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8 mai 2016 7 08 /05 /mai /2016 23:04

Forte Gabrielli

965-1040

 

Forte était né vers 965 à Gubbio (Ombrie, Italie C), dans l’illustre famille Gabrielli.

Encore enfant, et toujours davantage en grandissant, Forte resta étranger aux jeux et aux plaisirs du monde. De plus, il conçut très vite le désir de se soumettre à de sévères mortifications, dans les jeûnes et les veilles. Il se retira dans les montagnes du Monte della Schieggia, situées entre Monte Cucco et Monte Catria, pour y conduire la vie érémitique.

Cette vie érémitique n’était pas, pour lui, une vie de plaisirs. Il voulait bien au contraire mortifier, châtier davantage sa chair, se nourrissant d’herbes et de racines, buvant seulement l’eau pure de quelque source, portant comme tunique une vieille toile et dormant - quand il dormait - sur la terre nue.

A quelques kilomètres de là se trouvait le monastère camaldule de Fonte Avellana. Forte s’y rendit souvent pour en rencontrer le saint fondateur, le père Lodolfo. Mais il ne faut pas en déduire que Forte ait «quitté» son ermitage, qu’il ait revêtu l’habit camaldule et ait vécu dans ledit monastère, avant de revenir à la vie érémitique.

Forte s’éteignit à cette vie le 9 mai 1040. On estimait qu’il avait vécu soixante-quinze ou quatre-vingts ans, d’où l’on a déduit qu’il ait pu naître en 965 ou 960.

Son culte fut confirmé en 1756.

Le Bienheureux Forte Gabrielli est commémoré le 9 mai dans le Martyrologe Romain.

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8 mai 2016 7 08 /05 /mai /2016 23:03

Gerontius de Cervia

† 501

 

Cervia est une localité italienne qui s’appelait Ficocle jusqu’au 10e siècle, proche de Ravenne (Italie CNE).

Son premier évêque fut, précisément, notre Gerontius.

On sait qu’il participa au concile de Rome de 501, où les soixante-seize évêques présents rendirent justice au pape Symmaque, injustement contesté. 

A son retour, il fut assailli par des brigands, peut-être incités au crime par ces contestaires, et mis à mort à Cagli, ce qui l’a fait considérer comme martyr.

Son premier successeur connu mourut en 599, ce qui fait apparaître une longue vacance du siège, à moins qu’on ait simplement oublié ou perdu les noms des évêques du 6e siècle.

Saint Gerontius de Cervia est commémoré le 9 mai dans le Martyrologe Romain.

 

 

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 23:03

Désiré de Bourges

† 550

 

Désiré naquit en 512 à Sancy (Soissons, Aisne), quatrième enfant d’Auginus et Agia, des parents très généreux pour les pauvres ; les premiers enfants furent Agia, Didier (moine, martyr des ariens), Deodatus (trésorier de Clotaire, assassiné par des envieux).

Il devint gardien du sceau royal sous les rois Clotaire et Childebert. Profitant de cette fonction, il fit construire des églises et des monastères. Il s’attaqua aussi à la simonie.

En 538, il fut nommé vingt-troisième évêque de Bourges, succédant à s.Arcadius.

Désiré fit un voyage à Rome, et en rapporta des reliques pour son diocèse.

Il fut célèbre pour ses miracles.

Le 28 octobre 549, il participa au cinquième concile d’Orléans, convoqué par Childebert Ier : on y renouvela la condamnation de Nestorius et d’Eutychès (déja condamnés en 431 et 449) ; on y interdit aux clercs de recevoir chez eux des femmes étrangères et, s’ils étaient déjà mariés, il leur était demandé de vivre dans la continence ; on rappelle l’interdiction de la simonie ; parmi d’autres canons concernant la discipline ecclésiastique, on prescrit à l’archidiacre de visiter chaque dimanche les prisonniers, aux évêques d’avoir un soin paternel pour les lépreux ; on confirme la fondation d’un hôpital à Lyon.

Successivement, au deuxième concile d’Auvergne, furent confirmés les canons précédents.

C’est peu après ce concile que Désiré, comme il l’avait annoncé, fut pris de fièvres et mourut le 8 mai 550.

Saint Désiré de Bourges est commémoré le 8 mai dans le Martyrologe Romain.

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 23:02

Gibrian de Châlons-en-Champagne

† 515

 

Il y avait en Irlande une belle fratrie de sept frères et trois sœurs qui s’appelaient Gibrian, Helan, Tressan, German, Veran, Abran, Petran, Francla, Portia et Promptia.

Tous les dix voulurent trouver en Gaule un endroit idoine pour la méditation, la prière, la louange divine, et s’arrêtèrent dans un premier temps en Bretagne.

En 508, ils préférèrent se déplacer davantage vers l’intérieur et arrivèrent dans le diocèse de Reims. A partir de ce moment-là, on ne sait plus rien des frères et sœurs de Gibrian.

Gibrian, donc, qui d’après le Martyrologe était prêtre, se choisit un lieu de retraite non loin de Châlons-en-Champagne, probablement l’actuelle commune de Saint-Gibrien.

En 509 d’après certains, 515 d’après le Martyrologe, Gibrian mourut et fut enterré dans une petite chapelle de l’endroit.

Au 9e siècle, ladite chapelle fut détruite par les Vikings envahisseurs, qui cependant respectèrent le tombeau de Gibrian ; au 12e siècle, les reliques de Gibrian furent transférées à Reims : entre le jour de la translation (16 avril) et le 24 août suivant, on recensa cent-deux miracles. Les précieuses reliques disparurent à la Révolution.

Saint Gibrian de Châlons-en-Champagne est commémoré le 8 mai dans le Martyrologe Romain.

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 23:01

Martinus de Saintes

† 5e siècle

 

Martinus est un personnage attesté historiquement, puisque Grégoire de Tours (v. 17 novembre) en fait un long éloge dans son  livre A la Gloire des Confesseurs. 

Mais Grégoire ne sait lui-même pas grand-chose sur ce Martinus.

Par ouï-dire, il le dit disciple de s.Martin de Tours (v. 11 novembre), constructeur d’un monastère à Saujon (Saintes) et thaumaturge.

Le disciple de Martin de Tours serait donc du 4e siècle, et aurait pu mourir au 5e, mais des historiens sévères accueillent avec un certain doute cette affirmation.

Grégoire cite un certain nombre de miracles opérés dès le vivant de Martinus : un malade aux mains paralysées fut guéri, un estropié eut les genoux remis en place…

L’évêque de Saintes s.Palais (v. 7 octobre) mit à l’honneur Martinus, qu’on avait déjà tout-à-fait oublié au 6e siècle. On n’a rien retrouvé non plus de ce monastère de Saujon.

Saint Martinus de Saintes est commémoré le 8 mai dans le Martyrologe Romain.

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 23:00

Wiro d’Ecosse

† 710

 

Wiro était né en Ecosse, où son mérite l’avait fait nommer évêque, mais son humilité ne put se résoudre à accepter cette charge.

Il alla trouver le pape, avec deux compagnons, nommés Plechelm et Otger, pour lui expliquer les raisons de son refus, mais le pape jugea que Wiron était d’autant plus digne de l’épiscopat, qu’il le craignait davantage, aussi l’ordonna-t-il évêque, ainsi d’ailleurs que Plechelm, et les renvoya tous deux en Ecosse, pour y collaborer avec les autres évêques dont les diocèses étaient assez vastes.

Wiro réussit, ainsi que Plechelm, à se démettre de ses fonctions en Ecosse et gagna la région du Limbourg, plus précisément à Roermond : non loin se trouvait un Mont Saint-Pierre, qui fut plus tard appelé Mont Sainte-Odile (à distinguer du site de même nom en Alsace). 

Il a été avancé qu’avant de s’installer là, Wiro et Plechelm collaborèrent en Germanie avec s.Boniface (v. 5 juin), lequel aurait nommé Wiro évêque d’Utrecht. Mais Wiro était déjà mort quand Boniface entreprit sa grande œuvre évangélisatrice. La réalité est que des reliques de Wiro furent transportées à Utrecht au 9e siècle.

C’est Pépin d’Héristal qui fit don à Wiro du Mont Saint-Pierre. Il choisit Wiro comme directeur de conscience et venait souvent le visiter, parfois pieds-nus, déposant ses insignes royaux et se mettant parmi les pénitents. Après la mort de Wiro, Pépin alla trouver Plechelm, qui se trouvait dans la même région.

Wiro mourut vers 710, peut-être déjà vers 700.

Saint Wiro d’Ecosse est commémoré le 8 mai dans le Martyrologe Romain.

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 23:00

Colmán de Dromore

460-?

 

Il y a plus de cent personnages d’Irlande ou d’Ecosse répondant au nom de saint Colmán. L’ancien Martyrologe en nommait encore sept ; l’actuel en a retenu cinq, dont deux aux 6 et 7 juin. Ne les confondons pas.

Ce Colmán était né en Dál Riada, une contrée de l’Ecosse occidentale correspondant à l’actuel Argyll, peu de temps après l’apostolat de s.Patrice en Irlande (v. 17 mars), donc vers 460.

Il reçut le baptême des mains d’un évêque nommé aussi Colmán et qui était son oncle. Familièrement, Colmán fut appelé Mocholmóc.

Colmán reçut sa première formation au monastère de Nendrum, fondé par le célèbre Caolán (ou Mochaoi). Caolán fut tellement impressionné par le charisme de Colmán, ses miracles, son désir d’apostolat, qu’il l’envoya en divers autres monastères pour y apprendre les habitudes des communautés, pour s’instruire davantage et particulièrement dans la science des Ecritures.

C’est dans cette perspective que Colmán passa quelques années à Emly, où se trouvait une école déjà renommée et dont l’évêque était s.Ailbe (v. 12 septembre).

Puis il revint au monastère de Nendrum, où il retrouva son vieux maître Caolán ; cette fois-ci, il y enseigna et compta parmi ses élèves s.Finnian (v. 17 février) ; c’était dans le premier quart du 6e siècle.

D’après la tradition, Colmán baptisa s.Declán (v. 24 juillet).

Colmán a pu être un temps abbé à Muckmore ; un autre grand Saint, Mac Nissi, le persuada qu’il devait, selon la volonté de Dieu, fonder un nouveau monastère à Dromore, ce que fit Colmán vers 514. Un des moines de cette nouvelle communauté fut le même Finnian mentionné plus haut (et qui fonda à son tour le monastère de Movilla).

Dromore acquit suffisamment d’importance pour devenir un siège épiscopal, dont Colmán aurait été le premier évêque, mais les dates ont été totalement perdues.

Colmán mourut dans la première moitié du 6e siècle.

Saint Colmán de Dromore est commémoré le 7 juin dans le Martyrologe Romain.

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 23:00

Metro de Vérone

† 8e siècle

 

La période où vécut Metro est très approximative ; si son existence est parfaitement attestée, on n’en peut préciser la naissance ni la mort.

Metro, qui pourrait bien être d’origine grecque, eut le malheur de commettre involontairement un inceste. Quand il comprit son crime, il s’enchaîna lui-même à un rocher, s’imposant là de sévères mortifications en pénitence de son péché.

Ayant longuement expié, il reçut l’absolution et fut ordonné prêtre.

Après sa mort, il fut honoré comme saint.

Saint Metro de Vérone est commémoré le 8 mai dans le Martyrologe Romain.

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6 mai 2016 5 06 /05 /mai /2016 23:02

Cenericus de Hyesmes

† 669

 

Cenericus serait né à Spolète (Ombrie, Italie), ainsi que son frère Serenedus, issus d’une des familles les plus en vue dans cette ville.

Après avoir amplement étudié les saintes Ecritures, ils voulurent se donner à Dieu. Venus à Rome, ils furent quelque temps dans une communauté bénédictine proche du Vatican, et reçurent le diaconat des mains du pape.

Puis ils allèrent chercher en Gaule un endroit solitaire pour y vivre loin du monde, dans la prière et l’unique recherche de Dieu. Ils visitèrent les tombeaux de s.Martin à Tours et de s.Julien au Mans (v. 11 novembre et 27 janvier), et se fixèrent à Saulges.

Tandis que Serenedus devenait le soutien et la consolation de tous les nécessiteux, Cenericus choisit de se retirer encore plus, au pays d’Hyesmes (auj. Exmes).

Son premier disciple fut un certain Flavart, jeune garçon qu’il avait déjà orienté dans la voie de la piété, puis d’autres vocations se présentèrent. Ces cent-quarante moines apprirent de Cenericus la règle monastique, et surtout l’art de psalmodier.

Cenericus était et demeurait humblement diacre, excerçant sa fonction chaque jour à l’église. Il espérait construire une grande basilique en l’honneur de s.Martin, mais Dieu ne lui en laissa pas le temps. Il mourut le 7 mai 669.

En 910, par crainte des Normands, ses reliques furent transportées à Château-Thierry, où elles furent profanées lors de la Révolution.

Serenedus mourut, lui, vers 680.

Saint Cenericus, mais pas son frère, est commémoré le 7 mai dans le Martyrologe Romain.

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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 23:00

Benedicta, romaine

† 547

 

On a parlé de Benedicta dans la notice sur sainte Galla (v. 6 avril).

Elle vivait donc dans le monastère fondé par cette dernière, proche de Saint-Pierre à Rome.

Comme saint Pierre l’avait prédit dans une apparition à Galla, Benedicta mourut un mois après son amie, le 6 mai, peut-être en 547, d’après les Dialogues de s. Grégoire le Grand (v. 12 mars).

Toujours d’après la même source, le chef de Benedicta est vénéré en l’église des Douze Apôtres à Rome.

Sainte Benedicta est commémorée le 6 mai dans le Martyrologe Romain.

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