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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

José María Recalde Maguregui

1912-1936

 

José María vit le jour le 7 février 1912 à Galdácano (Vitoria, Espagne), de Esteban et Rosa, qui le firent baptiser le lendemain. Il fut confirmé en 1921.

Sa mère s’occupait de la chapelle Saint-Barnabé, proche de leur maison.

L’enfant reçut une bonne éducation chrétienne ; il accompagnait son père aux champs. 

Après ses études au collège séraphique d’Antequera, il commença le noviciat chez les Capucins en 1928 et prit le nom de Ignacio.

Il fit la première profession en 1929, la solennelle en 1933.

Intelligent, très doué pour les études, il fut ordonné prêtre en 1935.

On le fit professeur à Antequera, charge qu’il remplit avec total désintéressement, alors qu’il aurait pu se dédier à la musique. Il forma tout de même une chorale et une équipe de théâtre, pour la plus grande satisfaction des élèves.

Il était le plus jeune de la communauté. Le jour même de leur expulsion, Ignacio écrivit à ses parents comment il acceptait d’avance le martyre.

Sur la place, il reçut trois balles de fusil, à l’épaule, au genou et à la poitrine.

Il reçut la palme du martyre à Antequera (Málaga) le 6 août 1936 et fut béatifié en 2013.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

Anna Maria Rubatto

1844-1904

 

Née le 14 février 1844 à Carmagnola (Turin, Italie N), Anna fut orpheline de son père à l’âge de quatre ans. Elle avait une sœur.

Jeune elle fit déjà le vœu de virginité, de sorte que, lorsqu’un notable local la demanda en mariage, il essuya un net refus de la jeune fille.

Elle avait dix-neuf ans à la mort de sa chère maman ; elle partit donc à Turin, où elle rencontra une certaine Marianna Scoffone, qui l’orienta vers les pauvres, les malades, les enfants ; Anna visitait les uns et les autres, enseignait le catéchisme.

Quand cette Marianna Scoffone mourut, en 1882, Anna partit chez sa sœur à Loano, où elle fréquenta un groupe de pieuses femmes, dirigées par des Pères Capucins.

En 1884, un incident allait faire d’Anna une Supérieure en très peu de temps. En sortant de la messe, Anna se trouva auprès d’un maçon, blessé par la chute d’une pierre sur le chantier d’un couvent en construction. Anna soigna l’homme… et fut appelée par les religieuses du couvent pour être leur supérieure : Anna avait déjà acquis une solide expérience et apparaissait comme une femme mûre.

De pieuse laïque, elle devint ainsi membre de cette congrégation, y prononça les vœux en 1886, sous le nom de Maria Francesca de Jésus, et devint la Supérieure des Capucines de Loano.

En 1897, Maria Francesca partit avec quelques Religieuses pour l’Uruguay, dans le but de fonder d’autres maisons tant à Montevideo qu’en Argentine (Buenos Aires, Rosario). Elle fonda des écoles, soigna des malades. Elle fera plusieurs fois le voyage outre Atlantique et fondera de nombreuses missions, y compris au Brésil (Marañón).

Actuellement plusieurs centaines de Religieuses maintiennent l’idéal de Mère Rubatto. Elles sont aussi présentes en Ethiopie.

Anna Rubatto (Maria Francesca) mourut à Montevideo le 6 août 1904 et fut béatifiée en 1993.

Cette Italienne est considérée comme la première Bienheureuse uruguayenne.

Un miracle récemment reconnu (2020) devrait ouvrir le chemin de sa prochaine canonisation, prévue pour 2022.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

  

Saturnino Ortega Montealegre

1866-1936

 

Don Saturnino était né le 29 novembre 1866 à Brihuega (Guadalajara), et reçut au baptême le nom du Saint du jour : Saturnino.

Il fut orphelin de mère assez jeune, et fréquenta la collège de Sigüenza.

Il alla au séminaire de Tolède et fut ordonné prêtre en 1892.

Durant ses études dans cette même localité, il cultiva la poésie et la peinture. Il publia vers la fin de sa vie un recueil de ses poésies, les Leyendas de mi Alcarria.

Il exerça le saint ministère à Guadalajara de Romancos, Archilla, San Felipe de Brihuega et Fuencemillán (Guadalajara), puis Santa Cruz de Retamar (Tolède).

Depuis 1912, il fut curé de Santa María la Mayor et archiprêtre de Talavera de la Reina.

Il fut à l’origine de plusieurs fondations : la Fondation Santander pour les petits enfants, la Fondation Aguirre, pour les personnes âgées, la Auditoria pour accorder une situation légale aux plus pauvres, le Syndicat de l’Aiguille pour les couturières, la Conférence Saint-Vincent-de-Paul, et d’autres encore.

Les derniers temps, il ouvrit aussi un séminaire pour aider les jeunes prêtres.

Il fut arrêté le 19 juillet 1936, dès le commencement de la révolution espagnole.

Le 5 août suivant, on le conduisit à sa Fondation Santander, où l’on se moqua de lui, avec des plaisanteries et des railleries dont on peut imaginer le mauvais goût. On le dévêtit, on lui accrocha une clochette au cou comme on l’aurait fait d’un taureau dans l’arène, et faisant semblant de lui enfiler des banderilles (ou en les lui enfilant pour de bon).

Dans la nuit du 5 au 6 août, on le conduisit avec deux autres prêtres prisonniers au quartier de Calera, pour les fusiller. Don Saturnino donna l’absolution à ses deux compagnons, et s’adressant ensuite aux meurtriers, il leur dit : Je vous pardonne par amour pour Jésus-Christ. Vive le Christ Roi !

Ce furent ses dernières paroles avant de tomber.

On retrouva son corps au lieu-dit El Consejo, au bord de la route, avec des blessures d’arme à feu.

La balle de plomb retrouvée dans son crâne au moment de l’exhumation, fut expertisée comme étant de calibre 38, d’un revolver qui servit pour lui donner le «coup de grâce».

Don Saturnino mourut le jour de la fête de la Transfiguration, le 6 août 1936. Peu de temps auparavant, il avait dit : Mourir pour Jésus, quelle douce mort !

Il fut béatifié en 2007.

 

Saturnino Ortega Montealegre

1866-1936

 

Don Saturnino était né le 29 novembre 1866 à Brihuega (Guadalajara), et reçut au baptême le nom du Saint du jour : Saturnino.

Il fut orphelin de mère assez jeune, et fréquenta la collège de Sigüenza.

Il alla au séminaire de Tolède et fut ordonné prêtre en 1892.

Durant ses études dans cette même localité, il cultiva la poésie et la peinture. Il publia vers la fin de sa vie un recueil de ses poésies, les Leyendas de mi Alcarria.

Il exerça le saint ministère à Guadalajara de Romancos, Archilla, San Felipe de Brihuega et Fuencemillán (Guadalajara), puis Santa Cruz de Retamar (Tolède).

Depuis 1912, il fut curé de Santa María la Mayor et archiprêtre de Talavera de la Reina.

Il fut à l’origine de plusieurs fondations : la Fondation Santander pour les petits enfants, la Fondation Aguirre, pour les personnes âgées, la Auditoria pour accorder une situation légale aux plus pauvres, le Syndicat de l’Aiguille pour les couturières, la Conférence Saint-Vincent-de-Paul, et d’autres encore.

Les derniers temps, il ouvrit aussi un séminaire pour aider les jeunes prêtres.

Il fut arrêté le 19 juillet 1936, dès le commencement de la révolution espagnole.

Le 5 août suivant, on le conduisit à sa Fondation Santander, où l’on se moqua de lui, avec des plaisanteries et des railleries dont on peut imaginer le mauvais goût. On le dévêtit, on lui accrocha une clochette au cou comme on l’aurait fait d’un taureau dans l’arène, et faisant semblant de lui enfiler des banderilles (ou en les lui enfilant pour de bon).

Dans la nuit du 5 au 6 août, on le conduisit avec deux autres prêtres prisonniers au quartier de Calera, pour les fusiller. Don Saturnino donna l’absolution à ses deux compagnons, et s’adressant ensuite aux meurtriers, il leur dit : Je vous pardonne par amour pour Jésus-Christ. Vive le Christ Roi !

Ce furent ses dernières paroles avant de tomber.

On retrouva son corps au lieu-dit El Consejo, au bord de la route, avec des blessures d’arme à feu.

La balle de plomb retrouvée dans son crâne au moment de l’exhumation, fut expertisée comme étant de calibre 38, d’un revolver qui servit pour lui donner le «coup de grâce».

Don Saturnino mourut le jour de la fête de la Transfiguration, le 6 août 1936. Peu de temps auparavant, il avait dit : Mourir pour Jésus, quelle douce mort !

Il fut béatifié en 2007.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

Alejandro Casares Menéndez

1897-1936

 

 

Alejandro vit le jour le 25 février 1897 à Chauchina (Grenade, Espagne), de José María et Modesta, qui le firent baptiser le 4 mars avec les noms de Alejandro des Sacrés Cœurs de Jésus et Marie ; il fut confirmé en 1905.

Il entra à douze ans au collège séraphique d’Antequera, entra au noviciat des Capucins, avec le nom de José, fit la première profession en 1913, la solennelle en 1916.

Il reçut les ordres sacrés jusqu’au diaconat, mais ne fut pas ordonné prêtre, en raison de problèmes nerveux.

On l’envoya au collège d’Antequera, comme professeur de littérature. Il montrait pour ses élèves un véritable amour maternel ; il avait une grande dévotion à la Vierge de Pincho, vénérée dans son village. Très serviable, on disait qu’il avait un cœur plus grand que son intelligence.

Au début des hostilités de juillet 1936, il chercha refuge chez un charpentier de l’endroit, mais revint dans le couvent pour rester avec la communauté.

Quand les Religieux furent expulsés du couvent, il reçut la palme du martyre sur la place, le 6 août 1936 et fut béatifié en 2013.

 

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

José González Ramos Campos

1879-1936

 

José vit le jour le 24 février 1879 à Cañete la Real (Málaga, Espagne), de Pedro et María.

Touché dès l’enfance par l’esprit et la personne de s.Francesco d’Assise (v. 4 octobre), il entra au noviciat des Capucins de Massamagrell (Valencia) et prit le nom de Ángel.

Il fit la profession en 1897, la solennelle en 1900.

Il fut ordonné prêtre en 1901.

Toute sa vie, il souffrit de diverses pathologie, qu’il supporta très patiemment.

Il fut successivement professeur à Antequera, Gardien (supérieur) à Grenade, Antequera, Séville, Ubrique et Sanlúcar de Barrameda, et fut nommé provincial.

Lors des affrontements de 1936, la communauté d’Antequera fut littéralement assiégée, avec l’impossibilité de sortir, ne fût-ce que pour trouver un peu de nourriture. Les miliciens armés gardaient portes et fenêtres. Alors le père Ángel invita toute la communauté à se disposer à donner leur vie pour le Christ.

Le 6 août 1936, les miliciens forcèrent les portes et firent sortir les Religieux. Arrivés sur la place, ils furent accueillis par les cris d’une foule déchaînée qui réclamait leur mort. Cinq Religieux furent abattus sur place, dont le père Ángel.

Il fut béatifié en 2013.

 
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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

 

Tadeusz Dulny

1914-1942

 

Tadeusz (Thaddée) était né le 8 août 1914 à Krzczonowice (Pologne), un des huit enfants (six garçons et deux filles) de Jan et Antonina Gruszki. Il reçut le Baptême le lendemain en la paroisse de Ċmielów. 

Ces parents chrétiens surent inculquer à leurs enfants l’amour de l’Eglise, le respect des autres et la générosité. Travailleurs, ils purent recueillir suffisamment d’argent pour payer de bonnes études à leurs enfants, dont quatre fréquentèrent l’université.

Au terme de ses études à Chreptowicz et Ostrowiec, Tadeusz obtint le baccalauréat et entra au séminaire de Włocław en 1935. Il se montra acharné au travail, pour obtenir des résultats satisfaisants, créant l’admiration parmi ses compagnons. Son frère aîné Julian, en revanche, interrompit ses études de séminaire à la troisième année.

Tadeusz était un garçon modeste mais énergique, timide mais avec un sens de l’humour.

Au 1er septembre 1939, il se présenta au séminaire. Mais c’était le début de la Deuxième guerre mondiale, qui commença par l’invasion de la Pologne par les troupes nazies. Dès le mois de novembre, la police vint arrêter les séminaristes et les professeurs..

D’abord emprisonnés à Włocław, ils furent transférés le 16 janvier 1940 à Lad, dans une maison des Frères des Ecoles Chrétiennes : dans cette maison, le séminaire put se reconstituer et Tadeusz y acheva sa cinquième année de séminaire. Il était désormais tout proche de l’ordination sacerdotale.

Durant l’été, le 26 août, tous les professeurs et les séminaristes furent alors envoyés au camp de concentration de Sachsenhausen, proche de Berlin.

Le 15 décembre 1940, Tadeusz fut transféré avec d’autres au camp de Dachau, où il reçut le numéro matricule 22662.

Dans ce camp trop tristement célèbre, furent internés plus de huit cents prêtres et religieux polonais. Tadeusz, qui n’était pas encore prêtre, montra alors tout ce qu’il était capable de faire, avec un cœur incroyablement généreux, totalement oublieux de soi-même. Il sut transmettre à tous la joie de sa foi profonde, son esprit de prière ; il organisa dans le plus grand secret un groupe de prière regroupant plusieurs dizaines de prisonniers, qui se soutenaient mutuellement par la prière, la méditation, la direction spirituelle, les sacrements.

Ainsi, les prisonniers donnaient un exemple constant de patience dans l’épreuve, d’amour et de pardon envers les oppresseurs, de soutien envers les prêtres âgés et malades. 

Poussés par la faim, les détenus volaient souvent la ration des uns et des autres. Tadeusz, lui, donnait sa ration, partageait ce qu’il recevait de sa famille.

Durant une année et demie, il survécut au rythme difficile, aux travaux épuisants et aux traitements inhumains qu’il subit avec ses compagnons.

Il mourut d’inanition le 6 (ou le 7) août 1942, et son corps fut brûlé, à la veille de son vingt-huitième anniversaire.

Le Martyrologe le commémore le 6 août.

Il fut béatifié en 1999.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

Francesc Vives Antich

1876-1936

 

Francesc était né le 22 mars 1876 à Valls (Alt Camp, Catalogne, Espagne) de Josep et Marina, qui le firent baptiser trois jours après, en la fête de l’Annonciation.

Après le séminaire, Francesc fut ordonné prêtre en 1900.

Il eut plusieurs postes comme vicaire. En 1915, il fut curé à Belianes, puis fut nommé à Creixell, où il se trouvait en 1936.

On dit de lui qu’il était humble et charitable, rempli de zèle pour le salut des âmes, et particulièrement attaché à enseigner la doctrine chrétienne à tous les enfants.

Il put trouver refuge, avec don Pau Bertran, chez le frère de ce dernier, où ils passèrent quelques jours dans la prière et le recueillement.

Le 6 août, arriva une «voiture-fantôme», dont les occupants demandèrent si tous les curés de là étaient morts. On leur dit que le maire en avait deux chez lui, ils se firent conduire chez les Bertran. Ils étaient six ou sept miliciens qui, avec d’horribles blasphèmes et autres insultes grossières, ordonnèrent aux deux prêtres de sortir de là.

Juste après se présenta don Francesc. A son tour, il dut monter dans le camion au milieu des insultes et des blasphèmes. 

Arrivés à Torredembarra, devant l’usine Refractaris Llovet, on les fit descendre.

Les deux prêtres se donnèrent réciproquement l’absolution. On les fusilla.

Don Pau Bertran Mercadé et don Francesc Vives Antich furent martyrisés le 6 août 1936, jour de la fête de la Transfiguration. Ils moururent ainsi transfigurés dans la gloire du martyre.

 

Ils ont tous deux été béatifiés en 2013.


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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

Pau Bertran Mercadé

1875-1936

 

Pau (Paul) naquit le 21 janvier 1875 à Creixell (Tarragona, Espagne) de Andreu et María.

Après les Petit et Grand séminaires, il fut ordonné prêtre en 1899.

Dès son premier poste d’activité, il se montra aussi matinal que travailleur. Il disait de lui-même : Pau, c’est synonyme de «bras ouverts» (c’est-à-dire qu’on ne le voyait jamais «les bras croisés»).

Il fut d’abord vicaire à Passanant, où se trouvait un sanctuaire à Notre-Dame, qu’il honora d’une très profonde piété.

Puis il passa à Sant Martí de Maldá, comme recteur et archiprêtre.

Enfin il fut nommé à Selva del Camp, où il se trouvait lors de la révolution de 1936.

Il put d’abord se cacher chez des fidèles de la paroisse, en changeant plusieurs fois, pour ne compromettre ni lui ni eux. Puis, deux de ses voisins lui offrirent de le conduire en voiture à son pays, Creixell, où, providentiellement, ils purent arriver sans inconvénient.

Il trouva refuge chez son frère, Josep, avec le recteur de Creixell, don Francesc Vives Antich. Leur vie pendant ces jours d’inquiétude, était dans la prière et le recueillement.

Le 6 août, arriva une «voiture-fantôme», dont les occupants demandèrent si tous les curés de là étaient morts. On leur dit que le maire en avait deux chez lui, ils se firent conduire chez les Bertran. Ils étaient six ou sept miliciens qui, avec d’horribles blasphèmes et autres insultes grossières, ordonnèrent aux deux prêtres de sortir de là.

Don Pau leur demanda gentiment : Que désirent ces Messieurs ? et comme ils les arrêtaient, sans rien dire, il continua : Bon, et pourquoi voulez-vous nous tuer ? - Parce que vous êtes curés, leur répondit-on. Et don Pau : Alors, ça va (en catalan : Si és així, bé).

Juste après arriva l’autre prêtre, don Francesc. A son tour, il dut monter dans le camion au milieu des insultes et des blasphèmes. 

Arrivés à Torredembarra, devant l’usine Refractaris Llovet, on les fit descendre.

Les deux prêtres se donnèrent réciproquement l’absolution. On les fusilla.

Don Pau Bertran Mercadé et don Francesc Vives Antich furent martyrisés le 6 août 1936, jour de la fête de la Transfiguration. Ils moururent ainsi transfigurés dans la gloire du martyre.

Ils ont tous deux été béatifiés en 2013.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

Xyste II

257-258

 

Après la remarque qui a été faite sur l’orthographe de Sixte ou Xyste, à propos du pape saint Sixte Ier, on gardera finalement la forme “Xyste”, telle qu’on la trouve dans le texte du Martyrologe, même si on la traduit en général par “Sixte” en français. 

D’ailleurs, Xyste II était un philosophe grec ; venu à Rome, il devint l’archidiacre de saint Etienne Ier, et lui succéda (août 257). C’était le vingt-quatrième pape.

La persécution de Valérien s’étant déchaînée, il fut sacré le plus discrètement possible, car toute réunion publique était interdite, et ordre était donné à tout évêque de sacrifier aux dieux de l’Empire.

Successivement, un deuxième édit menaçait d’exécution immédiate tout évêque, prêtre ou diacre, sur simple constatation de son identité.

Or le pape avait justement réuni les chrétiens dans une crypte du cimetière de Calliste, le 6 août 258. La police surgit en pleine célébration : le pontife s’offrit spontanément aux bourreaux pour éviter l’arrestation de toute l’assemblée. C’est ainsi que les fidèles assistèrent impuissants à la décapitation du pontife, avec quatre autres diacres (ou sous-diacres), qui étaient Ianuarius, Magnus, Vincentius et Stephanus), tandis que les deux autres diacres Felicissimus et Agapitus étaient aussi décapités au cimetière de Prétextat.

Les détails précédents et l’exécution immédiate du pape semblent devoir mettre en discrédit l’épisode d’une rencontre de Xyste II et du diacre Laurent, auquel le pape aurait prédit qu’il le “suivrait” quelques jours plus tard. Il est vrai que saint Laurent sera mis à mort le 10 août suivant, mais non par la décapitation. S’il est vrai que Laurent n’était pas auprès du pape le 6 août, il semble bien impossible qu’ils se soient rencontrés, puisque le pape fut décapité sur place.

Durant l’année de son pontificat, Xyste II ordonna deux évêques, quatre prêtres et sept diacres.

Comme on l’a dit pour Xyste Ier, on ne sait pas lequel des deux papes est concerné dans la prière Communicantes du Canon Romain.

Saint Xyste II est mentionné au Martyrologe le 6 août, jour de la Transfiguration du Seigneur, mais fêté le 7 août.

Le successeur de Xyste II fut saint Denys.

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5 août 2014 2 05 /08 /août /2014 23:00

Hormisdas, pape

514-523

 

Hormisdas était de Frosinone (Frusino), d’une famille aisée de l’Agro Romano (Latium).

Fils de Iustus, il se maria d’abord, eut un fils, le futur pape Silvère, et une fois veuf entra dans la cléricature romaine.

Sous le pape Symmaque, il était diacre et resta fidèle au pontife romain lors du schisme de l’antipape Laurent. Il y eut un synode à Saint-Pierre en 502, où il fut notaire : à cette occasion, l’évêque Ennodius de Pavie lui prédit qu’il deviendrait pape.

Symmaque étant mort le 19 juillet 514, Hormisdas fut élu pour lui succéder dès le lendemain.

Ce nouveau pape, le cinquante-deuxième, était un pape pacificateur.

Dans Rome, où serpentaient des traces du schisme précédent, Hormisdas eut la sagesse de réintégrer des clercs qui s’étaient compromis avec l’antipape Laurent.

En Orient, c’était plus compliqué. L’empereur soutenait le patriarche Acace, qui ne professait pas la doctrine du concile de Chalcédoine sur les deux natures du Christ. Une révolte militaire mit l’empereur en difficulté l’obligeant à négocier ; ce fut pénible, long, mais au moins les évêques orientaux eurent le courage de prendre position nettement pour la doctrine rappelée par le pape Hormisdas, contre le patriarche Acace.

Finalement, après la mort de l’empereur, son successeur Justin poursuivit les négociations avec Rome, qui aboutirent. En revanche, le roi goth Théodoric de Ravenne, encore arien, qui avait d’abord soutenu tacitement le pape, se mit de son côté à persécuter les amis de Constantinople : une des victimes fut Boèce (524, v. 23 octobre).

En Occident, l’Eglise d’Espagne se réorganisait ; celle d’Afrique était enfin libérée du roi vandale : Hormisdas suivit de près ces situations avantageuses.

Le pape Hormisdas emit un décret contre la simonie : les charges d’Eglise ne devaient pas être attribuées en échange de privilèges ou de dons.

Il mourut le 6 août 523, après un pontificat de neuf ans. Tardivement, on l’a inséré dans le Martyrologe en ce jour.

Son successeur sera saint Jean Ier.

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