Saturnino Ortega Montealegre
1866-1936
Don Saturnino était né le 29 novembre 1866 à Brihuega (Guadalajara), et reçut au baptême le nom du Saint du jour : Saturnino.
Il fut orphelin de mère assez jeune, et fréquenta la collège de Sigüenza.
Il alla au séminaire de Tolède et fut ordonné prêtre en 1892.
Durant ses études dans cette même localité, il cultiva la poésie et la peinture. Il publia vers la fin de sa vie un recueil de ses poésies, les Leyendas de mi Alcarria.
Il exerça le saint ministère à Guadalajara de Romancos, Archilla, San Felipe de Brihuega et Fuencemillán (Guadalajara), puis Santa Cruz de Retamar (Tolède).
Depuis 1912, il fut curé de Santa María la Mayor et archiprêtre de Talavera de la Reina.
Il fut à l’origine de plusieurs fondations : la Fondation Santander pour les petits enfants, la Fondation Aguirre, pour les personnes âgées, la Auditoria pour accorder une situation légale aux plus pauvres, le Syndicat de l’Aiguille pour les couturières, la Conférence Saint-Vincent-de-Paul, et d’autres encore.
Les derniers temps, il ouvrit aussi un séminaire pour aider les jeunes prêtres.
Il fut arrêté le 19 juillet 1936, dès le commencement de la révolution espagnole.
Le 5 août suivant, on le conduisit à sa Fondation Santander, où l’on se moqua de lui, avec des plaisanteries et des railleries dont on peut imaginer le mauvais goût. On le dévêtit, on lui accrocha une clochette au cou comme on l’aurait fait d’un taureau dans l’arène, et faisant semblant de lui enfiler des banderilles (ou en les lui enfilant pour de bon).
Dans la nuit du 5 au 6 août, on le conduisit avec deux autres prêtres prisonniers au quartier de Calera, pour les fusiller. Don Saturnino donna l’absolution à ses deux compagnons, et s’adressant ensuite aux meurtriers, il leur dit : Je vous pardonne par amour pour Jésus-Christ. Vive le Christ Roi !
Ce furent ses dernières paroles avant de tomber.
On retrouva son corps au lieu-dit El Consejo, au bord de la route, avec des blessures d’arme à feu.
La balle de plomb retrouvée dans son crâne au moment de l’exhumation, fut expertisée comme étant de calibre 38, d’un revolver qui servit pour lui donner le «coup de grâce».
Don Saturnino mourut le jour de la fête de la Transfiguration, le 6 août 1936. Peu de temps auparavant, il avait dit : Mourir pour Jésus, quelle douce mort !
Il fut béatifié en 2007.
Saturnino Ortega Montealegre
1866-1936
Don Saturnino était né le 29 novembre 1866 à Brihuega (Guadalajara), et reçut au baptême le nom du Saint du jour : Saturnino.
Il fut orphelin de mère assez jeune, et fréquenta la collège de Sigüenza.
Il alla au séminaire de Tolède et fut ordonné prêtre en 1892.
Durant ses études dans cette même localité, il cultiva la poésie et la peinture. Il publia vers la fin de sa vie un recueil de ses poésies, les Leyendas de mi Alcarria.
Il exerça le saint ministère à Guadalajara de Romancos, Archilla, San Felipe de Brihuega et Fuencemillán (Guadalajara), puis Santa Cruz de Retamar (Tolède).
Depuis 1912, il fut curé de Santa María la Mayor et archiprêtre de Talavera de la Reina.
Il fut à l’origine de plusieurs fondations : la Fondation Santander pour les petits enfants, la Fondation Aguirre, pour les personnes âgées, la Auditoria pour accorder une situation légale aux plus pauvres, le Syndicat de l’Aiguille pour les couturières, la Conférence Saint-Vincent-de-Paul, et d’autres encore.
Les derniers temps, il ouvrit aussi un séminaire pour aider les jeunes prêtres.
Il fut arrêté le 19 juillet 1936, dès le commencement de la révolution espagnole.
Le 5 août suivant, on le conduisit à sa Fondation Santander, où l’on se moqua de lui, avec des plaisanteries et des railleries dont on peut imaginer le mauvais goût. On le dévêtit, on lui accrocha une clochette au cou comme on l’aurait fait d’un taureau dans l’arène, et faisant semblant de lui enfiler des banderilles (ou en les lui enfilant pour de bon).
Dans la nuit du 5 au 6 août, on le conduisit avec deux autres prêtres prisonniers au quartier de Calera, pour les fusiller. Don Saturnino donna l’absolution à ses deux compagnons, et s’adressant ensuite aux meurtriers, il leur dit : Je vous pardonne par amour pour Jésus-Christ. Vive le Christ Roi !
Ce furent ses dernières paroles avant de tomber.
On retrouva son corps au lieu-dit El Consejo, au bord de la route, avec des blessures d’arme à feu.
La balle de plomb retrouvée dans son crâne au moment de l’exhumation, fut expertisée comme étant de calibre 38, d’un revolver qui servit pour lui donner le «coup de grâce».
Don Saturnino mourut le jour de la fête de la Transfiguration, le 6 août 1936. Peu de temps auparavant, il avait dit : Mourir pour Jésus, quelle douce mort !
Il fut béatifié en 2007.