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16 décembre 2020 3 16 /12 /décembre /2020 22:21

María del Consuelo González Rodríguez

1850-1936

 

María del Consuelo González Rodríguez naquit le 26 juillet 1850 à Cordoue (Espagne S).

Elle entra dans la congrégation mariale des Filles du Patronage de Marie, et y prit à sa profession le nom de María Josefa.

Lorsque la guerre civile éclata en 1936, les anarchistes et les gauchistes de tous bords s’en prirent sans pitié à tous les membres et tous les monuments de l’Eglise, semant la terreur et multipliant les martyrs.

On a presque honte pour eux d’avoir ainsi sacrifié cette vieille religieuse innocente, dont le seul délit était de prier pour eux, pour tous les hommes, pour son pays. Que Dieu leur pardonne.

Le martyre de cette bonne Religieuse de quatre-vingt six ans eut lieu le 8 août 1936 à Baena.

María del Consuelo González Rodríguez sera béatifiée en 2021, et inscrite au Martyrologe le 8 août.

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15 décembre 2020 2 15 /12 /décembre /2020 11:26

Manuel Montilla Cañete

1919-1936

 

Manuel Montilla Cañete naquit le 16 janvier 1919 à Puente Genil (Cordoue, Espagne S).

Il était séminariste.

Le 24 juillet 1936, avec son frère aîné également séminariste, il reçut la palme du martyre à Puente Genil ; il avait dix-sept ans.

Manuel Montilla Cañete sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 24 juillet.

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14 décembre 2020 1 14 /12 /décembre /2020 16:08

Mario Ciceri

1900-1945

 

Mario Ciceri naquit le 8 septembre 1900 a Veduggio (Milan, Italie N), quatrième des six enfants de Luigi et Colomba Vimercati, des agriculteurs. La générosité de ces parents s’exprima encore plus lorsqu’ils assumèrent l’éducation des treize enfants de leur belle-sœur, morte en couches.

En 1908, Mario reçut la Confirmation, en  1910 la Première Communion.

Dès l’âge de huit ans, il manifesta le désir d’être prêtre. La famille en montra une joie profonde, mais le problème était le coût des années d’études. Mario étudia avec tant d’ardeur, qu’il mérita une bourse et put achever toutes ses études sans imposer de sacrifices exagérés à sa famille.

Il fréquenta le collège Gervasoni de Valnegra (Bergame) ; dès 1912, selon la coutume de ce temps, il reçut la soutane et entra au séminaire de Seveso. En 1918, il intégra le collège Rotondi de Gorla Minore, comme préfet des collégiens (toujours pour payer ses études). Il fit ensuite la théologie à Milan.

Ajoutons ici que don Mario était un grand musicien : il jouait de l’orgue, de la guitare, du violon ; il composait.

En 1924, il fut ordonné prêtre.

Son seul et unique poste fut d’être vicaire à Brentana de Sulbiate, où il se dépensa de mille manières auprès des paroissiens, toujours à bicyclette, et ce même durant la guerre et par tous les temps. Mais il ne faisait rien sans la prière et l’adoration ; il restait longtemps en méditation devant le Saint-Sacrement ; ensuite, il savait être présent dans les différentes églises de sa paroisse pour accueillir les fidèles, pour les confessions.

Sa grande préoccupation fut pour les jeunes, pour lesquels il développa les cercles de l’Action Catholique et une chorale ; ce furent aussi les malades, les nécessiteux de tous genres, les soldats, les prisonniers, auxquels il savait rendre visite en toute occasion. Il sera difficile d’énumérer toutes les attentions que sa charité imagina pour venir en aide auprès de tous ses paroissiens.

En outre il cacha des Juifs et des «déserteurs» qui voulaient échapper aux camps de travail nazis ; on sait qu’il fut inscrit sur des listes de prêtres à conduire au peloton, mais sa mort accidentelle intervint plus tôt que prévu.

C’est avec sa bicyclette qu’il fut renversé le 9 février 1945 : gravement blessé, il s’éteignit le 4 avril suivant, mourant en offrant sa vie pour la fin de la guerre, pour le retour des soldats chez eux et pour la conversion des pécheurs.

Les bienfaits de don Mario ne s’arrêtèrent pas à sa mort. En 1975, à Côme, une petite fille souffrait d’une rare anomalie du côlon ; sa tante en parla à la sœur de don Mario, qui lui prêta un foulard du prêtre ; ce foulard fut placé sur le corps de la petite malade, tandis que toute la famille observait une neuvaine de prières ; vite guérie, et de façon inexplicable, la petite fille a grandi et à son tour fut en 2005 la maman d’une petite fille en parfaite santé. C’est le miracle qui fut retenu pour la prochaine béatification de don Mario.

Mario Ciceri sera béatifié en 2022, et inscrit au Martyrologe le 4 avril.

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12 décembre 2020 6 12 /12 /décembre /2020 19:43

María Richenza

1463-1542

 

María Richenza naquit en 1463, probablement à Lerida (ou Lleida, Catalogne, Espagne NE), dans une noble famille.

Comme cela arrivait, elle fut donnée encore jeune en mariage à un illustre juriste, nommé Juan Llonc, qui allait être régent du Conseil royal d’Aragon. Le couple eut trois enfants.

Une grosse épreuve frappa bientôt María : lors d’une fête, elle dut faire une observation à un domestique, lequel, vexé, versa un poison dans le verre de María ; elle ne perdit pas la vie, mais resta complètement paralysée. Il fallait la transporter sur une civière.

En 1506, toute la famille accompagna à Naples le roi Fernando le Catholique, mais Juan dut bientôt repartir en Espagne, où il mourut en 1509.

María ne se découragea pas ; en 1510, elle se fit transporter au sanctuaire de Notre-Dame-de-Lorette, où elle recouvra toute sa mobilité, à la fin de la messe. Désormais elle se ferait appeler Maria Lorenza, à l’italienne, en italianisant aussi le nom de son mari en Longo. Maria prit alors l’habit du Tiers-Ordre franciscain et, de retour à Naples, se donna entièrement au service des malades et des pauvres.

En 1518, elle participa à l’érection de l’hôpital des incurables, où elle habita et assuma toute l’assistance sanitaire des malades.

Maria avait l’occasion de rencontrer des personnalités et son influence s’étendait largement. Elle forma ainsi un groupe de jeunes filles dans l’esprit du Tiers-Ordre franciscain ; à partir de 1529, les Capucins en furent les directeurs spirituels.

En 1535, grâce à l’influence de s.Gaetano de Thiene (v. 7 août), cette petite famille obtint l’approbation canonique comme Sœurs Franciscaines du Tiers-Ordre, adoptant résolument une orientation contemplative.

Cette même année 1535, Maria fut reprise par son infirmité antérieure, la paralysie. Elle confia la direction de l’hôpital à Maria Ayerbe et s’enferma dans une petite chambre du couvent proche. Il y avait là vingt jeunes aspirantes qui, le 8 septembre, firent leur profession en même temps que Maria et assumèrent la règle rigoureuse des Clarisses. En 1538, le pape confirmait cette institution, en limitant le nombre des religieuses à trente-trois, d’où l’appellation de Monastère des Trente-Trois qui fut donnée au couvent.

Maria adopta également l’esprit de réforme que sainte Colette (v. 6 mars) avait apporté aux Clarisses. Son corps était paralysé, mais pas son esprit : abbesse, elle continuait à diriger les religieuses.

Sentant approcher l’appel de l’Eternité, Maria Lorenza renonça à sa charge ; elle s’éteignit à ce monde le 21 décembre 1542.

María Lorenza Longo sera béatifiée en 2021, et inscrite au Martyrologe le 21 décembre.

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12 décembre 2020 6 12 /12 /décembre /2020 13:16

Manuel Galcerá Videllet

1877-1936

 

Manuel Galcerá Videllet naquit le 6 juillet 1877 à Caseras (Tortosa, Espagne NE).

Il étudia au séminaire de Saragosse et fut ordonné prêtre en 1901.

Outre son doctorat en théologie, il se passionna pour les langues (français, allemand, anglais).

Il entra dans l’association des Prêtres Ouvriers du Sacré-Cœur de Jésus, destinés à la formation spirituelle dans les séminaires. C’est ainsi qu’il fut administrateur dans les séminaires de Saragosse, Cuernavaca au Mexique, Badajoz, Barcelone et Valladolid. Il fut aussi à Rome, vice-recteur du Collège espagnol. Depuis 1934, il était directeur spirituel à Baeza, très apprécié des séminaristes.

Dès le 20 juillet 1936, il fut arrêté avec don Aquilino Pastor Cambero.

Il fut assassiné à Ibros (Jaén) le 3 septembre 1936.

Manuel Galcerá Videllet sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 3 septembre.

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12 décembre 2020 6 12 /12 /décembre /2020 09:30

Millán Garde Serrano

1876-1938

 

Millán Garde Serrano naquit le 21 décembre 1876 à Vara de Rey (Cuenca, Espagne CE).

Après le séminaire de Cuenca, il obtint le doctorat en droit canonique à Tolède et fut ordonné prêtre en 1901.

Il entra dans l’association des Prêtres Ouvriers du Sacré-Cœur de Jésus, destinés à la formation spirituelle dans les séminaires. C’est ainsi qu’il fut préfet dans les séminaires de Tolède et Badajoz, puis au Mexique (Cuernavaca et Querétaro), administrateur à Astorga et directeur spirituel à Valladolid, Salamanque et León.

Quand la guerre civile éclata en juillet 1936, Millán se trouvait en vacances près de Cuenca : pendant plus d’un an, il célébra en cachette et put porter l’Eucharistie à d’autres personnes.

Le 9 avril 1938, dénoncé et arrêté, il fut mis en prison à Cuenca, puis dans le couvent des Carmélites transformé en prison. Il fut battu et durement torturé.

Un co-détenu put laisser ce témoignage : Don Millán ne se plaint pas et ne se fâche pas contre ses bourreaux, c’est pourquoi ils l’appellent ‘le prêtre fou’.

Les mauvais traitements eurent raison de sa santé et il mourut le 7 juillet 1938.

Considéré comme martyr, Millán Garde Serrano sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 7 juillet.

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 10:29

Mathurin-Marie Pitri

?-1799

 

On lira avec fruit la notice Casamari (Martyrs de)

 

Mathurin-Marie Pitri naquit à Fontainebleau. Son père était un des jardiniers du roi.

Il se trouva enrôlé contre son gré dans l’armée française et arriva ainsi en Italie.

En janvier 1799, à Veroli, il dut être hospitalisé pour une grave crise d’asthme. C’est alors qu’il eut l’opportunité de connaître le père Siméon Cardon et d’exprimer à ce dernier son désir de devenir cistercien, s’il guérissait.

Effectivement guéri trois jours plus tard, il fut accueilli dans l’abbaye de Casamari.

Au soir du 13 mai 1799, il fut mortellement blessé par un coup de fusil et se traîna dans sa cellule, où il expira. Sa vie conventuelle avait été très brève, mais il l’avait offerte totalement dans l’Amour de Dieu.

Mathurin-Marie Pitri sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 13 mai.

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 10:29

Modeste-Marie Burgen

?-1799

 

On lira avec fruit la notice Casamari (Martyrs de)

 

Modeste-Marie Burgen naquit à Bourgogne (auj.Bourgogne-Fresne, Marne).

Il était entré à l’abbaye bénédictine de Sept-Fonts, qu’il dut quitter lors de la Révolution française, et vint à Casamari en janvier 1796.

En 1797, il émit les premiers vœux, apparemment comme frère convers.

Au soir du 13 mai 1799, il fut frappé d’un coup d’arquebuse et achevé à coups de sabre.

Modeste-Marie Burgen sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 13 mai.

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 10:02

Mamerto Esquiú

1826-1883

 

Mamerto Esquiú naquit le 11 mai 1826 à San José de Piedra Blanca (Argentine), de Santiago et María de las Nieves Medina. Santiago était un soldat catalan, envoyé pour combattre dans le Haut Pérou, où il fut fait prisonnier ; María donna à son fils le nom de Mamerto de l’Ascension, car ce 11 mai on fêtait s.Mamert et l’Ascension.

Il n’avait que cinq ans, qu’il portait déjà l’habit franciscain, que lui coupa sa mère.

En 1841 il entra au noviciat des Frères Mineurs Conventuels dans la province d’Asunción et, en 1842, émit la profession religieuse.

En 1848, il reçut le sacerdoce.

A partir de 1850, il enseigna au séminaire et fut directeur spirituel.

Son intégrité lui valut d’être député et membre du conseil du gouvernement de Catamarca, de 1855 à 1862. Il avait prononcé dans la cathédrale une solennelle allocution en faveur de la nouvelle constitution provinciale et, pour cela, fut surnommé l’orateur de la Constitution ; il fut vice-président de l’assemblée constituante.

En 1862, il passa à Tarija (Bolivie), où il se donna entièrement à l’apostolat, à l’évangélisation des tribus, la confession des malades ; deux ans plus tard, il reçut la charge d’enseigner au séminaire de Sucre. Il assuma la fondation de la revue El Cruzado (Le Croisé) et d’autres publications religieuses.

Dans ces pages, il prit la défense du pape Pie IX avec une telle ardeur, qu’il reçut un chaleureux remerciement personnel du Pape.

En 1872, il fut désigné pour être archevêque de Buenos Aires, ce qu’il refusa. Au contraire il voyagea en Equateur, au Pérou, en Bolivie, prêchant partout où il passait.

En 1876, il put accomplir son grand désir : aller en Terre Sainte, à Jérusalem. Le voyage, assez mouvementé, dura presque cinq mois, avec des haltes à Gênes, Rome, Naples, Alexandrie d’Egypte.

Fin 1877, le Général de l’Ordre franciscain le rappela à Rome pour lui confier la mission de rétablir dans l’Ordre l’idéal de s.François d’Assise. Mamerto rencontra alors le pape Léon XIII et revint en Argentine.

On le pria encore une fois d’apporter ses lumières pour la rédaction d’une nouvelle constitution.

En 1880, malgré ses réticences, il reçut l’ordination épiscopale pour le diocèse de Córdoba (Argentine), où il se dépensa sans compter pour le salut de toutes les âmes de son troupeau.

Ce saint évêque franciscain mourut brusquement dans la diligence qui le reconduisait, le 10 janvier 1883, à Posta del Suncho (Argentine).

On craignit que le Prélat eût été empoisonné : une autopsie révéla que son cœur était absolument intact.

Mamerto Esquiú sera béatifié en 2021, et inscrit au Martyrologe le 10 janvier.

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3 décembre 2020 4 03 /12 /décembre /2020 20:10

Mikel Beltoja

1935-1974

 

Mikel Beltoja naquit le 9 mai (ou le 17 avril ?) 1935 à Beltoj (Shkodër, Albanie).

Après le lycée, il fréquenta l’université de Tirana et ressentit la vocation sacerdotale. mais les séminaires étaient fermés et interdits depuis l’instauration du régime communiste, et Mikel étudia auprès d’un prêtre, Ernesto Coba, administrateur apostolique du diocèse de Shkodër.

En 1961, il fut ordonné prêtre. Il faut remarquer ici que, malgré la persécution officielle du gouvernement communiste, celui-ci cherchait à amadouer le clergé en leur proposant de créer une Eglise nationale, séparée de l’Eglise de Rome. Mikel put ainsi être ordonné, mais l’ensemble du clergé refusa le schisme avec Rome.

En 1964, il fut envoyé à Barbullush pour y exercer quelque activité sacerdotale, mais le ministère sacré ayant été déclaré hors la loi, Mikel retourna dans sa famille et créa une coopérative agricole ; c’était une façon de couvrir son apostolat ; dans la clandestinité, Mikel pouvait ainsi célébrer la Messe, administrer les Sacrements, mais c’était aussi très risqué.

En avril 1973, il fut arrêté par la police secrète. Emprisonné, torturé pendant six mois, il fut condamné à mort le 4 septembre suivant.

Durant ce simulacre de procès, il défendit haut et fort la foi catholique, se montrant bien déterminé à ne jamais abandonner le ministère sacerdotal.

Le 10 février 1974 , il fut exécuté dans la prison de Tirana.

Mikel Beltoja fut béatifié en 2016, et inscrit au Martyrologe le 10 février.

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