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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 19:04

Eucher de Lyon
380-449

Eucherius (Eucher) a pu naître à Lyon, sinon dans cette région qu’il semblait bien connaître.
Ses parents devaient être chrétiens. Un cousin, nommé Priscus Valerianus, était préfet du prétoire des Gaules et cousin de l’empereur Avitus.
La date de la naissance d’Eucher oscille entre 380 et 390.
Après des études très soignées - car on voit qu’il écrivait fort bien le latin - il épousa une jeune femme de l’aristocratie, nommé Galla. De leurs deux fils, Salonius et Veranus, on a parlé les 28 septembre et 11 novembre.
Ces deux enfants étaient encore fort jeunes, lorsque les deux époux décidèrent de se retirer du bruit de la vie mondaine pour aller vivre au calme, non loin de l’abbaye de Lérins.
Eucher passa même deux années dans le monastère, où il s’initia aux pratiques de la sanctification, sous la direction de s.Honorat (v. 16 janvier). Pendant ce temps, Galla s’occupait des enfants ; quand Eucher fut de retour, ils s’établirent dans l’île de Léro (auj. Sainte-Marguerite), vivant comme frère et sœur, et confièrent l’éducation de leurs garçons à deux moines de Lérins, Hilarius et Salvianus.
Les deux époux voulaient grandir dans l’amitié de Dieu ; ils aimaient prier, étudier l’Ecriture pour l’approfondir et mettre en pratique les enseignements divins. Eucher aurait peut-être même envisagé d’aller en Egypte connaître les solitaires et en apprendre les habitudes.
Ioannes Cassianus, Paulinus de Nole, étaient de leurs correspondants (v. 23 juillet et 22 juin).
Vers 435, Eucher fut choisi pour devenir le dix-neuvième évêque de Lyon.
Eucher n’était pas un «théologien» qui aurait pris part à des discussions approfondies ; il ne se manifesta pas dans la polémique sur la Grâce. Il participa au concile d’Orange (441) ; il écrivit pour ses fils des Formulæ spiritalis intelligentiæ et des Instructiones, où il montre plutôt le résultat de ses études et de ses méditations sur l’Ecriture. On y retrouve l’inspiration des grands Docteurs Jérôme et Augustin (v. 30 septembre et 28 août). Ces écrits furent très longtemps diffusés et recopiés.
On a aussi d’Eucher des homélies sur sainte Blandine (v. 2 juin), les saints Epipode et Alexandre (v. 22 et 24 avril) et une Passio des Martyrs d’Agaune (v. 22 septembre).
Eucher mourut un 16 novembre, peut-être en 449.
Un écrit tardif prétendit attribuer aussi à Eucher deux filles ; sans parler de sa retraite à Lérins, l’auteur isole Eucher dans une grotte, qu’un ange vient manifester aux fidèles de Lyon pour les déterminer à choisir Eucher comme évêque. Il est difficile d’accepter cette variante, qui ignore totalement l’épouse et les fils d’Eucher : on ne voit pas que ce saint homme ait pour ainsi dire abandonné sa famille. En outre, puisque les deux garçons d’Eucher étaient très jeunes quand il voulut se retirer, on ne voit pas à quel moment auraient pu naître ces deux filles.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Eucher de Lyon au 16 novembre.

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 15:15

Felix de Nole
† 95

Beaucoup de Saints portèrent le nom de Felix. La ville de Nole en vénère deux ou trois (v. 14 janvier).   
Celui d’aujourd’hui a reçu une Passio selon laquelle sa prédication commença fort tôt : il n’avait que quinze ans lorsque sa parole convainquit déjà plusieurs personnes à la Foi chrétienne. 
Il aurait guéri deux possédés et aurait été présenté au gouverneur Archelaus, qui voulait l’obliger à sacrifier aux dieux. Le récit affirme que le temple païen fut englouti sous terre par la prière de Felix.
Felix fut alors acclamé premier évêque de Nola, et le gouverneur Archelaus demanda le baptême.
Le successeur d’Archelaus reprit la persécution contre Felix ; il le fit mettre devant des lions - qui reculèrent devant lui ; il le fit jeter dans une fournaise ardente - qu’un ange vint éteindre.
Felix fut alors pendu par les pieds, torturé de diverses façons, puis décapité.
Cela pouvait se passer en 95.
Sur la tombe de Felix fut édifié un sanctuaire, qui devint la cathédrale de Nole.
Bien prudemment, le Martyrologe avance que la ville de Nole s’honore du soin pastoral et du culte de saint Felix, sans mentionner ni son épiscopat ni son martyre.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Felix de Nole au 15 novembre.

 

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 15:14

Samonas d’Edesse
† 306

Lire la notice Gurias et Samonas d’Edesse

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 15:08

Gurias et Samonas d’Edesse
† 306

Ce n’est qu’en 313 que l’empereur Constantin proclamerait la paix et la liberté du culte pour tous les Chrétiens.
En 306, les empereurs Galère et Maximien sévissaient contre les Chrétiens.
La ville d’Edesse prendra le nom de Urfa quand elle tombera aux mains des Ottomans en 1637 et récemment sera rebaptisée Şanlıurfa après la Première Guerre mondiale et le tristement célèbre génocide arménien. Habitée principalement par des Kurdes, ceux-ci l’appellent actuellement Riha.
Gurias vivait en ascète auprès d’Edesse, il était âgé ; Samonas était un bon chrétien d’un village voisin. C’étaient deux amis.
Ils furent tous les deux arrêtés et comparurent devant le préfet Musianus. Ils eurent à endurer divers supplices : on les battit, on les suspendit par une main avec un poids aux pieds, pendant plusieurs heures. On les jeta en prison pendant trois mois et demi, sans lumière et très mal nourris. Puis eut lieu un nouvel interrogatoire.
Gurias, vieux et malade, fut exempté de la question où il aurait pu succomber ; Samonas fut torturé épouvantablement : les coups s’abattirent sur lui, il eut une rotule cassée et ne pouvait plus se déplacer.
On les suspendit par les pieds.
Au milieu de ses tortures, Samonas improvisa une belle prière, qu’un témoin recueillit : 
Seigneur mon Dieu, contre la volonté de qui pas même un moineau ne peut être pris ! Toi qui as rendu David plus fort que les lions et as accordé à ce fils d’Abraham de vaincre la torture des flammes ! Toi qui connais la faiblesse de notre nature : regarde l’épreuve qui se dresse devant nous. Notre adversaire s’efforce de nous ravir, nous qui sommes le travail de tes mains, pour nous priver de ta gloire. Dirige vers nous ton regard compatissant, maintiens en nous la lumière inextinguible de tes commandements, guide nos pas avec ta lumière et rends-nous dignes de ton royaume, toi qui es béni d’âge en âge.
Quelques jours après, le préfet ordonna de les décapiter tous les deux, de nuit, hors de la ville. On fut obligé de les porter au lieu de l’exécution, tant on les avait malmenés précédemment.
C’était le 15 novembre 306.
Six ans plus tard devait à son tour offrir sa vie le diacre Habib (v. 2 septembre).
Les reliques des trois martyrs Gurias, Samonas et Habib disparurent lorsque Zenghi reprit Edesse aux chrétiens en 1144.
Le Martyrologe Romain mentionne les saints Gurias et Samonas d’Edesse au 15 novembre.

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 15:07

Victoria d'Hippone
4. siècle

Se reporter à la notice Hippone (Vingt Martyrs)

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 15:06

Valeriana d'Hippone
4. siècle

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 15:03

Fidentianus d'Hippone
4. siècle

Se reporter à la notice Hippone (Vingt Martyrs)

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 15:02

Hippone (Vingt Martyrs)
4
e siècle

S.Augustin (v. 28 août) mentionna plusieurs fois ce groupe de vingt Martyrs d’Hippone, dont bien malencontreusement il n’a cité que trois noms :
Fidentianus, qui était évêque, Valeriana et Victoria, vierges ou veuves.
S.Augustin devait certainement bien connaître tous les noms de ce groupe ; leur martyre devait avoir eu lieu relativement récemment pour que l’on s’en souvînt encore bien ; d’ailleurs il existait à Hippone une basilique des Vingt-Martyrs, très fréquentée.
On pourrait situer cet événement au début du quatrième siècle, lors de la dernière persécution sous Dioclétien.
Le Martyrologe Romain mentionne ces Vingt Martyrs d’Hippone au 15 novembre.

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 15:00

Malo d’Aleth
487-565

Le nom de Malo n’est qu’une déformation tardive. Mais comment s’appelait notre protagoniste, quand il naquit au pays de Gwent (Pays de Galles S) ? On a proposé Mach Low, ou Machut, que le latin a traduit en Maclovius ou Machutus ; on connaît aussi Saint-Maclou.
Malo aurait été formé dans le monastère de Lancarvan, fut ordonné prêtre, puis évêque, sans qu’on sache de quel siège.
Il gagna la Bretagne et commença à prêcher à Aleth, où il fonda un monastère.
Malo semble ainsi avoir été le premier évêque d’Aleth.
Les moines aidèrent Malo dans son œuvre apostolique, mais la jalousie ayant semé la zizanie parmi eux, Malo préféra se retirer avec ses meilleurs amis ; on arriva à Saintes.
Pendant ce temps-là, une grande sécheresse s’abattit sur Aleth et les environs, suscitant le remords des ennemis de Malo, qui le supplièrent de revenir. Malo céda aux instances ; quand il fut à Aleth, la pluie tomba, abondamment.
Malo fit des miracles, parfois surprenant. Cultivant sa vigne, il accrocha sa capuche à un arbre et, au moment de la reprendre, s’aperçut qu’un oiseau y avait fait son nid ; il laissa là la capuche jusqu’à l’éclosion des œufs. Ce n’est pas là un «miracle» à proprement parler, mais une de ces merveilles qu’on ne lit que dans la vie des Saints.
Mais Malo préféra retourner à Saintes.
C’est là qu’il mourut. Si les dates des évêques suivants sont justes, on peut dater la mort de Malo vers 565 ; autrefois, on disait vers 640, dans la mesure où ces évêques semblaient seulement légendaires. Bien évidemment, ces calculs font varier aussi la date (toujours approximative) de la naissance de Malo.  
La ville d’Aleth est actuellement un site archéologique, proche de la ville de Saint-Malo.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Malo d’Aleth au 15 novembre.

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13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 15:04

Rufus d’Avignon
? 1
er siècle

Rufus a été identifié par certains comme le fils de s.Simon de Cyrène (cf. Mc 15:21), disciple de s.Paul à Rome (cf. Ro 16:13), établi par ce dernier évêque en Avignon.
Cette pieuse tradition n’est pas invraisemblable, mais il n’y a pas de documents sûrs à ce propos. Toutefois le Martyrologe distingue deux personnages : le disciple du Seigneur que nomme s.Paul en Ro 16:13 (v. 21 novembre), et le nôtre.
La liste épiscopale officielle d’Avignon ne comporte pas le nom de Rufus et les premiers évêques de cette ville sont, semble-t-il, du troisième siècle.
Dans le Martyrologe, on retient que Rufus fut le premier responsable de cette communauté avignonnaise.
Le Martyrologe Romain mentionne saint Rufus d’Avignon au 14 novembre.

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