Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 23:00

Pietro Berno

1552-1583

 

Voir la notice Rodolfo Acquaviva

 

Né vers 1552 à Ascona (actuelle Suisse italienne), dans une famille modeste, il étudia à Rome au Collège romain, tout en étant pensionnaire au Collège germanique.

Entré chez les Jésuites en 1577, il fit le noviciat au Portugal et compléta ses études à Coimbra.

En 1579, il participa à l’expédition jésuite en Inde et fut ordonné prêtre à Goa en 1580.

Là il étudia la langue konkanie et fut envoyé comme curé à Colva (île Salcete), une région très marquée par l’hindouisme païen. Son zèle le poussa à des gestes qu’on qualifierait aujourd’hui d’imprudents : avec des Portugais, il détruisit des «sanctuaires» hindouistes et même, dit-on, abattit une vache avant de la jeter dans un puits (mais l’épisode est fortement contestable).

Plus tard, il fut aux côtés du père Rodolfo Acquaviva en mission à Cuncolim.

Martyrisé le 25 juillet 1583, il fut béatifié en 1893.

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 23:00

Jean Soreth

1394-1471

 

Jean Soreth naquit à Caen en 1394. On ne nous dira rien de plus sur cette famille normande.

Il entrera, toujours à Caen, dans l’Ordre du Carmel et sera ordonné prêtre vers 1417.

A Paris il prit ses grades en théologie et fut docteur en 1438.

Responsable des études de l’Ordre, il fut nommé provincial de France en 1440, puis prieur général en 1451. Il sera réélu trois fois.

Son activité principale sera d’encourager la stricte observance de la règle. Une demande avait été présentée au pape en 1432 pour obtenir un allègement de cette règle qui semblait à certains trop rigide. On voulait moins de silence, moins d’oraison, moins d’austérités ; il y eut même un schisme en Allemagne.

La méthode de Jean Soreth n’était pas autoritaire : là où il passait, il appuyait sa réforme sur les moines attachés à la règle primitive, en tâchant d’y amener les autres, sans les obliger. Il obtint généralement le respect fondamental de la règle et des constitutions. Si certains quittèrent l’Ordre, Jean put remettre en honneur la vie conventuelle et l’office divin, le silence, le travail, l’esprit de pauvreté et le renoncement à toute propriété. 

Il s’intéressa à l’admission dans l’Ordre des Béguines qui lui en faisaient la demande ; c’est dans ce sens que fut fondé à Vannes un couvent de Carmélites, par la bienheureuse Françoise d’Amboise (v. 4 novembre), qui émit les vœux dans les mains de Jean Soreth. Il reçut ainsi dans l’Ordre plusieurs groupes de «religieuses» de Ten Elsen de Gueldre, de Nieukirk, mais aussi de Florence. Il fonda plusieurs Carmels : Dinant, Liège, Harlem, Huy, Namur, Vilvorde.

Durant ses nombreux voyages, jusqu’en Angleterre et en Sicile, Jean se souciait si peu de se protéger du soleil que son teint très basané l’avait fait surnommer le Nègre, ou même le Diable, ce qui pourrait faire supposer qu’il n’était pas toujours bien accueilli… 

Durant sa présence à Liège, les troupes de Charles le Téméraire incendièrent la ville ; le Saint Sacrement fut jeté à terre. Bravant le danger, Jean se précipita pour ramasser les Hosties et les reporter dans l’église du couvent.

La réforme de Jean Soreth, qui resta éphémère, annonçait celle de Thérèse d’Ávila au siècle suivant. 

Le pape en aurait fait un évêque et un cardinal, mais Jean refusa humblement.

Jean Soreth présida en 1469 le chapitre général à Aurillac. De là il gagna Nantes pour y amener la réforme. Curieusement, lors de ce séjour, le prieur du couvent décéda subitement pendant un déjeuner, après lequel Jean tomba lui-même brusquement malade. On a avancé que c’était là l’effet d’un empoisonnement, dû à quelque moine récalcitrant. Mais les preuves manquent, évidemment.

Jean rentra à Angers. Il agonisa en pardonnant à son «empoisonneur» et expira en invoquant les noms de Jésus et Marie, le 25 juillet 1471.

Le culte qu’on lui rendait fut approuvé en 1865.

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2015 5 24 /07 /juillet /2015 23:00

Antonio Francisco

1553-1583

 

Voir la notice Rodolfo Acquaviva

 

Il était né à Coimbra (Portugal) et, une fois jésuite, fut envoyé aux Indes et ordonné prêtre à Goa en 1583.

Son martyre eut lieu le 25 juillet 1583 et il fut béatifié en 1893.

Partager cet article
Repost0
23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 23:02

Louyse de Savoie

1462-1503

 

Louyse de Savoie naquit en 1462, d’Amédée IX (v. 30 mars) et de Yolande, qui eurent dix enfants. On n’est pas d’accord sur la date précise de sa naissance : 28 décembre ? 28 juillet ? ni sur le lieu de cette naissance : Riva di Chieri (Piémont, Italie NO) ? Bourg-en-Bresse (Ain) ?

Par Yolande, qui était de lignée royale, Louyse se trouvait être la petite-fille de Charles VII, la nièce de Louis XI, la cousine de sainte Jeanne de Valois (v. 4 février).

Elle excellait à retenir par cœur les prédications, les oraisons, l’Ecriture sainte. Elle eût souhaité se faire religieuse, mais crut devoir obéir à ses parents et épousa Hugues de Châlon en 1479. Ils habitèrent à Nozeroy.

Le couple resta sans enfants, et Hugues mourut déjà en 1490.

Avant comme après son veuvage, Louyse s’efforça d’imposer doucement autour d’elle un climat de sainte retenue, de bonnes mœurs, de prière. Son époux n’y mit aucune opposition.

Certains jours de fêtes mariales, elle priait trois-cent soixante-cinq Ave Maria ; souvent, c’était le psautier intégral qui alimentait sa prière ; elle se confessait souvent.

Si une des femmes de cour laissait échapper un juron, elle devait payer une amende (qui allait aux pauvres) ; si c’était un homme, il devait baiser la terre.

Les fêtes mondaines étaient pour elle une perte de temps ; un de ses passe-temps favoris était la lecture des Vies de Saints.

Elle interrompait les médisances ; elle aimait coudre des vêtements pour ses dames et leur rendre mille services.

Le Jeudi-Saint, elle lavait les pieds de treize femmes (tandis que son époux recevait treize hommes), et elle ajouta plus tard le lavement de pieds de cinq pauvres femmes tous les vendredis.

En 1492, elle entra chez les clarisses d’Orbe, fit la profession en 1493 et s’y distingua par son humilité et son obéissance. La supérieure lui commandait parfois quelque chose pour le seul plaisir de la voir quitter son occupation et obéir sans retard. 

Louyse aimait rendre de petits services avec empressement, pour ses sœurs qu’elle appelait ses anges, pour les prêtres de passage, pour les malades.

Elle contemplait l’Eucharistie dans une attitude extatique et pleurait de joie en communiant.

Il est regrettable qu’on ait perdu ses Méditations sur le Rosaire. 

Elle tomba malade le 20 juillet 1503 et vit son heure arriver. Avant de mourir, elle attendit par obéissance d’avoir reçu le Sacrement des Malades ; puis on lui lut la Passion selon saint Jean et selon saint Matthieu, ainsi que la Messe du Saint-Sacrement.

Elle s’éteignit le 24 juillet 1503, pendant une prière à Notre-Dame.

Louyse de Savoie fut honorée d’un culte qui fut confirmé en 1839. Le Martyrologe la commémore au 24 juillet.

Partager cet article
Repost0
23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 23:01

Giovanni Tavelli

1386-1446

 

Giovanni Tavelli vit le jour en 1386 à Tossignano (Imola, Italie CN), de Antonio et Margareta, une famille aisée et nombreuse, qui n’hésita pas à vendre un champ pour payer les études de droit de Giovanni à Bologne.

En 1408, il suspendit ces études pour entrer dans l’Ordre des Jésuates, récemment fondé (il serait supprimé trois siècles plus tard). On l’envoya se former à Venise, où il prit parti pour le pape «régulier», Grégoire XII, qu’il alla réconforter à Rimini. C’était en effet l’époque du Grand Schisme d’Occident.

En 1426 Giovanni fut nommé prieur du couvent de Ferrare. Il était tellement humble qu’il allait lui-même quêter dans les rues et qu’on l’arrêta en croyant qu’il était un espion !

Quoique non encore prêtre, il fut préconisé pour être nommé évêque de cette ville en 1431. Le pape, qui penchait pour un autre candidat, se trouva soulagé de mystérieuses douleurs d’estomac quand il se fut décidé pour Giovanni ! Ce dernier avança qu’il n’était pas idoine, n’étant pas prêtre. Mais on en décida autrement et il dut se soumettre humblement : il reçut les Ordres majeurs et l’épiscopat dans la même année.

Sans tarder, il organisa la visite de son diocèse, et la répéta cinq fois, soit à pied soit à dos de mule.

Il y eut un incident au concile de Ferrare en 1438. Le pape et les prélats étaient présents dans cette ville, mais décidèrent de se déplacer à Florence, sous la menace d’une épidémie. Giovanni, lui, resta à Ferrare ; un ecclésiastique alors le calomnia, on ne sait de quoi, et Giovanni dut partir pour Florence : l’affaire s’éteignit simplement, car le pape connaissait bien l’évêque, et le renvoya à son diocèse.

Vers 1441, Giovanni utilisa le legs d’un célèbre médecin pour bâtir un hôpital, qui est actuellement le plus important de la région.

Il était la charité même, se dépouillant de ses habits, de ce qu’il pouvait trouver dans sa chambre, pour habiller des malheureux. Un jour, un lépreux lamentable se présenta à la chambre épiscopale : le temps que l’évêque lui trouvât quelque chose, le lépreux avait disparu : c’était sans doute une visite céleste.

Quand le Pô déborda, il alla commander au fleuve de rentrer dans son lit et fut obéi sur-le-champ.

Il chargea son économe d’aller porter secours à une pauvre femme. Où ? Prends ce mouchoir. Où il tombera, c’est là qu’elle habite, lui conseilla l’évêque. Le messager sourit, s’attacha le mouchoir solidement au poignet, et chemin faisant, entendit quelqu’un l’interpeller : Votre mouchoir ! L’objet était tombé là où habitait la pauvre femme, sous un escalier.

Les démons aussi obéissaient et les possédés étaient délivrés sur son intervention. 

On observa aussi plusieurs fois comme une colonne de feu au-dessus de la tête de Giovanni pendant qu’il célébrait.

Giovanni Tavelli mourut le 24 juillet 1446 à Ferrare et son culte fut reconnu dès 1748, confirmé en 1846 par Pie IX, qui avait été à son tour évêque de Ferrare.

Le Martyrologe mentionne le bienheureux Giovanni Tavelli au 24 juillet, dans l’attente d’une canonisation éventuelle, car le procès est actuellement achevé.

Partager cet article
Repost0
23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 23:00

Christine de Brustem l’Admirable

1150-1224

 

Christine naquit vers 1150 à Brustem (Saint-Trond, Belgique), de famille paysanne.

Orpheline à quinze ans, elle eut après sa vingtième année une attaque de catalepsie et mourut. Durant les funérailles, elle se leva de son brancard et s’envola comme un oiseau à la voûte de l’église. Elle redescendit et certifia qu’elle était bel et bien morte ; elle expliqua qu’elle n’avait pu supporter l’odeur des pécheurs qui se trouvaient près d’elle et qu’après un passage en enfer, où elle avait trouvé bien des connaissances, au purgatoire, où les visages connus étaient plus nombreux encore, elle avait atteint le ciel. Là elle avait choisi de revenir ici-bas pour aider les âmes du purgatoire par ses prières et ses souffrances.

Elle fut en grande estime auprès de sainte Marie d’Oignies (v. 23 juin).

Christine s’imposa des souffrances inouïes pour racheter des âmes. D’après des prêtres qui l’ont connue, elle pouvait se jeter dans un four brûlant, assez longtemps, poussant des cris terrifiants, et en sortait sans aucune brûlure. Au contraire, elle se jetait parfois en plein hiver dans la Meuse glaciale et se laissait même emporter par le courant et tourbillonner dans la roue d’un moulin, sans voir ses os disloqués ou brisés. Un jour, pour retrouver son calme, elle se plongea dans la fontaine baptismale de Wellen. Une autre fois, pour fuir des chiens qui la mordaient, elle se jeta dans un fourré de ronces, et en sortit sans aucune éraflure, quoique couverte de sang.

Des signes de ce genre sont difficiles à comprendre. On les constate, et on admire la sainte mission de cette âme privilégiée.

Christine passa la fin de sa vie comme laïque au monastère des Dominicaines de Saint-Trond, dont la prieure louait son obéissance parfaite, et mourut le 24 juillet 1224.

Le Martyrologe mentionne cette Bienheureuse au 24 juillet.

Partager cet article
Repost0
23 juillet 2015 4 23 /07 /juillet /2015 23:00

Baldovino de Rieti

† 1140

 

Baldovino était le fils de Berardo X, comte des Marsi. Son frère, Rainaldo, fut abbé au Mont Cassin et cardinal.

Il entra au monastère de Cîteaux, sous l’heureuse guide de saint Bernard (v. 20 août), qui l’envoya à son tour en 1130 dans son pays, pour gouverner le monastère Saint-Matthieu à Montecchio, proche de Rieti.

Ses difficultés lui acquirent beaucoup de mérites, et les consolations de saint Bernard qui lui écrivit personnellement.

Baldovino mourut en 1140. Des grâces insignes et des miracles s’étant vérifiés sur sa tombe, il fut «canonisé». La date de sa fête fluctua entre le 21 août (lendemain de celle de s. Bernard), le 2 ou le 10 ou le 11 du même mois, ou encore au 15 ou au 24 juillet. Le Martyrologe a opté pour le 24 juillet.

L’abbaye Saint-Matthieu, trop exposée aux marais, se «transporta» près de l’église de Saint-Pasteur à Contigliano. C’est la raison pour laquelle Baldovino est aussi désigné de Saint-Pasteur. Malheureusement les deux abbayes sont en ruines.

 

Partager cet article
Repost0
22 juillet 2015 3 22 /07 /juillet /2015 23:00

Giovanna d’Orvieto

1264-1306

 

Giovanna naquit en 1264 à Carnaiola (Fabro, Orvieto, Italie C). On l’appelait Vanna.

Orpheline très jeune, elle se confia simplement aux Anges ; à ses petites camarades qui la plaignaient, elle montra une image de l’Ange gardien : Voilà mon père et ma mère, et je serai moins abandonnée que vous.

A dix ans, elle se consacra à Jésus-Christ et songea peu après à faire partie des Tertiaires dominicaines, qui portaient un habit religieux tout en restant dans leur domicile.

Mais voilà que les parents de Giovanna avaient déjà arrangé un beau mariage pour cette jeune fille ; furieux du choix de Giovanna, ils cherchèrent à l’en dissuader par tous les moyens. Giovanna, qui avait quatorze ans, gagna Orvieto, où d’autres parents, bienveillants, l’accueillirent.

Pour gagner son pain, elle faisait des travaux de couture. Cette grande fille, brave paysanne, fut bientôt éprouvée dans sa santé. Elle n’en continuait pas moins à prier, à rendre service, à donner quelque conseil.

Elle reçut alors l’habit de Tertiaire, et sa vie devint désormais une douloureuse montée vers l’identification au Crucifié. Pour une femme qui l’avait un jour insultée, elle s’engagea à prier deux cents Pater et deux cents Ave, regrettant de ne pouvoir faire plus à cause de sa santé.

Les dix dernières années de sa vie, elle vécut chaque vendredi la Passion du Seigneur, souffrant d’une totale dislocation des os.

Le jour de sa mort, 23 juillet 1306 à Orvieto, sortit de son côté un flux de sang. Puis des miracles eurent lieu.

Peu après sa mort, une consœur en eut une apparition et lui demanda ce qu’il en était de sa douleur au côté. Vanna répondit que Toutes ces douleurs sont finies. Elle apparut aussi à un autre Religieux, lui demandant de faire retirer son corps du cimetière, parce qu’on y bavardait au lieu d’y prier.

Déclarée bienheureuse en 1753, son culte fut confirmé en 1754 et elle fut proclamée en 1926 patronne des travailleuses italiennes couturières.

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 23:00

Giulio Cesare Russi (Lorenzo)

1559-1619

 

Giulio Cesare Russi naquit le 22 juillet 1559 à Brindisi (Brindes, l’éperon de la botte italienne), de parents vénétiens, Guglielmo et Elisabetta Masella, qui s’y étaient établis. 

On raconte que le petit Giulio eut l’occasion de «prêcher» à six ans dans la cathédrale, suscitant l’admiration de la foule : ce fut peut-être une de ces joutes, où les enfants récitent quelque poésie devant la crêche de Noël.

Le père de Giulio étant mort, celui-ci fréquenta le couvent des Franciscains conventuels, jusqu’à quatorze ans.

Quand les Turcs menacèrent la ville, Giulio accompagna sa mère à Venise.

En 1575, Giulio fut admis chez les Capucins de Vérone, avec le nom de Lorenzo de Brindes. Il s’y était préalablament entraîné par des mortifications peu ordinaires pour un adolescent : chaînes de fer, trois jours de jeûne par semaine, méditation assidue.

Il étudia avec avidité l’Ecriture Sainte à l’université de Padoue, où il apprit rapidement aussi diverses langues : outre le latin et le grec, le syriaque et l’hébreux ; outre l’italien, l’espagnol, le français et l’allemand.

Ordonné prêtre en 1583, il eut désormais une activité extrêmement intense comme prédicateur. 

Ses deux préoccupations étaient la lutte contre le protestantisme envahissant, et la croisade contre les Turcs menaçants.

Sa prédication commença à Rome, où il fut l’artisan de la conversion de beaucoup de Juifs. Il fut ensuite envoyé dans toute l’Europe : Hongrie, Bohême, Belgique, Suisse, Allemagne, France, Espagne, Portugal. Appuyé par les Jésuites, il fonda nombre de couvents dans l’Europe centrale.

Sa parole était si efficace que les Protestants de Prague intervinrent directement auprès de l’empereur Rudolf pour lui demander de l’expulser.

Lorenzo fut envoyé auprès du prince Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur, pour l’aider à conduire les troupes occidentales contre l’invasion des Turcs qui, menaçant Vienne, allaient se déverser en Italie et dans toute l’Europe. La victoire éclatante de Székesfehérvár (Albe Royale, 1601) fut unanimement attribuée à Lorenzo qui, par sa foi, sa bravoure, et aussi le don des langues, sut entraîner à la victoire tant de troupes de nationalités différentes.

Il fut trois ans Ministre général (Supérieur) de l’Ordre, de 1602 à 1605, toujours aussi simple et pratiquant toujours ses mortifications de jeunesse.

Peu avant sa mort, Lorenzo se trouvait à Lisbonne, pour négocier la paix en faveur de Naples, opprimée par le vice-roi espagnol.

C’est à Lisbonne qu’il mourut, le jour de son anniversaire, 22 juillet 1619.

Son corps fut confié aux Clarisses de Villafranca de Bierzo (León), où son tombeau fut profané par les troupes françaises en 1808, lors de la guerre d’Indépendance espagnole.

Lorenzo de Brindes fut béatifié en 1783, canonisé en 1881, et proclamé Docteur de l’Eglise en 1959, avec le titre de Docteur Apostolique.

Sa fête liturgique est au 21 juillet, le 22 étant celle de sainte Marie-Magdeleine.

 

Partager cet article
Repost0
21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 23:00

Gualtiero de Lodi

1184-1224

 

Gualtiero (on écrit aussi parfois Gualterio ou Gualtero) naquit vers 1184 à Lodi (Italie NC), d’Ariprando de Garbanis et d’Adelazia, qui avaient voué leur enfant au service de Dieu dès avant sa naissance. Ils avaient aussi promis de le consacrer au service de la basilique Saint-Pierre de Rome, et c’est pour cela qu’ils firent ensuite le pélérinage à Rome avec le petit bébé. La suite des événements ne permit pas à Gualtiero d’accomplir ce vœu à la lettre.

Il fut orphelin de père à quinze ans ; il distribua alors ses biens aux pauvres, confia sa chère mère à une pieuse institution et s’en vint soigner les malades à l’hôpital de Plaisance.

Revenu deux ans plus tard dans sa ville natale, avec une bonne expérience et avec l’appui des autorités civiles et ecclésiastiques, il fonda un hôpital qu’il appela La Miséricorde. L’hôpital, fondé en 1206, fut placé sous l’autorité de l’évêque.

Le frère Gualtiero faisait une profonde impression sur les concitoyens, qui le voyaient toujours pieds nus, vêtu de toiles rugueuses ; il mangeait peu et se retirait souvent dans quelque grotte, où il jeûnait.

Gualtiero aurait aussi fondé des hôpitaux près de Vercelli, de Tortona, à Crema, et non loin de Melegnano (Milan).

Il mourut le 22 juillet 1224, entouré de beaucoup d’amis, hommes et femmes, prêtres et Frères mineurs.

Depuis, les Lodigiens ont donné à l’hôpital le nom de Saint-Gualtiero.

Le Martyrologe mentionne saint Gualtiero au 22 juillet.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens