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11 octobre 2018 4 11 /10 /octobre /2018 21:35

Bartolomé Caparrós García
1872-1936

Né le 27 février 1872 à Vera (Almería), il fut baptisé le lendemain.

Entré au séminaire diocésain, il fut ordonné prêtre en 1895. Il eut neuf postes successifs : Albox, Pocicas, Olula del Río, Serón, Albox, Gádot pendant huit ans (1912-1920), Garrucha, Arboleas, enfin et de nouveau à Albox.

Très marial, il s’employa à faire couronner canoniquement la Vierge de Saliente, dont il fit restaurer le sanctuaire ainsi que le presbytère. Un tel rite comporte des démarches auprès de l’autorité diocésaine d’abord, pour reconnaître l’authenticité des miracles qui se sont produits à cet endroit, puis auprès des instances vaticanes, qui procèdent encore à d’autres enquêtes. Il y faut de la patience.

Il était haï des laïcistes. Dès le début de la révolution de juillet 1936, il eut à peine le temps de consommer les Hosties, qu’on venait l’arrêter le 26 juillet. On l’obligea à se déshabiller. On le laissa aller à Fiñana, où on l’arrêta pour de bon et on le conduisit à la prison d’Almería. 

Après maintes tortures dans la prison, il fut martyrisé le 12 octobre 1936 au cimetière d’Almería.

Béatifié en 2017, Bartolomé Caparrós García sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 12 octobre.

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11 octobre 2018 4 11 /10 /octobre /2018 21:34

Joan Codinach Espinalt
1872-1936

Né et baptisé le 28 mai 1872 à Mura (Barcelone), il avait pour parents José, un fabricant, et Antonia.

Il éudia aux séminaires diocésains de Vic, puis de Barcelone pour la théologie, et fut ordonné prêtre en 1897. 

Il travailla dans les paroisses d’Esparraguera, Llobregat, Badalona, San Juan de Gracia ; mais l’activité paroissiale ne le satisfaisait pas : il s’orienta vers les missionnaires clarétains.

Il fit un noviciat à Cervera et la profession en 1907. On le nomma coadjuteur du maître des novices.

En 1908, il fit partie de la deuxième expédition de Pères clarétains pour la Colombie, qui quitta Barcelone en décembre. En Colombie, de Sabanilla à Barranquilla et Cartagena, on arriva à Quibdó en février 1909.

De cette expédition, plusieurs moururent de maladies contractées sur place ; d’autres partirent à temps. Le père Codinach revint en Espagne très malade, et le resta tout le reste de sa vie.

En 1912, il fut envoyé à la communauté clarétaine de Berga, comme bibliothécaire, puis à Vic en 1915. Il publia des homélies, des poésies, des traductions, qui furent publiées dans la revue catalane Le Messager du Cœur de Jésus ainsi que dans La Festa Santificada, sous le pseudonyme de Joan de Mura.

Le 20 juillet, il partit du couvent avec d’autres ; le 24, ils furent reçus dans une ferme, où ils priaient chaque jour le rosaire.

Le 13 août, eut lieu une perquisition ordonnée par les révolutionnaires de Taradell, qui ordonnèrent aux Prêtres de ne pas bouger de là, sous peine d’entraîner la mort des propriétaires. Le 8 octobre, on vint les prendre pour la prison de Vic. 

On fusilla le père Joan au petit matin du 12 octobre 1936 le long de la route Vic-Barcelone, au niveau de Malla.

Béatifié en 2017, Joan Codinach Espinalt sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 12 octobre.

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11 octobre 2018 4 11 /10 /octobre /2018 21:33

Miquel Codina Ventayol
1909-1936

Né le 8 novembre 1909 à Artés (Barcelone), il fut baptisé le 12 novembre et confirmé à trois ans ; ses parents étaient Antonio, un maçon, et María ; il avait un frère.

En 1921, il entra au postulat des Pères Clarétains de Vic, y fit le noviciat, puis la profession en 1926. Il étudia la philosophie à Solsona, la théologie à Cervera. Il fut extrêmement brillant. Avant même d’être ordonné prêtre, il publia des recensions dans des revues spécialisées, Ilustración del Clero et Palaestra Latina.

Après son ordination (1934), il fut professeur à Cervera, où il enseigna l’Introduction à la Sainte Ecriture.

A la fin de l’année scolaire 1936, il vint à Barcelone pour d’autres recensions et pour des questions concernant la langue grecque. Le 18 juillet, il eut juste le temps de prendre le dernier train pour Vic.

Le 21, la communauté se dispersa et Miquel se réfugia chez un chanoine de la cathédrale, qui lui fournit des vêtements civils. Le 22, il rejoignit La Serra de Taradell, où il retrouva d’autres Clarétains. Deux ou trois fois, il réussit à trouver un laisser-passer pour Vic ; il y alla le 13 août : là, il rencontra son père, qui lui déconseilla formellement de retourner à Artés ; il revint à Taradell. Ce même jour, il y eut une perquisition, au cours de laquelle Miquel se déclara étudiant et professeur ; on le laissa, mais on déchira son laisser-passer et on lui donna l’ordre de ne pas sortir de là, sinon les propriétaires le paieraient, et on lui montra un révolver en lui demandant ironiquement : Vous savez à quoi ça sert ?

Le père Miquel eut l’imprudence, du moins l’audace, de demander à son frère d’intervenir auprès de la Generalidad et du comité de Taradell pour lui obtenir un laisser-passer ; il était toujours optimiste, mais c’est pour cela qu’on finit par savoir qui étaient ces gens qui vivaient à Taradell. 

Le 8 octobre, des miliciens de Vic arrivèrent et embarquèrent les pères Codinach et Codina et le frère Casals, en direction de la prison.

Le 12 octobre 1936 on les emmena tous les trois à Malla, au carrefour de la route Vic-Barcelone et de celle pour Manresa, où ils furent fusillés.

Béatifié en 2017, Miquel Codina Ventayol sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 12 octobre.

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11 octobre 2018 4 11 /10 /octobre /2018 21:33

Josep Casals Badía
1891-1936

Né et baptisé le 8 février 1891 à Berga (Barcelone), Josep avait pour parents José et Antonia.

Il entra chez les Pères Clarétains de Cervera en 1910 et, après le noviciat, fit la profession comme frère convers en 1911.

C’est à Cervera qu’il passa presque toute sa vie religieuse. Dans cette grande communauté de plus de deux cents personnes, il accomplit sa mission de cuisinier et économe, chargé des provisions et des courses. En 1935, il passa à Vic.

Le 21 juillet 1936, il fut un des derniers à quitter la maison, juste après avoir caché l’image de la Très Sainte Vierge, et juste avant l’irruption des Rouges. Le 22 il s’occupa de fournir de quoi manger aux novices.

Le 23 il fut arrêté une première fois et conduit à la mairie, mais le maire le fit relâcher, avec la recommandation de ne pas circuler dans la rue.

Du 25 au 29 juillet, il fut envoyé par son Supérieur auprès de l’évêque qui se cachait par là.

Le 13 août, il rejoignit Le Vivet, où un autre Frère put lui obtenir un laisser-passer pour Berga, son pays natal. Il pensait partir le lendemain matin, mais il y eut une perquisition dans la nuit, et il reçut l’ordre de ne pas sortir de là où il se trouvait. Et on lui déchira son laisser-passer. Les jours passèrent.

Le 8 octobre, des miliciens de Vic arrivèrent : les Religieux étaient en train de prier le Rosaire avec la famille ; ils embarquèrent les pères Codinach et Codina et le frère Casals, en direction de la prison.

Le 11 octobre, la Generalidad annonça que le lendemain, 12 octobre, les comités cessaient, de sorte que celui de Vic s’occupa de «nettoyer» la prison.

Le 12 octobre 1936 au petit matin, on les emmena tous les trois sur la route Vic-Barcelone ; on retrouva le cadavre du Frère à hauteur de Manso Rosell, sur la route de Manlleu.

Béatifié en 2017, Josep Casals Badía sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 12 octobre.

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7 octobre 2018 7 07 /10 /octobre /2018 20:42

José María Ruano López
1888-1936

Né le 6 mai 1888 à Almería, il était le fils d’un humble ouvrier journalier. Ce dernier trouva un travail à l’Asile psychiatrique, tenu par les Filles de la Charité.

C’est par ces dernières que José fut gagné à la dévotion à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse et qu’il ressentit l’appel de Dieu.

Entré au séminaire diocésain en 1905, il fut ordonné prêtre en 1916.

Les paroisses de son activité sacerdotale furent Bayarque, Lucainena de las Torres, Bédar, Benahadux. Dans cette dernière localité, se trouvaient beaucoup d’ouvriers des mines de soufre, qui appartenaient aux partis de gauche. On molesta beaucoup le curé et son sacristain, en leur interdisant les processions, le son des cloches, en leur imposant des amendes, parfois même en les insultant à l’intérieur de l’église.

Don José fut arrêté dès le début de la persécution religieuse de l’été 1936. Chaque jour, on le soumettait à quelque torture. L’après-midi, on voulait lui extorquer des blasphèmes, lui faire répéter des chansons vulgaires, pour abattre sa résistance et sa volonté. Le 7 octobre, on le suspendit avec une corde autour du cou en lui infligeant une brutale flagellation. La passion de Notre-Seigneur recommençait…

Le 8 octobre 1936, on le jeta dans une voiture qui l’emmena sur la route de Murcia, à trois-cents mètres de Rioja. Sous les balles, il invoqua la Sainte Vierge.

Béatifié en 2017, José María Ruano López sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 8 octobre.

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3 octobre 2018 3 03 /10 /octobre /2018 20:08

José Ruiz Berruezo
1901-1936

Né le 18 février 1901 à Vera (Almería), il fut baptisé six jours plus tard. Le prêtre qui le baptisa - Alfredo Almunia López, v. 18 octobre - eut l’inspiration, ce jour-là, de «prophétiser» que ce petit garçon serait prêtre. On va voir comment se réalisa cette prédiction.

Les parents tenaient un magasin de chapeaux. Ils éduquèrent saintement leurs deux enfants, Manuel et José.

Le Vendredi Saint de 1904, le petit José - qui avait trois ans - se mit à pleurer et demanda un mouchoir pour aller essuyer le sang de Jésus. Plus tard, quand on ne le voyait pas à la maison, il suffisait d’aller à l’église, où on le trouvait en contemplation.

En 1914, il entra au Petit séminaire d’Almería, puis passa au Grand et fut ordonné prêtre en 1925.

Devant accomplir le service militaire, il fut nommé aumônier et partit au Maroc. De retour en 1931, il fut nommé curé de Polopos, puis Líjar (1935).

L’été 1936, il prenait un peu de vacances à Vera dans sa famille, lorsqu’il fut détenu une première fois, puis relâché. On l’arrêta à nouveau le 8 août. La famille tenta d’intervenir, mais la réponse du gouverneur aux miliciens fut : Faites de lui ce que vous voulez, c’est un curé. On l’obligea à travailler dans les rues du pays, en le maltraitant, en le fouettant pour faire rire les passants. Jamais le Prêtre ne se plaignit.

Au petit matin du 4 octobre 1936, on l’attacha pour le conduire sur la route de Vera à Garrucha. Il se mit à genoux et bénit ses bourreaux. Ces derniers, cependant, ne surent pas viser juste ; avec une lame de couteau, ils s’amusèrent alors à lui écorcher la peau du crâne à l’endroit de la tonsure ecclésiastique. Le Prêtre leur demanda encore une grâce : de ne rien dire à sa mère. Pour l’achever, ils lui enfoncèrent le crâne avec une grosse pierre.

Béatifié en 2017, José Ruiz Berruezo sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 4 octobre.

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2 octobre 2018 2 02 /10 /octobre /2018 17:18

Manuel Lucas Ibañez
1879-1936

Né le 11 juin 1879 à El Fondón (Almería), il fut baptisé trois jours plus tard.

Son frère aîné, Tristán, entra le premier au séminaire de Grenade ; il allait être ordonné diacre, quand il mourut du typhus. Manuel, en quelque sorte, prit sa place et fut ordonné prêtre en 1904.

Il fut nommé à Válor, Padules et Laujar ; en 1911, à Fuente Victoria et Benecid.

Son attention se portait à ses chers paroissiens paysans et les aidait volontiers dans leurs travaux ; on l’appelait le Curé-Ouvrier. A Noël, il n’hésitait pas à prélever sur son héritage de famille pour aider les plus pauvres.

Quand se déchaîna la persécution en 1936, on lui coupa toutes ses ressources, et même on l’expulsa de sa maison. Le 24 août, il mit en sécurité le Saint-Sacrement, à temps avant que son église fût incendiée, deux jours plus tard. Il put continuer de célébrer la Messe quotidienne chez les Dames Catéchistes de Fuente Victoria.

On l’arrêta une première fois ; en entrant dans la prison, il s’écria : Ave, María Purísima. Libéré quelques jours plus tard, il fut repris début octobre et conduit au bord du ravin des Caballos, à Berja. Il répétait des invocations à Notre-Dame des Anges, patronne du pays. Les bourreaux voulurent le forcer à blasphémer ; sur son refus, ils le jetèrent au sol, le torturèrent et le castrèrent, avant de le fusiller.

Martyrisé le 3 octobre 1936 et béatifié en 2017, Manuel Lucas Ibañez sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 3 octobre.

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2 octobre 2018 2 02 /10 /octobre /2018 17:18

Eleuterio Castillo Gómez
1903-1936

Né le 18 octobre 1903 à Marmellar de Arriba (Burgos), il était le troisième des enfants de Santiago et Emiliana.

En 1915, il étudia à l’Ecole Apostolique des Lazaristes (Vincentiens) de Tardajos, puis à Madrid en 1919 pour le noviciat. Il étudia la philosophiei à Hortaleza (Madrid) et fit la profession en 1921. Il étudia la théologie à Cuenca et fut ordonné prêtre en 1928.

Il fut d’abord destiné au sanctuaire marial d’Orense en même temps que professeur au Petit séminaire. En 1933, il fut sous-directeur du séminaire vincentien de Madrid. En plus, il fréquenta l’université de Salamanque.

Il était petit de taille ; sa belle voix de ténor lui permettait de prêcher et de chanter fort bien, de sorte qu’on appréciait sa présence dans la liturgie. Une chose lui était fort désagréable : la duplicité ; par exemple, celle des ouvriers qui étaient de petits saints avec lui, et s’inscrivaient dans un parti de gauche…

Après les tristes élections du printemps 1936, on éloigna tous les jeunes étudiants d’Hortaleza à Burgos ; restaient les Religieux plus âgés. En juin, le p.Castillo célébra encore une Messe de Première Communion chez les Religieuses Salésiennes.

Le p.Castillo fut un des premiers arrêtés, le 21 juillet 1936. Il resta en prison à Madrid jusqu’au 22 août, lorsque la prison fut incendiée. Dans les premiers jours de septembre, son beau-frère, qui était garde civil, obtint sa libération et le reçut chez lui, mais comme un Comité révolutionnaire s’installa au même endroit, le Père dut s’enfuir dans une autre pension, où sa sœur Felisa venait lui rendre visite.

Le 22 septembre, des Milices Rouges vinrent arrêter le p.Castillo et le beau-frère. Le Père reconnut qu’il était prêtre et leur dit : Je ne vais pas avec vous, parce que vous n’avez aucune autorité ; j’irai à la Direction de Sécurité. La réponse, d’une vulgarité déconcertante fut : Tú lo que tienes es mucha caca, cuando no quieres venir, qu’on pourrait traduire : Toi (noter le tutoiement), si tu ne veux pas venir, tu ne seras qu’une grosse m… et ils le soulevèrent à deux pour l’emmener en «prison» - le couvent des Salésiennes, là où on l’avait vu en juin dernier. Felisa, elle, restait enfermée chez elle, avec ses quatre (ou six) enfants très jeunes.

Au petit matin du 3 octobre, ils firent sortir le p.Castillo et son beau-frère, les firent marcher jusque sous la fenêtre de Felisa, pour les assassiner.

Au moment d’être fusillé, le Père s’adressa aux bourreaux : N’oubliez pas que vous aussi vous mourrez, mais c’est nous qui serons vainqueurs.

Il allait avoir trente-trois ans.

Martyrisé le 3 octobre 1936 et béatifié en 2017, Eleuterio Castillo Gómez sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 3 octobre.

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1 octobre 2018 1 01 /10 /octobre /2018 21:13

Jesús Emilio Jaramillo Monsalve

1916-1989

Ce nouveau Jésus naquit le 14 février 1916 à Santo Domingo (Antioquia, Colombie).

Après ses études primaires, qu’il fit auprès de son curé, il entra à l’Institut des Missions Etrangères de Yarumal (IMEY), en 1929.

En 1936, il commença le noviciat dans le même Institut et, après les études de philoophie et de théologie, il fut ordonné prêtre en 1940.

Pour passer la licence de théologie, ne pouvant aller à Rome à cause de la guerre, il alla à Bogotá ; là-bas, il fut nommé aumônier de la prison des femmes.

En 1945, il allait être directeur spirituel au séminaire de Yarumal, mais il dut être maître des novices dans l’Institut IMEY. En 1950, on le nomma recteur du séminaire diocésain ; en 1956, il aura un successeur, et restera professeur ; en 1959, il fut nommé supérieur général de l’IMEY.

En 1962, il accompagna l’évêque au Concile Vatican II ; le Vatican le chargera d’examiner les problèmes de pays de mission en Afrique comme le Congo. En 1967, il fut sous-secrétaire de la Pastorale des Laîques pour la Conférence Episcopale de Colombie.

En 1970, il fut nommé Vicaire Apostolique de Arauca, et consacré évêque en 1971 ; quand Arauca fut érigé en diocèse, il en fut le premier évêque (1984). Sa devise épiscopale fut : Llega el Señor, Le Seigneur vient !

Dans ce nouveau diocèse, Mgr Jaramillo fut très actif. Il fonda des collèges pour susciter des vocations, pour former des ouvriers à l’idéal catholique, la coopérative COFAVI, l’hôpital de Saravena, qu’il plaça sous le patronage de Ricardo Pampuri (v. 1er mai).

Le 2 octobre 1989, il fut séquestré, torturé et assassiné par un comando de la guerilla.

Reconnu martyr, Mgr Jesús Emilio Jaramillo Monsalve fut béatifié en 2017 et sera commémoré le 2 octobre dans le Martyrologe Romain.

 

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1 octobre 2018 1 01 /10 /octobre /2018 21:12

José Fuentes Ballesteros

1885-1936

Né le 13 mai 1885 à Mojácar (Almería) et baptisé dès le lendemain, il était l’aîné de trois frères qui furent tous trois séminaristes ; Juan, cependant, mourut avant d’être ordonné prêtre.

Leur mère mourut quand ils étaient encore enfants ; c’est leur sœur aînée qui les «éleva».

Ayant étudié au séminaire diocésain d’Almería, José fut ordonné prêtre en 1909.

Il exerça le saint ministère à Turre, Filabres, Lubrín, où son jeune frère était curé.

Au moment de la persécution de l’été 1936, les deux frères durent se replier à leur pays natal, Mojácar, et trouvèrent un logement à Garrucha. Dénoncés et expulsés, il se réfugièrent dans une grotte. Là encore on les dénicha : les miliciens vinrent les déloger de là à coups de gourdins et les livrèrent au comité de Mojácar. Là, on les fit travailler jour et nuit à creuser une canalisation d’eau avec un pic. Ils avaient les mains en sang ;  une brave femme du pays vint les soigner.

Deux jours après, on fusilla les deux frères, José d’abord, puis Antonio.

Béatifié en 2017, José Fuentes Ballesteros sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 2 octobre.

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  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
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