Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 23:00

Pietro Spanò

12e siècle

 

Pietro Spanò naquit en Calabre : on a parlé de Ciano, ou d’Arena, ou de Torre Spatola.

Il entra dans l’ordre basilien (de rite oriental), qui s’implanta dans le sud de l’Italie, et s’illustra par ses grandes vertus monastiques : vie solitaire, pauvreté absolue, prière et mortification intense.

Il fonda le monastère de Ciano, après avoir été largement «récompensé» par le comte d’Arena, guéri par ses prières.

Pietro mourut une année et un jour non précisés ; le Martyrologe le mentionne au 5 juin.

 

 

Partager cet article
Repost0
3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 23:00

Pacifico Ramati

1426-1482

 

Pacifico Ramati naquit vers 1424 à Cerano (Novare, Piémont, Italie NO).

En réalité, on ne connaît ni son prénom de baptême ni son nom de famille. Des recherches ont abouti à la lignée des Ramati.

Très jeune orphelin, il fut élevé par les Bénédictins et, adolescent, opta pour les Frères Mineurs franciscains, dans leur monastère de San Nazario della Costa. C’est là qu’il prit le nom de Pacifico

Après avoir été ordonné prêtre, il fut envoyé, croit-on, à la Sorbonne où il fut reçu docteur en théologie ; on a conjecturé que c’était à Oxford ou à Bologne.

De retour en Italie, il se révéla excellent prédicateur, au point qu’on le surnomma orateur apostolique très célèbre, de la classe d’un Bernardino de Sienne (v. 20 mai). Il prêcha surtout en Piémont et en Lombardie. En 1472, il fut envoyé en Sardaigne, mais en alternance avec le Piémont, car il fut chargé aussi, la même année, de l’érection d’un couvent à Vigevano.

Il publia en 1474, en langue italienne pour être à la portée du plus grand nombre, un ouvrage de théologie morale à l’usage des confesseurs et qu’il intitula très humblement : Opereta dicta Sumula ovvero Sumeta de pacifica conscientia (Œuvrette, dite Petite Somme ou Sommette de la conscience pacifique, les mots italiens étant ici difficiles à traduire). L’ouvrage fut très répandu sous le titre de Somme Pacifique. L’ouvrage connut seize réimpressions.

En 1478, il fut envoyé au chapitre de Pavie, en 1481 à celui de Ferrare, puis en Sardaigne comme commissaire et comme prédicateur contre l’Islam, après que Mahomet II eut envahi l’île. Mais Pacifico ne put partir tout de suite, car il souffrait de podagre. Son séjour en Sardaigne, cette fois-ci, fut bref. 

Frère Pacifico mourut à Sassari (Sardaigne), le 4 juin 1482 d’après le Martyrologe, et son culte fut approuvé en 1746.

Partager cet article
Repost0
28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 23:00

Pierre Arnaud

? - 1242

 

Lire la notice Avignonet (Martyrs d’)

 

Pierre Arnaud était notaire de l’Inquisition ; d’après le Martyrologe il était clerc, sans doute du diocèse de Toulouse.

Il est commémoré avec ses dix Compagnons le 29 mai.

Partager cet article
Repost0
25 mai 2015 1 25 /05 /mai /2015 23:00

Paschasius Radbertus

785-865

 

Paschasius Radbertus naquit vers 785.

Tout jeune orphelin, il fut abandonné sur les marches du couvent de Notre-Dame de Soissons, dont les moniales prirent soin de lui et envers lesquelles il voua toujours une profonde reconnaissance, appelant ces Religieuses fleurs de l’Eglise et honneur du divin Epoux. L’abbesse, Theodrara, était la sœur d’Adalhard de Corbie (v. 2 janvier) ; on l’a dite aussi cousine germaine de Charlemagne.

Le jeune garçon reçut trop tôt la tonsure cléricale et alla passer quelque temps dans le monde, mais il se ressaisit et demanda son admission à l’abbaye de Corbie.

L’abbé Adalhard reçut le jeune garçon parmi ses moines. Après la mort d’Adalhard (826), c’est le frère de ce dernier, Wala, qui lui succéda. Paschasius étudia sous la direction de ces deux frères (et abbés).

En 822, il les accompagna en Saxe pour la fondation du monastère de Corvey, puis fut chargé de diverses missions auprès des rois de France ou de l’empereur.

Dans les années 831-833, il composa entre autres son si fameux traité sur l’Eucharistie De Corpore et Sanguine Domini, les deux Vies d’Adalhard et de Wala et enseigna les jeunes moines, relevant ainsi beaucoup le niveau culturel de l’abbaye.

Wala mourut à Pavie en 835 ; son successeur n’était pas si favorable à Paschasius et même publia un ouvrage contre lui, mais un autre théologien, Rabanus Maurus (v. 4 février), prit nettement parti pour Paschasius et c’est cette doctrine qui prévalut ensuite.

On a aussi un De Partu Virginis, sur la nature de la Vierge Marie et la naissance du Christ. D’autres ouvrages sont perdus.

En 844, Paschasius fut élu abbé, mais n’accepta jamais le sacerdoce. Comme saint Benoît, il resta diacre ; il n’avait pas soixante ans et résigna sa charge en 851, peut-être parce que certains moines restaient partisans de l’abbé précédent.

Paschasius se retira dans le proche monastère de Saint-Riquier et ne revint dans celui de Corbie qu’à la fin de sa vie, comme simple moine, et y mourut le 26 avril 865, ayant supplié les moines de ne pas écrire le récit de sa vie, ce qu’ils firent malheureusement trop scrupuleusement !

Après les nombreux miracles avenus sur le tombeau de Paschasius, il fut canonisé en 1075.

Partager cet article
Repost0
21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 23:00

Pedro de l’Assomption

1570-1617

 

Pedro était né vers 1570 à Cuerba (Tolède, Espagne).

Il entra chez les Frères Mineurs Alcantarins.

Envoyé aux missions du Japon en 1608, il fut Gardien du couvent de Nagasaki.

Son arrestation advint par ruse, lorsqu’un fonctionnaire de Nagayo (Ōmura) feignit de vouloir se confesser.

En prison, il vit arriver le père João Baptista Machado et voulut embrasser ses pieds. Ce geste était d’autant plus humble et convaincu que, précédemment, il y avait eu de petites «rivalités» entre les Franciscains et les Jésuites. Les hommes sont des hommes et même en pays de mission et en temps de persécution, ils peuvent céder à des sentiments humains.

On attendait la sentence : elle arriva le 21 mai. Or, depuis Pentecôte, les deux prêtres avaient pu célébrer chaque jour la Messe, mais ce matin-là, Pedro dit à João : Nous ne célébrerons plus beaucoup de Messes… Et le lendemain, 22 mai : Ça va être notre dernière Messe. Effectivement, quelques heures après, on vint leur annoncer la sentence de mort.

Les deux prêtres chantèrent le Te Deum, se confessèrent l’un à l’autre et prièrent. Durant la longue marche vers Kōri (Ōmura, Nagasaki), où ils allaient être suppliciés, ils continuèrent de prêcher à la foule. João portait un crucifix et son bréviaire. Arrivés à l’endroit, le soldat - un certain Damianus, chrétien - proposa un coussin aux deux victimes ; Pedro lui dit : Maintenant, la poussière retourne à la poussière. 

Au moment de son supplice, Pedro déclara avoir demandé cette grâce du martyre. Il fit un geste pour demander le silence : il voulait parler de la tolérance, mais son discours commençait déjà d’être trop long, et les bourreaux s’impatientaient.

Les deux prêtres s’embrassèrent et s’agenouillèrent, présentant leur cou aux bourreaux. La tête de Pedro tomba dès le premier coup.

Ce martyre eut lieu à Kōri (Ōmura, Nagasaki) le 22 mai 1617.

Pedro a été béatifié parmi deux-cent cinq Martyrs du Japon, en 1867.

Partager cet article
Repost0
18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 23:01

Pedro de Dueñas

1379-1397

 

Pedro de Dueñas naquit vers 1379 à Bujalance (Cordoue, Espagne), d’Alonso et Isabel Sebastián. Alonso étant de Dueñas, Pedro fut aussi désigné de cette façon.

Le garçon travaillait aux champs et entendit l’appel à l’idéal franciscain ; il alla frapper au couvent San Francisco del Monte, proche de Cordoue, où se trouvait Juan de Cetina.

Après sa vêture, il fit la profession comme frère convers, et fut remarqué pour son  humilité. Il avait à peu près dix-huit ans. 

C’est Juan qui lui proposa de l’accompagner à Grenade ; le Gardien trouvait Pedro bien jeune et trop peu expérimenté pour une telle mission, mais accepta de le confier à la sainte compagnie de Juan.

Pour toute la suite de leur aventure, voir la notice Juan Lorenzo de Cetina

Leur martyre eut lieu le 19 mai 1397 et leur culte fut approuvé en 1731.

Partager cet article
Repost0
18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 23:00

 

Peter Wright

1603-1651

 

Peter naquit en 1603 à Slipton (Northamptonshire, Angleterre).

Après dix années d’activité comme avocat, il s’engagea dans l’armée anglaise aux Pays-Bas, mais la quitta après un mois, se réfugiant chez les Jésuites à Gand, pendant deux ans.

En 1629, il entra au noviciat de Watten et, après diverses charges à Liège et Saint-Omer, fut aumônier d’un régiment anglais basé en Espagne.

En 1644, il retourna en Angleterre pour accompagner le chef de ce régiment qui résidait chez le Marquis de Winchester, dont il devint ensuite l’aumônier en 1645, mais dans sa maison de Londres.

C’est là qu’il fut arrêté, le 2 février 1651.

Conduit à Newgate, il fut condamné par le tribunal de Old Bailey.

Peter Wright mourut en martyr à Tyburn (Londres), le 19 mai 1651, lundi de Pentecôte, qu’on appelle White Monday. Il y avait plus de deux-mille badauds sur la place. Peter eut la «permission» de mourir «tout de suite», c’est-à-dire qu’il mourut réellement de la pendaison, alors que d’ordinaire on remettait sur pied avant leur complète expiration les condamnés pendus, pour les éviscérer alors qu’ils étaient encore bien conscients. Peter échappa à cette «boucherie».

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

Partager cet article
Repost0
5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 23:00

Pedro Nolasco

1180-1256

 

Pedro (Pere en catalan, Pierre en français) naquit vers 1180 au Mas-des-Saintes-Puelles (Castelnaudary, Aude, Languedoc). Certaines sources le font naître vers 1189, et à Barcelone.

Il reçut sa formation dans le domaine paternel. Son père, un riche marchand, mourut cependant quand le garçon avait quinze ans, et Pedro déclara bientôt à sa mère qu’il ne songeait pas au mariage, mais à Dieu seul.

Il s’engagea dans les troupes de Simon de Montfort dans la lutte contre les albigeois (certains disent : contre les Maures). Après la victoire, Simon confia à Pedro l’éducation du très jeune Jaume Ier d’Aragon, dont le père avait perdu la vie dans la bataille.

Cet épisode ouvrit le cœur de Pedro envers les Chrétiens tombés eux-mêmes aux mains des Maures ; il voulut les racheter et décida de sacrifier ses biens pour procurer leur délivrance. Il consulta Raymond de Peñafort (v. 6 janvier) et réunit autour de lui des amis qui, avec lui, auraient travaillé au rachat des captifs.

Tandis que les hommes critiquaient cette entreprise, Notre-Dame, elle, apparut à Pedro le 1er août 1218 pour l’encourager. Raymond de Peñafort ainsi que Jaume Ier eurent la même vision. Une première approbation arriva de l’évêque de Barcelone ; les premiers compagnons firent les trois vœux habituels, auxquels ils ajoutèrent celui d’engager leurs biens - et si nécessaire, leurs propres personnes, pour la délivrance des prisonniers. Leur habit était blanc. Il y eut très vite de nombreuses vocations.

Dans une première mission à Valencia et Grenade, Pedro put faire délivrer quatre-cents prisonniers. Bien sûr, il en profita pour enseigner aux Maures les vérités de l’Evangile. Il voyagea aussi à Alger.

L’Ordre de Notre-Dame de la Merci pour le Rachat des Captifs devint vite célèbre dans toute l’Europe. En 1235, le pape autorisa les Religieux à adopter la Règle de saint Augustin. On dit que l’Ordre a pu procurer le rachat de quelque soixante-dix mille prisonniers, dont presque trois-mille du vivant du Fondateur.

Pedro fut favorisé de visions, il vit les progrès futurs de son Ordre, et fut enseigné sur la meilleure façon de le gouverner.

Louis IX de France entendit parler de lui et le rencontra pour lui proposer de l’accompagner dans sa croisade. Pedro accepta, mais tomba malade peu après.

La veille de Noël, il se trouva transporté à sa place dans le chœur, sans savoir comment ; l’évêque de Barcelone accourut pour lui donner une dernière bénédiction et Pedro mourut dans les premières heures de Noël, 25 décembre 1256 (ou 1258).

Pedro Nolasca fut canonisé en 1628.

En raison de récentes études accomplies aux Archives Royales de Barcelone, il se trouverait que Pedro serait mort en réalité le 6 mai, ce qui explique que le Martyrologe le mentionne à cette date.

Partager cet article
Repost0
5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 23:00

Prudenza Casati

† 1492

 

De Prudenza Casati on ne sait pas grand-chose.

Elle était d’une famille de Milan et entra chez les Ermites de Saint-Augustin au couvent Sainte-Marthe.

Il y eut une rivalité entre ce couvent et celui de Côme, qui finirent par acquérir leur indépendance ; Prudenza contribua beaucoup à résoudre la situation. En 1454, elle fut elle-même nommée supérieure du couvent Saint-Marc à Côme.

Elle fit annexer l’église de la Visitation au monastère.

Après trente-huit années de supériorat, durant lesquelles elle sut maintenir une rigoureuse observance de la Règle, elle s’éteignit le 6 mai 1492, bientôt honorée du titre de Bienheureuse.

Cette bienheureuse Prudenza ne se trouve pas dans le Martyrologe.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 23:02

Pernelle de Troyes

† 1355

 

Pernelle (ou Pétronille) fut une des douze Clarisses choisies pour inaugurer la nouvelle abbaye de Moncel (Oise) en 1336. La fondation, par Philippe le Bel, remontait à 1309.

On procéda à l’élection de l’abbesse : le sort tomba sur Pernelle, de Troyes, religieuse d’un rare mérite et d’une piété exemplaire.

Le monastère était particulièrement pauvre, s’étant volontairement dénué de tout bien au profit de la libération du fils du roi, à qui il était redevable de son existence.

Pernelle édifia sa communauté par des vertus si rares et une perfection si grande, qu’elle reçut dès sa mort une canonisation populaire.

Elle mourut en 1355 ; elle a été insérée dans la récente édition du Martyrologe, au 1er mai.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens