsona, Cervera, Vic, Barcelone (Gracia).

En 1900, il fut supérieur à Barbastro et fut opéré d’urgence pour l’extraction d’un énorme kyste à la jambe ; le père apporta son «anesthésique», son crucifix ; il disait au chirurgien : Coupez, sans pitié… Je suis un pécheur et j’ai tant de dettes envers le Bon Dieu ; voilà une bonne occasion de les payer. Très admiratif, le chirurgien conserva le kyste dans de l’alcool, en souvenir de ce Père si courageux.

Au Chapitre provincial de 1901, le père Joan fut réélu supérieur ; en 1907, il fut élu supérieur de Calatayud. En 1913, il fut envoyé à Lleida comme consulteur, ministre et prédicateur. Il y resta jusqu’à la mort. Son occupation principale fut le confessionnal, d’autant plus qu’il perdit presque totalement la vue.

Au moment de la dispersion de la communauté, il fut dans une famille et répétait : Si nous devons mourir, Dieu soit béni ! Nous serons martyrs !

Le 21 juillet 1936, il fut arrêté une première fois et interrogé ; tandis qu’on gardait le p.Codina, on relâchait le bon père Joan, à cause de son âge et de sa cécité, car il n’était pas dangereux. Il se rendit dans la même maison qu’avant, puis dans une autre où il conservait le Saint-Sacrement. Le Père attendait patiemment la réponse du Saint-Siège qui lui permettrait de célébrer la Messe sans ornements et avec un simple vase de verre : la permission ne devait arriver que le 22 août, trop tard.

Le père Joan dut quitter cette bonne famille accueillante, pour éviter de lui attirer des ennuis. Il partit donc chez des parents de cette famille, puis chercha à prendre l’autobus le 21 août, mais on le reconnut à la station et on l’arrêta avec un autre membre de la famille, qui l’accompagnait.

En prison, il se mit à confesser les prisonniers qui le désiraient. Des miliciens vinrent fouiller la maison où il se trouvait précédemment et avertirent qu’il était en prison ; la famille lui porta alors des vivres et du linge.

Le 24, arriva à Lleida toute une colonne de miliciens, qui voulaient mettre le feu à la prison, avec tous les prisonniers à l’intérieur. Les autorités locales s’y opposèrent et les miliciens allèrent alors mettre le feu à la cathédrale.

Puis une foule énorme - on parle de trois mille - s’assembla devant la prison, hurlant et demandant la mort de tous les prisonniers. Les Autorités cédèrent en laissant passer vingt prisonniers, parmi lesquels le p.Busquet. En le voyant s’appuyer au mur en raison de sa quasi cécité, quelqu’un s’en émut : Le pauvre ! Qu’est-ce qu’il fait là-dedans… Le Père demanda à prendre son manteau : on lui répondit qu’il n’en avait pas besoin car il n’allait pas prendre froid. Pas de pitié pour lui non plus : on le poussa dans le camion, qui partit pour le Champ de Mars, et on le fusilla.

L’homme qui avait été pris avec le p.Joan, put envoyer un billet à la famille, demandant qu’ils ne lui envoyassent que la moitié de la nourriture : on comprit que le père avait été fusillé.

Martyrisé le 25 août 1936 et béatifié en 2017, Joan Busquet Llucià sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 25 août.

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22 août 2018 3 22 /08 /août /2018 21:09

Justo Ramón Piedrafita

1896-1936

 

Né le 28 mai 1896 à Huesca, Justo était le fils de Clemente et Ángela, qui le firent baptiser trois jours plus tard.

Il étudia au collège des Pères salésiens de Huesca, où il connut la dévotion mariale. Il entra ainsi dans l’Association mariale de la basilique, très fier d’être le Chevalier de Notre-Dame, dont il accrocha le cordon bleu et blanc au-dessus de son lit, à côté du Crucifix.

Justo épousa en 1923 María Gutiérrez, qui mit au monde six enfants : Elvira, Justo, Carlos, José, Clemente et Agustín, auxquels ces parents chrétiens enseignèrent à leur tour la même dévotion envers Notre-Dame.

Justo fut concierge à Madrid, toujours souriant, toujours correctement habillé avec le petit uniforme de l’époque, toujours prêt à rendre service.

Il fut dénoncé par un autre concierge voisin. Le 8 août 1936, les hommes des Lions Rouges, encadrés par la UGT (Union Générale des Travailleurs, notre CGT française), l’arrêtèrent une première fois, et le laissèrent en liberté après l’avoir fait passer à la tchéka du Comité local. Le 15 août, nouvelle arrestation, par une milice communiste, qui le remirent aussi en liberté.

Une troisième fois Justo fut arrêté chez lui, le 22 août par une milice socialiste. Son épouse put le suivre jusqu’à la tchéka Nord, mais on la renvoya. Le soir, elle revint apporter à son mari de la nourriture et des vêtements, mais on l’envoya promener en lui affirmant que Justo n’avait besoin de rien.

Cette nuit-là, Justo fut au Cuartel de la Montaña, avec deux prêtres et un médecin. A l’aube du 23, on appela les deux prêtres pour les fusiller, puis Justo. Le médecin fut relâché.

A cette date du 23 août 1936, l’aînée des enfants de Justo avait douze ans, le benjamin un an.

C’est un des miliciens qui libéra le médecin, et auquel on doit tous ces détails.

Martyrisé le 23 août 1936 et béatifié en 2017, Justo Ramón Piedrafita sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 23 août.

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22 août 2018 3 22 /08 /août /2018 13:43

Josep Vidal Balsells

1908-1936

 

Né le 5 décembre 1908 à Sant Coloma de Queralt (Tarragona), il fut baptisé trois jours plus tard et confirmé en 1914. Son père, muletier, s’appelait Antonio, sa mère Teresa.

Josep fit partie de l’Action Catholique. Il travailla dans une pharmacie.

En 1934, il demanda à être admis chez les Clarétains, malgré ses études incomplètes. Il commença le noviciat à Vic et fit la profession en 1935. Puis il commença courageusement la philosophie à Solsona.

Lors de la révolution de juillet 1936, la communauté dut se disperser. Josep alla se réfugier à San Miguel de Olius, puis Noguer, Clará, Guillenyá, Rial, Les Planes de Besora, Navés, Grifé. Il fallait toujours se cacher, éviter de se faire remarquer, et éviter aussi d’apporter des ennuis à ceux qui l’hébergeaient.

Le 15 août, Josep renouvela sa profession. Pensant à ses vieux parents, il demanda à aller les voir, mais la distance étant assez grande et, les difficultés de déplacement s’étant aggravées, il s’arrêta à Grifé.

De là, il écrivit un mot à ses parents, les invitant à venir le chercher. Mais la lettre fut interceptée et le Comité de Santa Coloma envoya des hommes pour arrêter Josep. Celui-ci eut un mouvement de crainte, mais ensuite reconnut d’anciens camarades, il en embrassa même un ; comme on lui disait qu’ils allaient le conduire chez lui, il fut en confiance et les suivit.

Un peu plus loin, on le fit monter en voiture et l’on prit la direction opposée à Sant Coloma, vers Berga ; il était 9 ou 10 heures du soir, quand les hommes firent descendre Josep et le fusillèrent. Il reçut une dizaine de balles.

Josep avait vingt-huit ans, et un an de profession.

Martyrisé le 22 août 1936, béatifié en 2017, Josep Vidal Balsells sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 22 août.

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21 août 2018 2 21 /08 /août /2018 11:00

Jacint Blanch Ferrer

1868-1936

 

Né le 27 avril 1868 à Vilanova de Sau (Barcelone) et baptisé le jour-même, confirmé en juillet de la même année, selon la coutume d’alors, Jacint était l’un des six enfants de José et María, des gens très chrétiens. Les cinq garçons furent missionnaires clarétains, l’unique fille fut religieuse.

Jacint fit la première Communion à douze ans et fréquenta le séminaire de Vic. Il fut admis au noviciat clarétain de Vic en 1884. L’année suivante, il était à Santo Domingo de la Calzada, où il fit la profession, et reçut tous les Ordres, sauf la prêtrise, qu’il reçut à Saragosse.

On l’envoya d’abord enseigner le latin à Cervera, à Alagón et La Selva del Campo. Il fut prédicateur à Gracia (Barcelone), Solsona, Lleida, Vic, Sabadell ; puis économe à Vic et Gracia. En 1909, il prêchait à Sabadell, où il logeait chez des Religieuses, parce que la maison clarétaine avait été incendiée par des révolutionnaires ; le Père s’habilla avec une blouse et alla se mêler aux incendiaires, feignant d’appartenir à leur groupe, et leur expliquant qu’il valait mieux ne pas mettre le feu à telle ou telle église…

La maison de Gracia fut aussi incendiée en 1909 ; reconstruite, le p.Jacint en fut le supérieur. De même il fut directeur à Sallent, la maison natale du Fondateur Antonio María Claret (v. 24 octobre), qu’il fit restaurer de fond en comble. Par la suite, on lui confia aussi la maison de Solsona.

Le père Jacint n’était pas simplement un homme actif et ingénieux. Il souffrait beaucoup de maux de tête et de la gorge, mais ne manqua jamais de célébrer la Messe. Il travaillait surtout à la glorification du Fondateur et écrivit pour cela d’importants ouvrages ; il fut le vice-postulateur de la cause de béatification ; cette charge qu’il recouvrit depuis 1916 jusqu’à sa mort, l’obligea à voyager souvent à Madrid et Barcelone, à recevoir certains privilèges et certaines permissions, dont certains s’indignèrent, mais que le Père supporta dignement ; même pour une béatification, des Religieux peuvent se fâcher entre eux…

Le père Jacint se trouvait à Barcelone au moment de la guerre civile de juillet 1936. Du 21 juillet au 19 août, il fut hébergé par un ami et put célébrer la Messe et administrer les Sacrements ; il put aussi célébrer dans d’autres maisons, au péril de sa vie ; sur les trottoirs, quand il entendait des blasphèmes, il répliquait Dieu soit loué !

Début août, il dit à son frère : Si nous, les prêtres, nous quittons Barcelone, qui s’occupera des Chrétiens qui vivent dans les maisons ? De même, il refusa la proposition de son hôte, de fuir à l’étranger.

Le 17 août, la crainte d’un contrôle le fit changer de maison. Il alla dormir dans des refuges pour clochards. Le 19, le Père était de nouveau chez son hôte, en train de parler aux enfant, quand arrivèrent les miliciens, qui fouillèrent l’appartement pendant près de trois heures. Ils trouvèrent le chapelet dans la poche du Prêtre et le lui accrochèrent au cou, en se moquant de lui. La maîtresse de maison tenta encore : Vous embarquez un pauvre vieux malade ? Ils répondirent : C’est vous qui nous faites croire qu’il est pauvre.

La famille tenta d’intercéder auprès de la police, mais la réponse fut : S’il s’agissait d’un paysan, oui… mais pour un prêtre, rien à faire.

On a pu apprendre par témoignages croisés, que le père Jacint fut emmené à Pedrales et qu’il fut fusillé le 21 août ; son cadavre fut porté à l’hôpital à treize heures..

Martyrisé le 21 août 1936, béatifié en 2017, Jacint Blanch Ferrer sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 21 août.

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  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
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