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1 octobre 2018 1 01 /10 /octobre /2018 21:11

Antonio Fuentes Ballesteros

1887-1936

Né le 2 novembre 1887 à Mojácar (Almería) et baptisé trois jours après, il était le deuxième de trois frères qui furent tous trois séminaristes ; Juan, cependant, mourut avant d’être ordonné prêtre.

Leur mère mourut quand ils étaient encore enfants ; c’est leur sœur aînée qui les «éleva».

Ayant étudié au séminaire diocésain d’Almería, Antonio fut ordonné prêtre en 1910.

Il passa la licence de théologie à Grenade, se mit dans les rangs de l’Union Apostolique Sacerdotale (1914) et exerça son ministère sacerdotal à Mojácar (1916), Bédar (1919), Lubrín (1927), où son frère aîné José le rejoignit.

Il vivait pauvrement, et trouvait encore le moyen d’aider les pauvres.

Au moment de la persécution de l’été 1936, les deux frères durent se replier à leur pays natal, Mojácar, et trouvèrent un logement à Garrucha. Dénoncés et expulsés, il se réfugièrent dans une grotte. Là encore on les dénicha : les miliciens vinrent les déloger de là à coups de gourdins et les livrèrent au comité de Mojácar. Là, on les fit travailler jour et nuit à creuser une canalisation d’eau avec un pic. Ils avaient les mains en sang ;  une brave femme du pays vint les soigner.

Deux jours après, on fusilla les deux frères ; d’abord don José, puis don Antonio. Quand ce dernier arriva à l’endroit où gisait son frère, il s’agenouilla, l’embrassa, et les bras grand ouverts il pardonna aux bourreaux.

C’était le 2 octobre 1936 à El Portazgo (Los Gallardos, Almería).

Béatifié en 2017, Antonio Fuentes Ballesteros sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 2 octobre.

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30 septembre 2018 7 30 /09 /septembre /2018 20:33

Jean-Baptiste Fouque

1851-1926

 

Jean-Baptiste naquit le 19 septembre 1851 à Marseille (Bouches-du-Rhône), fils (unique ?) de Louis et Adèle Anne Remuzat, qui s’étaient mariés en octobre 1850.

Il étudia à l’école de Joseph-Marie Timon-David, un saint prêtre de l’époque.

En 1876, il fut ordonné prêtre.

Il ne sera jamais curé : il sera toujours vicaire à la paroisse d’Auriol jusqu’en 1885, puis à La Major jusqu’à sa mort. Mais il mit toute son énergie au service de la Charité.

En 1888, il inaugura une Maison d’accueil, La Sainte Famille, pour les jeunes filles, confiée plus tard aux Religieuses Dominicaines de la Présentation de Tours.

En 1891, il fut chargé par le vicaire général de s’occuper des plus abandonnés, des orphelins et, en 1892, il ouvrit le premier berceau de l’Enfance délaissée, devenue ensuite la Maison des Saints Anges Gardiens, confiée aux Filles de la Charité.

En 1901, la Sainte Famille fut rattachée à la Protection de la Jeune Fille ; l’Abbé constitua alors le Comité des Dames Patronnesses de la Maison d’accueil : Les Amies du Foyer.

En 1903, il créa un restaurant féminin et une maison d’accueil pour les domestiques et employées sans famille à Marseille.

La même année, il rouvrit l’ancien Pensionnat des Dames de la Doctrine Chrétienne, à l’origine du Cours Saint Thomas d’Aquin.

En 1905, il créa l’œuvre de la Salette-Montval, pour les femmes âgées de condition modeste (le nom de Salette évoque Notre-Dame de la Salette, vénérée dans ce domaine de Montval).

En 1913, il établit l’œuvre de l’Enfance coupable à Saint Tronc, confiée aux prêtres de Saint-Pierre-aux-Liens, en faveur des jeunes adolescents en difficulté ; l’établissement devint l’œuvre de l’Enfance délaissée, gérée par une Association d’Aide à l’Enfance. L’association prend en charge actuellement plusieurs centaines d’enfants de 2 à 21 ans, au sein de neuf établissements. Les responsables mentionnent dans leurs statuts que aucune situation d’échec n’est irrémédiable ; il y a pour tout jeune un avenir où il pourra exprimer toutes les potentialités qu’il a en lui.

En 1917, dans l’hôpital installé par les Américains, l’abbé Fouque accueillit les enfants provenant des régions dévastées par la guerre. En 1921, il inaugura l’Hôpital Saint-Joseph, un établissement initialement dédié aux malades nécessiteux. Pour maintenir la gratuité de cet hôpital, l’Abbé Fouque réunit autour de lui un groupe de familles marseillaises qui lui apportèrent les subventions nécessaires.

Toujours en 1921, il ouvrit le Château Saint-Ange, en faveur des jeunes handicapés.

Epuisé par un labeur constant et tout entier dédié à la charité, l’abbé Fouque mourut le 5 décembre 1926, à soixante-quinze ans. On l’a surnommé le saint Vincent de Paul de Marseille (sur s.Vincent de Paul, v. 27 septembre).

On écrivit de lui : L’abbé FOUQUE est connu de tous : des croyants qui fréquentent assidûment l’église de La Palud, comme des incroyants qui voient en lui un homme à la bonté exceptionnelle, des pauvres auxquels il a consacré la majeure partie de son activité, comme des riches sans lesquels il aurait difficilement pu mener à bien ses projets d’assistance.

Il fut béatifié en 2018 et sera commémoré dans le Martyrologe le 5 décembre.

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 16:35

Jesús Moreno Ruiz
1915-1936

Il naquit le 13 janvier 1915 à Osorno (Palencia), mais la famille déménagea à Santander. 

Ce jeune Jésus entra chez les Missionnaires du Sacré-Cœur à douze ans.

Il fit sa profession comme frère convers en 1934 et vivait à Canet de Mar, où il était cuisinier. Joyeux et taquin, il faisait la joie des élèves, qui venaient volontiers l’entourer près de ses fourneaux.

La fuite du groupe des Sept Martyrs de Canet de Mar est une véritable odyssée, résumée dans la notice du plus âgé d’entre eux, Abundio Martín Rodríguez.

Martyrisé à vingt-et-un ans le 29 septembre 1936 à Pont de Ser et béatifié en 2017, Jesús Moreno Ruiz sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 29 septembre.

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 16:33

Antonio Martínez López
1891-1936

Né le 8 avril 1891 à Almería, il fut baptisé deux jours plus tard. Son père était professeur.

En 1914, il fut ordonné prêtre. Très cultivé et intelligent, il passa en 1922 la licence de théologie à Grenade. Il fut quelques années professeur au Grand séminaire.

Les paroisses où il exerça son apostolat furent Gérgal, Almería, Lucainena de las Torres, Garrucha, Gádor. En 1928, il fut nommé curé à Serón. Il devait aussi faire la classe aux enfants, puisque l’une d’elle, plus tard, affirma que les heures de classe avec don Antonio étaient très agréables.

En outre, il prit à sa charge trois sœurs et un cousin.

Lors de la révolution de l’été 1936, sa première réaction fut de mettre en sûreté le Saint-Sacrement. Les miliciens l’expulsèrent de son presbytère et l’empêchèrent aussi de regagner Almería. Il trouva une pension à Tíjola, avec ses parents et ses sœurs. 

Le 28 septembre, les miliciens vinrent l’arrêter pour l’emmener à Serón. Ils le firent passer par les rues pour bien le montrer et avertir la population. Arrivés au Polvorín , ils l’obligèrent à creuser sa tombe ; et comme les miliciens de Serón refusaient de le fusiller, ils appelèrent en renfort ceux de Caniles. Au moment où le Prêtre leva la main pour bénir les bourreaux, on le frappa jusqu’à lui casser le bras.

Martyrisé le 29 septembre 1936 et béatifié en 2017, Antonio Martínez López sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 29 septembre.

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 16:33

Abundio Martín Rodríguez
1908-1936

Né le 14 avril 1908 à Villaescusa de Ecla (Burgos), il entra chez les Missionnaires du Sacré-Cœur.

Il étudia au séminaire de Canet de Mar, à Château-Gombert (Bouches-du-Rhône), Barcelone et Logroño.

Il fit la profession en 1925 et fut ordonné prêtre en 1931.

Il aurait toujours désiré partir en pays de missions, mais il appartenait à la communauté du séminaire de Canet de Mar (Barcelone).

C’était un bon organiste. Il s’occupait du chant des petits séminaristes.

La communauté de Canet de Mar était formée de huit prêtres, quatre convers et six novices ; dix jeunes postulants étaient arrivés depuis quelques jours. Ces Religieux s’occupaient d’un collège qui comptait une soixantaine d’élèves. Le Supérieur, Vicente Casas, avait quatre-vingt-cinq ans.

Dès les élections de février 1936, le climat était déjà lourd, mais au mois de juillet, ce fut la véritable guerre civile. Le 20 juillet, les parents vinrent chercher leurs enfants. Le 21, l’église centrale de la ville partait en fumée. Tous les Religieux durent se changer et mettre des habits civils, les pauvres enfants en pleuraient. Des miliciens ne tardèrent pas à arriver pour déloger toute la communauté. Les Religieux durent aller au Comité pour être enregistrés, tandis que leur maison était entièrement saccagée. On leur déclara que les enfants étaient désormais sous la responsabilité du Comité. C’est à cause de la présence des enfants que l’on ne fusilla pas tout de suite les Religieux.

Le 3 août, un parent d’un membre du Comité, vint les avertir qu’il était de leur intérêt de fuir au plus vite. C’est à ce moment que la communauté se scinda en deux, et que se constitua le groupe des sept Religieux, quatre prêtres et trois frères convers, dont Abundio était le plus âgé.

De cachette en cachette, ils marchèrent beaucoup, évitant les routes, plusieurs fois reçus fraternellement et plusieurs jours par des habitants, et arrivèrent enfin devant Begudá, d’où ils pouvaient rejoindre et passer la frontière en une journée. C’était le 28 septembre.

Dans la matinée, ils frappèrent à une maison où ils furent d’abord bien reçus. Ils demandèrent à prendre quelque chose de chaud et à pouvoir faire sécher leurs habits, car il pleuvait beaucoup et repartirent vers midi.

Il semble qu’ils aient demandé leur chemin justement à quelqu’un qui appartenait au Comité. Et c’est au début de l’après-midi qu’ils furent arrêtés. On les fit marcher jusqu’à S.Juan de les Fonts, où ils arrivèrent vers vingt-deux heures. 

Au matin du 29 septembre, le Comité de l’endroit informa celui de Canet de Mar sur leur «prise». On ordonna à des gens de l’endroit de leur préparer le petit-déjeuner, puis le déjeuner ; des membres du Comité qui les surveillaient, se moquaient d’eux : Mangez ! Ça ne vous servira à rien !

Vers seize heures, on fit sortir les Religieux, liés deux à deux, le dernier ayant les mains liées derrière le dos ; on réquisitionna un autobus, dont le chauffeur refusait de le conduire ; contraint de partir, il revint le soir et ne pouvait plus dormir après ce qu’il avait vu dans l’après-midi.

On partit jusqu’à un pont, le Pont de Ser, où l’on ordonna aux Religieux de se mettre de dos, mais l’un d’eux prit fortement la parole : Les peureux reçoivent les balles dans le dos ; mais nous ne sommes ni peureux ni criminels. Vous nous tuez parce que nous sommes Religieux. Vive… les balles tombèrent et l’on n’entendit pas la fin : …le Christ Roi ! 

A ces sept Martyrs, il faudrait honnêtement en ajouter un huitième, qui disparut totalement à un moment de leur fuite de Canet de Mar. Personne ne sut à quel moment, ni pourquoi ni comment. 

C’était le frère Román Heras de Arriba, né le 24 août 1914 à Velilla de Tarilonte, profès en 1931. Peut-être sera-t-il aussi nommé au Martyrologe, quoiqu’on n’ait jamais retrouvé son corps.

Martyrisé le 29 septembre 1936 à Pont de Ser (Serinyà, Girona) et béatifié en 2017, Abundio Martín Rodríguez sera mentionné dans le Martyrologe Romain avec ses Compagnons au 29 septembre.

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 16:32

Antonio Arribas Hortigüela
1908-1936

Né le 29 avril 1908 à Cardeñadijo (Burgos), il entra chez les Missionnaires du Sacré-Cœur.

Il étudia au séminaire de Canet de Mar, à Château-Gombert (Bouches-du-Rhône), Barcelone et Logroño.

Il fit la profession en 1928 et fut ordonné prêtre en 1935.

Il appartenait à la communauté du séminaire de Canet de Mar (Barcelone), appelé La Pequeña Obra. C’était l’économe.

La fuite du groupe des Sept Martyrs de Canet de Mar est une véritable odyssée, résumée dans la notice du plus âgé d’entre eux, Abundio Martín Rodríguez.

C’est le père Antonio qui prit la parole au moment d’être fusillé : Les peureux reçoivent les balles dans le dos ; mais nous ne sommes ni peureux ni criminels. Vous nous tuez parce que nous sommes Religieux. Vive… les balles tombèrent et l’on n’entendit pas la fin : …le Christ Roi !

Martyrisé le 29 septembre 1936 à Pont de Ser (Serinyà, Girona) et béatifié en 2017, Antonio Arribas Hortigüela sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 29 septembre.

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 16:31

José Vergara Echevarria
1908-1936

Né le 18 juin 1908 à Almándoz (Navarra), c’était un excellent joueur de pelote.

Admirateur de s.François Xavier (v. 3 décembre), il fit sa première profession en 1957  chez les Missionnaires du Sacré-Cœur.

Il fut ordonné prêtre en 1934, il était professeur au séminaire de Canet de Mar.

La fuite du groupe des Sept Martyrs de Canet de Mar est une véritable odyssée, résumée dans la notice du plus âgé d’entre eux, Abundio Martín Rodríguez.

Martyrisé le 29 septembre 1936 à Pont de Ser (Serinyá, Girona) et béatifié en 2017, José Vergara Echevarria sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 29 septembr.

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 16:31

Josep Oriol Isern Massó
1909-1936

Né le 16 juin 1909 à Vilanova i la Geltrú (Barcelone), il fit la profession en 1927 chez les Missionnaires du Sacré-Cœur.

Ordonné prêtre en 1933, il fut d’abord envoyé à Barcelone, puis à Canet de Mar pour enseigner.

En toute humilité, il se disait peu de chose. Il n’avait pas une bonne santé, mais savait souffrir sans se plaindre. 

La fuite du groupe des Sept Martyrs de Canet de Mar est une véritable odyssée, résumée dans la notice du plus âgé d’entre eux, Abundio Martín Rodríguez.

Martyrisé le 29 septembre 1936 à Pont de Ser et béatifié en 2017, Josep Oriol Isern Massó sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 29 septembre.

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 16:30

Gumersindo Gómez Rodrigo
1911-1936

Né le 15 octobre 1911 à Benuza (León), il entra chez les Missionnaires du Sacré-Cœur comme convers.

Il fit la profession en 1929, comme frère convers car il n’avait pas pu faire de bonnes études.

Ce jeune Frère, humble et serviable, appartenait à la communauté de Canet de Mar. Il s’occupait du jardin et des vaches.

La fuite du groupe des Sept Martyrs de Canet de Mar est une véritable odyssée, résumée dans la notice du plus âgé d’entre eux, Abundio Martín Rodríguez.

Martyrisé le 29 septembre 1936 et béatifié en 2017, Gumersindo Gómez Rodrigo sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 29 septembre.

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28 septembre 2018 5 28 /09 /septembre /2018 16:29

José del Amo y del Amo
1916-1936

Né le 12 juin 1916 à Pumarejo de Tera (Zamora), il entra tout jeune encore chez les Missionnaires du Sacré-Cœur.

En 1934, il fit la profession comme frère convers. Il s’occupait du jardin et de la ferme.

Il était le plus jeune membre de la communauté de Canet de Mar : il avait vingt ans en 1936.

La fuite du groupe des Sept Martyrs de Canet de Mar est une véritable odyssée, résumée dans la notice du plus âgé d’entre eux, Abundio Martín Rodríguez.

Martyrisé le 29 septembre 1936 et béatifié en 2017, José del Amo y del Amo sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 29 septembre.

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