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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 23:57

Antoine Daniel

1601-1648

 

Antoine naquit le 27 mai 1601 à Dieppe (Seine Maritime).

Il commença des études de droit puis, en 1621, entra au noviciat des Pères jésuites de Rouen.

La Providence fit qu’au collège de Rouen, où il enseignait ensuite jusqu’en 1627, fut baptisé un jeune Indien qui avait été confié aux missionnaires au Canada et envoyé en France pour étudier. Ce garçon, Amantacha, reçut au baptême le nom de Louis de Sainte-Foy. Il est vraisemblable que le père Daniel l’ait rencontré. On a même avancé parfois qu’il l’avait lui-même préparé au baptême, ce qui n’est pas prouvé. Cette circonstance cependant motiva sans doute profondément le jeune Daniel à s’engager dans la voie missionnaire.

Après ses études de théologie au Collège de Clermont, il fut ordonné prêtre en 1630 ; il enseigna encore deux ans au collège d’Eu, puis fut envoyé en Nouvelle-France.

En 1632, il fut d’abord sur l’île de Cap-Breton puis, en 1633, fut envoyé à Québec avec le père Jean de Brébeuf.

Par la suite, le père Daniel souffrit particulièrement lors de ses déplacements : par deux fois, il fut abandonné par ses guides, il tomba malade et, disait-il, n’arriva à destination que par miracle, en tout cas épuisé.

Avec le père de Brébeuf, il visita Wendake et se mit à l’étude de la langue huronne, qu’il apprit avec facilité et qu’il parla avec aisance. Les Hurons lui donnèrent le nom de Anounnen.

De 1636 à 1638, il dirigea l’école pour enfants indiens à Québec, un embryon de séminaire pour les Indiens, qui s’avéra totalement inadapté ; aussi le père Daniel repartit chez les Hurons.

Il exerça son activité pendant dix ans dans les localités de Teanaostaye et Cahiaguie, sur le lac Couchiching. Aux enfants, il enseigna le Notre Père et le Credo en huron.

En juillet 1648, il venait d’arriver au village de Teanaostaye et y célébra la Messe. A ce moment, les Iroquois attaquèrent le village. En hâte, le Père baptisa ceux qui n’avaient pas encore reçu le Sacrement. Pour sauver la population, le Père leur dit de s’enfuir d’un côté, pendant que lui, saisissant le crucifix, marchait droit en direction des Iroquois. Ceux-ci, d’abord stupéfaits, le criblèrent de flèches et l’achevèrent d’un coup de mousquet dans la poitrine. Le Père tomba en murmurant le nom de Jésus. Puis ils lui retirèrent ses vêtements, et jetèrent son corps dans l’incendie qui consumait la chapelle. C’était le 4 juillet 1648.

Ce premier Martyr en pays huron apparut plusieurs fois, rayonnant de gloire, à ses Confrères.

Le père Daniel fut béatifié en 1625 et canonisé en 1930.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 23:01

William Andleby

?-1597

 

William était né à Etton (Yorkshire est, Angleterre), dans une famille très respectable et bien connue.

A vingt-cinq ans, il prit part à la guerre de Hollande ; à Douai, il fut confronté à un Catholique, dont les arguments lui apparurent solides ; ce fut sans doute là le point de départ de sa conversion totale, si totale qu’il se prépara au sacerdoce (1577).

Revenu en Angleterre, il fut au service de M.Tyrwhitt en Lincolnshire, mais surtout il rendit visite aux prisonniers pour les réconforter. De lui on a écrit que son zèle était si ardent qu’il n’épargnait pas sa fatigue pour obtenir le salut des âmes. Pendant les quatre premières années de sa mission, il ne fit que se déplacer à pied, pauvrement vêtu, portant dans un sac ses affaires pour célébrer ; plus tard, sur le conseil des Confrères, il alla à cheval et s’habilla un peu mieux. C’était un homme austère, qui s’imposait des veillées de prière, des jeûnes ; absorbé dans la prière, il ne voyait même pas ceux qu’il croisait.

Ce fut justement cette extrême discrétion qui le rendit suspect aux ennemis de la Foi ; ils le firent arrêter, et avec lui trois laïcs qui l’aidaient soit en l’hébergeant, soit en le prévenant, soit en l’accompagnant, et qui partagèrent son sort.

William Andleby mourut en martyr avec eux, à York, le 4 juillet 1597.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 23:00

Edward Fulthrop

?-1597

 

Edward était né dans le Yorkshire (Angleterre).

Son crime fut de s’être converti au catholicisme et d’avoir aidé et hébergé le prêtre catholique William Andleby, avec lequel il fut arrêté et condamné.

Edward Fulthrop mourut en martyr à York, le 4 juillet 1597.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 23:00

John Cornelius

1557-1594

 

John naquit en 1557 à Bodmin (Cornouaille, Angleterre), de parents irlandais, dans l’état de Sir John Arundell.

Son vrai nom était John Conor O’Mahoney, mais il n’utilisa ensuite qu’une forme latinisée de son nom. 

Pieux et intelligent, il fut envoyé à Oxford pour ses études, d’où on le renvoya comme catholique ; il gagna le Collège anglais de Reims, puis celui de Rome, où il fut ordonné prêtre et rencontra les Jésuites.

Envoyé en mission en Angleterre, il exerça son ministère sous le pseudonyme de Mohun, pendant dix ans, sans craindre les dangers et la mort. Il priait, se mortifiait, et prêchait beaucoup. Il aurait bien voulu aussi entrer dans la Compagnie de Jésus, mais il aurait fallu normalement qu’il allât faire le noviciat en Flandre ; il fit quand même sa demande d’admission.

Il devint ainsi l’aumônier de Lady Arundell, et fut finalement arrêté en avril 1594 dans le château de celle-ci, sur la dénonciation d’un des serviteurs ; avec lui on arrêta un neveu et deux autres domestiques : Thomas Bosgrave, John Carey et Patrick Salmon.

En prison, il y eut une très vive discussion entre eux et des ministres protestants, de sorte que le sheriff les renvoya à Londres pour être présentés à l’archevêque (anglican) de Canterbury. On les tortura pour leur extorquer des noms, mais rien ne sortit de leur bouche.

C’est alors que John, en présence d’un autre père jésuite et de deux laïcs comme témoins, prononça ses vœux dans la Compagnie de Jésus.

Le 2 juillet, John fut condamné à mort pour trahison, les autres pour avoir aidé un prêtre ; à tous on proposa la vie sauve s’ils embrassaient le protestantisme, mais aucun ne céda.

Le dernier à être exécuté fut John, qui embrassa le bois de la potence et s’écria, comme saint André : Ô croix, si longtemps désirée ! Il essaya de parler aux gens, mais on l’en empêcha. Il pria pour ses bourreaux et pour le bien de la Reine, et fut exécuté.

On cloua sa tête au bois de la potence.

John Cornelius mourut en martyr à Dorchester, le 4 juillet 1594.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 23:00

Giovanni de’ Bruni de Vespignano

1235-1331

 

Giovanni de’ Bruni était né en 1235 à Aia Santa (Vespignano, Florence, Italie) dans une famille noble et riche.

Dès l’enfance il ressentit l’appel de Dieu, mais le travail le maintenait auprès des siens. Aux champs, il laissait les bœufs tirer la charrue, pendant qu’il poursuivait la lecture de l’Ecriture Sainte.

Plus tard, il se déplaça à Florence même, où, avec un cher ami nommé Barduccio Barducci, il se consacra aux œuvres de charité.

Il mourut à quatre-vingt-seize ans. 

La population lui réserva, ainsi qu’à Barduccio, un culte fervent. Mais l’urne de ce dernier fut détruite par un incendie en 1378.

En revanche, le corps de Giovanni de’ Bruni fut pieusement conservé et vénéré dans l’église Saint-Pierre, et son culte a été approuvé en 1800.

Le Martyrologe commémore le bienheureux Giovanni au 4 juillet.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 23:00

Patrick Salmon

?-1594

 

On ne sait ni quand ni où naquit Patrick ; peut-être en Irlande, comme son saint Patron (v. 17 mars).

Comme John Carey, il était domestique au château de Sir Arundell et fut arrêté avec John Cornelius, dont il partagea le sort.

Patrick Salmon mourut en martyr à Dorchester, le 4 juillet 1594.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 23:00

Henry Abbot

?-1597

 

Henry était un laïc catholique, né à Howden (Yorkshire est, Angleterre).

Il était actif et se chargea, entre autres, de conduire un ministre Protestant à un prêtre, mais ce ministre était une brebis galeuse et ne fit que trahir Henry. A Carlton, on ne trouva pas le prêtre, mais on en profita pour dénoncer plusieurs catholiques qu’on rencontra.

Plusieurs furent exécutés le 29 novembre 1596, tandis qu’Henry resta en prison jusqu’en juillet suivant.

Henry Abbot mourut en martyr à York, le 4 juillet 1597.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 23:00

Ulrich d’Augsburg

890-973

 

Ulrich naquit en 890 près de Zurich (Suisse), de Hubald, comte de Dillingen-Kypurg, et de Ditperge. Il eut (au moins) une sœur, Liutgarde.

A sa naissance, il était extrêmement faible et chétif, mais fut sevré et sa santé s’épanouit miraculeusement.

On le confia à l’abbaye Saint-Gall, où il resta jusqu’à seize ans, puis il poursuivit ses études auprès de son oncle, Adalbéron, évêque d’Augsburg, qui l’ordonna prêtre et le pourvut d’un canonicat.

Après la mort d’Adalbéron et de son successeur Hiltin, c’est Ulrich qui fut choisi pour gouverner ce diocèse. Il fut sacré en 923.

Il montra alors un zèle vraiment apostolique pour exercer cette mission épiscopale. Il fut un des rares évêques de l’époque qui luttèrent contre la simonie et le nicolaïsme.

Il fit fortifier sa ville pour la protéger contre les invasions. Les Hongrois, surpris de se heurter à une telle défense, se retirèrent d’eux-mêmes. Ils avaient tout de même détruit des églises, dont la cathédrale Sainte-Afre, qu’Ulrich fit reconstruire. On dit que c’est lors de cette victoire contre les Hongrois qu’Ulrich reçut d’un ange une croix, que l’on a longtemps gardée à Augsburg avec d’autres objets lui ayant appartenu.

Etant prince d’empire, il pouvait entretenir une armée, mais en abandonna le soin à son neveu. L’empereur l’autorisa à battre monnaie. Ulrich parvint aussi à réconcilier l’empereur et son fils.

Ulrich fonda un hôpital pour les pauvres, construisit des églises, édifia le monastère Saint-Etienne.

Il vivait de façon très austère, se levant à trois heures et ne prenant qu’un repas chaque jour. Un jeudi soir qu’il dînait avec l’évêque de Constance, la conversation fut si élevée que les deux évêques se séparèrent sans manger. Le lendemain, vendredi, Ulrich donna à un messager le morceau de viande qui était resté sur la table, oubliant qu’on était vendredi. Le messager crut pouvoir diffamer l’évêque en exhibant le rôti… mais il trouva dans sa besace un beau poisson, qui avait remplacé l’autre bête.

Après toutes ses courses et ses labeurs, Ulrich proposa d’être remplacé par son neveu, mais le concile d’Ingelheim s’y opposa.

Au printemps 973, Ulrich n’eut plus la force de célébrer la Messe ; il y assistait. Il la célébra cependant une dernière fois le 24 juin et mourut étendu sur la cendre, les bras en croix, le 4 juillet 973. Un autre Saint, Wolfgang (v. 31 octobre), célébra ses obsèques.

Beaucoup de malades, boîteux, aveugles, muets, furent guéris à son tombeau, de sorte que le saint évêque fut bientôt canonisé par le pape en 993, premier cas de canonisation «officielle» selon la procédure canonique en vigueur, depuis, dans l’Eglise jusqu’à la récente réforme de Jean-Paul II.

En Sarre, un sanctuaire est dédié à saint Ulrich, qu’on invoque contre les scrofules, les écrouelles, l’hystérie, les rhumatismes et la tuberculose. A Augsburg, on l’invoquait contre les morsures des chiens enragés, qui semblent avoir maintenant disparu.

 

 

 

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 23:00

Thomas Bosgrave

?-1594

 

Thomas était un laïc anglais.

Il était le neveu de Lord et Lady Arundell, dans le château desquels il se trouvait au moment de l’arrestation du prêtre John Cornelius.

Comme on n’avait pas laissé le temps à ce dernier de rassembler ses affaires, Thomas s’empressa de lui présenter son chapeau et, pour ce crime, fut immédiatement arrêté.

Il accompagna donc John Cornelius en prison, fut jugé avec lui et déclaré coupable d’avoir aidé un prêtre catholique, et pour cela condamné à mort.

Thomas Bosgrave mourut en martyr à Dorchester, le 4 juillet 1594.

Il fut béatifié en 1929 parmi cent-sept Compagnons, d’Angleterre et du Pays de Galles.

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 23:00

Boniface de Savoie

1207-1270

 

Boniface de Savoie, comme son nom l’indique, était de la maison de Savoie, onzième enfant du comte Thomas 1er et de Marguerite de Faucigny.

Il entra jeune à la Grande Chartreuse.

En 1232, il fut élu à l’évêché de Belley, et en 1239 à celui de Valence pour succéder à son frère Guillaume, décédé. Ce cumul étonne, mais il n’était pas exceptionnel à cette époque. En plus de cela, quand une nièce de Boniface devint reine d’Angleterre par son union avec Henry III, Boniface devint archevêque de Cantorbury, en 1243, et le pape confirma cette élection.

Boniface était, disait-on, beau comme un dieu, mais il lui manquait d’être Anglais, et les habitants ne l’apprécièrent pas.

En réalité, l’archevêque nommé se déplaça beaucoup et ne résida guère dans son diocèse. 

En 1249, il était au concile de Lyon, où le pape le sacra.

En 1250, entreprenant la visite pastorale à Londres, il dut s’effacer devant une émeute et aller chercher refuge auprès du pape, qui ne l’approuva pas.

En 1252, il rentra en Angleterre, mais appuya les adversaires du roi.

En 1256, il vint à Turin pour négocier la libération de son frère Thomas. Puis il convoqua à Belley le nouvel évêque anglais d’Ely pour l’y consacrer, ce qui déplut beaucoup aux Anglais. Puis il revint sur l’île.

En 1262, il vint en France, d’où il appuya le roi d’Angleterre contre ses barons. Puis il rentra en Angleterre.

Ce ne devait pas être pour s’y fixer, car il se trouvait en Savoie en 1263, en 1265, en 1266.

En 1270, il accompagna Edward, fils d’Henry III, qui partait à la croisade, mais mourut en chemin dans ses terres familiales, au château de Sainte-Hélène des Millières, le 4 juillet 1270.

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