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8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 00:00

Félix de Dunwich

† 647

 

Ce Félix n’était pas anglais, c’est pourquoi on l’écrit sous la forme française, avec l’accent.

Il aurait été déjà moine et prêtre dans quelque monastère de Bourgogne (peut-être Luxeuil) ; on pourrait aussi supposer qu’il ait été ce Félix évêque de Châlons-en-Champagne à cette époque.

Selon certains, c’est le roi Sigeberht qui l’appela pour amener à la conversion toute la population de l’Est Anglie ; selon d’autres, c’est l’archevêque Honorius de Canterbury qui, après l’avoir sacré évêque, l’envoya à ce même roi.

Et selon d’autres encore, Félix et Sigeberht firent ensemble le voyage de retour de France, où le roi avait été exilé.

Quoi qu’il en soit, Félix arriva dans son «diocèse» en 630 par la rivière Babingley et établit une première église à «Dommoc», qu’on a indentifié avec Dunwich, mais qui a maintenant complètement disparu sous l’effet de l’érosion.

Félix commença par construire un école où les enfants pourraient étudier les lettres, pour fournir ensuite de bons professeurs au roi Sigeberht ; cette école pourrait avoir été à Soham ou à l’origine de l’université de Cambridge ; on attribue à Félix l’érection de l’abbaye de Soham, d’une église à Reedham. S.Bede (v. 25 mai) affirme que Félix débarrassa l’Est Anglie «de toute injustice et de tout malheur» (from long-standing unrighteousness and unhappiness), très favorablement aidé en cela par le roi Sigeberht.

Félix mourut à Dunwich le 8 mars 647 ou 648, après un épiscopat de dix-sept ans. Ses reliques, portées à Soham, furent profanées par les Vikings, qui détruisirent l’église, et ce qui en resta fut porté à l’abbaye de Ramsey.

Saint Félix de Dunwich (ou de Bourgogne) est commémoré le 8 mars dans le Martyrologe Romain.

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8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 00:00

Litifredo de Pavie

† 874

 

Il fut le trente-et-unième évêque de Pavie (Italie NC), entre Liutardo et Giovanni. On sait seulement que ce dernier commença son épiscopat en 874.

C’est actuellement tout ce que nous savons de lui.

Saint Litiphridus est commémoré le 8 mars dans le Martyrologe Romain.

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 00:00

Paulos de Prusa

† 850

 

Paulos était évêque de Prusa en Bithynie (Asie Mineure, act. Turquie d’Asie NO).

C’était la période de déchaînement de l’erreur iconoclaste. Dans toutes les églises, les hérétiques remplaçaient les saintes icônes par des images de végétaux. L’évêque s’en affligea et prit la parole vigoureusement pour protester contre ces exactions.

Son courage déplut aux autorités, qui le firent exiler dans la région de l’Olympe (Grèce, frontière entre Thessalie et Macédoine). Son exil dura plusieurs années, au terme desquelles le courageux évêque rendit son âme à Dieu.

On l’a autrefois associé à un autre évêque victime de l’iconoclasme, Theophilos, qui mourut peu auparavant à Nicomédie, mais qui n’est plus inscrit dans l’actuel Martyrologe.

Saint Paulos de Prusa est commémoré le 7 mars dans le Martyrologe Romain.

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 00:00

Ardon Smaragde 

† 843

 

Ardon naquit en «Septimanie», l’actuel Languedoc.

Quand il embrassa la vie monastique à Aniane, il prit le nom de Smaragde.

Le fondateur de ce monastère était Benoît d’Aniane (v. 12 février), qui l’eut en grande estime : Smaragde était un moine docile, doux, pieux, très studieux, et Benoît le prit volontiers comme compagnon dans ses déplacements. C’est ainsi que Smaragde fut présent au concile de Francfort (794).

Il fut ordonné prêtre et préposé à la tête des écoles.

Benoît ayant été mandé auprès de Louis le Débonnaire en 814 à Aix-la-Chapelle, il confia l’administration du monastère d’Aniane à Smaragde, ce qui montre la confiance et l’estime qu’il avait pour son disciple.

On ne sait pas ce qui arriva après la mort de Benoît en 821 : Smaragde fut-il alors régulièrement élu abbé ?

Ce qui est certain, c’est que Smaragde écrivit une Vita de son maître, précieuse pour les historiens.

Il mourut en 843 à Aniane (act. Hérault).

L’Ordre bénédictin a canonisé Smaragde, ainsi que le Martyrologe Romain, en date du 7 mars.

 

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 00:04

Chrodegang de Metz

712-766

 

Le nom latin de Chrodegang, Chrodegangus a abouti à plusieurs formes : Chrotgandus, Grodegangus, Ratgangus, avec leurs équivalents en français : Godegrand, Gundigran, Ratgang, Rodigang, Sirigang… 

Notre personnage naquit vers 712 à ou près de Liège (Gaule Belgique), de Sigramm et Landrada. Par sa mère, il serait un des ancêtres des Capétiens.

Après sa formation à l’abbaye de Saint-Trond, il fut envoyé à la cour de Charles Martel, où il devint en 737 référendaire (chancelier) et Premier ministre.

Chrodegang n’était pas un homme de cour ; s’il y vivait, c’était en maintenant une grande discipline sur sa personne, vêtu simplement, pratiquant secrètement des veilles de prière et des jeûnes et se montrant généreux dans ses aumônes pour les malheureux.

Pépin, dit le Bref (parce qu’il était petit de taille), fut maire du palais de 741 à 751, et allait être couronné roi en 751. Il accepta bien volontiers l’élection de Chrodegang au siège épiscopal de Metz, mais à la condition qu’il restât en même temps Premier ministre.

Chrodegang fut sacré évêque en 742. Comme convenu, il maintint ses fonctions à la cour, en même temps qu’il administrait très sagement son diocèse. Il releva le niveau de son clergé, donna à ses chanoines une règle, construisit le cloître de la cathédrale ainsi que deus églises dédies aux apôtres s.Pierre et s.Paul (v. 29 juin), et surtout, vers 747, la célèbre abbaye bénédictine de Gorze, tandis qu’il contribua grandement au développement de celles de Saint-Avold et Lorsch (Lauresheim), dont il va être question un peu plus tard.

Notons au passage que l’abbaye Saint-Avold devait son nom à une déformation de s.Nabor (v. 12 juillet), dédiée primitivement à s.Hilaire (v. 13 janvier). Celle de Lorsch fut fondée par sa mère et son cousin ; il n’en reste que… le portail, tout ayant été la proie des flammes lors de la retraite des Espagnols en 1621. 

En 753, Chrodegang fut officiellement chargé de négocier entre le pape Stéphane II et les Lombards, puis accompagna le pontife jusqu’à Paris pour le mettre en sûreté. Ce geste protecteur lui valut le pallium.

Chrodegang fut un évêque très actif. Il prit part à cinq conciles régionaux (Verberie, Quierzy-sur-Oise, Verneuil, Compiègne, Attigny, entre 753 et 765). Ce dernier concile réunissait plus de quarante évêques, archevêques et abbés, et était présidé par Chrodegang lui-même.

Une de ses principales dispositions fut d’inviter à Metz des chantres de Rome, pour y implanter les rites liturgiques et le chant grégorien «officiels» ; c’était l’objet du concile de Quierzy.

En 763, le nouveau pape, Paul Ier (v. 28 juin), exprima à son tour sa reconnaissance à Chrodegang pour son activité protectrice envers le pontife romain, en lui accordant d’importantes reliques pour ses abbayes : de s.Gorgon (v. 9 septembre) pour Gorze, de s. Nabor (v. 12 juillet) pour Saint-Avold, de s.Nazaire (v. 28 juillet) pour Lorsch.

Chrodegang mourut le 6 mars 766, après vingt-trois ans d’épiscopat. Ses reliques se trouvèrent à Gorze et à Metz, d’où les révolutionnaires les firent disparaître.

Saint Chrodegang est commémoré le 6 mars dans le Martyrologe Romain.

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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 00:03

Julián de Tolède

642-690

 

Julián naquit vers 642 à Tolède de parents chrétiens, mais issus du judaïsme.

Il reçut le baptême et sa première instruction chrétienne de l’évêque Eugenio, métropolitain de cette importante ville, lui-même très instruit, qui aida Julián et son grand ami Gudila à acquérir une science immense en tous les domaines biblique, théologique, philosophique, poétique, et même en écriture latine et grecque.

Gudila était diacre, et aurait désiré, ainsi que Julián se retirer dans quelque solitude, mais l’évêque les établit plutôt comme catéchistes et prédicateurs. Gudila cependant mourut, et Julián fut promu au diaconat, puis au sacerdoce.

En 680, il fut appelé à succéder à l’évêque Quiricius sur le siège de Tolède.

La même année, le roi wisigoth Wamba fut détrôné et empoisonné ; on dit que Julián aurait «participé» à la conjuration ; peut-être se contenta-t-il de couper les cheveux à son roi, qui se retirait ainsi dans un monastère de Burgos (où il devait mourir en 688).

En 681, 683, 684 et 688, Julián présida quatre des dix-huit conciles nationaux qui se déroulèrent à Tolède. En 681, il y eut des lois restrictives contre les Juifs ; en 683, furent réhabilités les conjurateurs du roi Wamba ; en 684, furent reconnues les décisions du 3e concile de Constantinople, contre le monothélisme ; le concile de 688 eut des préoccupations plutôt politiques.

On a parfois prétendu que les lois contre les Juifs furent édictées par Julián, ce qui n’est pas exact ; celles de 681 ont pu justement être mitigées par l’action et la présence de Julián qui, on s’en souvient, descendait d’une ancienne famille juive : la plus sévère de ces lois fut publiée après la mort de Julián.

Julián fut un écrivain fécond, sur la liturgie, l’Ecriture, l’histoire, la christologie (dont certaines formules semblèrent même suspectes aux théologiens romains et contre lesquels il dut se défendre dans une Apologétique). Il est particulièrement connu pour son Prognosticum futuri sæculi, le premier ouvrage à traiter de façon systématique de la mort et de l’eschatologie chrétienne. Certaines de ses œuvres sont perdues, d’autres restent encore inédites aujourd’hui.

Pour son savoir encyclopédique et son action pastorale, on l’a comparé à s.Isidore de Séville (v. 4 avril), son quasi-contemporain.

Saint Julián de Tolède est commémoré le 6 mars dans le Martyrologe Romain.

 

 

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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 00:01

Virgilius d’Arles

550-610

 

Virgilius aurait été natif d’Aquitaine (de Bourgogne, d’après Grégoire de Tours) vers le milieu du 6e siècle.

Son éducation fut toute chrétienne, et le jeune homme alla frapper au monastère de Lérins.

Sa patience, son innocence, son amour de l’étude, le recommandèrent pour être abbé à Autun, succédant à s.Germain (v. 28 mai).

En 588, il fut nommé évêque d’Arles. L’évêque ne changea rien à son style de vie monacal ; il conserva toujours le cilice sous son habit.

Il fit construire la basilique Saint-Etienne, celle du Saint-Sauveur avec un monastère où s’organisa la laus perennis, c’est-à-dire que les moines devaient se rechanger de façon à maintenir une louange ininterrompue, jour et nuit. C’est pendant la construction de Saint-Sauveur, que les ouvriers furent un moment empêchés par le Démon de dresser les colonnes : Virgilius pria et les colonnes purent être mises à leur place.

Quand la basilique Saint-Etienne fut achevée et que Virgilius devait y officier, un aveugle se fit porter dans le vestibule dès la veille de la cérémonie, espérant ainsi se trouver sûrement sur le passage de Virgilius le lendemain. Virgilius fut touché de cette grande foi : il fit le signe de la Croix sur les yeux malades, qui s’ouvrirent instantanément.

En 591, le pape s.Grégoire Ier (v. 12 mars) l’invita à la prudence au sujet des Juifs : il faut leur parler du Christ et prier pour eux, mais pas les forcer au baptême chrétien tant qu’ils ne le demandent pas eux-mêmes.

Le même pape lui montra sa bienveillance en lui envoyant le pallium, signe de son union avec Rome, et en le nommant son vicaire pour les Gaules, chargé de convoquer des conciles où siégeraient (au moins) douze évêques. C’est en tant que vicaire pontifical que Virgilius sacra évêque s.Augustin de Cantorbury (v. 26 mai), en 597.

En 599, se produisit un douloureux scandale, concernant une certaine Syagrie, religieuse qu’on avait forcée au mariage. Virgilius n’osa pas (ou ne put) s’opposer à cette manœuvre. Successivement, on voit le pape remettre le pallium et conférer à Syagrius d’Autun les pouvoirs qu’il avait précédemmenet accordés à Virgilius. 

En 601, Grégoire Ier rappela à Virgilius de lutter sévèrement contre la simonie.

On a dit parfois que les rapports entre Virgilius et le pape s’étaient refroidis et même tendus à partir de 599. Que le pape ait dû orienter le jugement et l’action de l’archevêque d’Arles, ne signifie pas que ce dernier ait mal reçu cette invitation et se soit rebellé contre l’Autorité apostolique ; s’il l’avait fait, Dieu ne lui aurait pas permis de faire des miracles (autres que ceux signalés plus haut) et l’Eglise ne l’honorerait pas comme elle l’a fait. 

Virgilius mourut vers 610-618, un jour sur lequel les historiens ne sont pas unanimes : 1er octobre ou 5 mars.

Saint Virgilius est commémoré le 5 mars dans le Martyrologe Romain.

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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 00:00

Gerasimos du Jourdain

† 475

 

Gerasimos naquit au 5e siècle en Lycie (act. Turquie d’Asie, S) de parents assez aisés.

Il fut consacré à Dieu dès son berceau. Jeune encore, il partit pour la région d’Egypte qu’on appelle la Thébaïde, où vivaient beaucoup d’ermites, et, après cette première expérience, revint dans sa province d’origine.

Vers 451, il vint à Jérusalem, où il vénéra les Lieux Saints et se fixa dans le désert proche de la Mer Morte.

Or à cette époque, un certain moine d’Egypte nommé Théodose, créa pas mal de désordres par son attachement à la doctrine d’Eutychès : expulsé d’Alexandrie, installé en Palestine, soutenu par l’impératrice détrônée Eudoxie, il avait réussi à se faire sacrer évêque de Jérusalem, en lieu et place du légitime Juvénal. Gerasimos, qui n’avait pas encore une grande formation théologique, fut gagné par la parole vigoureuse de l’hérétique. Par bonheur, après avoir rencontré Euthyme, un saint et savant moine, il comprit son erreur, et résolut de quitter la région.

Vers 455 donc, il se transporta plus haut le long du Jourdain et fonda une laure, où il essaya de concilier la vie érémitique et cénobitique. Qu’on en juge.

Les disciples habiteraient des cellules assez éloignées l’une de l’autre pour ne pas se gêner en priant ou en chantant, autour d’un bâtiment central où se trouvait l’église et le noviciat. Les novices suivaient la Règle de Théodose le Cénobiarque (v. 11 janvier) ; une fois formés, les moines habitaient l’une des soixante-dix cellules prévues pour eux : elles s’adossaient à des grottes et étaient recouvertes de branches. 

Les moines pouvaient prier et chanter à haute voix, du lundi au vendredi, organisant eux-mêmes leur prière et leur travail manuel ; le samedi, ils quittaient leur cellule, la laissant ouverte pour que les passants pussent observer leur pauvreté ; ils gagnaient le bâtiment central, chantaient ensemble l’office à l’église et assistaient à la liturgie le dimanche : ces deux jours, ils mangeaient des aliments cuits et prenaient un peu de vin dans un réfectoire commun ; le soir ils dormaient dans un grand dortoir. 

Ces deux jours-là, ils rendaient compte à l’higoumène (supérieur) de leur emploi du temps ; ils faisaient alors provision d’eau et de palmes et regagnaient leurs cellules. Défense d’allumer du feu ou une lampe dans la cellule, sous peine de regagner le bâtiment des novices.

L’amitié entre Gerasimos et Euthyme perdura. Le témoin oculaire qui écrivit la Vita de Gerasimos, Quiriacos (v. 29 septembre), raconte que le 19 janvier 473, Gerasimos vint le trouver à la cuisine et lui enjoignit de l’accompagner immédiatement : il venait d’apprendre par quelque signe surnaturel qu’Euthyme allait mourir et voulait l’assister.

Le même Quiriacos nous raconte une histoire vraiment touchante, illustrant la sainteté de notre héros. Durant une de ses sorties sur les bords du Jourdain, un lion s’approcha de lui, traînant la patte et gémissant de douleur. Gerasimos lui retira «l’épine du pied», au sens propre de l’expression, et soigna la plaie. Réconforté et reconnaissant, le lion suivit Gerasimos jusqu’à sa cellule et devint à sa façon un frère fidèle : on lui confia la garde de l’âne du monastère et il devait le conduire au pâturage. Un jour, le lion rentra tout honteux, tête basse : l’âne avait disparu ! On crut que la pauvre bête avait cédé à son instinct naturel et, dans sa faim, avait dévoré son compagnon ; pour le «punir», on le chargea de remplacer l’âne et de traîner le charriot du bois et de l’eau. Mais un jour, le lion aperçut une petite caravane de chameaux suivis par son cher compagnon, qu’en fait on lui avait volé. Il se précipita, et tira l’âne par la longe, mettant ainsi en fuite le chamelier voleur, et tirant derrière lui les chameaux et leur chargement. On admira alors la probité du lion. Quiriacos ne nous dit pas quel nom les moines donnèrent à leur cher compagnon fidèle.

Lorsque Gerasimos mourut, le 5 mars 475, le pauvre lion fut inconsolable et se laissa mourir sur la tombe de son maître.

Saint Gerasimos est commémoré le 5 mars dans le Martyrologe Romain.

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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 00:00

Kieran de Saighir

456-530

 

D’une noble famille d’Ossory ou Osraige (auj. Osraí, Irlande), Kieran passa en Kernow (ou Cornwall, Grande-Bretagne SO), où il fut baptisé en (ou vers) 476. Il pouvait avoir alors une vingtaine d’années.

Son nom s’orthographie aussi Ciarán, Kiernan, Kyran, Kenerin, Kerrier, Queran.

Trois ans après son baptême, il retourna en Irlande, où il rencontra s.Patricius (v. 17 mars) à la cour d’Œngus. Cette rencontre entre les deux apôtres, si elle eut lieu vraiment en 479, obligera les historiens à préciser la date de la mort de Patricius, que l’on fait évoluer entre 461 et 493. Il semble en tout cas inexact et étrange de placer la naissance de Kieran après 500…

Patricius conféra l’ordination épiscopale à Kieran.

Kieran fonda le monastère de Saighir (ou Seirkieran, Irlande C), en même temps qu’il était ainsi le premier évêque d’Ossory.

De nombreux miracles furent attribués à son intercession.

Voulant achever sa vie dans la retraite et la méditation, il revint en Cornouaille et mena la vie d’ermite à Perranzaguloe.

Il mourut vers 530.

Son successeur aurait été Carthag l’Ancien, qui serait mort à son tour un 5 mars, vers 540.

On a fait de Kieran le patron des travailleurs dans les mines.

Actuellement, le Martyrologe Romain mentionne seulement Kieran au 5  mars.

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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 00:00

Basinus de Trêves

† 705

 

Basinus (en allemand Basin) aurait appartenu à la noble famille franque des Wido (Guido), qui régna plus tard aussi sur le sud de l’Italie au 9e siècle, puis même à Rome.

Une sœur de Basinus, Gunza, aurait épousé Guérin, comte de Paris et du Poitou à la fin du 7e siècle, dont on va retrouver un des enfants, Liutwin (ou Leodegarius ; pour Guérin et Liutwin, v. 2 octobre).

Basinus aurait été moine à Saint-Maximin de Trèves, puis abbé du même monastère.

De là, il fut appelé à succéder à Numerianus sur le siège épiscopal de Trêves, à une date mal précisée, vers 697. Il était le vingt-septième évêque de ce siège.

Il aurait appuyé la fondation du monastère d’Echternach.

Basinus serait décédé le 4 mars 705.

C’est le même Liutwin, son neveu, qui lui succéda : après une heureuse vie matrimoniale (et trois enfants), celui-ci fut touché par la grâce divine et fonda le monastère de Mettlach où il se retira ; Basinus se serait peu à peu déchargé de son travail sur son neveu, avant de se retirer complètement à l’abbaye Saint-Maximin.

Saint Basinus est commémoré le 4 mars dans le Martyrologe Romain.

 

 

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