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1 septembre 2016 4 01 /09 /septembre /2016 23:00

Agricola d’Avignon

† 700

 

On a peut-être renoncé à établir une liste précise des évêques d’Avignon, tant sont divergentes entre elles toutes les copies qu’on en a retrouvé.

Agricola était peut-être le fils de s.Magnus, lui-même probable évêque d’Avignon entre 646 et 660. Comme on sait que les hommes mariés promus à l’épiscopat promettent de vivre dans le célibat, on pourrait avec raison déduire qu’Agricola était né avant 646.

On a ensuite avancé qu’Agricola «succéda» à son père, en 646, d’où l’on peut légitimement déduire qu’il avait au moins une trentaine d’années à ce moment-là, car il est très rare dans l’histoire de l’Eglise qu’un évêque soit consacré avant trente ans.

Agricola a pu donc naître au plus tard vers 616.

Il mourut le 2 septembre 700.

Son nom a donné lieu à une dévotion populaire pour obtenir de lui la pluie ou le beau temps, selon la nécessité. La ville d’Avignon l’a pris pour céleste patron en 1647.

Saint Agricola d’Avignon est commémoré le 2 septembre dans le Martyrologe Romain.

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1 septembre 2016 4 01 /09 /septembre /2016 23:00

Elpidius en Picenum

4e siècle ?

 

De saint Elpidius on peut dire avec certitude qu’on ne sait rien.

Même le Martyrologe Romain se contente de le situer avant le onzième siècle, et reconnaît qu’il est à l’origine de la ville qui porte son nom, et où il est enterré.

En Picenum (Marches, Italie E), plusieurs localités portent ce nom : Sant’Elpidio a Mare, Sant’Elpidio Morico, Porto Sant’Elpidio. En outre, beaucoup en reçoivent le nom au baptême.

Elpidius (ce nom dérive du grec elpis,, espérance) serait venu de Cappadoce.

Une autre source avance qu’il vécut dans une grotte proche de Jéricho, avant d’émigrer dans le Picenum italien.

Mais on se demande s’il n’était pas simplement un saint ermite italien, dont le culte s’est largement diffusé.

Qu’il ait été aussi abbé, ne semble pas exact : on aurait probablement quelques indices sur l’abbaye fondée par lui.

Mais pourquoi ne procède-t-on pas à une analyse de ses reliques, au moins pour tenter de mieux le situer dans le temps ?

Saint Elpidius en Picenum est commémoré le 2 septembre dans le Martyrologe Romain.

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1 septembre 2016 4 01 /09 /septembre /2016 23:00

Nonnosus du Mont Soratte

500-560

 

L’édition de 2005 du Martyrologe Romain porte au 2 septembre cette phrase : Au Mont Soratte (…) saint Nonnosus, abbé.

D’après Grégoire le Grand (v. 3 septembre), Nonnosus aurait été prieur au Mont Soratte (Italie centrale), serait devenu abbé à Suppentonia (act. Castel Sant’Elia), et serait mort comme abbé au Mont Soratte. 

Des reliques de cet Abbé auraient été portées à Freising (Allemagne), puis rapportées au Mont Soratte.

Or on a découvert récemment en Autriche une tombe d’un certain Nonnosus, diacre au 6e siècle, mort en 533 à cent-trois ans.

Le saint pape Grégoire le Grand aurait pu recevoir des informations inexactes - ou confondre celles concernant deux personnages différents.

On attribue à saint Nonnosus trois grands miracles : 

L’un fut le déplacement d’une énorme roche, que ne pouvaient pas déplacer cinquante paires de bœufs, pour permettre la culture d’un jardin autour de l’abbaye.

Un autre fut la réparation parfaite d’une lampe à huile en verre que Nonnosus avait laissé tomber à terre par mégarde.

Le troisième fut la «multiplication» de la récolte d’huile, alors que les oliviers du monastère n’avaient donné que très peu de fruits.

Il est dit aussi que Nonnosus, comme moine ou prieur, s’efforçait de «faire passer» les ordres péremptoires de l’irascible abbé de l’époque, en y mettant toute la douceur possible.

Des reliques de ce Diacre auraient ensuite été portées d’Allemagne au Mont Soratte.

On invoque saint Nonnosus pour les maladies des reins.

Saint Nonnosus «du Mont Soratte» est commémoré le 2 septembre dans le Martyrologe Romain.

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1 septembre 2016 4 01 /09 /septembre /2016 23:00

Syagrius d’Autun

† 600

 

On ne connaît pas les origines de Syagrius. On a avancé qu’il était d’Autun.

Son histoire commence au moment de son élévation à l’épiscopat, pour le siège d’Autun, en 561, d’où l’on déduit qu’il pouvait être né vers 530. Il était le dix-neuvième évêque d’Autun et fut le treizième à être reconnu saint.

A peine consacré, Syagrius fut sollicité par l’abbesse de Saint-Césaire d’Arles, Liliola, pour faire intervenir le roi Gontran au sujet de la petite Rusticula, enlevée par Cheraonius (v. 11 août).

Il y eut d’importants conciles régionaux en Gaule durant l’épiscopat de Syagrius, qui y participa certainement : Lyon en 567 et 581, Paris en 573, Mâcon en 581 et 585.

Avec l’appui de la reine Brunehaut, Syagrius fonda à Autun le célèbre monastère de Saint-Martin.

En 596, il reçut avec toute la bienveillance possible Augustin, que le pape envoyait en mission en Angleterre. L’année suivante, le pape lui faisait remettre le pallium et lui donnait la première place après l’évêque de Lyon. 

Syagrius mourut le 2 septembre 600.

Saint Syagrius d’Autun est commémoré le 2 septembre dans le Martyrologe Romain.

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31 août 2016 3 31 /08 /août /2016 23:01

Lupus de Sens

573-623

 

Comment des parents chrétiens ont-ils pu donner à leur fils le nom de Lupus ? Nous viendrait-il à l’idée d’avoir un Loup parmi nos enfants ? On ne pourrait pas même supposer que le petit garçon eût peut-être reçu un surnom, tant il grandit dans la vertu, la piété, l’étude assidue.

Ses parents, Beto et Austregilde, appartenaient à la noblesse et vivaient sur les bords de la Loire, pas très loin d’Orléans.

Lupus, donc, qu’on appelle communément Loup ou Leu, naquit vers 573.

Il montra très tôt de notables aptitudes, de sorte que ses deux oncles maternels Austrinus et Aunacharius, qui étaient évêques respectivement à Orléans et à Auxerre, le firent entrer dans la cléricature.

A la mort de l’évêque de Sens (609), Lupus fut appelé à lui succéder. On reconnaissait unanimement sa piété, sa générosité envers les pauvres.

Evêque, Lupus continua de s’élever dans la sainteté. On lui attribuait des miracles. Il fit construire le monastère de Sainte-Colombe à Sens.

La nuit, il sortait pour aller prier dans les églises ; à l’heure de l’office, il sonnait la cloche du lever des clercs. 

Des calomnies lui tombèrent dessus. Comme on le voyait entourer de sollicitude la fille de son prédécesseur, Eulosia (ou Verosia), on lança contre l’évêque des accusations d’immoralité; sa réponse fut simplement : Les paroles d’autrui ne peuvent nuire en rien à l’homme qu’une conscience propre ne salit pas.

Une plus grande épreuve attendait Lupus. A la mort du roi burgonde (613), le roi des Francs envahit le royaume, au préjudice de l’héritier, Sigebert. L’armée franque fut d’abord mise en déroute par le son de la cloche que fit sonner Lupus. Sigebert, cependant, fut assassiné et son royaume confié au duc franc Farulfus. Lupus, toujours digne et fidèle à Sigebert, ne jugea pas opportun d’aller saluer Farulfus, qui le fit exiler au pays de Vimeu, chez le duc Boson. On pensait ainsi le réduire au silence : peine perdue ! Lupus se mit à évangéliser les populations de la vallée de la Bresle. D’autres miracles eurent lieu, qui amenèrent Boson à se convertir.

L’exil ne dura pas longtemps ; les Sénonais obtinrent très vite de Clotaire le retour de leur évêque, qui fut triomphal. Clotaire fit même des donations pour l’Eglise de Sens. Lupus obtint à Paris la délivrance de prisonniers, à Melun il arrêta subitement un incendie.

Cet exil dura en réalité moins d’un an, puisqu’on vit Lupus au concile de Paris en 614.

Il faut signaler ce fait extraordinaire qu’un jour où Lupus célébrait la sainte Messe à Ordon, on vit une pierre précieuse tomber dans son calice ; le roi Clotaire l’obtint pour compléter les précieuses reliques de sa chapelle. Le même Clotaire aurait bien voulu obtenir la fameuse cloche de Sens, mais elle perdit sa claire sonorité en quittant la ville, de sorte qu’on la reporta à Sens, où elle retrouva sa sonorité.

Lupus mourut le 1er septembre 623 et fut enterré dans son monastère de Sainte-Colombe.

D’autres miracles se produisirent à ce tombeau ; on invoqua Lupus contre l’épilepsie.

Saint Lupus de Sens est commémoré le 1er septembre dans le Martyrologe Romain.

Il y eut plusieurs autres saints Lupus, et tous évêques ; le Martyrologe mentionne ceux de Limoges, Lyon et Troyes (v. 22 mai, 24 septembre, 29 juillet) ; on fête localement aussi ceux d’Angers, Bayeux, Chalon-sur-Saône, Soissons (v. 17 octobre, 25 octobre, 27 janvier, 19 octobre ?).

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31 août 2016 3 31 /08 /août /2016 23:00

Gilles abbé

6e-7e siècle

 

On se trouve ici devant une difficulté insurmontable : un Saint, apparemment immensément connu pour ses vertus et ses nombreux miracles, mais dont les détails de la vie nous laissent bien perplexes. C’est au point qu’un auteur bénédictin a pu avancer que saint Gilles est vraisemblablement un moine ou un ermite du 6e ou du 8e siècle, dont on ne savait plus rien quand le développement du monastère qui gardait ses reliques donna à son nom une renommée universelle.

Ce qui suit résume un peu sa Vie, sans aucune garantie d’historicité précise.

Gilles, donc - Ægidius - serait né en Grèce, de parents athéniens nommés Théodore et Pélagie.

Tout jeune déjà, il couvrit un pauvre malade de sa tunique, dont le contact le guérit : modestement, il avoua qu’on lui avait volé son vêtement.

Devenu orphelin, Ægidius distribua ses biens aux pauvres et se mit à faire d’autres miracles ; il s’enfuit et trouva un bateau qui le déposa à Marseille, après qu’il ait apaisé une tempête par sa prière.

C’est alors qu’il rencontra s.Césaire d’Arles (v. 27 août). C’est ce détail important qui permettrait de situer Ægidius au 6e siècle.

Ægidius vécut quelque temps avec un autre ermite, certain Vérédème, avant de s’établir dans une caverne proche du Gard. Providentiellement, une biche venait lui offrir son lait chaque jour.

Le roi des Goths, Wanda (ou son successeur Flavius), fut témoin de cette présence du doux animal, et offrit à Ægidius de vastes terrains pour construire un monastère et deux églises. Ægidius fut alors ordonné prêtre et nommé abbé.

Un étonnant roi de France de nom Charles aurait alors convoqué Ægidius à la cour, et l’on se demande qui pouvait être ce personnage, au 6e siècle. La prière d’Ægidius aurait alors obtenu une grâce bien extraordinaire : le roi aurait été pardonné d’une grave faute qu’il n’osait avouer, ce qui d’après la discipline sacramentaire de l’Eglise, n’est pas admissible.

Ensuite, Ægidius obtint du pape l’immunité totale de son monastère. Le pape aurait alors remis à Ægidius deux portes en cyprès, qu’Ægidius fit jeter dans le Tibre… et qui arrivèrent bientôt au large du monastère.

Ægidius mourut un 1er septembre, et les fidèles entendirent les anges recevoir son âme en chantant ses louanges.

La plus ancienne Vie d’Ægidius dont nous disposons, ne remonte qu’au 10e siècle. Rien d’impossible à ce que son auteur se soit trompé, par exemple, sur le nom du roi de France.

Le monastère donna naissance à la ville de Saint-Gilles, étape importante sur les chemins de Rome et de Compostelle. Après une longue période de prospérité, l’abbaye déclina et subit douloureusement les guerres de «religion».

Il reste que saint Ægidius fut invoqué par les gens de mer, les cultivateurs, les bergers ; contre les fièvres, la folie, la panique, les frayeurs nocturnes, le cancer aussi ; il est un des Saints Auxiliateurs (v. 8 août).

Saint Gilles abbé est commémoré le 1er septembre dans le Martyrologe Romain.

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31 août 2016 3 31 /08 /août /2016 23:00

Constantius d’Aquino

† 570

 

Constantius fut évêque à Aquino (Latium, Italie C) pendant au moins une vingtaine d’années, car il l’était déjà durant la vie de s.Benoît († 543, v. 11 juillet), et mourut durant le pontificat du pape Jean III (561-574).

Il était le troisième titulaire de ce siège ; la liste officielle de ce diocèse fait débuter son épiscopat en 528-529 ; son successeur occupera le siège à partir de 572, ce qui n’empêche pas non plus un certain temps de vacance entre les deux pontifes.

L’unique trait rapporté à propos de Constantius, fut son don de prophétie. Le pape Grégoire le Grand (v. 12 mars) écrit de lui que, sur son lit de mort, il annonça que ses successeurs seraient d’abord un muletier, puis un foulon, ce qui s’avéra juste : il y eut Andrea, chargé autrefois des relais de chevaux, puis Giovino, ancien foulon. Ensuite, les envahisseurs lombards dévastèrent Aquino et passèrent par l’épée tous ses habitants ; les quelques survivants moururent de la peste. 

Constantius fut le premier évêque d’Aquino à être vénéré comme Saint.

Au 18siècle, on redécouvrit les reliques de Constantius et elles furent déposées dans la nouvelle cathédrale, désormais dédiée à saint Constantius. Cette cathédrale, détruite en 1944 puis reconstruite, fut dédiée en 1963 à s.Constantius et à s.Thomas d’Aquin.

Saint Constantius d’Aquino est commémoré le 1er septembre dans le Martyrologe Romain.

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 23:00

Aidan de Lindisfarne

590-651

 

D’origine irlandaise et né vers 590, Aidan (ou Áedán) pourrait avoir été formé sous s.Senan (v. 8 mars), avant de venir au monastère d’Iona.

Quand s.Oswald (v. 5 août) put reprendre le pouvoir en Northumbrie, après son exil - et son baptême -en Irlande, il fit appel aux moines d’Iona pour reprendre l’évangélisation de son pays. 

Cormán d’abord, Aidan ensuite, furent choisis pour cette mission. Aidan fut consacré évêque.

Aidan ne connaissait pas l’anglais, mais Oswald l’accompagnait et traduisait ses prédications.

Notre missionnaire se choisit une petite île sur la mer du Nord, accessible à marée basse, qui portait le nom de Lindisfarne. Bientôt y apparut un monastère-évêché, d’où rayonna pendant une trentaine d’années une très forte et salutaire influence religieuse sur toute l’Angleterre, grâce à l’intense activité d’Aidan et de ses moines.

Aidan fut un père pour les pauvres, exemple de simplicité, de droiture ; austère pour soi-même, doux et patient pour conduire les âmes à Dieu ; il racheta des prisonniers et en conduisit certains jusqu’au sacerdoce ; il enseigna lui-même ses moines et aussi des laïques sur l’Ecriture et le psautier ; rempli d’un zèle qui rappelait celui de s.Augustin (v. 26 mai), il fut parfois considéré comme le vrai apôtre de l’Angleterre. 

On lui attribua de nombreux miracles. Notamment lors de l’attaque de Bamburgh (651), assiégée par une armée païenne : le feu allait gagner la ville, mais Aidan se mit en prière et le feu se retourna contre l’ennemi, qui comprit alors que la ville était défendue par des forces mystérieuses.

Aidan fut respecté et honoré de façon unanime. Mais Dieu permit qu’il y eût une tache - une seule - sur ce portrait de sainteté : fidèle à ses racines, Aidan crut de son devoir de persister à célébrer Pâques selon la coutume celte plutôt que selon la coutume romaine. Son successeur aura la même position. Lors de la conférence de Whitby (664), l’usage romain fut proclamé officiellement pour toute l’Angleterre.

Aidan mourut le 31 août 651, au château royal de Bamburgh.

Saint Aidan de Lindisfarne est commémoré le 31 août dans le Martyrologe Romain.

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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 23:00

Pietro de Trevi

† 1052

 

Pietro vit le jour à Rocca di Botte (Abruzzes, Italie C).

Quand, selon la coutume, ses parents lui organisèrent un mariage, Pietro s’enfuit de la maison et alla se mettre à l’école d’un certain Cleto à Tivoli, pendant deux années.

Cleto, l’ayant jugé mûr, le présenta à l’évêque Gregorio, qui le tonsura, lui remit une croix et l’envoya prêcher.

Deux années durant, Pietro circula inlassablement dans les localités voisines, prêchant aux populations en leur montrant le chemin de la conversion.

Il reçut alors une vision de Notre-Seigneur et de Notre-Dame, qui lui demandaient d’aller prêcher un peu plus loin. Il se déplaça à Subiaco, où il resta cinq mois près de l’église Saint-Abonde (l’actuelle co-cathédrale), puis rejoignit Trevi, où il s’établit sous en escalier en pierre : il ne quittait ce «palace» que pour aller prêcher.

Il y mourut un 30 août, probablement en 1052.

En 1215, il fut canonisé.

Saint Pietro de Trevi est commémoré le 30 août dans le Martyrologe Romain.

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29 août 2016 1 29 /08 /août /2016 23:00

Agilus de Rebais

583-650

 

Agilus - en français courant Ayeul ou Aile ou Y - était d’origine franc-comtoise et naquit vers 583 à Port-sur-Saône, d’Arnoald et de Deutérie. Arnoald était membre de la cour de Childebert II.

Enfant, Agilus eut l’occasion d’être présenté à s.Colomban (v. 23 novembre), qui le bénit.

Vers 594, il entrait à l’abbaye de Luxeuil, comme oblat, c’est-à-dire «offert» à Dieu par ses parents.

On sait qu’il accompagna s.Eustase (v. 2 avril) durant ses missions évangélisatrices dans le Jura, en Bavière, en Brie, en 612. 

Il aurait ensuite refusé l’évêché de Langres (628), mais aurait accepté la charge d’abbé dans le nouveau monastère de Jérusalem, que fondait s.Ouen (v. 24 août), ensuite appelé de Rebais (Meaux).

Formé à Luxeuil, Agilus fit adopter à Rebais la règle un peu mitigée de s.Benoît et de s.Colomban.

On rapporte qu’un jour, miné par la soif, il frappa la terre de son bâton et fit jaillir une source.

Agilus mourut vers 650, et fut très vite honoré comme Saint.

L’abbaye de Rebais fut vendue comme Bien national en 1792. Au siècle suivant, les bâtiments restants furent restaurés au profit d’un orphelinat, actuellement une maison de retraite.

Saint Agilus de Rebais est commémoré le 30 août dans le Martyrologe Romain.

 

 

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