Ch’oe Kyŏng-hwan Franciscus
(Choe Gyeong-hwan Peuranchiseuko)
1805-1839
Franciscus naquit à Taraekkol près de Hongjugun dans la province de Chungchong (Ch’ungch’ong, Corée S), en 1805, dans une famille déjà chrétienne.
A quatorze ans, il épouse Yi Song-rye Maria, dont il eut cinq (ou six) enfants.
Sa foi chrétienne l’aida à dominer son caractère fougueux.
Quand les premiers missionnaires envoyés d’Europe arrivèrent en Corée, le père Pierre Maubant (v. 21 septembre) voulut s’entourer de quelques jeunes suffisamment préparés pour accéder au sacerdoce ; l’un de ceux-là était le fils de notre Franciscus, et s’appelait Choe Yang-op Thomas.
Franciscus avait fondé une communauté chrétienne à Mount Suri, dans le Kyonggi, aidant tous les voisins à vivre grâce à une plantation de tabac, et pratiquant ainsi librement leur foi. Il devint catéchiste en 1839.
Cette même année se déchaîna la persécution. Franciscus aida de toutes ses forces les catholiques emprisonnés.
Le 31 juillet, la police fit irruption dans la plantation. Franciscus exhorta tous les fidèles à accepter d’être enchaînés pour le Christ et de témoigner sans faillir. Il s’offrit ainsi à la police.
Interrogé par le juge, Franciscus proclama sa foi ; on le tortura pour le forcer à apostasier. Rien à faire : Franciscus persévéra plusieurs jours ainsi. Le 11 septembre encore, il proclamait sa foi constante. Une rossée de cinquante coups de canne de bambou le laissa agonisant jusqu’au lendemain, 12 septembre, où il s’éteignit victorieusement.
Il fait partie des cent-trois martyrs coréens canonisés ensemble en 1984.
Franciscus est mentionné au Martyrologe le 12 septembre. Une fête commune célèbre ces glorieux Martyrs coréens le 20 septembre.