Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 23:00

Ramón Emiliano Hortelano Gómez

1908-1938

 

Ramón (Raymond) naquit le 8 août 1908 à Cuenca (Espagne), de Tomás et Dominga, qui le firent baptiser huit jours après. Il fut confirmé en 1922 à quatorze ans, ce qui est plutôt «tard» par rapport aux habitudes de l’époque, l’évêque ayant sans doute réuni en une seule célébration tous les jeunes de la ville.

Les parents éduquèrent leurs trois enfants dans l’amour des commandements de Dieu et de l’Eglise.

Ce garçon grandit dans la foi, passa son baccalauréat et son habilitation à l’enseignement des écoles. Il n’était pas particulièrement «extraordinaire» : honnête, sérieux, moral, travailleur, timide, mais avec un sens de l’humour quand il se sentait en confiance.

En grandissant et dans l’exercice de son travail, il évolua et finit même par recevoir les meilleures appréciations pour son enseignement de qualité.

Le 1er mars 1938, il fut appelé à faire son service militaire, et fut enrôlé dans l’armée «rouge», pour les services auxiliaires. C’est là qu’il rencontra le frère Nemesio (Julián José), qui était du même âge que lui, et qui, par sa vocation d’enseignant, avait les mêmes préoccupations que lui.

Le 23 juillet, naquit le premier (et unique) enfant de Ramón, qui obtint un bref congé (une journée et demie) pour aller voir son épouse et son fils.

A son retour, il retrouva son ami, le frère Nemesio, avec lequel il s’entretenait durant leur promenade quotidienne.

Des miliciens s’approchèrent, soupçonnant les deux hommes d’être religieux, de par leur comportement. Ils les abattirent froidement. On imaginera la douleur de la jeune maman, avec son petit bébé de quelques jours, en apprenant l’assassinat de son mari…

C’était le 28 juillet 1938, quand désormais la guerre civile semblait enfin se calmer.

 

Les deux Amis furent béatifiés en 2013.


Partager cet article
Repost0
27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 23:00

Nemesio Cabria Andrés

1908-1936

 

Nemesio vit le jour le 5 août 1908 à Valderredibles (Santander, Espagne), de Isidoro et Valentina, bons chrétiens qui le firent baptiser le jour même.

Il y avait d’autres frères, dont deux entrèrent chez les Frères Maristes.

Nemesio les suivit (1919) : il reçut la Confirmation au collège de Arceniega (Álava) en 1921, et passa au noviciat de Las (Lleida) en 1922. Vêtu en 1923, il prit le nom de Julián José. Un an plus tard, il faisait la première profession, la solennelle en 1929, à Las Avellanas.

Après d’autres études pour sa formation pédagogique et pour l’enseignement, il fut nommé professeur à Vic (Barcelone) en 1925, pour préparer à son tour de nouveaux Frères.

En 1929, il fut professeur à Arceniega, dont il avait encore un si bon souvenir. Puis ce fut Manzanares en 1931, et le nouveau collège de Cuenca en 1934.

Son heureux comportement lui valut l’estime générale des supérieurs, des confrères et des élèves. Il savait imposer son autorité sans élever la voix, autoritaire mais toujours bon et doux, ce qui fait le bon professeur. 

Soucieux du salut des âmes, il était heureux d’enseigner le catéchisme aux enfants. Mais il s’efforça de gagner aussi l’âme du portier du collège, lequel affirma qu’il avait repris le chemin des sacrements grâce à ce Frère.

Après le 18 juillet 1936, les Frères durent abandonner leur collège. Nemesio (Julián José) trouva le meilleur accueil chez le portier lui-même, mais dans la crainte de lui attirer des représailles, il chercha à être enrôlé dans l’armée rouge, où il se lia d’amitié avec le laïc Ramón Hortelano, un autre professeur comme lui.

Soupçonnés d’être des Religieux, ils furent tous deux assassinés par des miliciens, le 28 juillet 1936, et furent béatifiés en 2013.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 23:00

Miguel Léibar Garay

1885–1936

 

Miguel vit le jour le 17 février 1885 à Aozaraza (Sargaray, Arechevaleta, Guipuzkoa, Espagne) et reçut le baptême deux plus tard, la confirmation en 1891.

A treize ans, il fréquenta le collège marianiste de Escoriaza, au terme duquel il entra au noviciat de Vitoria, en 1902.

En 1903, excellent religieux, il fit la profession et continua sa formation à Escoriaza, toujours prêt à partir où ses supérieurs l’enverraient.

Entre 1905 et 1912, il enseigna à Vitoria et Madrid ; en 1909, il obtint à Madrid la licence en philosophie et lettres.

On l’envoya à l’université de Fribourg en Suisse et il fut ordonné prêtre en 1915.

Après avoir été aumônier à Cadix, il fut directeur à Jerez de la Frontera, puis professeur et aumônier, à Madrid en 1922, à Vitoria en 1923. En 1925 il fut directeur à San Sebastian et retrouva ses fonctions à Madrid en 1930. 

En 1936, il s’offrit de rester à Madrid pour aider les autres Frères à se replier en d’autres maisons, tout en restant lui-même dans la maison provinciale.

Au soir du 28 juillet, il fut arrêté ; on profana sous ses yeux les objets sacrés de la maison, on l’emmena au Pont de Vallecas où on le fusilla.

 

Le père Miguel Léibar a été béatifié en 2007.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 23:00

Juan Luis Hernández Medina

1912-1936

 

Juan Luis vit le jour le 19 décembre 1912 à Carralbo (Salamanque, Espagne).

Il n’avait que huit mois, quand la famille dut se déplacer à Sobradillo.

En grandissant, il travaillait aux champs avec les siens, tout en fréquentant les premières classes élémentaires.

A quatorze ans, en 1926, il entra comme aspirant chez les Salésiens de Cadix, où furent aussi ses deux frères aînés ainsi que son jeune frère Matias. Ce dernier, malade, fut protégé et défendu par son frère qui fut pour lui un véritable ange gardien ; Matias vécut tout sa vie sacerdotale sur un fauteuil roulant, et termina sa vie complètement invalide, mais heureux !

Juan Luis, donc, passa en 1926 à Montilla et, en 1930, commença le noviciat proprement dit à San José del Valle, où il fit la profession en 1931.

Il interrompit une année ses études pour faire le service militaire et acheva la philosophie.

Il fit ses débuts comme enseignant à Ronda, où il renouvela sa consécration en 1935. Les avis sont positifs pour lui : noble, jovial et sérieux, obéissant, humble et discret, ne sachant dire non à personne pour rendre un service ; et encore : propre, ordonné, doué pour le dessin, zélé.

Il faut ajouter aussi qu’il était le professeur de musique des jeunes, qui l’attendaient avec impatience.

En juillet 1936, il achevait les trois années de préparation pédagogique et pensait, après l’été, commencer la théologie. 

En 1936, Ronda fut littéralement aux mains des communistes. La maison des Salésiens fut la proie des révolutionnaires.

Le dimanche 26 juillet, les Religieux eurent la Messe une dernière fois. Le 27, la maison fut encerclée, prise d’assaut, fouillée, faite évacuer, saccagée et détruite. Les Religieux ne savaient où trouver refuge.

Des miliciens demandèrent à Juan Luis et son Confrère Pablo : Où voulez-vous aller ? - A l’hôtel Progreso, répondirent les jeunes salésiens. On les y conduisit ; déjà le père Miguel Molina s’y trouvait.

Au matin du 28 juillet 1936, arrivèrent des miliciens, qui lièrent les Salésiens deux à deux et les firent monter dans leur voiture Drácula.

Ils allèrent vers le cimetière et fusillèrent les quatre Salésiens.

 

Juan Luis avait vingt-quatre ans, et fut béatifié, avec les autres, en 2007.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 23:00

Sabino Hernández Laso

1886-1936

 

Sabino naquit le 11 décembre 1886 à Villamor de los Escuderos (Zamora, Espagne).

En 1903, il entra au collège salésien à Salamanque, dont l’esprit convenait à sa vocation, de sorte qu’en 1906, il commença le noviciat à Carabanchel Alto et y fit la profession en 1908.

En 1914 il fit la profession solennelle à Campello (Alicante) et, en 1916, fut ordonné prêtre ; il fit de la catéchèse.

Les lieux de son apostolat furent Talavera de la Reina, Salamanque, Baracaldo, Béjar, Madrid, Santander, Vigo, Estrecho.

A Santander, il fut directeur pendant trois ans. A Estrecho, en 1935, il fut professeur pour les classes élémentaires.

Il fut un prêtre discret, sérieux, travailleur et cultivé, assez exigeant pour tous (mais d’abord pour lui-même).

Le 19 juillet 1936, le collège fut pris d’assaut. Lui, et les autres membres de la communauté, furent conduits à la Direction Générale de Sécurité, où il arriva en sang. Ce soir-là, on le laissa libre.

Il trouva refuge chez une pieuse femme, où des miliciens firent irruption le 28 juillet suivant. Ils arrêtèrent don Sabino parce qu’il était prêtre et le fusillèrent on ne sait pas où, en quelque lieu de Madrid probablement.

 

Don Sabino fut béatifié en 2007.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 23:00

Vicente Toledano Valenciano

1900-1936

 

Il naquit le 28 octobre 1900 à Saceda Trasierra (Cuenca), onzième enfant après les cinq fils et cinq filles de cette belle famille.

Après son baccalauréat, il entra au Grand séminaire et fut ordonné prêtre en 1925.

Il exerça son ministère comme vicaire à Peñalén, Reillo et La Cierva ; comme curé à Uclés, toujours près de Cuenca. Dans cette dernière paroisse se trouvait un couvent de Pères Augustins, avec lesquels il entretint une sainte amitié et une excellente collaboration.

Ce jeune prêtre était physiquement mince, petit - et déjà chauve, raison pour laquelle il portait toujours le chapeau.

Quand la révolution éclata en juillet 1936, il fut arrêté dès le 27 juillet par des miliciens fraîchement arrivés de Madrid, qui capturèrent aussi le Supérieur et trois autres Pères du couvent.

Après une courte nuit en prison, ils furent conduits au lieu-dit Las Emes de Belinchón, et fusillés, au matin du 28 juillet 1936.

 

Ils furent béatifiés en 2007.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 23:00

Pedro Alonso Fernández

1888-1936

 

Il vit le jour le 1er août 1888 à Faramontanos (Zamora, Espagne).

Il entra chez les Pères augustins et fit la profession en 1905.

Il fut ordonné prêtre en 1913 et se vit confier la formation des aspirants au noviciat, en dernier lieu à Uclés.

Le couvent ayant dû être abandonné le 24 juillet 1936, les Religieux se dispersèrent chez des amis alentour. Le père Pedro, avec trois autres, réussit à prendre un train pour Madrid.

C’est dans le train qu’on les arrêta tous les quatre. On les fit descendre et on les conduisit manu militari sur la route Madrid-Valencia, non loin de Vallecas.

Au kilomètre 9, ils furent assassinés. C’était le 28 juillet 1936.

 

Le père Pedro et ses amis furent béatifiés en 2007.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 23:00

Primitivo Sandín Miñambres

1893-1936

 

Il vit le jour le 25 janvier 1893 à Santibáñez de Tera (Zamora, Espagne).

Il entra chez les Pères augustins et fit la profession en 1911.

Il fut ordonné prêtre en 1917.

Le couvent d’Uclés, où il se trouvait au moment de la révolution, ayant dû être abandonné le 24 juillet 1936, les Religieux se dispersèrent chez des amis alentour. Le père Primitivo, avec trois autres, réussit à prendre un train pour Madrid.

C’est dans le train qu’on les arrêta tous les quatre. On les fit descendre et on les conduisit manu militari sur la route Madrid-Valencia, non loin de Vallecas.

Au kilomètre 9, ils furent assassinés. C’était le 28 juillet 1936.

 

Le père Primitivo et ses amis furent béatifiés en 2007.

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 23:00

Manuel Segura López

1881-1936

 

Manuel naquit le 22 janvier 1881 à Almonacid de la Sierra, dans une famille chrétienne.

En 1899 il entra dans la congrégation des Ecoles Pies ; après le noviciat, il fit la profession en 1901, prenant le nom de Manuel de la Vierge du Pilar, et émit les vœux solennels en 1906.

En 1907, il fut ordonné prêtre.

Il fut nommé successivement à Barbastro, Tamarite, Pamplona, Tafalla.

Les qualités de cet excellent professeur décidèrent les supérieurs à le nommer maître des novices à Peralta de la Sal (Huesca).

Unanimement estimé, il fut unanimement regretté.

Le 23 juillet 1936, alors que les jeunes étaient en récréation, jouant une vive partie de football, leur maison fut encerclée ; toute la communauté, avec le père Manuel fut arrêtée : le maître des novices dit alors aux jeunes qu’ils allaient passer du sport au martyre. 

Le 28 juillet, on les appela. Manuel eut le temps de demander l’absolution à un autre prêtre présent. On les conduisit à Gabasa, où tous furent fusillés, le 28 juillet 1936.

Le père Manuel fut béatifié en 1995, avec le frère David du Saint-Sacrement;

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 23:00

Lorenzo Arribas Palacio

1880-1936

 

Il vit le jour le 10 août 1880 à Arconada de Bureba (Burgos), en la fête de saint Laurent, dont il reçut le nom au Baptême, deux jours après. Ses parents s’appelaient Salustiano et María.

Il entra chez les Pères augustins et fit la profession en 1896.

Ordonné prêtre en 1903, il fut d’abord envoyé aux Philippines, à Ilo-Ilo, tant que sa santé résista.

De retour en Espagne, il fut à Salamanque, Barcelone et Ceuta, comme professeur, économe, sous-directeur. En 1933 enfin, il fut envoyé à Uclés (Cuenca), comme professeur et économe.

Son attention pour tous était telle que les employés et les jardiniers n’avaient que des mots de reconnaissance pour lui.

Le couvent ayant dû être abandonné le 24 juillet 1936, les Religieux se dispersèrent chez des amis alentour. Le père Lorenzo, avec trois autres, réussit à prendre un train pour Madrid.

C’est dans le train qu’on les arrêta tous les quatre. On les fit descendre et on les conduisit manu militari sur la route Madrid-Valencia.

Au kilomètre 9, ils furent assassinés. C’était le 28 juillet 1936.

 

Le père Lorenzo et ses amis furent béatifiés en 2007.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens