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31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 11:23

Anna Kolesárová

1928-1944

 

Anna vit le jour le 14 juillet 1928 à Vysoka nad Uhom (Michalovce District, Tchécoslovaquie), benjamine des trois enfants de Ján Kolesár (surnommé Hruška) et Anka Kušnirová ; les aînés étaient la demi-sœur Maria et le frère aîné Michal ; les informations ne précisent pas l’origine de cette «demi-sœur».

Les parents étaient de pieux paysans, fidèles à la pratique chrétienne.

Anna reçut le Baptême le 15 juillet.

Elle avait environ dix ans lorsque sa maman mourut. Anna se mit alors à assumer les tâches de la vie quotidienne familiale, humblement et efficacement ; on la voyait fréquemment à l’église, notamment à la messe matinale quotidienne.

Vers la fin de la Deuxième Guerre mondiale, lorsque l’armée soviétique passa dans cette région (qui était alors un territoire hongrois), les soldats s’installèrent dans le village, demandant à manger et à boire aux habitants. Le papa d’Anna, réfugié dans le sous-sol de la cuisine, pria sa fille de sortir pour donner quelque chose au soldat qui frappait à la porte. Mais quand Anna présenta au soldat un quignon de pain, l’homme - qui était déjà ivre - fit des avances à la jeune fille.

Sur le refus de cette dernière, le soldat fit sortir aussi le papa et le frère d’Anna, et devant eux, tira deux balles de son fusil automatique, dans la tête et la poitrine d’Anna.

Elle s’écroula en murmurant encore : Au-revoir, Papa ! Jésus, Marie, Joseph ! C’était le 22 novembre 1944, en le fête de sainte Cécile, vierge et martyre (v. ce jour). Anna, jeune vierge de seize ans, venait d’être à son tour martyrisée pour défendre sa virginité.

Anna avait pu se confesser et communier peu auparavant. L’enterrement se fit discrètement, sans la présence d’un prêtre. La messe fut célébrée seulement le 29 novembre.

Anna Kolesárová a été béatifiée en 2018.

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31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 08:30

Carmen Elena Rendiles Martínez

1903-1977

 

Carmen naquit le 11 août 1903 à Caracas (Venezuela), au sein d’une famille nombreuse et profondément chrétienne. Les parents, Ramiro Antonio et Ana Antonia eurent sept enfants, dont Carmen était la troisième.

Elle reçut le baptême en septembre 1903, et la Confirmation en 1905 ; elle reçut la Première communion en 1911.

A cela s’ajoute ce trait important, tout-à-fait imprévu, que Carmen naquit sans le bras droit, une anomalie à laquelle il fallut remédier par une prothèse que Carmen porta toute sa vie.

Sa vocation religieuse s’épanouit dès l’âge de quinze ans. Ayant rencontré la Supérieure des Servantes de Jésus, en voyage au Venezuela, elle demanda à être admise. La paternité de cette congrégation remonte au bienheureux polonais Honorat de Biala (v. au 16 décembre, Florentyn Wacław Koźmiński).

Cette congrégation étant présente en France, Carmen fut envoyée dans la maison de Toulouse pour y recevoir sa formation ; elle reçut l’habit en 1927. Désormais elle s’appellera en religion María Carmen. Elle fit la première profession en 1929, la solennelle en 1932.

Revenue au Venezuela, elle deviendra maîtresse des novices ; en 1944, elle sera nommée Supérieure de la maison de Caracas. Sous son impulsion, les Servantes de Jésus se développèrent beaucoup dans le pays, au point qu’elles se constituèrent finalement en congrégation autonome : les Servantes de Jésus du Venezuela.

Carmen en fut nommée Supérieure, plusieurs fois réélue, de 1969 à 1977.

Très active, Carmen voyageait dans toutes les communautés, pour encourager les Religieuses. Elle-même donnait l’exemple en participant à toutes les tâches, sans jamais considérer son handicap comme une excuse pour moins travailler. A ce labeur quotidien, Carmen ajouta celui de l’enseignement du catéchisme aux enfants de Caracas.

Cette Religieuse infatigable laissait à sa mort une vingtaine de maisons et une centaine de Religieuses, au Venezuela et en Colombie.

Elle s’éteignit, vaincue par la grippe, le 9 mai 1977.

María Carmen Rendiles Martínez a été béatifiée en 2018 et sera commémorée le 9 mai au Martyrologe.

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31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 08:22

Clara Fey

1815-1894

 

Clara naquit à Aix-la-Chapelle (Aachen, Allemagne) le 11 avril 1815, quatrième des cinq enfants des époux Ludwig et Katharina. On connaît le nom d’un de ses frères, Andreas, qui sera prêtre.

Ludwig, un riche industriel du textile, mourra d’un accident cardio-vasculaire en 1820.

Durant ses études, Clara fut fortement influencée par Luise Hensel, de même que certaines de ses camarades, comme Pauline von Malllinckrodt ou Franziska Schervier (v. 30 avril et 14 décembre). Clara se préoccupera très particulièrement de la condition des enfants de familles pauvres, des orphelins.

Vers 1835, Clara songea un moment à entrer chez les Carmélites, après avoir lu des pages de sainte Thérèse d’Avila (v. 15 octobre). Mais son directeur spirituel eut l’inspiration de lui faire lire alors des écrits de s.François de Sales, qui l’aidèrent à préciser son orientation.

Appuyée par son frère Andreas, entourée d’amis gagnés par sa parole et touchés par son exemple, Clara ouvrit en 1837 à Aix-la-Chapelle une école. C’était la première pierre d’une grande œuvre qui allait devenir, en 1844, la Congrégation du Pauvre Enfant-Jésus. Très vite de nombreux enfants purent ainsi recevoir une formation scolaire et un soutien social.

Dès 1848, la nouvelle congrégation fut approuvée par l’évêque de Cologne ; en 1868, le pape la reconnaissait comme institut de droit pontifical.

Les Religieuses porteraient désormais un habit noir - en signe de repentance - avec le scapulaire blanc comme chez les dominicains. Clara en sera la première Supérieure.

Très vite, les vocations se multiplièrent, jusqu’à atteindre six cents Religieuses, dans vingt-sept maisons de la Prusse. Mais le rigoureux Kulturkampf imprima un violent coup d’arrêt à cette expansion. Les Religieuses durent se replier à Simpelveld (Pays-Bas), et s’installèrent successivement en Angleterre, en Belgique et en France.

Lorsque les Sœurs purent revenir en Prusse, en 1887, Clara restera dans la maison de Simpelveld. C’est là qu’elle s’éteignit, le 8 mai 1894.

Clara a été béatifiée en 2018 et sera commémorée le 8 mai au Martyrologe.

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31 août 2018 5 31 /08 /août /2018 07:08

María Guggiari Echeverría

1925-1959

 

María Guggiari Echeverría est née le 12 janvier 1925 à Villarica (Paraguay), aînée d’une fratrie de sept enfants ; on connaît les noms de certains d’entre eux : Federico Augusto Ramón, María Teresa Arminda et Mañica González Raveti. Les parents s’appelaient Ramón et María Arminda.

Le papa appelait souvent son aînée Chiquitunga, intraduisible en français : «Toute petite Chérie», car María était toute menue.

Celle-ci fut baptisée en 1929 et reçut la Première Communion en 1937.

Tout cela s’est fait jusqu’à présent de façon «ordinaire», selon la coutume des familles chrétiennes. Mais María éprouvait le besoin de s’investir davantage ; en 1941, elle s’engagea de tout son cœur dans l’Action Catholique : elle avait alors seize ans, et les parents trouvaient son engagement exagéré. María persévérait, elle allait visiter et soulager des pauvres, des malades, des prisonniers, enseigner le catéchisme aux enfants.

María apparaissait à tout son entourage comme une fille joyeuse, sociable, serviable, modeste, simple. En octobre 1942 elle fit un vœu privé d’engagement dans l’apostolat, auquel elle ajouta celui de virginité.

En 1950, toute la famille s’installa dans la capitale, Asunción ; María y cherchait aussi du travail. Elle ne manqua pas de se rapprocher des rangs de l’Action Catholique, dont le responsable local était un jeune étudiant en médecine, Ángel Sauá, qui entretint avec elle une profonde amitié, très pure.

María en vint même à se demander si elle se marierait, tout en préférant la vie chaste : elle priait. Ángel, de son côté, sentit l’appel au sacerdoce et le lui dit en 1951. María décida d’apporter toute l’assistance dont aurait besoin Ángel, en particulier elle le cacha pour le protéger de son propre père, qui était musulman, et l’aida à partir à Madrid en 1952 pour achever ses études.

En novembre 1952, María se décida à entrer dans l’Ordre des Carmélites, mais rencontra momentanément l’opposition de ses parents. Elle intensifia son activité au sein de l’Action Catholique, dont elle devint responsable au niveau diocésain, en 1953. En 1955, elle reçut enfin l’habit au couvent des Carmélites, et prit le nom de María Felicia de Jésus Sacrement.

Elle maintint une correspondance assidue avec Ángel, désormais nouveau prêtre ; on en a conservé quarante-huit lettres. La vie contemplative ne signifie pas inactivité. La Supérieure du couvent décrivait ainsi María : Un grand esprit de sacrifice, charité et générosité, le tout enveloppé dans une grande douceur et une joie communicative, toujours vivante et joyeuse. María fit la première profession en 1956, pour une durée de trois ans.

En janvier 1959, cependant, la sœur de María mourut d’une hépatite virale ; María en ressentit elle aussi les premiers symptômes quelques jours plus tard et dut faire un séjour au sanatorium d’Asunción. S’étant apparemment reprise, elle revint au couvent mais, le Samedi Saint, 28 mars, elle eut une hémorragie et cracha du sang. Son frère, médecin, constata que l’hépatite avait évolué en purpura et qu’il ne pourrait malheureusement pas sauver sa sœur. Un mois plus tard, entourée de ses parents et frères et sœurs, elle demanda à la Mère Prieure, qui était présente aussi, de lui lire le poème de sainte Thérèse d’Avila (v. 15 octobre) : Je meurs de ne pas mourir ! A quatre heures du matin, elle sortit de son sommeil et murmura Jésus, je t’aime ! Quelle belle rencontre ! Vierge Marie ! Ce furent ses dernières paroles.

C’était le 28 avril 1959. Elle avait, pour ainsi dire, anticipé de quatre mois sa profession perpétuelle.

María Felicia Guggiari Echeverría a été béatifiée en 2018 ; elle est la première Bienheureuse du Paraguay ; elle sera commémorée le 28 avril au Martyrologe.

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30 août 2018 4 30 /08 /août /2018 21:57

Mariano Morate Domínguez

1884-1936

 

Né le 8 septembre 1884 à Palencia, en la fête de la Nativité de Marie, Mariano reçut au baptême un prénom marial.

Après ses brillantes études aux séminaires de Palencia et Salamanque, il fut reçu Docteur en théologie à Salamanque et en droit canonique à Comillas.

Ordonné prêtre en 1908, il fut vicaire à Becerril de los Campos, puis à Villasavariego de Ucieza. En 1913, il fut nommé professeur au séminaire de Palencia et, en 1925, chanoine de la cathédrale. En 1933, il fut chanoine à Almería, tout en continuant à donner des cours au séminaire de cette ville.

La persécution avait commencé en 1936, et un jour de juillet, en sortant du séminaire, don Mariano s’assit un moment sur un banc de la place. Un confrère (Ángel Alonso Escribano, v. ce même jour) lui demanda ce qu’il faisait à rester là, et don Mariano répondit : Ici, je ne connais personne. S’ils veulent me martyriser, ça m’est bien égal que ce soit ici ou ailleurs. Ça ne gêne personne que je sois persécuté.

Il fut effectivement arrêté là. Il partagea ensuite le sort des deux évêques Diego Ventaja et Manuel Medina Olmos (v. leurs notices) avec beaucoup d’autres prêtres.

Don Mariano est un des nombreux martyrs - parmis lesquels les deux évêques - de Barranco del Chisme (Enix), dont une quinzaine furent exécutés le 30 août 1936 ; béatifié en 2017, don Mariano sera mentionné avec eux dans le Martyrologe Romain au 30 août.

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30 août 2018 4 30 /08 /août /2018 16:08

Enrique López Ruiz

1901-1936

 

Né le 16 mai 1901 à Trevélez (Grenade), et baptisé deux jours plus tard, Enrique fit ses études au séminaire de Grenade.

Ordonné prêtre vers 1926, il fut chargé de la paroisse de Nacimiento en 1928. Ce fut toute sa vie sacerdotale, admirée et estimée de ses paroissiens.

Quand se déchaîna la persécution religieuse de l’été 1936, les miliciens voulaient absolument le faire partir de la paroisse, car il y faisait trop de bien. Don Enrique refusa de partir : Si je m’en vais, qui est-ce qui va leur célébrer la Messe ?

Peu après cependant, on força sa porte, on l’arrêta et on l’envoya à la prison d’Almería. De là, on l’expédia sur le bateau-prison Astoy Mendi où, comme on l’a vu, se trouvaient bien d’autres prêtres et surtout les deux évêques d’Almería et de Guadix.

Les 30 et 31 août, le soir, les miliciens vinrent appeler certains d’entre eux. Don Enrique n’était ni dans la liste du 30 ni dans celle du 31. Au terme de l’appel du 31, il se leva spontanément et rappela qu’il était prêtre, lui aussi. Un voisin lui disait de se taire, mais lui : Le Christ m’appelle ! On l’emmena donc lui aussi, au Pozo de la Lagarta.

Martyrisé le 31 août 1936 et béatifié en 2017, Enrique López Ruiz sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 31 août.

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30 août 2018 4 30 /08 /août /2018 16:08

Pedro Martín Abad

1902-1936

 

Né le 30 novembre 1902 à Vera (Almería), il fut consacré au Sacré-Cœur par ses parents dès sa naissance, et fut baptisé trois jours plus tard. Les parents tenaient un commerce.

Il fréquenta le séminaire d’Almería, où il acquit une bonne réputation d’organiste. Avant même son ordination sacerdotale (1925), il était organiste titulaire au Sacré-Cœur d’Almería, puis à la cathédrale. Il allait donner tout le reste de sa vie à la musique sacrée. C’était peut-être une passion de sa part, mais c’est parfois aussi une vraie croix : il ne devait la porter que dix ans, avant de recevoir la Couronne de la gloire.

En 1928, il fonda la très fameuse Confraternité de Jésus de Nazareth et Marie de l’Amertume, mieux connue sous le nom de El Encuentro (La Rencontre).

Lors de la persécution religieuse de l’été 1936, il se cacha dans une famille. Mais apprenant un jour que l’évêque venait d’être arrêté, il leur dit : S’ils ont pris Monseigneur l’Evêque, pourquoi n’irais-je pas moi aussi avec lui ? Il sortit de sa cachette.

Le 27 août, on l’arrêta et on l’envoya à la prison d’Almería. De là, on l’expédia sur le bateau-prison Astoy Mendi où, comme on l’a vu, se trouvaient bien d’autres prêtres et surtout les deux évêques d’Almería et de Guadix.

Il y souffrit de terribles tortures. Ayant refusé de blasphémer, il fut porté et immobilisé sur le pont ; on lui passa une corde au cou et, avec une poulie, on le pendait et on le relâchait, maintes fois. Il était déjà en bien mauvais état, quand il fut appelé au soir du 31 août, pour être emmené au Pozo de la Lagarta.

Martyrisé le 31 août 1936 et béatifié en 2017, Pedro Martín Abad sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 31 août.

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30 août 2018 4 30 /08 /août /2018 16:07

Ángel Noguera Gallegos

1908-1936

 

Il eut la fortune de naître le 8 décembre 1908 à Grenade, en la fête de l’Immaculée Conception de Marie. Sa sœur s’appelait Antonia.

Petit garçon, il allait volontiers à l’église pour prier : Je vais tenir compagnie à la Vierge, elle est toute seule.

Il entra au séminaire de Grenade. Peu après, son père dut être amputé d’une jambe et ne pouvait plus travailler. La maman chercha à apprendre le métier de sage-femme, mais le papa trouva à son fils un travail d’écrivain public.

Malgré cette épreuve, Ángel continua sa formation et fut ordonné prêtre en 1933.

La paroisse où il fut nommé n’avait pas que de pieux fidèles : des partisans laïcistes ne se gênaient pas pour le menacer, et ouvertement. Mais don Ángel continuait son travail apostolique. Il n’hésitait pas à jouer avec les adolescents à la pelote et remontait sa soutane pour courir avec eux, cherchant par là à les attirer et les gagner au Seigneur. Mais pour cet «écart», il fut muté à Alboloduy en 1935.

Quand la persécution religieuse éclata, la mère d’Ángel le supplia de revenir à Grenade, mais il refusa. Il accepta juste de se réfugier avec un autre prêtre, don José Gómez Matarín (v. plus haut) dans une ferme ; jusqu’au 24 juillet, ils purent célébrer la Messe dans l’église puis, celle-ci ayant été incendiée, ils célébrèrent à la maison. On les arrêta le 6 août.

Comme on l’a vu pour don José, don Ángel fut mis en prison à Almería, de là au bateau-prison Astoy Mendi, où il retrouva l’évêque don Diego. Quand celui-ci fut «appelé» au soir du 30 août, tous les prêtres voulurent l’accompagner, mais le responsable leur dit de ne pas se donner tant de peine, qu’il allait tous les massacrer le lendemain.

Don Ángel fut ainsi martyrisé au Pozo de la Lagarta le lendemain, 31 août 1936 ; il avait vingt-sept ans.

Béatifié en 2017, Ángel Noguera Gallegos sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 31 août.

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30 août 2018 4 30 /08 /août /2018 15:55

Antonio Torres García

1890-1936

 

Né le 24 avril 1890  à Caniles (Grenade), il fut baptisé trois jours plus tard.

Après ses brillantes études au séminaire de Guadix, il fut envoyé au Collège Espagnol de Rome et fut reçu docteur en philosophie et en théologie.

Ordonné prêtre en 1915 à Rome par le cardinal Merry del Val (le Secrétaire d’Etat de Pie X), il revint en Espagne et enseigna aux séminaristes. Vicaire à Caniles puis à Sainte-Anne de Guadix, il fut curé de Saint-Jacques de Guadix. Il dirigea aussi l’Alliance en Jésus par Marie.

Dès le commencement de la persécution religieuse de juillet 1936, il se vit contraint de retourner dans sa famille à Caniles. Mais les ennemis de la Religion l’arrêtèrent plusieurs fois, exigeant à chaque fois une rançon pour le libérer, jusqu’à priver totalement don Antonio de ce qu’il possédait.

On l’arrêta pour la dernière fois le 30 août 1936. Il fut enlevé avec six autres jusqu’à la Poudrière de Serón. On le fouilla : il avait son chapelet et un crucifix. Il dit que c’était l’image du Christ, en qui il se confiait et mettait son espérance.

Un témoin oculaire vit qu’on offensa particulièrement don Antonio dans sa chasteté.

Martyrisé le 31 août 1936 et béatifié en 2017, don Antonio Torres García sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 31 août.

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30 août 2018 4 30 /08 /août /2018 15:55

Miguel Morano Sáez

1895-1936

 

Né le 27 février 1895 à Purchena (Almería), Miguel fut baptisé dès le lendemain.

Après avoir fréquenté le séminaire d’Almería à partir de 1909, il fut ordonné prêtre en 1920.

Il fut vicaire à Tabernas puis curé de Partaloa (1921) ; en 1922, il fut curé à Líjar ; en 1929, à Félix, et jusqu’à sa mort, pasteur très estimé tant des adultes que des enfants.

Au début de la révolution de juillet 1936, il se trouvait très malade de bronchite. Quelques jours plus tard, on l’enleva en pleine rue et on le jeta dans la prison d’Almería, d’où il fut transporté sur un des bateaux-prisons en rade d’Almería et d’où on sortait les prisonniers pour les fusiller au tristement célèbre Pozo de la Lagarta (Tabernas).

Les enfants pleurèrent en apprenant qu’on avait emmené don Miguel sur le bateau-prison et qu’on l’avait assassiné.

Martyrisé le 31 août 1936 et béatifié en 2017, Miguel Morano Sáez sera mentionné dans le Martyrologe Romain au 31 août.

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