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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 00:00

Bogumiła Noiszewska

1885-1942

 

Bogumiła naquit le 24 juin 1885 à Ostaniszki (Pologne), aînée des onze enfants de Kasimir Noiszewski et Maria Andruszkiewicz.

Elle acheva brillamment ses études de médecine à Saint-Pétersbourg et, durant la Première guerre mondiale, exerça dans les hôpitaux militaires.

En 1919, elle entra dans la congrégation des Sœurs de l’Immaculée Conception et fit la profession en 1927, avec le nom de Marie-Eve de la Providence.

Elle fut nommée enseignante dans l’école secondaire de Jazlowiec, puis de Slonim, cherchant toujours, en toute situation, à trouver la voie la plus parfaite pour atteindre la sainteté.

Lors de la Deuxième guerre mondiale, elle se mit de nouveau au service des nécessiteux, pauvres et affamés, blessés, familles des prisonniers ; elle n’hésita pas à faire abriter des Juifs dans le couvent.

Arrêtée par la Gestapo le 18 décembre 1942, elle fut abattue le lendemain, 19 décembre 1942, dans les circonstances qu’on a décrites à propos de Kazimiera Wołowska.

Toutes deux furent béatifiées en 1999.

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 00:00

Augustinô Nguyễn Văn Mới

1806-1839

 

Augustin était né vers 1806 à Bồ Trang (Thái Bình, Vietnam).

De famille non baptisée, il rencontra des chrétiens, fut touché par la grâce et baptisé, à trente-et-un ans.

Il se maria et vécut avec son épouse les enseignements chrétiens qu’il avait reçus, entre autres la prière quotidienne du chapelet, malgré la fatigue du jour.

Il entra dans le Tiers-Ordre dominicain.

Le 29 juin 1838, il fut pris avec quatre autres laïcs, tous du Tiers-Ordre. 

 

On pourra utilement lire la notice de Đaminh Bùi Văn Úy, son compagnon de prison et de martyre.

Rappelons que la sentence fut exécutée par la strangulation, à Cố Mễ (Bắc Ninh), le 19 décembre 1839.

Augustinô fut béatifié en 1900 et canonisé en 1988.

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 00:00

Đaminh Bùi Văn Úy

1812-1839

 

Dominique était né vers 1812 à Tiên Mon (Thái Bình, Vietnam). La date est plus probable que celle de 1801, qu’on trouve parfois.

Il était entré dans le Tiers-Ordre dominicain et faisait tout son possible pour protéger le prêtre présent dans le village, entre autre en faisant construire une cabane assez profonde pour y pratiquer un habitacle clandestin, où le prêtre pouvait se réfugier en cas d’alerte.

L’alerte fut donnée : Dominique put aider le prêtre à fuir dans le village voisin, mais une dénonciation les fit découvrir et arrêter.

C’était le 29 juin 1838, fête de saint Pierre, que fêtait justement le prêtre, Phêrô Tû. 

Avec quatre autres laïcs, ils furent cités en justice et d’abord invités à fouler la Croix ; non seulement ils refusèrent, mais en profitèrent pour donner un enseignement sur le sens de la Croix.

Une première sentence tomba, qui, indirectement, fait un éloge appuyé des Chrétiens vietnamiens : 

Bien que le christianisme ait été plusieurs fois proscrit, les docteurs européens continuent à rester dans ce royaume et à l’infester de leurs erreurs. Le peuple, dans son ignorance, se laisse prendre à leurs artifices, adopte tous leurs mensonges comme des vérités, et s’y attache si fortement que c’est merveille lorsqu’on voit un chréiten abandonner sa religion. Les missionnaires sont l’objet d’un grand dévouement de la part de ceux qu’ils ont trompés ; on les cache au mépris de la loi qui les condamne ; il n’est pas de peine qu’on ne se donne pour mettre leurs vies à l’abri des dangers. Nous pensons que des châtiments sévères pourront seuls apporter un remède à ce désordre et faire rentrer les chrétiens dans le devoir. 

C’est pourquoi nous condamnons Van Tû (le Dominicain) et Hoang Canh (le catéchiste) à être étranglés ; Uy et Mau, serviteurs de Van Tû, à recevoir cent coups, après quoi ils seront exilés à mille lieues de leur pays dans la province de Binh-Dinh pour y être occupés aux travaux forcés. La même peine est prononcée contre Dê, Vinh et Mai, pour les punir de leur incorrigible attachement à la loi chrétienne.

On maintint cependant les Confesseurs en prison, car le roi, avant de confirmer la sentence, préférait obtenir des apostasies, que de faire d’autres martyrs.

A partir du 9 août 1838, il y eut un second procès, des mauvais traitements et des tortures en prison avec, le 27 août, une nouvelle sentence assez semblable à la première et que le roi cassa : seul le prêtre fut décapité (5 septembre 1838), tandis que les autres devaient être exécutés après une détention dont on ne précisait pas la durée.

Cette détention dura finalement dix-mois. Le 19 août puis le 24 novembre 1839 (un an après le martyre de Pierre Dumoulin-Borie), les prisonniers comparurent à nouveau. Désormais, ils étaient tous profès laïcs, ayant fait leur profession en prison. Ils eurent encore à subir de nombreux sévices, des flagellations cruelles, qui semblaient en réalité leur donner toujours plus de force et de courage à professer le Nom du Christ.

La dernière sentence fut ainsi énoncée (et fait bien état de leur constance) : 

Hommes méchants et sectateurs obstinés de la religion de Jésus, ils ont été plusieurs fois avertis et inutilement exhortés à fouler aux pieds la croix : qu’ils soient étranglés puisqu’il ne peuvent être convertis.

Cette fois-ci la sentence fut exécutée, à Cố Mễ (Bắc Ninh), le 19 décembre 1839.

Đaminh fut béatifié en 1900 et canonisé en 1988.

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19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 00:00

Josep Albareda Ramoneda

1888-1936

 

Josep naquit le 13 juin 1888 à Barcelona (Espagne).

Il entra chez les Bénédictins de Montserrat.

Il fit la profession, prenant le nom de Fulgenci, et fut ordonné prêtre. 

Quand éclata la révolution de 1936, la communauté dut se séparer, les uns trouvant refuge dans d’autres monastères, d’autres réussissant à passer la frontière, mais il y eut des martyrs.

Josep fut de ceux-là.

On pourra trouver les détails des événements de juillet 1936 dans la notice de Ángel María Rodamilans Canals.

 

Josep fut assassiné à Barcelone le 19 décembre 1936, et béatifié en 2013.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 00:00

Giulia Valle

1847-1916

 

Née le 26 juin 1847 à Aoste (Italie NO), Giulia avait un petit frère (Francesco, ou Vincenzo, suivant les récits). Ses prénoms de baptême étaient Maddalena Teresa Giulia. Les deux frères aînés étaient morts en bas âge. 

Giulia fut orpheline de sa mère à cinq ans, de sorte que les deux petits enfants furent confiés à leurs grands-parents maternels, qui vivaient à Donnaz.

Ensuite, Giulia fut confiée aux Sœurs de la Charité de Sainte Jeanne Antide Thouret, une fondatrice franc-comtoise dont les Religieuses vivaient à Besançon (Doubs) (v. 24 août). Giulia apprit le français, reçut une bonne formation, et mérita même la récompense d’un voyage à Bordeaux et Paris. Mais elle vivait mal l’éloignement de la famille.

Revenue à la maison avec son frère, elle y trouva son père remarié, avec une femme qui se montra très dure envers les deux adolescents. Ce fut au point que le garçon quitta la maison à seize ans, laissant là Giulia toute seule.

La jeune fille eut un seul recours : la prière confiante devant le tabernacle de l’église paroissiale.

Providentiellement, le ménage s’établit à Pont Saint-Martin, où Giulia retrouva les mêmes Sœurs de la Charité : leur mission était de s’occuper de l’éducation et des soins aux malades. Sa vocation mûrit dans cette ambiance et, quand son père lui proposa un parti, elle répondit fermement qu’elle ne désirait rien d’autre que d’être religieuse et de consacrer sa vie au salut des âmes. Le papa fut contrarié, mais ne mit pas d’opposition.

En 1866, à dix-neuf ans, Giulia entra à la maison provinciale de la congrégation à Vercelli, où son père voulut bien la conduire.

On commença par lui faire passer le diplôme d’enseignante, puis elle devint Sœur Nemesia, en 1867.

On l’envoya à Tortona, où les Sœurs avaient ouvert une école pour orphelines, dont elle s’occupa comme une mère et auxquelles elle enseigna le français.

Une de ses «trouvailles» pour occuper les enfants et faire de l’apostolat, fut de leur faire écrire sur de petits billets des phrases de l’évangile, qu’ils laissaient ensuite dans les endroits plus fréquentés de la ville, où les gens pouvaient les retrouver, et s’en inspirer.

En 1886, elle devint Supérieure : elle le sera pendant trente ans. Elle ne se sentait pas à la hauteur d’une telle mission, mais elle y trouva le moyen d’élargir encore plus l’étendue de ses préoccupations.

Tout Tortona la connaissait ; elle était partout. Nemesia était en effet ouverte à tous : séminaristes et soldats, mendiants, mères, malades… Elle quittait parfois très tôt la maison, pour rester inaperçue dans ses activités débordantes.

Dans le couvent, elle passait à la porterie, au parloir, on la voyait coudre, la nuit elle écrivait ; en ville, elle passait dans toutes les rues et ruelles, semant sourire et réconfort. Durant l’épidémie de choléra de 1890, elle ouvrit même les portes du couvent pour accueillir des malades et elle donna son lit, se contentant d’un divan.

Elle soutint aussi un missionnaire en Erythrée, le nouvel évêque de Ventimiglia (en lui confectionnant ses habits liturgiques), le trépidant don Orione (v. 12 mars).

En 1901, la maladie la frappa et elle fit la convalescence à Crea et Varallo.

En 1903, habitants furent stupéfaits de la voir partir pour Borgaro Torinese (Turin), où elle fut nommée maîtresse des novices. Pour abréger et adoucir les adieux, elle partit à quatre heures du matin, laissant derrière elle une petite lettre pleine de son amour maternel.

A Borgo Torinese, quelque cinq cents novices passeront par là, qui recevront les exemples de Mère Nemesia. 

Un jour, en cadeau pour sa fête, elle demanda l’exposition du Saint-Sacrement.

Mais l’épreuve devait marquer les dernières années de cette vie si active : Mère Nemesia sera peu à peu oubliée par la nouvelle Supérieure, mise de côté, recluse dans le silence, n’ayant plus d’autre occupation que d’aller péniblement s’asseoir dans un coin de grenier pour méditer et prier.

Elle s’éteignit, suite à une pneumonie, le 18 décembre 1916 : sa chambre se remplit d’un merveilleux parfum de roses et de violettes.

Giulia-Nemesia fut béatifiée en 2004.

 

Une petite prière de cette Sœur extraordinaire va montrer quelle confiance elle avait en la Vierge Marie, et quelle humilité l’envahissait : 

O Vierge toute pure, Mère du Saint Amour, qui dois ta grandeur à ton humilité, je ne trouve pas de plus juste motif pour te supplier de m’aider à vaincre mon orgueil.

O Mère bienheureuse, je ne te demande rien d’autre que de jeter vers moi ton regard : regarde-moi, et s’il te suffit de me voir aussi pauvre, alors moi aussi je me contenterai de rester comme cela.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 00:00

Phêrô Vũ Truật

1817-1838

 

Pierre était né vers 1817 dans le village de Hà Thạch (Kẻ Thiếc, Sơn Vy, Sơn Tây, Vietnam).

Sa famille était très pauvre, et il fut orphelin de son père encore très jeune et la maman continua d’élever courageusement ses trois enfants.

Phêrô avait des difficultés pour l’étude, en raison aussi de sa mauvaise santé. Mais ce qu’il ne pouvait étudier, il l’entendait des autres et le retenait bien, de sorte qu’il pouvait ensuite enseigner aux jeunes enfants.

Le 20 juin 1837, des soldats fouillèrent la région de Shanxi et, après avoir vainement cherché le père Cornay, arrêtèrent trois catéchistes, dont Phêrô. Ils arrêtèrent le missionnaire l’après-midi.

Tous furent conduits à la ville, et furent longuement torturés. Quand on leur apporta la nouvelle que le père Cornay avait été décapité (20 septembre), les catéchistes répondirent qu’ils étaient heureux pour la gloire du prêtre et qu’il priaient pour l’imiter.

En octobre, la sentence fut annoncée et confirmée. Mais l’exécution fut retardée, car on espérait ainsi obtenir l’apostasie des catéchistes. L’attente en prison dura effectivement quatorze mois, mais leur courage, leur vaillance dans l’épreuve ne furent jamais abattus. Ils priaient le chapelet à haute voix, récitaient les prières ouvertement, et partageaient avec les gardiens ce qu’ils pouvaient recevoir comme vêtements, nourriture et boissons.

Ils exhortaient ceux qui leur rendaient visite à persévérer dans la foi, à vivre en harmonie chez eux, à rester fervents en attendant de se retrouver tous dans le Vie éternelle.

Un prêtre put leur porter l’Eucharistie, par quatre fois. Chaque fois c’était pour eux un grand jour, dont ils remerciaient Dieu, en attendant de Le voir face à face au Ciel.

Vint le jour fixé pour l’exécution : Phêrô et ses deux Compagnons furent conduits à Mông Phụ, Sơn Tây (Ha Tay). En chemin, un prêtre put leur donner encore une fois l’absolution. Parvenus à l’endroit, ils eurent les bras attachés derrière le dos, une jambe liée à une colonne ; ils furent étranglés : c’était le 18 décembre 1838. Phêrô avait vingt-et-un ans.

Après leur mort, on leur appliqua sur la plante des pieds des plaques incandescentes pour s’assurer qu’il étaient bien morts.

Phêrô Vũ Trũật a été béatifié en 1900 et canonisé en 1988.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 00:00

Malachie, prophète

5e siècle avant Jésus-Christ

 

Le nom de Malachie signifie mon messager, et ne semble pas être à proprement parler une identification précise.

En revanche, le contenu de ce court Livre prophétique - trois chapitres - évoque la reconstruction du Temple de Jérusalem (516), la tiédeur des prêtres et des fidèles, après leur premier enthousiasme, et annonce la venue d’un Envoyé, précédé d’un mystérieux précurseur, dans lesquels on peut discerner la mission de Jean-Baptiste avant la venue du Sauveur, selon d’ailleurs les Evangélistes eux-mêmes (Mt 11:10 ; Lc 7:27 ; Mc 1:2).

De façon spéciale, le Prophète condamne vigoureusement aussi le divorce et les mariages mixtes.

Malachie est le dernier des Prophètes de l’Ancien Testament, séparé du Nouveau Testament - dans le texte de la Vulgate - seulement par le livre historique des Maccabées.

La mention du prophète Malachie dans le Martyrologe évoque l’annonce du sacrifice parfait qui devra être célébré par toutes les nations : 

De l’orient au couchant, mon Nom est grand chez les nations et en tout lieu un sacrifice d’encens est présenté à mon Nom ainsi qu’une offrande pure.

Le Prophète Malachie était fêté le 3 janvier chez les Grecs, le 14 janvier chez les Latins, et se trouve actuellement au 18 décembre dans le Martyrologe Romain, peu avant la fête de Noël, au moment où la liturgie évoque la prochaine naissance du Prêtre parfait, le Christ, et de son Précurseur.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 00:00

Miguel San Román Hernández

1878-1936

 

Miguel naquit à Tábara (Zamora) le 11 (ou 12) août 1878 (ou 1879).

Après une enfance heureuse et ses premières études secondaires, il entra au Collège Royal de Saint-Augustin à Valladolid, où il reçut la vêture en 1894, à quatorze ans.

C’est là qu’il fit le noviciat, les études de philosophie, puis la profession solennelle en 1898.

Pour la théologie, il passa au monastère de Notre-Dame de La Vid, où il fut ordonné prêtre en 1902.

Sa première mission fut les Philippines, parmi les peuples Iquitos, une mission fondée l’année précédente, et où les cannibales avaient déjà massacré deux missionnaires et soixante autres chrétiens.

Le père Miguel passa plusieurs années à exercer son travail apostolique chez les Iquitos. Une de ses plus grandes difficultés était la pression que les Blancs exerçaient sur les exploitations indigènes.

Les Religieux organisèrent rapidement une école primaire, y incluant des travaux manuels.

Le travail intense et le climat ébranlèrent la santé du père Miguel, qui dut revenir en Espagne. Il fut professeur au Collège de Valladolid et en d’autres maisons : Neguri (1925), Ucles (1927), Santander enfin, où il enseignait dans les écoles gratuites pour enfants pauvres.

A partir du 18 juillet 1936, le père Miguel se réfugia avec le père Eugenio Cemuda chez Maximina Gutiérrez Bárcena, qui les installa dans la pension Primera Alameda, d’où ils sortaient pour aller célébrer la messe dans des maisons privées. Ce pouvait être dangereux, mais les Religieux préféraient s’exposer pour être présents parmi les familles qui les appelaient.

Le 17 décembre 1936, Miguel fut fait prisonnier avec Eugenio, et l’on ne sut plus rien d’eux ensuite. C’est pourquoi on pense qu’ils furent martyrisés ce jour-là ou le lendemain.

De quelle façon ? Les informations ne sont pas concordantes. Ils ont pu être fusillés dans le cimetière de Cirirego (Santander). Leurs corps, qu’on n’a pas retrouvés, furent peut-être jetés à la mer.

Quelques jours plus tard, on repêcha en effet sur les côtes françaises de Vendée le corps du père Epifanio avec beaucoup d’autres, déjà méconnaissables ; les corps du père Miguel et du père Eugenio pouvaient être de ceux-là ; le père Epifanio avait été jeté à la mer et noyé le 22 décembre (v. notice).

Les pères Miguel et Eugenio furent donc probablement exécutés le 18 décembre 1936. Ils furent béatifiés en 2007.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 00:00

Eugenio Cernuda Febrero

1900-1936

 

Eugenio était né à Zaratán (Valladolid) le 15 novembre 1900 et fut baptisé le 25.

Entré dans l’Ordre augustin, il fit la profession à Valladolid en 1917 et reçut le sacerdoce en 1925.

Il exerça au collège de Santa Isabel de Tapia de Casariego (Asturies) jusqu’à sa fermeture en 1927, puis il passa à celui de l’Incarnation à Llanes (Asturies), pour venir enfin à Santander, où il enseignait aux enfants d’ouvriers dans des écoles gratuites.

Partout, on remarqua et admira sa bonté, son zèle pour l’enseignement.

Le 18 juillet 1936, il fut expulsé de leur maison avec ses Confrères.

Il se réfugia avec le père Miguel San Román Hernández chez Maximina Gutiérrez Bárcena, qui les installa dans la pension Primera Alameda, d’où ils sortaient pour aller célébrer la messe dans des maisons privées. Ce pouvait être dangereux, mais les Religieux préféraient s’exposer pour être présents parmi les familles qui les appelaient.

Le 17 décembre, ils furent tous deux arrêtés et l’on ne sut plus rien d’eux ensuite. C’est pourquoi on pense qu’ils furent martyrisés ce jour-là ou le lendemain.

De quelle façon ? Les informations ne sont pas concordantes. 

Ils ont pu être fusillés le 18 décembre dans le cimetière de Cirirego (Santander), d’où on entendit le père Eugenio crier Vive le Christ Roi !

Mais on n’a pas retrouvé leurs corps. Furent-ils jetés à la mer ?

Quelques jours plus tard, on repêcha en effet sur les côtes françaises de Vendée le corps du père Epifanio avec beaucoup d’autres, déjà méconnaissables ; les corps du père Miguel et du père Eugenio pouvaient être de ceux-là ; le père Epifanio avait été jeté à la mer et noyé le 22 décembre (v. notice).

Les pères Miguel et Eugenio furent donc probablement exécutés le 18 décembre 1936. Ils ont été béatifiés en 2007.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 00:00

Gatianus de Tours

4e siècle

 

D’après saint Grégoire de Tours (v. 17 novembre), qui écrivait au 6e siècle, saint Gatien fut le premier évêque à Tours.

Il fut ordonné par le pape saint Fabien, qui mourut en 250. Comme cela arrive souvent dans ces périodes anciennes, il y a un léger flou dans les dates, car on assure aujourd’hui que Gatien fut évêque à Tours de 251 à 304 : il aurait attendu un an, entre son sacre à Rome et son arrivée à Tours. Et si sa mort advint en 304, le siège resta vacant pendant trente-cinq ans environ, car le successeur de Gatien, saint Lidoire, fut sur ce siège de 340 environ à 371.

Grégoire de Tours (qui fut donc un des successeurs de Gatien et mourut en 594), raconte qu’en arrivant au tombeau de saint Gatien, saint Martin aurait ainsi prié : Bénis-moi, homme de Dieu ! et que de son tombeau, saint Gatien aurait répondu : Je t’en prie, bénis-moi, serviteur du Seigneur ! Saint Martin fut le troisième évêque à Tours.

Saint Gatien fut enterré dans le cimetière chrétien en-dehors de la ville.

Il est fêté le 18 décembre.

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