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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 23:00

 

Juan Garavito - Pedro de Alcántara

1499-1562

 

De son vrai nom, Juan de Garavito y Vilela de Sanabria, Pedro naquit en 1499 à Alcántara, en Estrémadoure, près du Portugal. Son père était gouverneur et mourut quand Pedro avait quatorze ans ; sa mère se remaria.

Juan fut tellement effacé, qu’on ne le connut plus tard que par son nom de religion, qui sera Pedro (Pierre).

Juan étudia d’abord à Alcántara, puis à Salamanque.

Entré à Los Majarretes dans l'Ordre de Saint-François (1515), où il prit donc le nom de Pedro, il montra, pendant son noviciat, une modestie surprenante. Sa vertu extraordinaire l'éleva aux charges de l'Ordre dès ses premières années de vie religieuse : il fut supérieur d’un petit couvent à Badajoz dès 1519 ; mais l'humble supérieur se faisait, à toute occasion, le serviteur de ses frères et le dernier de tous.

Il reçut le sacerdoce en 1524.

Il eut à faire un séjour à la cour du Portugal, où il convertit beaucoup de seigneurs et la propre sœur du roi.

En 1538 il fut élu provincial de la province Saint-Gabriel.

En 1542, il voulut se retirer dans un désert à l’embouchure du Tage, où se fondait un couvent d’ermites, mais il en fut rappelé en 1544 et fonda en 1550 près de Lisbonne le premier couvent d’une nouvelle province.

Dieu lui inspira de travailler à la réforme de son Ordre, et il y établit une branche nouvelle, pas toujours unanimement reconnue par les autres franciscains, mais qui se fit remarquer par sa ferveur et fut approuvée par le pape.

Pedro se fixa enfin à Arenas (aujourd’hui Arenas de San Pedro, près de Ávila), où il fonda un nouveau couvent pour sa réforme, non loin d’un joli petit ermitage.

Pedro fut un «spécialiste» de la mortification. Ce qu’on en sait vient de certaines «confidences» à sainte Thérèse d’Ávila, qui a pu aussi s’en rendre compte personnellement.

Ainsi, dans un pays de montagnes, couvert de neige, en plein hiver, il avait trouvé un singulier secret contre le froid : il ôtait son manteau, ouvrait la porte et la fenêtre de sa cellule ; puis, après un certain temps, reprenait son manteau et refermait porte et fenêtre, ressentant alors une impression de réchauffement qui lui suffisait. Dans ses voyages, Pedro ne marchait que pieds nus et la tête découverte : la tête découverte, pour vénérer la présence de Dieu ; pieds nus, afin de ne jamais manquer l'occasion de se mortifier.

Sa mortification s'accroissait chaque jour au point qu'il ne se servait plus de ses sens et de ses facultés que pour se faire souffrir. il ne mangeait qu'une fois tous les trois jours, se contentant de mauvais pain et d'eau ; parfois il demeurait huit jours sans manger. Il passa quarante ans sans donner au sommeil chaque nuit plus d'une heure et demie, encore prenait-il ce sommeil assis dans une position incommode ; il avoua que cette mortification avait été plus terrible pour lui que les cilices de métal, les disciplines et les chaînes de fer.

Il ne levait pas les yeux ; il semblait même presque aveugle, se contentant de chercher les objets avec ses mains, sans les regarder. Jamais il ne regardait une femme. Il lavait lui-même ses pauvres nippes et les remettait avant qu’elles fussent séchées.

Sa prédication produisit les plus merveilleux effets ; sa vue seule faisait couler les larmes et convertissait les pécheurs : c'était, selon la parole de sainte Thérèse, la mortification personnifiée qui prêchait par sa bouche.

La seule pensée du Saint-Sacrement et des mystères d'amour du Sauveur le faisait entrer en extase. Il restait parfois une heure en extase les bras en croix ; il célébrait la messe avec les larmes, et fut plusieurs fois porté en lévitation.

Saint Pedro fit de nombreux miracles. Il aurait traversé plusieurs fois des rivières à pied sec.

Aux derniers instants, sur son lit de mort, un frère voulait lui remonter la couverture : il s’y opposa. Il voulut être enterré avec les plus vieux vêtements du couvent, qui se trouvèrent être les siens. Pour recevoir le viatique, il se mit tout seul à genoux. Il mourut paisiblement, et retrouva alors un teint jeune, souple et vermeil. C’était à Arenas de San Pedro, le 18 octobre 1562.

Apparaissant à sainte Thérèse après sa mort, il lui dit : « Ô bienheureuse pénitence, qui m'a valu tant de gloire ! »

Saint Pedro d’Alcántara fut béatifié en 1622, et canonisé en 1669.

 

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 23:00

Perfecto Carrascosa Santos

1906-1936

 

Perfecto naquit le 18 avril 1906 à Villacañas (Toledo, Espagne), un des cinq enfants de Benito et Ángela, cultivateurs et surtout excellents chrétiens.

Le petit «Parfait» reçut donc dès son berceau le bon exemple d’une vie chrétienne, qui accompagna toute la vivacité et la gentillesse de son caractère.

Il aimait enseigner le catéchisme aux plus petits.

Après l’école primaire, il fréquenta le Petit séminaire tenu par les pères franciscains à Belmonte (Cuenca), qui se transféra d’ailleurs à Alcázar de San Juan (Ciudad Real). On remarqua dès lors son innocence et il s’attira l’affection de tous. Il parlait volontiers de son rêve, qui était d’être missionnaire et martyr.

En 1921, il prit l’habit franciscain à Arenas de San Pedro (Ávila). Il avait trois dévotions centrales : l’Eucharistie, le Sacré-Cœur, la Sainte Vierge.

En 1922 il fait sa première profession. 

Il commençait ses études de philosophie au couvent de Pastrana (Guadalajara), mais une tumeur à la cheville les lui fit interrompre quelques mois, qu’il passa chez les siens. Puis se trouvant mieux, il vint terminer sa préparation philosophique et théologique à Consuegra (Toledo).

Son mal le faisait souffrir, mais ne l’arrêtait pas dans son ardeur à se préparer au sacerdoce. Il obtint d’excellent résultats à ses examens et collabora à la revue du séminaire.

En 1927 il fit la profession solennelle, et reçut le sacerdoce en 1929.

Son handicap l’accompagna toute la vie, mais ne lui enlevait pas sa bonne humeur. Doux, gentil, timide aussi, il était incapable de dire une méchanceté, même s’il était la cible de beaucoup de petites taquineries. Il était toujours un tantinet bavard, avec un verbe alerte et en même temps innocent.

De 1929 à 1935, il fut professeur de philosophie à Pastrana. Mais il donnait aussi des cours de sciences et monta un laboratoire de chimie. Il dirigeait la chorale, il confessait les séminaristes ; il fut parfois assistant pour le Tiers-Ordre franciscain et directeur spirituel au petit séminaire. Dans la revue Cruzada Seráfica (La Croisade Séraphique), il écrivait des articles pour défendre les vérités de la foi, pour soutenir l’Eglise et la religion catholique en face des attaques provenant de la Deuxième République espagnole.

Finalement, il fut envoyé à Madrid, au couvent de Saint-Antoine dans la rue Duque de Sesto, où il devait être secrétaire de la province franciscaine de Castille.

C’est là que le surprit la persécution en 1936. La communauté dut se disperser à partir du 18 juillet ; le père Perfecto trouva refuge chez des voisins. Suite à une perquisition, il passa chez d’autres connaissances, mais ne voulant compromettre personne, il se dirigea vers son village. Auparavant, il alla trouver son Gardien (le supérieur) pour lui en demander la permission et pour se confesser.

Il arriva chez lui le 24 juillet à onze heures du soir. Il y resta environ un mois et demi. Il se préparait au martyre de façon intense. Il confessa quelques fidèles.

Même s’il désirait le martyre, il éprouvait un sentiment répulsif pour la mort, et répétait : Si Dieu me veut martyr, il me donnera la force pour supporter ce martyre.

Dans le village, tout le monde savait que Perfecto était chez les siens, on l’avait vu arriver, mais personne, même les gauchistes, ne voulaient le toucher, parce qu’ils le considéraient comme un innocent. Mais l’un d’eux quand même vint frapper chez les Carrascosa au matin du 14 septembre (fête de la Sainte Croix), accompagné de trois hommes armés, en disant : Faites sortir le curé ! Perfecto s’habilla et sortit ; à partir de ce moment-là toute crainte s’évanouit en lui. Il dit aux siens : Ne craignez rien pour moi.

Tous pleuraient, la maman n’arrivait pas à parler. Finalement, le père de Perfecto dit avec fermeté : Mon fils, tu diras la vérité ! Et Perfecto répondit avec la même fermeté : Oui, Papa ! Oui !

Ils l’emportèrent à un endroit appelé Ermitage du Christ, où se trouvaient d’autres prisonniers. Ce furent ensuite trente-trois jours de prison héroïque.

Au début, c’est sa sœur Lucie qui lui apporta à manger ; puis ce fut sa mère. La famille ainsi que d’autres témoins purent constater les marques de la torture, tant sur le père Perfecto que sur ses compagnons : visage contusionné, gonflé, défiguré, les yeux rougis, le corps recroquevillé apparemment trop petit pour son habit, qui portait des traces de sang.

Une fois, l’un des bourreaux lui dit : Dis que ta mère est une femme de mauvaise vie, et la Vierge aussi ; à quoi il répondit : Ma mère n’est pas ce que tu dis, bien qu’elle aurait pu l’avoir été ; mais la Vierge, elle ne l’a pas été et ne pouvait pas l’être. 

Celui qui avait organisé son arrestation se vantait de lui avoir flanqué une bonne gifle ; transféré au front, il écrivait à ses sœurs qu’il aimerait bien retourner sur place pour lui en flanquer encore une. Une dame dont les fils faisaient la garde, disait partout que le père Perfecto était un sot, qu’il pouvait bien s’en tirer s’il le voulait, il n’avait qu’à répéter quelques blasphèmes ; elle ajoutait : Il faut voir les baffes qu’on lui passe pour le faire blasphémer ; et ils n’y arrivent pas !

Ces tortures se faisaient d’habitude dans la sacristie de l’ermitage, mais on entendait les coups depuis l’extérieur. Un des prisonniers, le prêtre Manuel Simón, expira devant tous les autres sous les coups.

Perfecto, lui, ne se laissa jamais abattre, ni ne se plaignit des tortures ou de ses bourreaux, et ne perdit rien de sa bonté et de son zèle apostolique. Il soutenait ses compagnons, les exhortait à accepter le martyre, les encourageait à éviter le blasphème, à pardonner les bourreaux, à prier. Certains se confessaient. On a dit de lui : C’était un ange pour tous.

Au matin du 17 octobre 1936, le père Perfecto fut conduit avec cinq autres prêtres séculiers au cimetière de Tembleque (Toledo). Pendant le trajet, celui qui l’avait fait arrêter invitait ses camarades à arroser son forfait avec une bouteille d’eau de vie ; le père Perfecto, lui, montrait sa joie d’être bientôt auprès de Dieu, grâce au martyre.

Quand on fut au cimetière, il encouragea ses compagnons, leur donnant encore une fois l’absolution, et demandant pour cela à être fusillé le dernier.

Ils furent enterrés sur place.

Le père Perfecto Carrascosa Santos honora vraiment son nom de «Parfait». Il fut un des quatre-cent quatre-vingt dix-huit Martyrs espagnols béatifiés en 2007.

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 23:16

Pere Verdaguer Saurina

1908-1936

 

Pere (Pierre) était né à Manlleu (Barcelone) le 24 octobre 1908.

Prêtre, il faisait partie des Fils de la Sainte Famille.

En 1936, il était secrétaire du collège Saint-Raymond-de-Peñafort à Vilafranca del Penedès (Barcelone) en même temps que préfet de la congrégation mariale.

Il s’occupait des jeunes avec un profond enthousiasme sacerdotal.

Au mois de mai, la communauté dut quitter le collège. Il rejoignit le collège de Begues et prépara ses papiers pour se présenter à l’ambassade d’Argentine.

Réfugié à Barcelone, puis à Manlleu, il dut traverser à pied le Ter, de nuit, pour éviter les miliciens et il regagna Barcelone, où il se réfugia dans une pension.

Lors d’un contrôle, il fut arrêté, mis en prison à San Elías et de là, conduit à Montcada le 15 octobre 1936 pour y être fusillé.

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 23:00

 

Pierre-Adrien Toulorge

1757-1793

 

Les parents de Pierre-Adrien sont des cultivateurs à Muneville-le-Bingard. Ils ont une fille, Jeanne, l'aînée, et deux fils : Jean-Baptiste et Pierre-Adrien, qui perdent leur mère en couches, suite à la naissance du troisième enfant ; elle est inhumée le 9 mai 1757 dans l'église paroissiale, comme il est de coutume pour les mères mortes dans ces circonstances.

 

Julien Toulorge se remariera, le 1er septembre 1761, avec Marie Duprey, veuve d'André Adde, de la même paroisse : elle assurera l'éducation des trois jeunes enfants.

 

Pierre-Adrien est baptisé le jour de sa naissance, le 4 mai 1757, par l'un des deux vicaires de Muneville, M. Le Royer. Son parrain est Jean Toulorge, fils de Louis, laboureur, qui a signé, et sa marraine Jeanne Fatou, fille de Thomas, aussi laboureur, l'un et l'autre du même lieu. Il reçoit sa première formation chrétienne des trois prêtres de la paroisse : Charles Le Scellier, déjà présent en 1744, - il mourra en 1785 -, assisté de Guillaume Montigny, né à L'Orbehaye, où il mourra en 1824, et de Nicolas-François Lecesne, né à Muneville, prêtre en 1765 et vicaire de sa paroisse depuis 1766, et mort en Angleterre en 1801.

 

Il est très vraisemblable que le jeune Pierre-Adrien ait fait ses études au collège de Coutances, qui compte alors plusieurs centaines d'élèves, puis au séminaire voisin, fondé par saint Jean Eudes.

 

Après avoir été précepteur chez M. Duhérissier de Gerville, au château de Gerville, dans les années 1760-1783, il accède aux ordres sacrés : après avoir été tonsuré et avoir reçu les ordres mineurs le 12 juin 1778, il est ordonné sous-diacre le 23 septembre 1780, diacre le 8 mai 1781 et prêtre le 29 juin 1782.

 

Le père de Pierre-Adrien était malheureusement déjà mort le 31 mars de la même année.

 

En décembre 1782, Pierre-Adrien est nommé vicaire séculier à Doville, dont le curé, François Le Canut, est un religieux prémontré de l'abbaye de Blanchelande, où le jeune Munevillais se rend souvent.

 

En 1786, conquis par l’idéal de Saint-Norbert, il entre au noviciat de l'abbaye de Beauport, au diocèse de Tréguier, aujourd'hui de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). Il y suit sa formation canoniale pendant deux ans et reviendra non pas à Doville, où un confrère l’a remplacé, mais à l'abbaye de Blanchelande, et ce  jusqu’en 1792.

 

Après le vote de la Constitution civile du clergé (12 juillet 1790), il poursuit son ministère dans les paroisses des alentours mais il ne devient pas fonctionnaire public.

 

La loi du 26 août 1792 condamne à la déportation les prêtres fonctionnaires publics qui n'ont pas prêté serment. Pierre-Adrien Toulorge se croit visé et, le 12 septembre 1792, se réfugie sur l'île de Jersey. C'est une méprise, il n'est pas concerné par cette loi de bannissement des prêtres réfractaires. Quant il l'apprend, il revient clandestinement sur le continent, débarque à Portbail. Il se cache d'abord chez le curé de Saint-Martin-du-Mesnil, Jean-Nicolas Toulorge, son cousin germain, puis il décide de fuir : il s'enfonce dans les landes pendant un an.

 

Or voici que le 3 septembre 1793, il est capturé et déféré au Directoire du District de Carentan. Il est interrogé le 4 et, après les interrogatoires de divers témoins, est emmené le 8 septembre à Coutances. Il se sait poursuivi parce qu'il est prêtre. Le tribunal ne possède pas de preuve de son passage à Jersey.

 

Le dimanche 22 septembre, il comparaît devant la première juridiction coutançaise : il est inculpé d'émigration. Il est détenu au Fort-Colin, non loin du grand séminaire. Sachant qu'il met sa vie en péril, il dit néanmoins toute la vérité ; il est condamné le 12 octobre à être guillotiné le lendemain. Il va à la mort avec paix et sérénité. Conduit au pied de l’échafaud, il dit simplement : « Mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains ! Pardonnez, je vous prie, à mes ennemis. »

 

C'était le 13 octobre 1793. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Pierre de Coutances.

 

Plusieurs autres prêtres de la Manche furent condamnés et guillotinés après Pierre-André Toulorge.

 

Le cousin de Pierre-André, Jean-Nicolas Toulorge, prêta le serment constitutionnel, se rétracta plus tard et mourut curé du Mesnil le 3 octobre 1817, à soixante-dix-huit ans : il était presque aveugle.

 

1922 : début du procès de béatification, qui tombe dans l'oubli vers 1928-1930.    

 

2012 : 29 avril, béatification de Pierre-Adrien Toulorge à Coutances.

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 23:00

  Pedro Salcedo Puchades

1874-1936

 

Pedro était né le 24 février 1874 à Castellar (Valencia, Espagne), deuxième des cinq enfants de Matías et Elena, et fut baptisé le lendemain.

Il fallait travailler dur pour vivre, et le petit Pedro ne reçut aucune formation scolaire : il aidait les parents aux travaux de la terre, et participait le plus qu’il pouvait aux offices de la paroisse : on le remarquait surtout pour sa piété, car Pedro voulait quelque chose de plus, pour son âme, qu’une simple (quoique déjà exemplaire) «participation» aux offices. Un jour les Capucins du couvent voisin de Massamagrell lui proposèrent d’entrer chez eux. 

Il hésitait encore, mais un événement providentiel devait le convaincre de quitter le monde. Il travaillait à un moulin quand il trouva un chapelet. Un de ses compagnons le lui arracha des mains et le jeta dans la chaudière ; peu après, la chaudière explosa et ce garçon fut tué, ainsi que quelques autres compagnons. Pedro en fut tellement impressionné qu’il se résolut à demander son admission dans l’Ordre.

Il fit sa profession religieuse de Frère dans l’Ordre des Capucins en 1900, assumant le nom de Pacífico, qui lui allait véritablement bien. Ne sachant écrire, il signa sa profession d’une simple croix. 

Il eut pour condisciple un certain Berardo de Lugar Nuevo de Fenollet, qui sera à son tour martyr (v. José Bleda Grau, 4 septembre).

Pendant trente-sept années, il fut quêteur, d’abord au couvent de Monforte del Cid, puis à celui de Massamagrell, où se trouvait le séminaire provincial de l’Ordre franciscain.

Il édifia tout le monde par son exemple de bonté et de douce simplicité. Son activité de quêteur était fatigante, mais à peine rentré dans son couvent il participait à toutes les activités. Il assistait à plusieurs messes chaque jour, montrant ainsi sa ferveur pour l’Eucharistie, et son respect pour ses Confrères prêtres.

Au moment de la guerre civile et de la persécution, le couvent fut fermé et Pedro-Pacífico trouva refuge chez un de ses frères à Castellar. Il s’attendait au martyre, mais restait serein. A un parent il disait : Prends un Crucifix, tiens-le dans tes mains, et n’aie pas peur des persécutions.

Mais la milice surveillait. Un escadron vint frapper à la porte au soir du 12 octobre 1936. Tout le monde fut plaqué au mur et l’on demanda qui était le flaret (le frère). A l’image de Jésus-Christ, lors de son arrestation au Jardin des Oliviers, frère Pacífico répondit sans hésiter : C’est moi.

Ce religieux sexagénaire, à la barbe plus que vénérable, fut alors malmené, et emmené avec force coups de poings et de crosse de fusil, vers un chemin autour de Monteolivete (La Punta, Valencia), tandis qu’il priait le chapelet à haute voix. Parvenus au bord de la rivière Turia, ils le fusillèrent et le laissèrent là.

Le lendemain matin, on le retrouva étendu par terre, tenant dans la main gauche le crucifix contre sa poitrine ; il avait plusieurs blessures à la tête. Celui qui avait signé sa profession avec la croix, signa aussi la fin de sa vie avec la croix.

Le frère Pacífico a été béatifié en 2001.

Il est mentionné le 12 octobre au Martyrologe romain.

Pedro Salcedo Puchades

1874-1936

 

Pedro était né le 24 février 1874 à Castellar (Valencia, Espagne), deuxième des cinq enfants de Matías et Elena, et fut baptisé le lendemain.

Il fallait travailler dur pour vivre, et le petit Pedro ne reçut aucune formation scolaire : il aidait les parents aux travaux de la terre, et participait le plus qu’il pouvait aux offices de la paroisse : on le remarquait surtout pour sa piété, car Pedro voulait quelque chose de plus, pour son âme, qu’une simple (quoique déjà exemplaire) «participation» aux offices. Un jour les Capucins du couvent voisin de Massamagrell lui proposèrent d’entrer chez eux. 

Il hésitait encore, mais un événement providentiel devait le convaincre de quitter le monde. Il travaillait à un moulin quand il trouva un chapelet. Un de ses compagnons le lui arracha des mains et le jeta dans la chaudière ; peu après, la chaudière explosa et ce garçon fut tué, ainsi que quelques autres compagnons. Pedro en fut tellement impressionné qu’il se résolut à demander son admission dans l’Ordre.

Il fit sa profession religieuse de Frère dans l’Ordre des Capucins en 1900, assumant le nom de Pacífico, qui lui allait véritablement bien. Ne sachant écrire, il signa sa profession d’une simple croix. 

Il eut pour condisciple un certain Berardo de Lugar Nuevo de Fenollet, qui sera à son tour martyr (voir au 4 septembre).

Pendant trente-sept années, il fut quêteur, d’abord au couvent de Monforte del Cid, puis à celui de Massamagrell, où se trouvait le séminaire provincial de l’Ordre franciscain.

Il édifia tout le monde par son exemple de bonté et de douce simplicité. Son activité de quêteur était fatigante, mais à peine rentré dans son couvent il participait à toutes les activités. Il assistait à plusieurs messes chaque jour, montrant ainsi sa ferveur pour l’Eucharistie, et son respect pour ses Confrères prêtres.

Au moment de la guerre civile et de la persécution, le couvent fut fermé et Pedro-Pacífico trouva refuge chez un de ses frères à Castellar. Il s’attendait au martyre, mais restait serein. A un parent il disait : Prends un Crucifix, tiens-le dans tes mains, et n’aie pas peur des persécutions.

Mais la milice surveillait. Un escadron vint frapper à la porte au soir du 12 octobre 1936. Tout le monde fut plaqué au mur et l’on demanda qui était le flaret (le frère). A l’image de Jésus-Christ, lors de son arrestation au Jardin des Oliviers, frère Pacífico répondit sans hésiter : C’est moi.

Ce religieux sexagénaire, à la barbe plus que vénérable, fut alors malmené, et emmené avec force coups de poings et de crosse de fusil, vers un chemin autour de Monteolivete (La Punta, Valencia), tandis qu’il priait le chapelet à haute voix. Parvenus au bord de la rivière Turia, ils le fusillèrent et le laissèrent là.

Le lendemain matin, on le retrouva étendu par terre, tenant dans la main gauche le crucifix contre sa poitrine ; il avait plusieurs blessures à la tête. Celui qui avait signé sa profession avec la croix, signa aussi la fin de sa vie avec la croix.

Le frère Pacífico a été béatifié en 2001.

Il est mentionné le 12 octobre au Martyrologe romain.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 23:00

  

Philippos, diacre
Ier siècle

Philippos apparaît dans les Actes des Apôtres, au moment de l’élection des sept premiers Diacres : Philippos vient en second après Etienne (Ac 6:1-6).
Au chapitre 21:8, l’auteur des Actes donne à ce même Philippos le titre d’évangéliste, sans doute pour le distinguer de Philippos l’Apôtre.
Philippos, le Diacre, eut une grande activité dans la première évangélisation.
Après le martyre d’Etienne, la persécution le fit quitter Jérusalem et il alla à Samarie (Ac 8:5) ; c’est là qu’il convertit entre autres un certain Simon, magicien de son état et qui, ensuite, crut possible d’acheter aux Apôtres le pouvoir d’imposer les mains pour conférer l’Esprit Saint. 
De là vient le mot de simonie, qui dans l’Histoire de l’Eglise, a désigné l’erreur, malheureusement fréquente, qui poussa certains personnages à acheter des charges ecclésiastiques au lieu d’en recevoir la mission par l’Eglise. Sévèrement admonesté par saint Pierre, Simon demanda humblement qu’il lui fût pardonné.
Quant à Philippos, il fut invité par un ange à retrouver sur la route de Jérusalem à Gaza un voyageur illustre : l’eunuque de la reine d’Ethiopie (v. 27 août). L’épisode est merveilleux (Ac 8:26-40).
Cet eunuque est le premier baptisé de la Gentilité (car il était «païen», c’est-à-dire non Juif). C’est certainement cela qui rapprocha l’apôtre Paul, désormais converti et devenu apôtre des Gentils, de Philippos, car on voit Paul demeurer quelques jours chez ce dernier (Ac 21:8).
C’est là que Luc mentionne les quatre filles de Philippos, auxquelles la Tradition donne les noms de Hermione, Charitine, Iraïs et Eutychiane.
Philippos passe pour avoir été ensuite évêque à Tralles en Lydie (Asie Mineure, Turquie occidentale) où il mourut. Certaines autres sources ont dit qu’il mourut à Césarée, peut-être parce que là se trouvait la maison de sa famille.
Comme les Grecs, les Latins fêtent saint Philippos le Diacre le 11 octobre. 

 

Philippe, diacre

Ier siècle

 

Philippe apparaît dans les Actes des Apôtres, au moment de l’élection des sept Diacres : Philippe vient en second après Etienne (Ac 6:1-6).

Au chapitre 21:8, l’auteur des Actes donne à ce même Philippe le titre d’évangéliste, sans doute pour le distinguer de Philippe l’Apôtre.

Philippe, le Diacre, eut une grande activité dans la première évangélisation.

Après le martyre d’Etienne, la persécution le fit quitter Jérusalem et il alla à Samarie (Ac 8:5,) et c’est là qu’il convertit entre autres un certain Simon, magicien de son état et qui, ensuite, crut possible d’acheter aux Apôtres le pouvoir d’imposer les mains pour conférer l’Esprit Saint. 

De là vient le mot de «simonie», qui dans l’Histoire de l’Eglise, a désigné l’erreur, malheureusement fréquente, qui poussa certains personnages à acheter des charges ecclésiastiques au lieu d’en recevoir la mission par l’Eglise. 

Sévèrement admonesté par saint Pierre, Simon demanda humblement qu’il lui fût pardonné.

Quant à Philippe, il fut invité par un ange à retrouver sur la route de Jérusalem à Gaza un voyageur illustre : l’eunuque de la reine d’Ethiopie. L’épisode est merveilleux (Ac 8:26-40).

Cet eunuque est le premier baptisé de la Gentilité (car il était «païen», c’est-à-dire non Juif). Et c’est certainement cela qui rapprocha l’apôtre Paul, désormais converti et devenu «apôtre des Gentils», de Philippe, car on voit Paul demeurer quelques jours chez Philippe (Ac 21:8).

C’est là que Luc mentionne les quatre filles de Philippe, auxquelles la Tradition donne les noms de Hermione, Charitine, Iraïs et Eutychiane.

Philippe passe pour avoir été ensuite évêque à Tralles en Lydie (Asie Mineure, Turquie occidentale) où il mourut. Certaines autres sources ont dit qu’il mourut à Césarée, peut-être parce que là se trouvait la maison de sa famille.

Comme les Grecs, les Latins fêtent saint Philippe le Diacre le 11 octobre.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 23:00

Phêrô Lê Tùy

1773-1833

 

Phêrô (Pierre) naquit vers 1773 à Bằng Sơn (Hà Đông, Ha Tay, Vietnam), dans une famille aisée.

Ses parents l’envoyèrent étudier au séminaire de Nam Dịnh et il fut ordonné prêtre.

Ce fut un pasteur plein de zèle, d’humour aussi, toujours disposé à exercer le saint ministère où qu’il fût. Quand l’évêque fit un jour l’éloge de son travail, il répondit qu’il n’était pas encore satisfait, et pourtant il avait fait tant de choses.

Au bout de trente ans d’activités, il fut réduit à la clandestinité à cause de la persécution.

En juin 1833, il fut appelé pour donner le Sacrement des Malades et le Viatique à un mourant ; un groupe de païens réussit à l’arrêter, et imposa un chantage pour sa libération ; déclarer Phêrô médecin et non pas prêtre. Le père Phêrô refusa ce marchandage. Aussi fut-il chargé de chaînes et conduit à Nghe An.

Dans la prison, il continua à rester calme, même à plaisanter, supportant courageusement les tortures qu’on lui infligeait.

Le juge, eu égard à ses soixante ans, ne voulait pas le faire décapiter ; mais le Père déclara qu’il n’avait pas peur de la mort. Après trois mois de cette dure prison, son courage se maintenait fermement.

Un édit parut, selon lequel on ne devait pas exécuter des personnes de plus de soixante ans. Les «criminels» devaient seulement payer une forte amende. Mais en ce qui concernait le père Phêrô, la condamnation à mort fut confirmée. Le Père en était extrêmement joyeux.

Le 11 octobre 1833, il fut conduit sur la place, on étendit un tapis rouge, le père Phêrô s’agenouilla pour prier un moment. Puis il adressa des paroles d’adieu à ceux qui étaient là, dont certains le connaissaient bien. Ils pleuraient. Puis, s’adressant aux soldats, il leur dit : Je suis prêt.

Le père Lê est un des premiers Martyrs du Vietnam.

Il fut béatifié en 1900 et canonisé en 1988. Une fête liturgique célèbre ensemble tous les Martyrs vietnamiens, le 24 novembre.

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9 octobre 2014 4 09 /10 /octobre /2014 23:00

 Pedro de Alcántara de Fortón de Cascajares

1888-1936

 

Pedro naquit le 26 avril 1888 et fut baptisé le jour suivant. Il reçut le prénom de Pedro (Pierre), non pas de Pierre l’Apôtre, mais d’un Saint espagnol du XVIe siècle, Pedro de Alcántara (v. 18 octobre).
Il reçut la confirmation en 1893.
En 1904, il entra comme novice chez les Carmélites Déchaux au Désert de Las Palmas où il fit sa première profession en 1905.
Il fut ordonné prêtre en 1912, et ses qualités le firent remarquer pour être élu prieur à Valencia en 1924, puis à Zaragoza (Saragosse) en 1927.
En 1933, il fut élu au conseil provincial et conventuel de Villanueva de la Jara.
En juillet 1936, il partit pour Barcelone, où il devait prêcher à l’occasion de la fête de Notre-Dame du Carmel (16 juillet). Contraint d’abandonner le couvent, et quoique vêtu civilement, il fut reconnu par des révolutionnaires, qui le giflèrent violemment en pleine rue. Le croyant mort, ils l’abandonnèrent au coin du couvent, d’où deux gardes le relevèrent et le portèrent à l’hôpital.
Il resta là jusqu’au 10 octobre, jour où des miliciens l’emmenèrent sur les côtes de Garraf (Barcelone) et, au lieu-dit Mala dona, le précipitèrent dans la mer.
Ce prêtre martyr de quarante-huit ans fut béatifié en 2007.

Pedro de Alcántara de Fortón de Cascajares

1888-1936

 

Pedro naquit le 26 avril 1888 et fut baptisé le jour suivant. Il reçut le prénom de Pedro (Pierre), non pas de Pierre l’Apôtre, mais d’un Saint espagnol du XVIe siècle, Pedro de Alcántara (voir au 18 octobre).

Il reçut la confirmation en 1893.

En 1904, il entra comme novice chez les Carmélites Déchaux au Désert de Las Palmas où il fit sa première profession en 1905.

Il fut ordonné prêtre en 1912, et ses qualités le firent remarquer pour être élu prieur à Valencia en 1924, puis à Zaragoza (Saragosse) en 1927.

En 1933, il fut élu au conseil provincial et conventuel de Villanueva de la Jara.

En juillet 1936, il partit pour Barcelone, où il devait prêcher à l’occasion de la fête de Notre-Dame du Carmel (16 juillet). Contraint d’abandonner le couvent, et quoique vêtu civilement, il fut reconnu par des révolutionnaires, qui le giflèrent violemment en pleine rue. Le croyant mort, ils l’abandonnèrent au coin du couvent, d’où deux gardes le relevèrent et le portèrent à l’hôpital.

Il resta là jusqu’au 10 octobre, jour où des miliciens l’emmenèrent sur les côtes de Garraf (Barcelone) et, au lieu-dit Mala dona, le précipitèrent dans la mer.

Ce prêtre martyr de quarante-huit ans fut béatifié en 2007.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 23:00

Pedro Ciordia Hernández

1888-1936

 

Il naquit à Cárcar (Pamplona), le 19 mai 1888.

Entré au juniorat des Frères Maristes à San Andrés de Palomar en 1901, il prit le nom de Baudillo et fit la première profession en 1905.

Ce fut un bon professeur, très pointilleux pour corriger les devoirs des élèves, auxquels il savait transmettre son enthousiasme.

En 1917, le Frère Baudillo fut envoyé à Grugliasco (Italie), où il réalisa une synopse de Théologie Ascétique ; l’ouvrage reflétait toute sa vie intérieure.

Il fut nommé directeur à Canet de Mar et à Sants (Barcelone).

A partir de 1933, les congrégations enseignantes devaient disparaître officiellement, de sorte que le collège de Mataró devenait une Société Immobilière, avec son siège à Lyon, et dont les professeurs étaient toujours les Frères Maristes, vêtus en civil.

Au moment de la révolution de 1936, il eut bien peu de confiance dans l’accord proposé par les révolutionnaires, mais suivit ses Confrères maristes qui devaient embarquer pour Marseille ; il les rejoignit, le 7 octobre. C’était en réalité un traquenard des révolutionnaires : tous ceux qui se réunirent là furent arrêtés et conduits à la prison San Elías, d’où on les fit sortir pour les exécuter au cimetière de Montcada (Barcelone).

Ainsi furent abattus quarante-six Frères maristes, le 8 octobre 1936.

Ces quarante-six Martyrs furent béatifiés en 2007.

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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 23:00

  

Pedro Sitjes Puig

1889-1936

 

Il naquit à Parlavá (Girona), le 4 mai 1889.

Entré chez les Frères Maristes à San Andrés del Palomar en 1904, il prit le nom de Laureano Carlos et fit la profession solennelle en 1911, à Leida.

Ce fut un excellent professeur, à Tolède, Badalona, Sabadell e Igualada..

Au moment de la révolution de 1936, il fallut abandonner tous les édifices à caractère religieux ; puis, à la suite d’un accord entre les Supérieurs et les Milices, le Frère Laureano rejoignit ses Confrères pour partir en bateau pour la France, le 7 octobre. C’était en réalité un traquenard des révolutionnaires : tous ceux qui se trouvrent là furent arrêtés et conduits à la prison San Elías, d’où on les fit sortir pour les exécuter au cimetière de Montcada (Barcelone).

Ainsi furent abattus quarante-six Frères maristes, le 8 octobre 1936.

Ces quarante-six Martyrs furent béatifiés en 2007.

 

 

  

Pedro Sitjes Puig

1889-1936

 

Pedro naquit à Parlavà (Girona, Espagne) le 4 mai 1889.

En 1904, il entra au collège des Frères Maristes de Sant Andrés del Palomar, où il reçut l’habit et prit le nom de Laureano Carlos.

Il professa en 1906, et fit les vœux solennels en 1911 à Lleida.

Il fut envoyé enseigner à Tolède, Badalona, Sabadell et Igualada.

En juillet 1936, la maison fut dans un premier temps protégée par le Comité, jouissant même d’un camion pour évacuer tout ce que les Frères jugeaient opportun d’évacuer ; mais ensuite, la maison dut être totalement abandonnée sur un ordre supérieur.

Les Frères de la communauté se réfugièrent dans une ferme ; ensuite ils furent invités par les Supérieurs à rejoindre les Confrères à Barcelone, pour un «transfer en France».

Le Frère fut du nombre de ces quarante-six Frères Maristes qu’on trompa, feignant de les embarquer à destination de la France, et qu’on assassina le 8 octobre 1936.

Il fut béatifié en 2007.

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